samedi 19 août 2017

QU’EST-CE QUE L’HOMME QUI OUBLIE



Si vite et si loin que nous ayons avancé, autant que nous ayons fait, il y a toujours des questions sans réponse, cherchant un but, un sens, une assurance, et toujours, on a besoin des éléments essentiels et simples : le bonheur, la santé, les êtres chers ; le devoir, la décence ; le service, la sincérité, Ajoutez à tout cela l'humilité, l'humilité qui vient de ce que l'on sait à quel point nous savons peu de tout ce qu'il y a à savoir.
Nous découvrons un peu, nous dominons certaines choses, parfois à un certain point. Mais la nature, le climat, les saisons ; le temps, les marées ; la vieillesse, la maladie ; la vie et la mort nous emmènent où ils veulent, avec toutes nos petites paroles et nos petites sagesses, dans les petits rôles que nous jouons et avec l'incessante recherche de la vérité et de réponses ultimes.

Qui sait comment deux cellules s'unissent et se divisent - les unes pour devenir un œil, les autres une dent, d'autres encore les cheveux de la tête ?
Qui peut faire une semence qui grandisse, ou un brin d'herbe, un ver, ou une unique cellule vivante ?
Qui peut répondre aux questions que Dieu posa à Job il y a tant de siècles : « Où étais-tu quand je fondai la terre ; Quand …. Tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? ...
Dis-le si tu as de l'intelligence ... Où est le chemin qui conduit au séjour de la lumière ?...  
La pluie a-t-elle un père ? ...
Connais-tu les lois du ciel ? ...
Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval ?


Est-ce par ton intelligence que l'épervier prend son vol ... ?
Qui a mis .la sagesse dans le cœur ?» (Job 38 :39).
Qui a donné au corps le pouvoir de se guérir ?
Qui a donné l'instinct aux animaux ?
Que ferions-nous si le printemps ne venait pas, si les semences ne poussaient pas, si nous n'avions pas nos moissons ?

Les hommes ont beaucoup fait, beaucoup appris, beaucoup découvert, mais pas assez pour justifier la suffisance, et en dépit de tous les sophismes de la suffisance, nous ne sommes que des enfants devant un Père infini - avec tout notre besoin de bonheur, de santé, d'humilité, d'êtres chers, de devoir, de décence, de service, de sincérité.
Et à la question classique : « Qu’est-ce que l'homme pour que tu te souviennes de lui ?»

Psaumes 8 : 5) vient s'en ajouter une autre ; qu'est-ce que l'homme pour qu'il oublie ?...

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