JOURNAL D'OCTOBRE 2016
Cette vie est le moment
Spencer W. Kimball
La destinée de l'esprit de l'homme est de venir sur cette terre et de faire un voyage d'une durée indéterminée. Il voyage tantôt dangereusement, tantôt en sécurité, tantôt avec tristesse, tantôt avec joie. En tout temps, le chemin est marqué par la volonté divine.
Le voyage traverse la tendre enfance avec ses activités insouciantes mais son apprentissage rapide ; l'enfance avec ses petites déceptions et ses petits bobos, ses sentiments froissés, ses excitations vives ; la jeunesse avec son exubérance, ses sympathies et ses antipathies, ses craintes, ses espoirs et ses intensités ; les débuts du mariage avec ses responsabilités, ses compétitions, ses ambitions, avec l'éducation des enfants et tout ce qui en découle ; et l'âge avancé avec ses réalisations, ses aboutissements, les buts atteints, la détente et la retraite.
Pendant tout ce voyage, il y a des occasions d'apprendre, de progresser et de se développer en vue du but final. Nous voyons des gens qui se contentent de voyager, n'ayant aucun but, aucune direction, aucune destination, aucun objectif. Sans carte routière pour les guider, ils se contentent de suivre le chemin et ramassent à des degrés divers tout ce qui plaît à l’œil, flatte la vanité, satisfait la faim, étanche la soif, assouvit les passions. Et quand la fin de la vie approche, ils ont voyagé mais ne sont guère plus proches de la destination qu'ils auraient dû atteindre, qu'au début. Chose regrettable, certains ont totalement perdu leur chemin.
Le dessein divin de la vie
D'autres préparent leur itinéraire, prennent des décisions sages et correctes et atteignent dans une grande mesure leurs objectifs et leur joyeuse destination. En agissant ainsi, ils coopèrent avec le Créateur dans son dessein vis-à-vis de la vie, qu'il a défini ainsi :
« Car voici mon oeuvre et ma gloire : réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme » (Moïse 1:39).
L'immortalité et la vie éternelle constituant le seul but de la vie, tous les autres intérêts et toutes les autres activités n'en sont que des annexes. Et étant donné que ces objectifs sont l’œuvre et la gloire de Dieu, ils sont aussi l’œuvre à laquelle doit s'employer l'homme et la raison principale pour laquelle il est venu sur la terre. L'un de ces deux éléments, la grande bénédiction qu'est l'immortalité, est donnée à l'homme comme un cadeau du Tout-puissant sans qu'il fasse le moindre effort. L'autre, la vie éternelle, est un programme coopératif devant être réalisé par le Seigneur et ses enfants sur la terre. L'homme reçoit donc la responsabilité générale de collaborer pleinement avec le Dieu éternel pour réaliser cet objectif. Dans ce but, Dieu a créé l'homme pour qu'il vive dans l'état mortel, et l'a doté de la capacité de perpétuer le genre humain, de soumettre la terre, de se perfectionner et de devenir comme Dieu, omniscient et omnipotent.
Notre Père envoya alors sur la terre une lignée de prophètes pour rappeler à l'homme ses devoirs et sa destinée, pour l'avertir des dangers et lui montrer le chemin conduisant à sa victoire totale. Il semble que les perceptions spirituelles de beaucoup de peuples n'ont pas été suffisantes pour leur faire comprendre pleinement les desseins de Dieu et il les a fait instruire à des niveaux inférieurs. C'est là apparemment ce que voulait dire AIma quand il dit :
« Car voici, le Seigneur accorde à toutes les nations des hommes de la même nation et de la même langue pour enseigner sa parole, oui, en sagesse, tout ce qu'il estime convenable qu'elles aient... » (Alma 29:8).
Malheureusement, le peuple de Dieu n'a que trop souvent rejeté sa voie, ceci pour sa propre destruction. Mais le Seigneur n'a jamais permis que ces gens soient détruits et n'atteignent pas leur but sans les avoir instruits et avertis. Par exemple, il est écrit à propos des Juifs
« ... et aucune d'elles n'a jamais été détruite, que cela ne lui ait été annoncé par les prophètes du Seigneur » (2 Néphi 25:9).
Les Écritures montrent clairement le but élevé de l'existence de l'homme. Abraham et Moïse furent particulièrement explicites à ce sujet, comme le révèlent les documents mis à notre disposition grâce au prophète moderne, Joseph Smith. Ce prophète, ayant appris l'histoire et la raison d'être de tout cela dans les documents anciens aussi bien que par des visites d'êtres célestes, a continué à recevoir par la révélation directe d'autres lumières et d'autres vérités concernant le grand potentiel de l'homme. Par son entremise, Dieu a abondamment confirmé que l'homme est la création suprême faite à l'image et à la ressemblance de Dieu et de son Fils Jésus-Christ ; que l'homme est enfant de Dieu, que c'est pour l'homme, et l'homme seul, que la terre a été créée, organisée, plantée et préparée pour servir d'habitation à l'humanité ; et que, ayant en lui le germe de la divinité et étant donc un dieu en embryon, l'homme a la capacité illimitée de progression et d'accomplissement.
Importance de la croyance en Dieu
Sans Dieu, le repentir n'aurait guère de signification et le pardon serait à la fois inutile et irréel. S'il n'y avait pas de Dieu, la vie elle-même n'aurait pas de sens et, comme ce fut le cas des antédiluviens, des Babyloniens, des Israélites et de nombreux autres peuples et civilisations, nous pourrions nous sentir justifiés dans notre envie de ne vivre que pour aujourd'hui, de « manger, boire et nous réjouir », de nous dissiper, et de satisfaire tous les désirs profanes. S'il n'y avait pas de Dieu, il n'y aurait pas de rédemption, pas de résurrection, pas d'éternités à attendre et, par conséquent, pas d'espérance.
Mais il y a un Dieu, et il est aimant, bon, juste et miséricordieux. Il y a une existence sans fin. L'homme souffrira ou se réjouira dans son avenir selon les oeuvres qu'il aura accomplies dans la mortalité. En conséquence, puisque la vie mortelle n'est qu'un point en comparaison de la durée infinie de l'éternité, l'homme doit prendre grand soin que son présent lui assure la joie, le développement et le bonheur pour son avenir éternel.
Notre connaissance pré mortelle
En rapportant une remarquable vision, Abraham nous a exposé les desseins en vue desquels Dieu a créé le monde et nous y a mis.
« Or, le Seigneur m’avait montré, à moi, Abraham, les intelligences qui furent organisées avant que le monde fût ; et parmi toutes celles-là, il y en avait beaucoup de nobles et de grandes » (Abraham 3:22).
Dans le conseil des cieux, le Seigneur exposa clairement le plan, ses conditions et ses avantages. La terre devait être non seulement un lieu de résidence pour l'homme, mais aussi une école et un lieu de mise à l'épreuve, une occasion pour l'homme de faire ses preuves. L'homme recevrait le libre arbitre de manière à pouvoir choisir par lui-même.
La vie devait comprendre trois sections ou états : pré mortel, mortel et immortel. Le troisième stade comprendrait l'exaltation - la vie éternelle avec la divinisation - pour ceux qui développeraient toutes les possibilités de leur période mortelle. Les réalisations accomplies dans un des états affecteraient d'une manière capitale l'état ou les états suivants. Si une personne gardait son premier état, il lui serait permis de connaître le deuxième, soit la vie ici-bas, qui serait une nouvelle période d'épreuve et d'expériences. S'il tirait profit de son deuxième état, son expérience terrestre, c'était la vie éternelle qui l'attendrait. C'est pour cela que les hommes traversent les nombreuses expériences de la vie terrestre « pour voir s'ils feront tout ce que le Seigneur, leur Dieu, leur commandera » (Abraham 3:25).
Nous, les mortels, qui vivons maintenant sur cette terre, sommes dans notre deuxième état. Notre présence même ici dans un corps mortel atteste du fait que nous avons « conservé » notre premier état. Notre matière d'esprit était éternelle et coexistante avec Dieu, mais notre Père céleste l'a organisée en corps d'esprit. Notre corps d'esprit a traversé une longue période de progression, de développement et de formation et, ayant réussi l'épreuve, a finalement été admis sur cette terre et dans l'état mortel.
Un des buts précis dans lesquels notre esprit est venu sur cette terre et a revêtu l'état mortel était l'obtention d'un corps physique. Ce corps devait être assujetti à toutes les faiblesses, tentations, fragilités et limitations de la condition mortelle et devait surmonter son ego.
Nous ne nous souvenons pas de notre vie pré mortelle mais, avant de venir sur cette terre, nous comprenions tous exactement la raison pour laquelle nous devions être ici. Il serait attendu de nous que nous obtenions la connaissance, que nous nous instruisions et que nous nous formions. Nous devions dominer nos impulsions et nos désirs, maîtriser nos passions et vaincre nos faiblesses grandes et petites. Nous devions éliminer les péchés d'omission et de commission et suivre les lois et les commandements donnés par notre Père. Les grands penseurs du monde ont reconnu que l'effort que cela implique donne de la dignité et de la noblesse à l'homme. Dante, par exemple, l'a exprimé de cette façon : « Pensez à vos origines ; vous n'avez pas été formés pour vivre comme des brutes, mais pour suivre la vertu et la connaissance. »
Nous avons compris aussi qu'après une période allant de quelques secondes à des dizaines d'années de vie mortelle, nous mourrions, que notre corps retournerait à notre mère la terre d'où il avait été tiré et que notre esprit irait dans le monde des esprits où nous pourrions continuer à nous former à notre destinée éternelle. Au bout d'un certain temps, il y aurait une résurrection, ou réunion du corps et de l'esprit, qui nous rendrait immortels et nous permettrait de continuer à progresser vers la perfection et la divinisation. Cette résurrection nous a été accordée grâce au sacrifice du Seigneur Jésus-Christ, Créateur de cette terre, qui nous a rendu ce service incomparable, un miracle que nous ne pouvions faire pour nous-mêmes. C'est ainsi que nous a été ouvert le chemin de l'immortalité et - si nous nous en montrons dignes - de l'exaltation finale dans le royaume de Dieu.
L’Évangile, notre carte
Pour situer un lieu de destination que nous n'avons pas encore visité, nous consultons d’ordinaire une carte. Le Seigneur Jésus-Christ, notre Rédempteur et Sauveur, nous a donné comme deuxième grande bénédiction, notre carte : un code de lois et de commandements grâce auquel nous pourrions atteindre la perfection et finalement la divinisation. Cet ensemble de lois et d'ordonnances s'appelle l'Évangile de Jésus-Christ, et c'est le seul plan qui exaltera l'humanité. L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est le seul dépositaire de la plénitude de ce programme sans prix, qui est mis à la disposition de ceux qui l'acceptent.
Pour atteindre le but (la vie éternelle, l'exaltation et la divinisation), on doit être introduit dans le royaume par le baptême correctement accompli ; on doit recevoir le Saint-Esprit par l'imposition des mains de ceux ayant reçu l’autorité ; l'homme doit être ordonné à la prêtrise par les détenteurs autorisés de la prêtrise ; on doit être doté et scellé dans la maison de Dieu par le prophète qui détient les clefs ou par l'un de ceux à qui les clefs ont été déléguées ; on doit mener une vie de justice, de pureté et de service. Nul ne peut accéder à la vie éternelle autrement que par la bonne porte : Jésus-Christ et ses commandements.
Jésus l'a très clairement dit en ces termes :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand » (Jean 10:1).
« Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages » (Jean 10:9).
Et Jacob, le théologien prophète, a lancé cet avertissement :
« Venez donc, mes frères bien-aimés, venez au Seigneur, le Très Saint. Souvenez-vous que ses sentiers sont justes. Voici, la voie est étroite pour l'homme, mais elle va en ligne droite devant lui, et le gardien de la porte est le Très Saint d'Israël, et il n'y place aucun serviteur ; et il n’y a pas d'autres voies que la porte ; car il ne peut être trompé, car Seigneur Dieu est son nom » (2 Néphi 9:41).
Le droit chemin
Nous ne devons pas être surpris que les exigences de Dieu pour obtenir les récompenses éternelles soient précises et invariables, puisque même la société et le gouvernement de l'homme fonctionnent sur une telle base. Par exemple, quand nous rentrons de l'étranger dans notre patrie, nous devons répondre à certaines conditions et fournir des preuves sous forme de passeport, de visa, de certificats médicaux quant à notre santé, aux vaccinations, d'extraits d'acte de naissance et d'autres documents. On ne peut recevoir de salaire sans avoir répondu d'une manière satisfaisante aux conditions de l'emploi. On ne peut monter en bus, en train ou en avion sans avoir payé sa place et on doit en fournir la preuve à la gare ou à l'aéroport. On ne peut devenir citoyen d'un pays sans avoir satisfait aux conditions imposées par les lois du dit pays. On ne peut s'attendre à recevoir un diplôme d'une université sans avoir payé les frais d'inscription, étudié et prouvé qu'on a satisfait aux conditions requises. Les récompenses éternelles de Dieu dépendront de même de l'obéissance de l'homme aux conditions requises.
La tendance à la temporisation
Un des défauts humains les plus graves de toutes les époques est la temporisation, le refus d'accepter dès maintenant les responsabilités personnelles. Les hommes sont venus volontairement sur la terre pour faire leur éducation, se former, se développer et se perfectionner, mais beaucoup se laissent détourner et se contentent de « couper le bois et puiser l'eau », esclaves de l'indolence mentale et spirituelle et de la recherche des plaisirs profanes.
Il y a même beaucoup de membres de l'Église qui sont mous et insouciants et qui remettent constamment à plus tard. Ils vivent leur religion négligemment, pas pieusement. Ils obéissent à certaines règles, mais ne sont pas vaillants. Ils ne commettent aucun grand délit, mais ne font tout simplement pas les choses requises d'eux : par exemple payer la dîme, respecter la Parole de Sagesse, prier en famille, jeûner, assister aux réunions, servir. Ils ne considèrent peut-être pas de telles omissions comme des péchés, et pourtant c'était là le genre de choses dont étaient probablement coupables les cinq vierges folles de la parabole de Jésus. Les dix vierges appartenaient au royaume et avaient tous les droits aux bénédictions, mais cinq n'étaient pas vaillantes et n'étaient pas prêtes quand vint le grand jour. Elles n'étaient pas prêtes parce qu'elles ne respectaient pas tous les commandements. Elles furent cruellement déçues de se voir exclues du mariage, comme le seront aussi leurs imitateurs modernes.
Je connais une sœur de l'Église qui disait en buvant son café : « Le Seigneur sait que mon cœur est droit, que j'ai de bonnes intentions et que je trouverai un jour la force d'arrêter. » Mais recevra-t-on la vie éternelle sur la base de ces bonnes intentions ? Peut-on entrer dans un pays, recevoir un diplôme et ainsi de suite sur le témoignage de bonnes intentions que ne confirment pas des actes appropriés ? Samuel Johnson a fait la réflexion que « l'enfer est pavé de bonnes intentions ». Le Seigneur ne traduira pas en oeuvres les espérances, les désirs et les intentions des hommes. Chacun doit faire cela lui-même.
Seuls les vaillants seront exaltés
On peut être sauvé dans l'un ou l’autre des trois royaumes de gloire - téleste, terrestre ou céleste - mais on ne peut atteindre l'exaltation que dans le plus haut des trois cieux ou degrés de la gloire céleste. Paul a dit aux Corinthiens :
« Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre est l'éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est l'éclat du soleil, autre est l'éclat de la lune, et autre est l'éclat des étoiles ; même une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts... » (1 Corinthiens 15:40-42).
Et par Joseph Smith le prophète, nous avons reçu des précisions sur la déclaration de Paul :
« Il y a, dans la gloire céleste, trois cieux ou degrés. Pour obtenir le plus haut, l'homme doit entrer dans cet ordre de la prêtrise (à savoir la nouvelle alliance éternelle du mariage). Sinon, il ne peut l'obtenir. Il peut entrer dans l'autre, mais c'est là la fin de son royaume ; il ne peut avoir d'accroissement » (D&A 131:1-4).
Seuls ceux qui sont vaillants seront exaltés et recevront le plus haut degré de gloire, par conséquent « beaucoup sont appelés, mais peu sont élus » (D&A 121:40). Comme l'a dit le Sauveur :
« ... étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » Et inversement, « ... large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là » (Matt. 7:13,14).
Il est vrai que beaucoup de saints des derniers jours ayant été baptisés et confirmés membres de l'Église - certains ayant même reçu leur dotation et ayant été mariés et scellés dans le saint temple - ont estimé que les bénédictions de l'exaltation et de la vie éternelle leur étaient assurées. Mais il n'en est pas ainsi. Il y a deux conditions fondamentales que toute âme doit remplir, sans quoi elle ne peut atteindre les grandes bénédictions offertes : elle doit recevoir les ordonnances et elle doit être fidèle, surmontant ses faiblesses. En conséquence, ne seront pas exaltés tous ceux qui prétendent être des saints des derniers jours.
Mais pour les saints des derniers jours qui sont vaillants, qui remplissent fidèlement et pleinement les conditions, les promesses sont glorieuses et défient toute description :
« Alors, ils seront dieux, parce qu’ils n’auront pas de fin ; c'est pourquoi, ils seront de toute éternité à toute éternité, parce qu'ils continuent. Alors, ils seront au-dessus de tout, car tout leur sera soumis. Alors ils seront dieux, parce qu'ils auront tout pouvoir et que les anges leur seront soumis » (D&A 132:20).
Les dangers des retards
Parce que les hommes ont tendance à repousser le moment d'agir et à négliger les directives, le Seigneur a donné à plusieurs reprises des injonctions formelles et a lancé des avertissements solennels. Maintes et maintes fois, en des termes différents et tout au long des siècles, le Seigneur a lancé des rappels aux hommes pour qu'ils n'aient absolument aucune excuse. Et la teneur de l'avertissement prophétique a été que le moment d'agir c'est maintenant dans cette vie mortelle. On ne peut retarder impunément l'obéissance aux commandements de Dieu.
Notez les paroles d'Amulek, spécialement ces passages importants relatifs au temps, imprimés en gras :
« Oui, je voudrais que vous vous avanciez et ne vous endurcissiez pas davantage le cœur ; car voici, le moment et le jour de votre salut, c'est maintenant, et c’est pourquoi, si vous voulez vous repentir et ne point vous endurcir le cœur, le grand plan de la rédemption sera immédiatement accompli pour vous. Car voici, cette vie est le moment ou les hommes doivent se préparer à rencontrer Dieu ; oui, voici, le jour de cette vie est le jour où les hommes doivent accomplir leurs œuvres. Et maintenant, comme je vous l'ai déjà dit, étant donné que vous avez eu tant de témoignages, pour cette raison, je vous supplie de ne pas différer le jour de votre repentance jusqu'à la fin ; car, après ce jour de vie, qui nous est donné pour nous préparer a l'éternité, voici, si nous ne nous améliorons pas tandis que nous sommes dans cette vie, alors vient la nuit de ténèbres pendant laquelle nul travail ne peut être fait. Vous ne pourrez dire, quand vous en arriverez à cette crise terrible je veux me repentir, je veux retourner à mon Dieu. Non, vous ne pourrez pas le dire ; car ce même esprit qui possède votre corps au moment ou vous quittez cette vie, ce même esprit aura le pouvoir de posséder votre corps dans le monde éternel » (Alma 34:31-34).
Même si nous laissons de côté les nombreuses Écritures qui rendent un témoignage semblable, en lisant, en priant et en méditant sur celle-ci nous recevons la conviction frappante de la nécessité de nous repentir maintenant !
Melvin J. Ballard, apôtre moderne, souligne pour nous les paroles d'Amulek en ces termes :
« ... Mais cette vie est le moment où les hommes doivent se repentir. Qu'aucun de nous ne s'imagine que nous pouvons descendre au tombeau sans avoir vaincu les corruptions de la chair et puis perdre au tombeau tous nos péchés et toutes nos tendances mauvaises. Ils seront avec nous. Ils seront avec l'esprit quand il est séparé du corps.
« J'estime que tout homme et toute femme peuvent faire davantage pour se conformer aux lois de Dieu en une seule année dans cette vie qu'ils ne pourraient le faire en dix ans quand ils seront morts. L'esprit ne peut que se repentir et changer, et ensuite la bataille devra continuer plus tard avec la chair. Il est beaucoup plus facile de vaincre et de servir le Seigneur quand la chair et l'esprit sont combinés. C'est le moment ou les hommes sont le plus souple et le plus influençable. Nous nous apercevrons quand nous serons morts que tous les désirs et tous les sentiments seront considérablement intensifiés. Quand l'argile est malléable elle est beaucoup plus facile à changer que quand elle a durci et pris.
« Cette vie est le moment de nous repentir. C'est pour cela que je pense qu'il nous faudra mille ans après la première résurrection pour que le dernier groupe soit prêt à ressusciter. Il lui faudra mille ans pour faire ce qu'il aurait pu accomplir dans cette vie en soixante-dix ans. »
La révélation de 1918 donnée à Joseph F. Smith contient ces propos : « ... les morts avaient considéré la longue séparation de leur esprit et de leur corps comme une servitude. »
Une autre citation de frère Ballard détaille la pensée du président Smith :
« Quand nous quitterons cette vie, que nous laisserons ce corps, nous désirerons faire beaucoup de choses que nous ne pouvons absolument pas faire sans le corps. Nous serons gravement handicapés, nous aspirerons à retrouver le corps et nous prierons pour retrouver bientôt notre corps. Nous saurons alors quel avantage c'est d'avoir un corps.
« Alors tous ceux qui remettent à plus tard, jusqu'à la vie suivante, la tâche de corriger et de surmonter les faiblesses de la chair, se condamnent à des années d'esclavage, car personne ne se lèvera dans la résurrection avant d'avoir terminé son oeuvre, avant d'avoir vaincu, avant d'avoir fait tout ce qu'il peut faire. »
Le mariage éternel maintenant pour les saints des derniers jours
Il n'est aucun endroit où l'élément de temps soit plus complètement souligné que dans la question du mariage éternel. Il est vrai que notre Père, dans sa miséricorde, prend des dispositions post mortelles spéciales pour ceux qui n'entendent pas l'Évangile dans cette vie ; mais pour les saints des derniers jours, le moment c'est maintenant. Lisez la parole du Seigneur concernant l'alliance du mariage :
« ... Je te révèle une nouvelle alliance éternelle ; et si tu ne respectes pas cette alliance, tu seras damné ; car nul ne peut rejeter cette alliance et recevoir la permission d'entrer dans ma gloire » (D&A 132:4).
Cette alliance, c'est le mariage céleste. À ce sujet, dans notre nouvelle dispensation, le Seigneur s'étend un peu sur une déclaration qu'il a faite aux habitants de la Palestine :
« Car étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à l'exaltation et à la continuation des vies, et il y en a peu qui les trouvent, parce que vous ne me recevez point dans le monde et que vous ne me connaissez point. Et si vous me recevez dans le monde, alors vous me connaîtrez et vous recevrez votre exaltation, afin que là où je suis, vous soyez aussi. Et ce sont là les vies éternelles - connaître le seul Dieu sage et vrai, et Jésus-Christ, qu'il a envoyé. C'est moi. C'est pourquoi, recevez ma loi. Large est la porte et spacieux le chemin qui mènent aux morts, et il y en a beaucoup qui entrent par là, parce qu'ils ne me reçoivent pas et qu'ils ne demeurent pas dans ma loi » (D&A 132:22-25).
Comme le Seigneur rend impressionnant l'élément de temps ! Pourquoi insiste-t-il constamment sur ce fait, si cela n'a pas d'importance ? Ces expressions dans le monde et hors du monde, voudraient-elles dire que l'on peut traverser au petit bonheur les années de la vie mortelle, à « boire, manger et se réjouir » ignorant tous les commandements et ne menant pas une vie pure et recevoir quand même les bénédictions ?
Le jugement selon la connaissance
La connaissance de l'Évangile ainsi qu'une occasion suffisante de le vivre ont été données à beaucoup d'hommes et de femmes dans cette vie. Ceux-là seront jugés par la loi de l'Évangile. Si quelqu'un n'a pas eu l'occasion d'entendre et de comprendre l'Évangile dans cette vie mortelle, cette possibilité lui sera donnée dans l'au-delà. Le jugement est basé sur la connaissance et sur l'obéissance.
Les saints des derniers jours se trouvent dans la première catégorie. Ayant été bénis en recevant les bienfaits de l'Évangile, ils sont et seront jugés d'après les critères de celui-ci. Là où la loi existe, c'est une erreur grave que de ne pas s'y soumettre, comme le soulignent les Écritures suivantes :
« Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste » (Jean 9:41).
« Si je n'étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n'auraient pas de péché ; mais maintenant ils n'ont aucune excuse de leur péché » (Jean 15:22).
« Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n'a rien préparé et n'a pas agi selon sa volonté, sera battu d'un grand nombre de coups. Mais celui qui, ne l'ayant pas connu, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné et on exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup confié... » (Luc 12:47-48).
Les paroles que Jacob adressa à son peuple auraient aussi bien pu l'être directement à nous :
« Mais malheur à celui à qui la loi est donnée, oui, qui a tous les commandements de Dieu, comme nous, et qui les transgresse, et qui prodigue les jours de son épreuve, car son état est terrible ! » (2 Néphi 9:27).
Certaines possibilités finissent à la mort
Ainsi, pour nous qui connaissons, mais n'obéissons pas, les possibilités d'obtenir certaines bénédictions sans limites prennent fin quand la mort nous ferme les yeux.
« Et si, après avoir reçu ceci, vous ne gardez pas mes commandements, vous ne pourrez pas être sauvés dans le royaume de mon Père » (D&A 18:46).
La déclaration frappante du roi Benjamin est vraiment de nature à nous faire réfléchir :
« C'est pourquoi, si cet homme ne se repent pas, s'il reste et meurt ennemi de Dieu, les exigences de la justice éveillent son âme immortelle à la conscience vive de son crime, qui le fait reculer hors de la présence du Seigneur et lui remplit l'âme de culpabilité, de peine et d'angoisse, ce qui est semblable à un feu inextinguible dont la flamme monte pour toujours » (Mosiah 2:38).
Tel est l'état de ceux qui négligent sciemment de vivre selon les commandements dans cette vie. Ils s'attireront leur propre enfer.
Bénédictions du repentir et du pardon
Notre Père aimant nous a donné le merveilleux principe du repentir comme accès au pardon. Tous les péchés, sauf ceux que le Seigneur a exceptés, fondamentalement le péché contre le Saint-Esprit et le meurtre, seront pardonnés à ceux qui se repentent totalement, d'une manière suivie et continue pour produire une transformation sincère et globale de leur vie. Le pardon existe même pour le pécheur qui commet des transgressions graves, car l'Église pardonnera et le Seigneur pardonnera ces choses quand le repentir sera parvenu à maturité.
Le repentir et le pardon font partie de la merveilleuse ascension vers la divinisation. Dans le plan de Dieu, l'homme doit volontairement faire cette ascension, car l'élément du libre arbitre est fondamental. L'homme choisit par lui-même, mais il ne peut décider des châtiments. Ils sont immuables. Les petits enfants et les arriérés mentaux ne sont pas tenus pour responsables, mais tous les autres recevront soit des bénédictions, des avancements et des récompenses, soit des châtiments et des privations selon leur réaction au plan de Dieu quand il leur est présenté et selon leur fidélité à ce plan. Le Seigneur, dans sa sagesse, a pris des dispositions pour cette situation et a permis qu'il y ait du bien et du mal, du réconfort et de la douleur. L'alternative nous donne un choix et, par là, de la progression et du développement.
L’aide du Saint-Esprit
Il y a dans la vie de tout le monde un conflit entre le bien et le mal, entre Satan et le Seigneur. Quiconque est arrivé à l'âge de responsabilité, qui est huit ans, ou l'a dépassé et est baptisé convenablement avec un cœur tout à fait repentant, recevra le Saint-Esprit de façon sûre. Si on l'écoute, ce membre de la Divinité guidera, inspirera, avertira et neutralisera les incitations du Malin. Le Seigneur l'a dit très clairement :
« C'est pourquoi, ce que j'ai dit à mes apôtres, je vous le dis de nouveau : toute âme qui croira à vos paroles et sera baptisée d'eau pour la rémission des péchés, recevra le Saint-Esprit » (D&A 84:64).
Nous avons aussi à ce sujet les paroles classiques de Moroni :
« Et par le pouvoir du Saint-Esprit vous pouvez connaître la vérité de toutes choses » (Moroni 10:5).
Suivez le chemin non battu
En résumé, le chemin de la vie éternelle est clair. Il est bien jalonné. Il est difficile. Les influences mauvaises et bonnes seront toujours présentes. Il faut choisir. Généralement le chemin mauvais est le plus facile et, étant donné que l'homme est charnel, ce chemin triomphera, à moins qu'il y ait un effort conscient, constant et vigoureux pour rejeter le mal et suivre le bien.
« Mais souvenez-vous que celui qui persiste dans sa nature charnelle et qui continue dans les voies du péché et de la révolte contre Dieu, reste dans son état de déchéance, et le diable a tout pouvoir sur lui » (Mosiah 16:5).
Cette vie terrestre est le moment de se repentir. Nous ne pouvons nous permettre de prendre le risque de mourir ennemis de Dieu.
En conséquence il est important que tous les fils et toutes les filles de Dieu sur cette terre « voient de leurs yeux, entendent de leurs oreilles et comprennent avec leur cœur » le but de la vie et la responsabilité qu'ils ont vis-à-vis d'eux-mêmes et de leur postérité, et qu'ils décident de suivre le chemin non battu qui est étroit et resserré. C'est avant de se mettre en route qu'ils doivent abandonner les voies mauvaises. Le secret d'une vie réussie c'est la protection et la prévention. Ceux qui cèdent au mal sont ordinairement ceux qui se sont mis dans une position vulnérable.
Oui, bénis et heureux sont ceux qui peuvent résister au mal et vivre tous les jours de leur vie sans céder à la tentation. Mais pour ceux qui sont tombés, la repentance est le chemin du retour. La repentance est toujours possible, même à la onzième heure, car cette action tardive vaut encore mieux que rien du tout. Le larron sur la croix qui dit :
« Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne » était en meilleure voie que celui qui lança au visage du Seigneur : « N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! » (Luc 23:39,42).
Comme nous l'avons vu, on peut attendre trop longtemps pour se repentir. C’est ce que firent beaucoup de Néphites. Samuel le Lamanite dit à leur sujet :
« Mais voici, vos jours d'épreuve sont passés ; vous avez différé le jour de votre salut jusqu’a ce qu’il soit éternellement trop tard, et votre destruction est assurée ; oui, car vous avez recherché, tous les jours de votre vie, ce que vous ne pouviez obtenir ; et vous avez recherché le bonheur en commettant l'iniquité, chose qui est contraire à la nature de cette justice qui est en notre grand Chef Éternel » (Hélaman 13:38).
Observez de nouveau l'accent mis sur les mots en gras. Et ne croyons pas qu'en appelant les gens à la repentance, les prophètes ne se soucient que des péchés les plus graves comme le meurtre, l'adultère, le vol et ainsi de suite, pas plus que des seules personnes qui n'ont pas accepté les ordonnances de l'Évangile. On doit s’être purifié de toutes les transgressions, avoir surmonté toutes les faiblesses pour pouvoir atteindre la perfection et la divinisation. En conséquence, le but de ce livre est de souligner qu'il est d'importance capitale que chacun de nous transforme sa vie par le repentir et le pardon. Les chapitres suivants traiteront plus en détail des divers aspects de ce sujet.
Oliver Wendell Holmes a dit : « De nombreuses personnes meurent, leur musique étant encore en eux. Pourquoi en est-il ainsi ? Trop souvent parce qu'elles sont toujours occupées à se préparer à vivre. Avant qu'elles ne le sachent, leur temps est écoulé. » Tagore a exprimé une pensée semblable en ces termes : « J'ai passé mes jours à accorder et à désaccorder mon instrument et le chant que je venais chanter reste inexprimé. »
Mon plaidoyer est donc le suivant : Tendons les cordes de notre instrument et faisons en sorte que notre mélodie soit joliment chantée. Ne mourons pas tandis que notre musique est encore en nous. Utilisons plutôt cette précieuse épreuve mortelle pour monter avec assurance et gloire vers la vie éternelle que Dieu notre Père donne à ceux qui gardent ses commandements.
*-*-*-*-*-*-*-*-*
«.. .Vous n'êtes rien de plus…. »
PAR RICHARD L. EVANS
II y a un passage d ’Emerson qui résume quelque peu le but de la vie en une courte phrase. «Tirez le meilleur parti de vous-même, disait-il, car vous n'êtes rien de plus que cela.». Chacun est toujours et à jamais inséparablement lui-même. Chacun de nous est toujours avec lui même. Nous sommes constamment en notre propre compagnie. Nous sommes une combinaison d’esprit et de facultés physiques que nous utilisons ou n’utilisons pas d'une manière ou d’une autre.
Ou bien nous apprenons, ou nous ne savons pas; ou bien nous pratiquons, ou nous ne nous améliorons pas. Ou bien nous nous engageons vis-à-vis des vertus et des occasions saines de la vie, ou nous glissons vers quelque chose de moins que ce que nous aurions pu devenir.
Nous créons le tableau de ce que nous sommes; nous éditons la substance même de ce que nous sommes par les choix et les décisions de chaque heure, de chaque instant. Nous pouvons devenir beaucoup plus, ou nous pouvons devenir beaucoup moins, mais nous ne nous éloignons jamais de nous-mêmes.
Parfois les jeunes partent à la dérive dans la vie, à l’école, au travail ou dans tout ou dans rien, pensant qu'ils n'ont pas besoin de faire beaucoup d'efforts, juste assez pour passer, traînant la savate, faisant le moins possible.
Si cela peut causer des déceptions à d'autres, en fin de compte c'est essentiellement à une seule personne que cela fait du tort: à celui qui n’apprend pas, ne travaille pas, ne produit pas et ne se prépare pas. Comme Emerson l’a dit, en fin de compte et en réalité: «il est impossible à un homme d’être trompé par qui que ce soit d’autre que par lui même. » Qui serait à ce point myope que d'être indifférent à l’occasion d’apprendre, myope au point de prendre la route basse, de décider d’enfreindre la loi ; myope au point de produire, de favoriser ou de participer à des choses qui abaisseront la morale, feront du mal au corps ou à I'esprit de tout homme.
La vie est pour toujours, et nous devons toujours rechercher l’excellence: apprendre, nous développer, nous rendre plus aptes au service, et vivre de manière à avoir une conscience nette et tranquille dans la pureté, l’honneur, la santé, le bonheur ; devenir ce que nous pouvons devenir de mieux, avec révérence et respect. «Tirez le meilleur parti possible de vous-même, car vous n'êtes rien de plus que cela.» Faire moins que cela ce serait être sottement, bêtement myope.
JOURNAL D'AOÛT 2016
ETRE UNE FEMME : UNE PERSPECTIVE ÉTERNELLE
Il y a plusieurs années, une de mes amies et son mari animaient une formation de dirigeants dans une zone rurale du Ghana. Une femme est venue la trouver par la suite et lui a dit, très émue : « C’est une Église pour les femmes. » Mon amie a demandé à cette femme ce qu’elle voulait dire. Elle a dit en substance : « Nous avons la merveilleuse Société de Secours, qui nous enseigne des choses spirituelles et des choses de la vie quotidienne qui sont une source de bénédictions pour notre famille et pour nous-mêmes. Et au même moment, votre mari est dans la salle voisine en train d’enseigner à nos maris qu’ils doivent traiter leur femme et leurs enfants avec gentillesse et avec douceur. Nous avons le temple, de sorte que mes enfants qui sont morts seront miens pour toujours. Tout ce que je veux, je le trouve dans cette Église. C’est une Église pour les femmes. »
Est-ce une Église pour les femmes ? À quelques intéressantes exceptions près, en ce qui me concerne, j’ai acquis du pouvoir. Aussi, plutôt que de répondre à la question pour vous, je vais simplement m’appuyer sur ce que j’ai vu dans le monde entier. Je ne suis pas une spécialiste, un professeur ou un porte-parole de l’Église. Mais je veux dire publiquement, en m’appuyant sur mon expérience personnelle, que ma vie est riche et noble et infiniment meilleure en tant que femme grâce à l’Évangile et à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
Loin d’être restrictive et arriérée, la doctrine de l’Église en ce qui concerne le rôle des femmes au sein de la famille, de l’Église, de la collectivité, de la nation et du temple, et les relations et interactions entre les hommes et les femmes, est la doctrine la plus raisonnable, la plus puissante, la plus éclairée et la plus enthousiasmante que j’aie jamais entendue. Je vous dis donc, mes sœurs, que ce à quoi vous aspirez en tant que femme, en tant que chrétienne, en tant qu’intellectuelle et en tant qu’être éternel se trouve ici dans la doctrine de Jésus-Christ et dans la pratique de cette doctrine dans l’Église.
La doctrine de Dieu tient les hommes et les femmes pour également responsables
L’Église est l’endroit où nous mettons en pratique la doctrine de Dieu.
1. Garder la vision d’ensemble
2. Rester fidèle face à l’opposition
3. Rechercher le Saint-Esprit
Ce à quoi les femmes aspirent est dans notre doctrine
L’Évangile de Jésus-Christ s’applique aux hommes comme aux femmes et la doctrine de Dieu les tient pour également responsables, sans faire deux poids deux mesures. Dieu ne tolère la pornographie, l’adultère, les sévices, la négligence, l’inégalité et l’oppression ni de l’un ni de l’autre sexe.
Cette doctrine nous permet aussi de comprendre d’où nous venons, pourquoi nous sommes ici et où nous allons. Elle nous permet de comprendre notre nature féminine ou masculine, ainsi que nos rôles de filles et fils, sœurs et frères, femmes et maris et mères et pères.
D. Todd Christofferson, du Collège des douze apôtres, a enseigné : « Les prophètes ont révélé que nous avons existé tout d’abord en tant qu’intelligences, et que Dieu nous a formés en nous donnant un corps d’esprit, et que nous sommes ainsi devenus ses enfants d’esprit, des fils et des filles de parents célestes. » Les intelligences ont toujours existé (voir D&A 93:29).
Je suis une femme. L’identité sexuelle s’accompagne de certains attributs et de certaines responsabilités.
Je suis une fille. Ce rôle définit qui je suis par rapport à la Divinité. J’ai des parents divins et j’ai le droit, en tant que fille, de communiquer avec mon Père céleste par la prière et de recevoir la révélation par l’intermédiaire du Saint-Esprit.
Je suis une sœur. Ce rôle signifie que je suis chrétienne, membre de l’Église, une sœur dans l’Évangile, une disciple, et que j’ai fait alliance de sacrifier, de consacrer, de servir et de diriger.
Je peux aussi avoir l’occasion dans cette vie d’être une épouse, et, si ce n’est pas dans cette vie, alors certainement dans la suivante. Ce rôle définit qui je suis par rapport à un partenaire égal choisi, un mari. Nous ne sommes pas semblables, puisque personne ne possède la combinaison de dons et de traits de caractère que j’ai ou qu’il a, mais nous utilisons nos attributs complémentaires pour essayer de devenir un. Le mot scellement décrit très bien le potentiel unificateur éternel d’un mariage créé par l’autorité de la prêtrise dans un temple.
Le rôle de mère définit qui je suis par rapport à mes descendants. Que j’accède à ce rôle dans cette courte période sur la terre ou après, la promesse d’avoir une famille éternelle est faite aux personnes dont le mariage est scellé au temple et par le Saint-Esprit de promesse (voir D&A 132:19).
Notre doctrine est unique sur terre ; elle fait partie du rétablissement de l’Évangile de Jésus-Christ. Réfléchissez à ce que cela signifie si vous comprenez ce point de doctrine et y croyez. Pour moi, cela donne une perspective éternelle à tout ce que je fais.
Je crois qu’être membre de l’Église me permet de participer à l’un des meilleurs programmes de développement jamais conçus. Un vaste programme de développement personnel, d’acquisition de pouvoir et de direction pour les femmes est mis en œuvre simplement par ce que font tous les membres : diriger, prendre la parole en public, prendre des décisions, discuter de manière persuasive, gérer un budget, influencer, servir au sein de la collectivité, alphabétiser, faire de la recherche, développer ses ressources, jardiner, faire des conserves de nourriture, veiller à la santé de la famille… La liste n’est pas exhaustive.
Je crois que les malentendus quant au rôle des femmes surviennent quand la doctrine et sa mise en pratique sont déconnectées l’une de l’autre. Cependant, grâce à la révélation continue donnée par Dieu à ses prophètes et à nous par l’intermédiaire du Saint-Esprit, nous pouvons continuer de reconnaître et d’éliminer la plupart des malentendus qui surviennent.
Par exemple, les apôtres et les prophètes continuent de clarifier les concepts auxquels nous avons toujours cru :
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M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres, a dit que « quand les hommes et les femmes vont au temple, ils sont dotés de la même puissance, qui est, en fait, le pouvoir de la prêtrise ».
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Dallin H. Oaks, du Collège des douze, a déclaré : « Nous n’avons pas l’habitude de dire des femmes qu’elles ont l’autorité de la prêtrise dans leurs appels dans l’Église, mais quelle autre autorité est-ce que cela peut être ? »
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James E. Faust (1920-2007), deuxième conseiller dans la Première Présidence, a dit : « Chaque père est le patriarche de sa famille et chaque mère en est la matriarche, et ils sont égaux et associés dans leurs rôles distinctifs de parents. »
Je vais à présent faire trois suggestions qui nous aideront dans notre pratique de la doctrine. Ma première suggestion est de garder à l’esprit la vision d’ensemble que nous donne la doctrine de Jésus-Christ.
Bonnie L. Oscarson, présidente générale des Jeunes Filles, a parlé de rester ancrés dans l’Évangile lorsque nous cherchons des réponses : « Nous pouvons choisir si nous allons ou non nous attacher à ce que nous avons déjà ressenti. Il n’y a pas de réponses à tout, mais nous choisissons si nous serons fidèles à ce que le Saint-Esprit nous a fait ressentir. Continuons de travailler à améliorer les choses, mais gardons la foi en même temps. »
Nos pratiques continueront de changer dans l’Église à mesure que nous apprendrons à mettre en pratique notre doctrine de manières plus parfaites. J’espère que la génération montante est encore plus juste et équitable dans sa pratique de l’Évangile. Mais je crois aussi que les grosses pierres de fondation sont en place et sont suffisantes pour nourrir notre foi et notre témoignage.
L’opposition n’est pas nécessairement mauvaise. Je crois qu’elle nous renforce aussi. Quand j’ai visité les jardins botaniques Huntington à San Marino (Californie, États-Unis), j’ai remarqué que d’énormes ventilateurs avaient été installés pour simuler les alizés permanents qui renforcent les arbres tropicaux, les rendant capables de résister à de possibles ouragans. Le Seigneur nous envoie ou permet que nous ayons des « alizés » quotidiens, sous la forme de problèmes et de résistance, afin de renforcer nos racines et de nous rendre plus souples. Les difficultés de ce genre sont en réalité un don.
Être au bon endroit ou avoir la bonne doctrine ne veut pas dire qu’il n’y aura pas d’étendues de sel aveuglantes ni d’infestations de grillons noirs ni de gelées destructrices ni de détracteurs, mais nous sommes ici au bon endroit, où se trouve la bonne doctrine. Et nous devons continuer d’avancer. Nous comprenons à peu près autant qu’un bébé sur les genoux de sa mère ce que le Seigneur fait avec les hommes, les femmes et la prêtrise. Mais le Seigneur se satisfait de nous instruire selon nos capacités, selon notre progression et selon nos demandes.
Poser des questions et trouver les réponses est essentiel pour l’acquisition d’un témoignage de la doctrine de Dieu. Le Saint-Esprit témoignera quand quelque chose est vrai par des sentiments paisibles et chaleureux. Linda K. Burton, présidente générale de la Société de Secours, a dit à ce sujet : « Allons vers les bonnes sources pour obtenir des réponses. Pourquoi croirions-nous Internet et non les prophètes ? Nous pouvons trouver comment poser les questions d’une manière qui facilite la coopération et amène les préoccupations sincères à la table. Mais soyons patients et humbles. »
Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres, nous enseigne la différence entre les influences de Satan et les réponses de Dieu : « Qui donc murmure subtilement [des mensonges] à notre oreille ? […] Nous savons, vous et moi, qui c’est. C’est le père de tous les mensonges. C’est Lucifer, notre ennemi commun. »
Joseph Smith a dit que la gentillesse et la douceur sont le moyen de ressentir le Saint-Esprit et d’exercer une influence juste. Il l’a dit aux hommes et aux femmes, parce que cela affecte les deux moitiés de l’équation dans le mariage et dans l’Église. Toute autorité et approbation divine est retirée (parce que le Saint-Esprit se retire) dès l’instant où un homme ou une femme commence à exercer une domination injuste (voir D&A 121:37) et ne dirige pas avec douceur, amour et pureté.
Beaucoup de femmes dans le monde aspirent à être valorisées, à trouver une cause à laquelle consacrer leur énergie, à trouver un homme qui veuille fonder une famille et être fidèle.
La doctrine de l’identité et du rôle des femmes traduit mes plus profondes aspirations. La pratique de la doctrine de Dieu par les membres mortels n’est pas parfaite, mais elle est ouverte, vivante, pleine d’espérance et de bonnes intentions. Nous croyons que Dieu « révélera encore beaucoup de choses grandes et importantes concernant le royaume de Dieu ». (Neuvième article de foi). Nous pouvons choisir de suivre cette doctrine.
Je repose donc la question : Cette Église est-elle une Église pour les femmes ? Ma réponse repose simplement sur les expériences que j’ai vécues à travers le monde. Oui.
JOURNAL DE JUILLET 2016
COMPRENDRE LE POUVOIR DU SERVICE
Notre Père céleste a besoin que nous suivions un chemin plus élevé et montrions que nous sommes ses disciples en nous souciant sincèrement de ses enfants.
Pendant sa vie dans la condition mortelle, le Christ a servi les autres. Nous, qui voulons être ses disciples, devons prendre exemple sur lui. Il a enseigné : « Les œuvres que vous m’avez vu faire, vous les ferez aussi » 3 Néphi 27:21.
Le Nouveau Testament regorge d’exemples de la manière dont le Christ se souciait des autres. Il a révélé à la Samaritaine qu’il était le Messie. Il a guéri la belle-mère de Pierre. Il a rendu la fille de Jaïrus à ses parents, et Lazare à ses sœurs endeuillées. Alors même qu’il souffrait sur la croix, le Sauveur « s’est soucié de sa mère qui était certainement veuve à ce moment-là et qui avait besoin qu’on s’occupe d’elle ». Sur la croix, il a demandé à Jean de veiller sur sa mère.
Julie B. Beck, présidente générale de la Société de Secours, a dit : « Par la Société de Secours et les visites d’enseignement, nous nous exerçons à être des disciples du Christ. Nous apprenons ce qu’il veut que nous apprenions, nous faisons ce qu’il veut que nous fassions et nous devenons ce qu’il veut que nous devenions. »
Comprendre le pouvoir du service
Servir et apporter du secours aux autres a toujours été le fondement de la Société de Secours. Sœur Beck a dit : « Au fil des ans, les sœurs de la Société de Secours et leurs dirigeantes ont appris pas à pas et ont amélioré leur capacité de veiller les unes sur les autres.
À certains moments, elles se sont davantage concentrées sur les visites à effectuer, les leçons à donner et les petits mots à laisser quand elles passaient chez leurs sœurs. Ces pratiques les ont aidées à instaurer des traditions de sollicitude. Tout comme les gens de l’époque de Moïse qui se concentraient sur de longues listes de règles à suivre, les sœurs de la Société de Secours se sont parfois imposé beaucoup de règles écrites et non écrites, par souci de comprendre comment se fortifier mutuellement.
« Aujourd’hui où il existe un si grand besoin de secours dans la vie des sœurs et de leur famille, notre Père céleste a besoin que nous suivions un chemin plus élevé et montrions que nous sommes ses disciples en nous souciant sincèrement de ses enfants.
Avec cet objectif important à l’esprit, on enseigne maintenant aux dirigeantes de demander des rapports sur le bien-être spirituel et temporel des sœurs et de leur famille et sur les services rendus. Maintenant, les instructrices visiteuses ont la responsabilité ‘d’apprendre sincèrement à connaître et à aimer chacune des sœurs, de les aider à fortifier leur foi et de leur rendre service’. »
Comment pouvons nous suivre un chemin plus élevé et montrer que nous sommes ses disciples :
- Priez quotidiennement pour les personnes que vous visitez et pour leur famille.
- Cherchez l’inspiration pour connaître les besoins de vos sœurs.
- Visitez vos sœurs régulièrement pour les réconforter et les fortifier.
- Maintenez un contact fréquent avec vos sœurs par des visites, des appels téléphoniques, des lettres, des courriels, des SMS et de petites attentions.
- Accueillez vos sœurs à l’église.
- Aidez vos sœurs quand elles sont malades ou qu’elles ont une urgence.
- Enseignez l’Évangile à vos sœurs en vous appuyant sur les Écritures et les messages des instructrices visiteuses.
- Soyez une source d’inspiration pour vos sœurs en donnant le bon exemple.
- Faites rapport du bien-être spirituel et temporel de vos sœurs à une dirigeante de la Société de Secours.
Mettre l’accent sur le service
Nous sommes les mains du Seigneur. Il compte sur chacune de nous. Plus nous considérons nos visites d’enseignement comme l’une des responsabilités les plus importantes que nous ayons, mieux nous veillerons sur les personnes que nous visitons.
1. Nous susciterons des expériences qui favorisent la présence de l’Esprit et aident les sœurs à augmenter leur foi et leur justice.
2. Nous nous soucierons vivement des personnes que nous visitons et nous les aiderons à fortifier leur foyer et leur famille.
3. Nous agirons quand nos sœurs auront besoin de nous.
Voici l’exemple de Maria et Gretchen, des instructrices visiteuses qui comprennent le pouvoir du service. Nous voyons ici que les instructrices visiteuses peuvent dorénavant faire des visites séparément ou ensemble. Elles peuvent compter leur effort pour se soucier d’autrui comme une visite, qu’elles soient ensemble ou non pour donner le message. Elles peuvent prendre la mesure qui s’impose sans qu’on le leur demande. Elles peuvent rechercher activement la révélation personnelle, la recevoir et agir en conséquence afin de trouver comment répondre aux besoins spirituels et temporels de chacune des sœurs qu’elles visitent.
Rachel attendait son premier enfant et a dû rester alitée pendant presque toute sa grossesse. Ses instructrices visiteuses ont prié afin d’être inspirées pour savoir comment l’aider au mieux. Maria, qui vivait à proximité, a pu lui apporter son aide presque tous les jours avant d’aller au travail. Une fois, elle nettoyait la salle de bains, le lendemain elle finissait l’autre partie. Une autre fois, elle passait l’aspirateur dans le salon, et le lendemain elle préparait le déjeuner pour Rachel… Son aide continue l’a amenée à s’occuper de la lessive, de l’époussetage ou de tout ce dont Rachel pouvait avoir besoin.
Gretchen appelait souvent Rachel pour égayer sa journée. Parfois, elles parlaient et riaient. À d’autres moments, Gretchen et Maria se rendaient au chevet de Rachel et rendaient leur témoignage, lisaient les Écritures ou donnaient le message des instructrices visiteuses. Après la naissance du bébé, elles ont continué à l’aider.
Pendant tout ce temps, Maria et Gretchen ont aussi travaillé avec la présidence de la Société de Secours afin de coordonner l’aide supplémentaire dont Rachel et sa famille avaient besoin. La présidence de la Société de Secours communiquait avec l’évêque et le conseil de paroisse pour que les instructeurs au foyer et d’autres personnes puissent fournir l’aide supplémentaire.
Le service est devenu de plus en plus agréable du fait que ces sœurs se sont prises d’un amour réciproque et ont parlé de leurs expériences spirituelles. Nous, les instructrices visiteuses, pouvons suivre les mêmes modèles et principes de service et recevoir les mêmes bénédictions.
Servir comme le Christ l’a fait
Sœur Beck a dit : « En tant que disciples engagées du Sauveur, nous augmentons notre capacité de faire ce qu’il ferait s’il était ici. Nous savons que, pour lui, c’est notre sollicitude qui compte, aussi essayons-nous de nous concentrer sur le soin apporté à nos sœurs plutôt que sur des listes de choses à faire. Le véritable ministère se mesure plus à la profondeur de notre charité qu’à la perfection de nos statistiques. »
Nous saurons si nous réussissons dans notre ministère d’instructrices visiteuses quand nos sœurs pourront dire : « Mes instructrices visiteuses m’aident à progresser spirituellement. Je sais qu’elles se soucient sincèrement de moi et de ma famille, et je sais qu’elles m’aideront si j’ai des problèmes. » Si nous, les instructrices visiteuses, suivons un chemin plus élevé, nous prenons part à l’œuvre miraculeuse du Seigneur et nous accomplissons les buts de la Société de Secours de faire grandir la foi et la justice personnelles, de fortifier les familles et d’aider les personnes dans le besoin.
Faire des miracles
« Quand nous nous qualifions par notre dignité, quand nous nous efforçons avec foi d’accomplir les devoirs qui nous incombent, sans faiblir, quand nous recherchons l’inspiration du Tout-puissant dans l’accomplissement de nos responsabilités, nous pouvons faire des miracles. »
Thomas S. MONSON
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Les visites d’enseignement : une tâche sacrée
Nous, les instructrices visiteuses, avons une importante mission spirituelle à remplir. « Il est impossible à l’évêque, qui est le berger ordonné de la paroisse, de veiller sur toutes les brebis du Seigneur en même temps. Il a besoin de l’aide d’instructrices visiteuses inspirées. »
Il est indispensable de rechercher et de recevoir la révélation afin de savoir qui doit être choisi pour veiller sur chaque sœur.
L’inspiration commence lorsque les membres de la présidence de la Société de Secours discutent des besoins des personnes et des familles en s’aidant de la prière. Ensuite, avec l’approbation de l’évêque, la présidence de Société de Secours confie les visites d’enseignement d’une manière qui fait comprendre aux sœurs qu’il s’agit d’une responsabilité spirituelle importante.
Les instructrices visiteuses apprennent sincèrement à connaître et à aimer chaque sœur, l’aident à fortifier sa foi et lui rendent service quand c’est nécessaire. Elles recherchent l’inspiration personnelle pour savoir comment répondre aux besoins spirituels et temporels de chacune des sœurs qu’elles visitent.
« Les visites d’enseignement deviennent l’œuvre du
Seigneur lorsque nous nous concentrons sur les personnes et non sur les pourcentages. En réalité, les visites d’enseignement ne sont jamais finies. Il s’agit plutôt d’une façon de vivre que d’une tâche. »
Tiré de notre histoire
Eliza R. SNOW, deuxième présidente générale de la Société de Secours, enseigne : « Je considère le rôle d’instructrice comme une responsabilité importante et sainte. » Elle conseillait aux instructrices visiteuses d’être « remplies de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’humilité et d’amour » avant de rendre visite aux foyers afin de pouvoir évaluer les besoins tant spirituels que temporels et d’y répondre. Elle dit : « Vous pourrez être poussées à dire des paroles de paix et de réconfort et, si vous trouvez une sœur abattue, serrez-la contre votre cœur pour la consoler comme vous le feriez pour un enfant. »
En agissant avec foi comme les premières sœurs de la Société de Secours, nous aurons la compagnie du Saint-Esprit et l’inspiration nous fera savoir comment aider chacune des sœurs que nous visitons. « Recherchons la sagesse et non le pouvoir et nous aurons tout le pouvoir que nous aurons la sagesse d’exercer. »
Que puis-je faire ?
1. Comment puis-je améliorer ma capacité de remplir mon importante responsabilité d’instructrice visiteuse ?
2. En tant qu’instructrice visiteuse, comment puis-je aider les autres sœurs à remplir leurs responsabilités d’instructrices visiteuses ?
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JOURNAL D'OCTOBRE 2016
JOURNAL D'AOÛT 2016
ETRE UNE FEMME : UNE PERSPECTIVE ÉTERNELLE
Cette vie est le moment
Spencer W. Kimball
La destinée de l'esprit de l'homme est de venir sur cette terre et de faire un voyage d'une durée indéterminée. Il voyage tantôt dangereusement, tantôt en sécurité, tantôt avec tristesse, tantôt avec joie. En tout temps, le chemin est marqué par la volonté divine.
Le voyage traverse la tendre enfance avec ses activités insouciantes mais son apprentissage rapide ; l'enfance avec ses petites déceptions et ses petits bobos, ses sentiments froissés, ses excitations vives ; la jeunesse avec son exubérance, ses sympathies et ses antipathies, ses craintes, ses espoirs et ses intensités ; les débuts du mariage avec ses responsabilités, ses compétitions, ses ambitions, avec l'éducation des enfants et tout ce qui en découle ; et l'âge avancé avec ses réalisations, ses aboutissements, les buts atteints, la détente et la retraite.
Pendant tout ce voyage, il y a des occasions d'apprendre, de progresser et de se développer en vue du but final. Nous voyons des gens qui se contentent de voyager, n'ayant aucun but, aucune direction, aucune destination, aucun objectif. Sans carte routière pour les guider, ils se contentent de suivre le chemin et ramassent à des degrés divers tout ce qui plaît à l’œil, flatte la vanité, satisfait la faim, étanche la soif, assouvit les passions. Et quand la fin de la vie approche, ils ont voyagé mais ne sont guère plus proches de la destination qu'ils auraient dû atteindre, qu'au début. Chose regrettable, certains ont totalement perdu leur chemin.
Le dessein divin de la vie
D'autres préparent leur itinéraire, prennent des décisions sages et correctes et atteignent dans une grande mesure leurs objectifs et leur joyeuse destination. En agissant ainsi, ils coopèrent avec le Créateur dans son dessein vis-à-vis de la vie, qu'il a défini ainsi :
« Car voici mon oeuvre et ma gloire : réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme » (Moïse 1:39).
L'immortalité et la vie éternelle constituant le seul but de la vie, tous les autres intérêts et toutes les autres activités n'en sont que des annexes. Et étant donné que ces objectifs sont l’œuvre et la gloire de Dieu, ils sont aussi l’œuvre à laquelle doit s'employer l'homme et la raison principale pour laquelle il est venu sur la terre. L'un de ces deux éléments, la grande bénédiction qu'est l'immortalité, est donnée à l'homme comme un cadeau du Tout-puissant sans qu'il fasse le moindre effort. L'autre, la vie éternelle, est un programme coopératif devant être réalisé par le Seigneur et ses enfants sur la terre. L'homme reçoit donc la responsabilité générale de collaborer pleinement avec le Dieu éternel pour réaliser cet objectif. Dans ce but, Dieu a créé l'homme pour qu'il vive dans l'état mortel, et l'a doté de la capacité de perpétuer le genre humain, de soumettre la terre, de se perfectionner et de devenir comme Dieu, omniscient et omnipotent.
Notre Père envoya alors sur la terre une lignée de prophètes pour rappeler à l'homme ses devoirs et sa destinée, pour l'avertir des dangers et lui montrer le chemin conduisant à sa victoire totale. Il semble que les perceptions spirituelles de beaucoup de peuples n'ont pas été suffisantes pour leur faire comprendre pleinement les desseins de Dieu et il les a fait instruire à des niveaux inférieurs. C'est là apparemment ce que voulait dire AIma quand il dit :
« Car voici, le Seigneur accorde à toutes les nations des hommes de la même nation et de la même langue pour enseigner sa parole, oui, en sagesse, tout ce qu'il estime convenable qu'elles aient... » (Alma 29:8).
Malheureusement, le peuple de Dieu n'a que trop souvent rejeté sa voie, ceci pour sa propre destruction. Mais le Seigneur n'a jamais permis que ces gens soient détruits et n'atteignent pas leur but sans les avoir instruits et avertis. Par exemple, il est écrit à propos des Juifs
« ... et aucune d'elles n'a jamais été détruite, que cela ne lui ait été annoncé par les prophètes du Seigneur » (2 Néphi 25:9).
Les Écritures montrent clairement le but élevé de l'existence de l'homme. Abraham et Moïse furent particulièrement explicites à ce sujet, comme le révèlent les documents mis à notre disposition grâce au prophète moderne, Joseph Smith. Ce prophète, ayant appris l'histoire et la raison d'être de tout cela dans les documents anciens aussi bien que par des visites d'êtres célestes, a continué à recevoir par la révélation directe d'autres lumières et d'autres vérités concernant le grand potentiel de l'homme. Par son entremise, Dieu a abondamment confirmé que l'homme est la création suprême faite à l'image et à la ressemblance de Dieu et de son Fils Jésus-Christ ; que l'homme est enfant de Dieu, que c'est pour l'homme, et l'homme seul, que la terre a été créée, organisée, plantée et préparée pour servir d'habitation à l'humanité ; et que, ayant en lui le germe de la divinité et étant donc un dieu en embryon, l'homme a la capacité illimitée de progression et d'accomplissement.
Importance de la croyance en Dieu
Sans Dieu, le repentir n'aurait guère de signification et le pardon serait à la fois inutile et irréel. S'il n'y avait pas de Dieu, la vie elle-même n'aurait pas de sens et, comme ce fut le cas des antédiluviens, des Babyloniens, des Israélites et de nombreux autres peuples et civilisations, nous pourrions nous sentir justifiés dans notre envie de ne vivre que pour aujourd'hui, de « manger, boire et nous réjouir », de nous dissiper, et de satisfaire tous les désirs profanes. S'il n'y avait pas de Dieu, il n'y aurait pas de rédemption, pas de résurrection, pas d'éternités à attendre et, par conséquent, pas d'espérance.
Mais il y a un Dieu, et il est aimant, bon, juste et miséricordieux. Il y a une existence sans fin. L'homme souffrira ou se réjouira dans son avenir selon les oeuvres qu'il aura accomplies dans la mortalité. En conséquence, puisque la vie mortelle n'est qu'un point en comparaison de la durée infinie de l'éternité, l'homme doit prendre grand soin que son présent lui assure la joie, le développement et le bonheur pour son avenir éternel.
Notre connaissance pré mortelle
En rapportant une remarquable vision, Abraham nous a exposé les desseins en vue desquels Dieu a créé le monde et nous y a mis.
« Or, le Seigneur m’avait montré, à moi, Abraham, les intelligences qui furent organisées avant que le monde fût ; et parmi toutes celles-là, il y en avait beaucoup de nobles et de grandes » (Abraham 3:22).
Dans le conseil des cieux, le Seigneur exposa clairement le plan, ses conditions et ses avantages. La terre devait être non seulement un lieu de résidence pour l'homme, mais aussi une école et un lieu de mise à l'épreuve, une occasion pour l'homme de faire ses preuves. L'homme recevrait le libre arbitre de manière à pouvoir choisir par lui-même.
La vie devait comprendre trois sections ou états : pré mortel, mortel et immortel. Le troisième stade comprendrait l'exaltation - la vie éternelle avec la divinisation - pour ceux qui développeraient toutes les possibilités de leur période mortelle. Les réalisations accomplies dans un des états affecteraient d'une manière capitale l'état ou les états suivants. Si une personne gardait son premier état, il lui serait permis de connaître le deuxième, soit la vie ici-bas, qui serait une nouvelle période d'épreuve et d'expériences. S'il tirait profit de son deuxième état, son expérience terrestre, c'était la vie éternelle qui l'attendrait. C'est pour cela que les hommes traversent les nombreuses expériences de la vie terrestre « pour voir s'ils feront tout ce que le Seigneur, leur Dieu, leur commandera » (Abraham 3:25).
Nous, les mortels, qui vivons maintenant sur cette terre, sommes dans notre deuxième état. Notre présence même ici dans un corps mortel atteste du fait que nous avons « conservé » notre premier état. Notre matière d'esprit était éternelle et coexistante avec Dieu, mais notre Père céleste l'a organisée en corps d'esprit. Notre corps d'esprit a traversé une longue période de progression, de développement et de formation et, ayant réussi l'épreuve, a finalement été admis sur cette terre et dans l'état mortel.
Un des buts précis dans lesquels notre esprit est venu sur cette terre et a revêtu l'état mortel était l'obtention d'un corps physique. Ce corps devait être assujetti à toutes les faiblesses, tentations, fragilités et limitations de la condition mortelle et devait surmonter son ego.
Nous ne nous souvenons pas de notre vie pré mortelle mais, avant de venir sur cette terre, nous comprenions tous exactement la raison pour laquelle nous devions être ici. Il serait attendu de nous que nous obtenions la connaissance, que nous nous instruisions et que nous nous formions. Nous devions dominer nos impulsions et nos désirs, maîtriser nos passions et vaincre nos faiblesses grandes et petites. Nous devions éliminer les péchés d'omission et de commission et suivre les lois et les commandements donnés par notre Père. Les grands penseurs du monde ont reconnu que l'effort que cela implique donne de la dignité et de la noblesse à l'homme. Dante, par exemple, l'a exprimé de cette façon : « Pensez à vos origines ; vous n'avez pas été formés pour vivre comme des brutes, mais pour suivre la vertu et la connaissance. »
Nous avons compris aussi qu'après une période allant de quelques secondes à des dizaines d'années de vie mortelle, nous mourrions, que notre corps retournerait à notre mère la terre d'où il avait été tiré et que notre esprit irait dans le monde des esprits où nous pourrions continuer à nous former à notre destinée éternelle. Au bout d'un certain temps, il y aurait une résurrection, ou réunion du corps et de l'esprit, qui nous rendrait immortels et nous permettrait de continuer à progresser vers la perfection et la divinisation. Cette résurrection nous a été accordée grâce au sacrifice du Seigneur Jésus-Christ, Créateur de cette terre, qui nous a rendu ce service incomparable, un miracle que nous ne pouvions faire pour nous-mêmes. C'est ainsi que nous a été ouvert le chemin de l'immortalité et - si nous nous en montrons dignes - de l'exaltation finale dans le royaume de Dieu.
L’Évangile, notre carte
Pour situer un lieu de destination que nous n'avons pas encore visité, nous consultons d’ordinaire une carte. Le Seigneur Jésus-Christ, notre Rédempteur et Sauveur, nous a donné comme deuxième grande bénédiction, notre carte : un code de lois et de commandements grâce auquel nous pourrions atteindre la perfection et finalement la divinisation. Cet ensemble de lois et d'ordonnances s'appelle l'Évangile de Jésus-Christ, et c'est le seul plan qui exaltera l'humanité. L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est le seul dépositaire de la plénitude de ce programme sans prix, qui est mis à la disposition de ceux qui l'acceptent.
Pour atteindre le but (la vie éternelle, l'exaltation et la divinisation), on doit être introduit dans le royaume par le baptême correctement accompli ; on doit recevoir le Saint-Esprit par l'imposition des mains de ceux ayant reçu l’autorité ; l'homme doit être ordonné à la prêtrise par les détenteurs autorisés de la prêtrise ; on doit être doté et scellé dans la maison de Dieu par le prophète qui détient les clefs ou par l'un de ceux à qui les clefs ont été déléguées ; on doit mener une vie de justice, de pureté et de service. Nul ne peut accéder à la vie éternelle autrement que par la bonne porte : Jésus-Christ et ses commandements.
Jésus l'a très clairement dit en ces termes :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand » (Jean 10:1).
« Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages » (Jean 10:9).
Et Jacob, le théologien prophète, a lancé cet avertissement :
« Venez donc, mes frères bien-aimés, venez au Seigneur, le Très Saint. Souvenez-vous que ses sentiers sont justes. Voici, la voie est étroite pour l'homme, mais elle va en ligne droite devant lui, et le gardien de la porte est le Très Saint d'Israël, et il n'y place aucun serviteur ; et il n’y a pas d'autres voies que la porte ; car il ne peut être trompé, car Seigneur Dieu est son nom » (2 Néphi 9:41).
Le droit chemin
Nous ne devons pas être surpris que les exigences de Dieu pour obtenir les récompenses éternelles soient précises et invariables, puisque même la société et le gouvernement de l'homme fonctionnent sur une telle base. Par exemple, quand nous rentrons de l'étranger dans notre patrie, nous devons répondre à certaines conditions et fournir des preuves sous forme de passeport, de visa, de certificats médicaux quant à notre santé, aux vaccinations, d'extraits d'acte de naissance et d'autres documents. On ne peut recevoir de salaire sans avoir répondu d'une manière satisfaisante aux conditions de l'emploi. On ne peut monter en bus, en train ou en avion sans avoir payé sa place et on doit en fournir la preuve à la gare ou à l'aéroport. On ne peut devenir citoyen d'un pays sans avoir satisfait aux conditions imposées par les lois du dit pays. On ne peut s'attendre à recevoir un diplôme d'une université sans avoir payé les frais d'inscription, étudié et prouvé qu'on a satisfait aux conditions requises. Les récompenses éternelles de Dieu dépendront de même de l'obéissance de l'homme aux conditions requises.
La tendance à la temporisation
Un des défauts humains les plus graves de toutes les époques est la temporisation, le refus d'accepter dès maintenant les responsabilités personnelles. Les hommes sont venus volontairement sur la terre pour faire leur éducation, se former, se développer et se perfectionner, mais beaucoup se laissent détourner et se contentent de « couper le bois et puiser l'eau », esclaves de l'indolence mentale et spirituelle et de la recherche des plaisirs profanes.
Il y a même beaucoup de membres de l'Église qui sont mous et insouciants et qui remettent constamment à plus tard. Ils vivent leur religion négligemment, pas pieusement. Ils obéissent à certaines règles, mais ne sont pas vaillants. Ils ne commettent aucun grand délit, mais ne font tout simplement pas les choses requises d'eux : par exemple payer la dîme, respecter la Parole de Sagesse, prier en famille, jeûner, assister aux réunions, servir. Ils ne considèrent peut-être pas de telles omissions comme des péchés, et pourtant c'était là le genre de choses dont étaient probablement coupables les cinq vierges folles de la parabole de Jésus. Les dix vierges appartenaient au royaume et avaient tous les droits aux bénédictions, mais cinq n'étaient pas vaillantes et n'étaient pas prêtes quand vint le grand jour. Elles n'étaient pas prêtes parce qu'elles ne respectaient pas tous les commandements. Elles furent cruellement déçues de se voir exclues du mariage, comme le seront aussi leurs imitateurs modernes.
Je connais une sœur de l'Église qui disait en buvant son café : « Le Seigneur sait que mon cœur est droit, que j'ai de bonnes intentions et que je trouverai un jour la force d'arrêter. » Mais recevra-t-on la vie éternelle sur la base de ces bonnes intentions ? Peut-on entrer dans un pays, recevoir un diplôme et ainsi de suite sur le témoignage de bonnes intentions que ne confirment pas des actes appropriés ? Samuel Johnson a fait la réflexion que « l'enfer est pavé de bonnes intentions ». Le Seigneur ne traduira pas en oeuvres les espérances, les désirs et les intentions des hommes. Chacun doit faire cela lui-même.
Seuls les vaillants seront exaltés
On peut être sauvé dans l'un ou l’autre des trois royaumes de gloire - téleste, terrestre ou céleste - mais on ne peut atteindre l'exaltation que dans le plus haut des trois cieux ou degrés de la gloire céleste. Paul a dit aux Corinthiens :
« Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre est l'éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est l'éclat du soleil, autre est l'éclat de la lune, et autre est l'éclat des étoiles ; même une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts... » (1 Corinthiens 15:40-42).
Et par Joseph Smith le prophète, nous avons reçu des précisions sur la déclaration de Paul :
« Il y a, dans la gloire céleste, trois cieux ou degrés. Pour obtenir le plus haut, l'homme doit entrer dans cet ordre de la prêtrise (à savoir la nouvelle alliance éternelle du mariage). Sinon, il ne peut l'obtenir. Il peut entrer dans l'autre, mais c'est là la fin de son royaume ; il ne peut avoir d'accroissement » (D&A 131:1-4).
Seuls ceux qui sont vaillants seront exaltés et recevront le plus haut degré de gloire, par conséquent « beaucoup sont appelés, mais peu sont élus » (D&A 121:40). Comme l'a dit le Sauveur :
« ... étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » Et inversement, « ... large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là » (Matt. 7:13,14).
Il est vrai que beaucoup de saints des derniers jours ayant été baptisés et confirmés membres de l'Église - certains ayant même reçu leur dotation et ayant été mariés et scellés dans le saint temple - ont estimé que les bénédictions de l'exaltation et de la vie éternelle leur étaient assurées. Mais il n'en est pas ainsi. Il y a deux conditions fondamentales que toute âme doit remplir, sans quoi elle ne peut atteindre les grandes bénédictions offertes : elle doit recevoir les ordonnances et elle doit être fidèle, surmontant ses faiblesses. En conséquence, ne seront pas exaltés tous ceux qui prétendent être des saints des derniers jours.
Mais pour les saints des derniers jours qui sont vaillants, qui remplissent fidèlement et pleinement les conditions, les promesses sont glorieuses et défient toute description :
« Alors, ils seront dieux, parce qu’ils n’auront pas de fin ; c'est pourquoi, ils seront de toute éternité à toute éternité, parce qu'ils continuent. Alors, ils seront au-dessus de tout, car tout leur sera soumis. Alors ils seront dieux, parce qu'ils auront tout pouvoir et que les anges leur seront soumis » (D&A 132:20).
Les dangers des retards
Parce que les hommes ont tendance à repousser le moment d'agir et à négliger les directives, le Seigneur a donné à plusieurs reprises des injonctions formelles et a lancé des avertissements solennels. Maintes et maintes fois, en des termes différents et tout au long des siècles, le Seigneur a lancé des rappels aux hommes pour qu'ils n'aient absolument aucune excuse. Et la teneur de l'avertissement prophétique a été que le moment d'agir c'est maintenant dans cette vie mortelle. On ne peut retarder impunément l'obéissance aux commandements de Dieu.
Notez les paroles d'Amulek, spécialement ces passages importants relatifs au temps, imprimés en gras :
« Oui, je voudrais que vous vous avanciez et ne vous endurcissiez pas davantage le cœur ; car voici, le moment et le jour de votre salut, c'est maintenant, et c’est pourquoi, si vous voulez vous repentir et ne point vous endurcir le cœur, le grand plan de la rédemption sera immédiatement accompli pour vous. Car voici, cette vie est le moment ou les hommes doivent se préparer à rencontrer Dieu ; oui, voici, le jour de cette vie est le jour où les hommes doivent accomplir leurs œuvres. Et maintenant, comme je vous l'ai déjà dit, étant donné que vous avez eu tant de témoignages, pour cette raison, je vous supplie de ne pas différer le jour de votre repentance jusqu'à la fin ; car, après ce jour de vie, qui nous est donné pour nous préparer a l'éternité, voici, si nous ne nous améliorons pas tandis que nous sommes dans cette vie, alors vient la nuit de ténèbres pendant laquelle nul travail ne peut être fait. Vous ne pourrez dire, quand vous en arriverez à cette crise terrible je veux me repentir, je veux retourner à mon Dieu. Non, vous ne pourrez pas le dire ; car ce même esprit qui possède votre corps au moment ou vous quittez cette vie, ce même esprit aura le pouvoir de posséder votre corps dans le monde éternel » (Alma 34:31-34).
Même si nous laissons de côté les nombreuses Écritures qui rendent un témoignage semblable, en lisant, en priant et en méditant sur celle-ci nous recevons la conviction frappante de la nécessité de nous repentir maintenant !
Melvin J. Ballard, apôtre moderne, souligne pour nous les paroles d'Amulek en ces termes :
« ... Mais cette vie est le moment où les hommes doivent se repentir. Qu'aucun de nous ne s'imagine que nous pouvons descendre au tombeau sans avoir vaincu les corruptions de la chair et puis perdre au tombeau tous nos péchés et toutes nos tendances mauvaises. Ils seront avec nous. Ils seront avec l'esprit quand il est séparé du corps.
« J'estime que tout homme et toute femme peuvent faire davantage pour se conformer aux lois de Dieu en une seule année dans cette vie qu'ils ne pourraient le faire en dix ans quand ils seront morts. L'esprit ne peut que se repentir et changer, et ensuite la bataille devra continuer plus tard avec la chair. Il est beaucoup plus facile de vaincre et de servir le Seigneur quand la chair et l'esprit sont combinés. C'est le moment ou les hommes sont le plus souple et le plus influençable. Nous nous apercevrons quand nous serons morts que tous les désirs et tous les sentiments seront considérablement intensifiés. Quand l'argile est malléable elle est beaucoup plus facile à changer que quand elle a durci et pris.
« Cette vie est le moment de nous repentir. C'est pour cela que je pense qu'il nous faudra mille ans après la première résurrection pour que le dernier groupe soit prêt à ressusciter. Il lui faudra mille ans pour faire ce qu'il aurait pu accomplir dans cette vie en soixante-dix ans. »
La révélation de 1918 donnée à Joseph F. Smith contient ces propos : « ... les morts avaient considéré la longue séparation de leur esprit et de leur corps comme une servitude. »
Une autre citation de frère Ballard détaille la pensée du président Smith :
« Quand nous quitterons cette vie, que nous laisserons ce corps, nous désirerons faire beaucoup de choses que nous ne pouvons absolument pas faire sans le corps. Nous serons gravement handicapés, nous aspirerons à retrouver le corps et nous prierons pour retrouver bientôt notre corps. Nous saurons alors quel avantage c'est d'avoir un corps.
« Alors tous ceux qui remettent à plus tard, jusqu'à la vie suivante, la tâche de corriger et de surmonter les faiblesses de la chair, se condamnent à des années d'esclavage, car personne ne se lèvera dans la résurrection avant d'avoir terminé son oeuvre, avant d'avoir vaincu, avant d'avoir fait tout ce qu'il peut faire. »
Le mariage éternel maintenant pour les saints des derniers jours
Il n'est aucun endroit où l'élément de temps soit plus complètement souligné que dans la question du mariage éternel. Il est vrai que notre Père, dans sa miséricorde, prend des dispositions post mortelles spéciales pour ceux qui n'entendent pas l'Évangile dans cette vie ; mais pour les saints des derniers jours, le moment c'est maintenant. Lisez la parole du Seigneur concernant l'alliance du mariage :
« ... Je te révèle une nouvelle alliance éternelle ; et si tu ne respectes pas cette alliance, tu seras damné ; car nul ne peut rejeter cette alliance et recevoir la permission d'entrer dans ma gloire » (D&A 132:4).
Cette alliance, c'est le mariage céleste. À ce sujet, dans notre nouvelle dispensation, le Seigneur s'étend un peu sur une déclaration qu'il a faite aux habitants de la Palestine :
« Car étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à l'exaltation et à la continuation des vies, et il y en a peu qui les trouvent, parce que vous ne me recevez point dans le monde et que vous ne me connaissez point. Et si vous me recevez dans le monde, alors vous me connaîtrez et vous recevrez votre exaltation, afin que là où je suis, vous soyez aussi. Et ce sont là les vies éternelles - connaître le seul Dieu sage et vrai, et Jésus-Christ, qu'il a envoyé. C'est moi. C'est pourquoi, recevez ma loi. Large est la porte et spacieux le chemin qui mènent aux morts, et il y en a beaucoup qui entrent par là, parce qu'ils ne me reçoivent pas et qu'ils ne demeurent pas dans ma loi » (D&A 132:22-25).
Comme le Seigneur rend impressionnant l'élément de temps ! Pourquoi insiste-t-il constamment sur ce fait, si cela n'a pas d'importance ? Ces expressions dans le monde et hors du monde, voudraient-elles dire que l'on peut traverser au petit bonheur les années de la vie mortelle, à « boire, manger et se réjouir » ignorant tous les commandements et ne menant pas une vie pure et recevoir quand même les bénédictions ?
Le jugement selon la connaissance
La connaissance de l'Évangile ainsi qu'une occasion suffisante de le vivre ont été données à beaucoup d'hommes et de femmes dans cette vie. Ceux-là seront jugés par la loi de l'Évangile. Si quelqu'un n'a pas eu l'occasion d'entendre et de comprendre l'Évangile dans cette vie mortelle, cette possibilité lui sera donnée dans l'au-delà. Le jugement est basé sur la connaissance et sur l'obéissance.
Les saints des derniers jours se trouvent dans la première catégorie. Ayant été bénis en recevant les bienfaits de l'Évangile, ils sont et seront jugés d'après les critères de celui-ci. Là où la loi existe, c'est une erreur grave que de ne pas s'y soumettre, comme le soulignent les Écritures suivantes :
« Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste » (Jean 9:41).
« Si je n'étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n'auraient pas de péché ; mais maintenant ils n'ont aucune excuse de leur péché » (Jean 15:22).
« Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n'a rien préparé et n'a pas agi selon sa volonté, sera battu d'un grand nombre de coups. Mais celui qui, ne l'ayant pas connu, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné et on exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup confié... » (Luc 12:47-48).
Les paroles que Jacob adressa à son peuple auraient aussi bien pu l'être directement à nous :
« Mais malheur à celui à qui la loi est donnée, oui, qui a tous les commandements de Dieu, comme nous, et qui les transgresse, et qui prodigue les jours de son épreuve, car son état est terrible ! » (2 Néphi 9:27).
Certaines possibilités finissent à la mort
Ainsi, pour nous qui connaissons, mais n'obéissons pas, les possibilités d'obtenir certaines bénédictions sans limites prennent fin quand la mort nous ferme les yeux.
« Et si, après avoir reçu ceci, vous ne gardez pas mes commandements, vous ne pourrez pas être sauvés dans le royaume de mon Père » (D&A 18:46).
La déclaration frappante du roi Benjamin est vraiment de nature à nous faire réfléchir :
« C'est pourquoi, si cet homme ne se repent pas, s'il reste et meurt ennemi de Dieu, les exigences de la justice éveillent son âme immortelle à la conscience vive de son crime, qui le fait reculer hors de la présence du Seigneur et lui remplit l'âme de culpabilité, de peine et d'angoisse, ce qui est semblable à un feu inextinguible dont la flamme monte pour toujours » (Mosiah 2:38).
Tel est l'état de ceux qui négligent sciemment de vivre selon les commandements dans cette vie. Ils s'attireront leur propre enfer.
Bénédictions du repentir et du pardon
Notre Père aimant nous a donné le merveilleux principe du repentir comme accès au pardon. Tous les péchés, sauf ceux que le Seigneur a exceptés, fondamentalement le péché contre le Saint-Esprit et le meurtre, seront pardonnés à ceux qui se repentent totalement, d'une manière suivie et continue pour produire une transformation sincère et globale de leur vie. Le pardon existe même pour le pécheur qui commet des transgressions graves, car l'Église pardonnera et le Seigneur pardonnera ces choses quand le repentir sera parvenu à maturité.
Le repentir et le pardon font partie de la merveilleuse ascension vers la divinisation. Dans le plan de Dieu, l'homme doit volontairement faire cette ascension, car l'élément du libre arbitre est fondamental. L'homme choisit par lui-même, mais il ne peut décider des châtiments. Ils sont immuables. Les petits enfants et les arriérés mentaux ne sont pas tenus pour responsables, mais tous les autres recevront soit des bénédictions, des avancements et des récompenses, soit des châtiments et des privations selon leur réaction au plan de Dieu quand il leur est présenté et selon leur fidélité à ce plan. Le Seigneur, dans sa sagesse, a pris des dispositions pour cette situation et a permis qu'il y ait du bien et du mal, du réconfort et de la douleur. L'alternative nous donne un choix et, par là, de la progression et du développement.
L’aide du Saint-Esprit
Il y a dans la vie de tout le monde un conflit entre le bien et le mal, entre Satan et le Seigneur. Quiconque est arrivé à l'âge de responsabilité, qui est huit ans, ou l'a dépassé et est baptisé convenablement avec un cœur tout à fait repentant, recevra le Saint-Esprit de façon sûre. Si on l'écoute, ce membre de la Divinité guidera, inspirera, avertira et neutralisera les incitations du Malin. Le Seigneur l'a dit très clairement :
« C'est pourquoi, ce que j'ai dit à mes apôtres, je vous le dis de nouveau : toute âme qui croira à vos paroles et sera baptisée d'eau pour la rémission des péchés, recevra le Saint-Esprit » (D&A 84:64).
Nous avons aussi à ce sujet les paroles classiques de Moroni :
« Et par le pouvoir du Saint-Esprit vous pouvez connaître la vérité de toutes choses » (Moroni 10:5).
Suivez le chemin non battu
En résumé, le chemin de la vie éternelle est clair. Il est bien jalonné. Il est difficile. Les influences mauvaises et bonnes seront toujours présentes. Il faut choisir. Généralement le chemin mauvais est le plus facile et, étant donné que l'homme est charnel, ce chemin triomphera, à moins qu'il y ait un effort conscient, constant et vigoureux pour rejeter le mal et suivre le bien.
« Mais souvenez-vous que celui qui persiste dans sa nature charnelle et qui continue dans les voies du péché et de la révolte contre Dieu, reste dans son état de déchéance, et le diable a tout pouvoir sur lui » (Mosiah 16:5).
Cette vie terrestre est le moment de se repentir. Nous ne pouvons nous permettre de prendre le risque de mourir ennemis de Dieu.
En conséquence il est important que tous les fils et toutes les filles de Dieu sur cette terre « voient de leurs yeux, entendent de leurs oreilles et comprennent avec leur cœur » le but de la vie et la responsabilité qu'ils ont vis-à-vis d'eux-mêmes et de leur postérité, et qu'ils décident de suivre le chemin non battu qui est étroit et resserré. C'est avant de se mettre en route qu'ils doivent abandonner les voies mauvaises. Le secret d'une vie réussie c'est la protection et la prévention. Ceux qui cèdent au mal sont ordinairement ceux qui se sont mis dans une position vulnérable.
Oui, bénis et heureux sont ceux qui peuvent résister au mal et vivre tous les jours de leur vie sans céder à la tentation. Mais pour ceux qui sont tombés, la repentance est le chemin du retour. La repentance est toujours possible, même à la onzième heure, car cette action tardive vaut encore mieux que rien du tout. Le larron sur la croix qui dit :
« Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne » était en meilleure voie que celui qui lança au visage du Seigneur : « N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! » (Luc 23:39,42).
Comme nous l'avons vu, on peut attendre trop longtemps pour se repentir. C’est ce que firent beaucoup de Néphites. Samuel le Lamanite dit à leur sujet :
« Mais voici, vos jours d'épreuve sont passés ; vous avez différé le jour de votre salut jusqu’a ce qu’il soit éternellement trop tard, et votre destruction est assurée ; oui, car vous avez recherché, tous les jours de votre vie, ce que vous ne pouviez obtenir ; et vous avez recherché le bonheur en commettant l'iniquité, chose qui est contraire à la nature de cette justice qui est en notre grand Chef Éternel » (Hélaman 13:38).
Observez de nouveau l'accent mis sur les mots en gras. Et ne croyons pas qu'en appelant les gens à la repentance, les prophètes ne se soucient que des péchés les plus graves comme le meurtre, l'adultère, le vol et ainsi de suite, pas plus que des seules personnes qui n'ont pas accepté les ordonnances de l'Évangile. On doit s’être purifié de toutes les transgressions, avoir surmonté toutes les faiblesses pour pouvoir atteindre la perfection et la divinisation. En conséquence, le but de ce livre est de souligner qu'il est d'importance capitale que chacun de nous transforme sa vie par le repentir et le pardon. Les chapitres suivants traiteront plus en détail des divers aspects de ce sujet.
Oliver Wendell Holmes a dit : « De nombreuses personnes meurent, leur musique étant encore en eux. Pourquoi en est-il ainsi ? Trop souvent parce qu'elles sont toujours occupées à se préparer à vivre. Avant qu'elles ne le sachent, leur temps est écoulé. » Tagore a exprimé une pensée semblable en ces termes : « J'ai passé mes jours à accorder et à désaccorder mon instrument et le chant que je venais chanter reste inexprimé. »
Mon plaidoyer est donc le suivant : Tendons les cordes de notre instrument et faisons en sorte que notre mélodie soit joliment chantée. Ne mourons pas tandis que notre musique est encore en nous. Utilisons plutôt cette précieuse épreuve mortelle pour monter avec assurance et gloire vers la vie éternelle que Dieu notre Père donne à ceux qui gardent ses commandements.
*-*-*-*-*-*-*-*-*
«.. .Vous n'êtes rien de plus…. »
PAR RICHARD L. EVANS
II y a un passage d ’Emerson qui résume quelque peu le but de la vie en une courte phrase. «Tirez le meilleur parti de vous-même, disait-il, car vous n'êtes rien de plus que cela.». Chacun est toujours et à jamais inséparablement lui-même. Chacun de nous est toujours avec lui même. Nous sommes constamment en notre propre compagnie. Nous sommes une combinaison d’esprit et de facultés physiques que nous utilisons ou n’utilisons pas d'une manière ou d’une autre.
Ou bien nous apprenons, ou nous ne savons pas; ou bien nous pratiquons, ou nous ne nous améliorons pas. Ou bien nous nous engageons vis-à-vis des vertus et des occasions saines de la vie, ou nous glissons vers quelque chose de moins que ce que nous aurions pu devenir.
Nous créons le tableau de ce que nous sommes; nous éditons la substance même de ce que nous sommes par les choix et les décisions de chaque heure, de chaque instant. Nous pouvons devenir beaucoup plus, ou nous pouvons devenir beaucoup moins, mais nous ne nous éloignons jamais de nous-mêmes.
Parfois les jeunes partent à la dérive dans la vie, à l’école, au travail ou dans tout ou dans rien, pensant qu'ils n'ont pas besoin de faire beaucoup d'efforts, juste assez pour passer, traînant la savate, faisant le moins possible.
Si cela peut causer des déceptions à d'autres, en fin de compte c'est essentiellement à une seule personne que cela fait du tort: à celui qui n’apprend pas, ne travaille pas, ne produit pas et ne se prépare pas. Comme Emerson l’a dit, en fin de compte et en réalité: «il est impossible à un homme d’être trompé par qui que ce soit d’autre que par lui même. » Qui serait à ce point myope que d'être indifférent à l’occasion d’apprendre, myope au point de prendre la route basse, de décider d’enfreindre la loi ; myope au point de produire, de favoriser ou de participer à des choses qui abaisseront la morale, feront du mal au corps ou à I'esprit de tout homme.
La vie est pour toujours, et nous devons toujours rechercher l’excellence: apprendre, nous développer, nous rendre plus aptes au service, et vivre de manière à avoir une conscience nette et tranquille dans la pureté, l’honneur, la santé, le bonheur ; devenir ce que nous pouvons devenir de mieux, avec révérence et respect. «Tirez le meilleur parti possible de vous-même, car vous n'êtes rien de plus que cela.» Faire moins que cela ce serait être sottement, bêtement myope.
JOURNAL D'AOÛT 2016
ETRE UNE FEMME : UNE PERSPECTIVE ÉTERNELLE
Il y a plusieurs années, une de mes amies et son mari animaient une formation de dirigeants dans une zone rurale du Ghana. Une femme est venue la trouver par la suite et lui a dit, très émue : « C’est une Église pour les femmes. » Mon amie a demandé à cette femme ce qu’elle voulait dire. Elle a dit en substance : « Nous avons la merveilleuse Société de Secours, qui nous enseigne des choses spirituelles et des choses de la vie quotidienne qui sont une source de bénédictions pour notre famille et pour nous-mêmes. Et au même moment, votre mari est dans la salle voisine en train d’enseigner à nos maris qu’ils doivent traiter leur femme et leurs enfants avec gentillesse et avec douceur. Nous avons le temple, de sorte que mes enfants qui sont morts seront miens pour toujours. Tout ce que je veux, je le trouve dans cette Église. C’est une Église pour les femmes. »
Est-ce une Église pour les femmes ? À quelques intéressantes exceptions près, en ce qui me concerne, j’ai acquis du pouvoir. Aussi, plutôt que de répondre à la question pour vous, je vais simplement m’appuyer sur ce que j’ai vu dans le monde entier. Je ne suis pas une spécialiste, un professeur ou un porte-parole de l’Église. Mais je veux dire publiquement, en m’appuyant sur mon expérience personnelle, que ma vie est riche et noble et infiniment meilleure en tant que femme grâce à l’Évangile et à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
Loin d’être restrictive et arriérée, la doctrine de l’Église en ce qui concerne le rôle des femmes au sein de la famille, de l’Église, de la collectivité, de la nation et du temple, et les relations et interactions entre les hommes et les femmes, est la doctrine la plus raisonnable, la plus puissante, la plus éclairée et la plus enthousiasmante que j’aie jamais entendue. Je vous dis donc, mes sœurs, que ce à quoi vous aspirez en tant que femme, en tant que chrétienne, en tant qu’intellectuelle et en tant qu’être éternel se trouve ici dans la doctrine de Jésus-Christ et dans la pratique de cette doctrine dans l’Église.
La doctrine de Dieu tient les hommes et les femmes pour également responsables
L’Église est l’endroit où nous mettons en pratique la doctrine de Dieu.
1. Garder la vision d’ensemble
2. Rester fidèle face à l’opposition
3. Rechercher le Saint-Esprit
Ce à quoi les femmes aspirent est dans notre doctrine
L’Église est l’endroit où nous mettons en pratique la doctrine de Dieu.
1. Garder la vision d’ensemble
2. Rester fidèle face à l’opposition
3. Rechercher le Saint-Esprit
Ce à quoi les femmes aspirent est dans notre doctrine
L’Évangile de Jésus-Christ s’applique aux hommes comme aux femmes et la doctrine de Dieu les tient pour également responsables, sans faire deux poids deux mesures. Dieu ne tolère la pornographie, l’adultère, les sévices, la négligence, l’inégalité et l’oppression ni de l’un ni de l’autre sexe.
Cette doctrine nous permet aussi de comprendre d’où nous venons, pourquoi nous sommes ici et où nous allons. Elle nous permet de comprendre notre nature féminine ou masculine, ainsi que nos rôles de filles et fils, sœurs et frères, femmes et maris et mères et pères.
D. Todd Christofferson, du Collège des douze apôtres, a enseigné : « Les prophètes ont révélé que nous avons existé tout d’abord en tant qu’intelligences, et que Dieu nous a formés en nous donnant un corps d’esprit, et que nous sommes ainsi devenus ses enfants d’esprit, des fils et des filles de parents célestes. » Les intelligences ont toujours existé (voir D&A 93:29).
Je suis une femme. L’identité sexuelle s’accompagne de certains attributs et de certaines responsabilités.
Je suis une fille. Ce rôle définit qui je suis par rapport à la Divinité. J’ai des parents divins et j’ai le droit, en tant que fille, de communiquer avec mon Père céleste par la prière et de recevoir la révélation par l’intermédiaire du Saint-Esprit.
Je suis une sœur. Ce rôle signifie que je suis chrétienne, membre de l’Église, une sœur dans l’Évangile, une disciple, et que j’ai fait alliance de sacrifier, de consacrer, de servir et de diriger.
Je peux aussi avoir l’occasion dans cette vie d’être une épouse, et, si ce n’est pas dans cette vie, alors certainement dans la suivante. Ce rôle définit qui je suis par rapport à un partenaire égal choisi, un mari. Nous ne sommes pas semblables, puisque personne ne possède la combinaison de dons et de traits de caractère que j’ai ou qu’il a, mais nous utilisons nos attributs complémentaires pour essayer de devenir un. Le mot scellement décrit très bien le potentiel unificateur éternel d’un mariage créé par l’autorité de la prêtrise dans un temple.
Le rôle de mère définit qui je suis par rapport à mes descendants. Que j’accède à ce rôle dans cette courte période sur la terre ou après, la promesse d’avoir une famille éternelle est faite aux personnes dont le mariage est scellé au temple et par le Saint-Esprit de promesse (voir D&A 132:19).
Notre doctrine est unique sur terre ; elle fait partie du rétablissement de l’Évangile de Jésus-Christ. Réfléchissez à ce que cela signifie si vous comprenez ce point de doctrine et y croyez. Pour moi, cela donne une perspective éternelle à tout ce que je fais.
Je crois qu’être membre de l’Église me permet de participer à l’un des meilleurs programmes de développement jamais conçus. Un vaste programme de développement personnel, d’acquisition de pouvoir et de direction pour les femmes est mis en œuvre simplement par ce que font tous les membres : diriger, prendre la parole en public, prendre des décisions, discuter de manière persuasive, gérer un budget, influencer, servir au sein de la collectivité, alphabétiser, faire de la recherche, développer ses ressources, jardiner, faire des conserves de nourriture, veiller à la santé de la famille… La liste n’est pas exhaustive.
Je crois que les malentendus quant au rôle des femmes surviennent quand la doctrine et sa mise en pratique sont déconnectées l’une de l’autre. Cependant, grâce à la révélation continue donnée par Dieu à ses prophètes et à nous par l’intermédiaire du Saint-Esprit, nous pouvons continuer de reconnaître et d’éliminer la plupart des malentendus qui surviennent.
Par exemple, les apôtres et les prophètes continuent de clarifier les concepts auxquels nous avons toujours cru :
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M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres, a dit que « quand les hommes et les femmes vont au temple, ils sont dotés de la même puissance, qui est, en fait, le pouvoir de la prêtrise ».
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Dallin H. Oaks, du Collège des douze, a déclaré : « Nous n’avons pas l’habitude de dire des femmes qu’elles ont l’autorité de la prêtrise dans leurs appels dans l’Église, mais quelle autre autorité est-ce que cela peut être ? »
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James E. Faust (1920-2007), deuxième conseiller dans la Première Présidence, a dit : « Chaque père est le patriarche de sa famille et chaque mère en est la matriarche, et ils sont égaux et associés dans leurs rôles distinctifs de parents. »
Je vais à présent faire trois suggestions qui nous aideront dans notre pratique de la doctrine. Ma première suggestion est de garder à l’esprit la vision d’ensemble que nous donne la doctrine de Jésus-Christ.
Bonnie L. Oscarson, présidente générale des Jeunes Filles, a parlé de rester ancrés dans l’Évangile lorsque nous cherchons des réponses : « Nous pouvons choisir si nous allons ou non nous attacher à ce que nous avons déjà ressenti. Il n’y a pas de réponses à tout, mais nous choisissons si nous serons fidèles à ce que le Saint-Esprit nous a fait ressentir. Continuons de travailler à améliorer les choses, mais gardons la foi en même temps. »
Nos pratiques continueront de changer dans l’Église à mesure que nous apprendrons à mettre en pratique notre doctrine de manières plus parfaites. J’espère que la génération montante est encore plus juste et équitable dans sa pratique de l’Évangile. Mais je crois aussi que les grosses pierres de fondation sont en place et sont suffisantes pour nourrir notre foi et notre témoignage.
L’opposition n’est pas nécessairement mauvaise. Je crois qu’elle nous renforce aussi. Quand j’ai visité les jardins botaniques Huntington à San Marino (Californie, États-Unis), j’ai remarqué que d’énormes ventilateurs avaient été installés pour simuler les alizés permanents qui renforcent les arbres tropicaux, les rendant capables de résister à de possibles ouragans. Le Seigneur nous envoie ou permet que nous ayons des « alizés » quotidiens, sous la forme de problèmes et de résistance, afin de renforcer nos racines et de nous rendre plus souples. Les difficultés de ce genre sont en réalité un don.
Être au bon endroit ou avoir la bonne doctrine ne veut pas dire qu’il n’y aura pas d’étendues de sel aveuglantes ni d’infestations de grillons noirs ni de gelées destructrices ni de détracteurs, mais nous sommes ici au bon endroit, où se trouve la bonne doctrine. Et nous devons continuer d’avancer. Nous comprenons à peu près autant qu’un bébé sur les genoux de sa mère ce que le Seigneur fait avec les hommes, les femmes et la prêtrise. Mais le Seigneur se satisfait de nous instruire selon nos capacités, selon notre progression et selon nos demandes.
Poser des questions et trouver les réponses est essentiel pour l’acquisition d’un témoignage de la doctrine de Dieu. Le Saint-Esprit témoignera quand quelque chose est vrai par des sentiments paisibles et chaleureux. Linda K. Burton, présidente générale de la Société de Secours, a dit à ce sujet : « Allons vers les bonnes sources pour obtenir des réponses. Pourquoi croirions-nous Internet et non les prophètes ? Nous pouvons trouver comment poser les questions d’une manière qui facilite la coopération et amène les préoccupations sincères à la table. Mais soyons patients et humbles. »
Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres, nous enseigne la différence entre les influences de Satan et les réponses de Dieu : « Qui donc murmure subtilement [des mensonges] à notre oreille ? […] Nous savons, vous et moi, qui c’est. C’est le père de tous les mensonges. C’est Lucifer, notre ennemi commun. »
Joseph Smith a dit que la gentillesse et la douceur sont le moyen de ressentir le Saint-Esprit et d’exercer une influence juste. Il l’a dit aux hommes et aux femmes, parce que cela affecte les deux moitiés de l’équation dans le mariage et dans l’Église. Toute autorité et approbation divine est retirée (parce que le Saint-Esprit se retire) dès l’instant où un homme ou une femme commence à exercer une domination injuste (voir D&A 121:37) et ne dirige pas avec douceur, amour et pureté.
Beaucoup de femmes dans le monde aspirent à être valorisées, à trouver une cause à laquelle consacrer leur énergie, à trouver un homme qui veuille fonder une famille et être fidèle.
La doctrine de l’identité et du rôle des femmes traduit mes plus profondes aspirations. La pratique de la doctrine de Dieu par les membres mortels n’est pas parfaite, mais elle est ouverte, vivante, pleine d’espérance et de bonnes intentions. Nous croyons que Dieu « révélera encore beaucoup de choses grandes et importantes concernant le royaume de Dieu ». (Neuvième article de foi). Nous pouvons choisir de suivre cette doctrine.
Je repose donc la question : Cette Église est-elle une Église pour les femmes ? Ma réponse repose simplement sur les expériences que j’ai vécues à travers le monde. Oui.
JOURNAL DE JUILLET 2016
COMPRENDRE LE POUVOIR DU SERVICE
Notre Père céleste a besoin que nous suivions un chemin plus élevé et montrions que nous sommes ses disciples en nous souciant sincèrement de ses enfants.
Pendant sa vie dans la condition mortelle, le Christ a servi les autres. Nous, qui voulons être ses disciples, devons prendre exemple sur lui. Il a enseigné : « Les œuvres que vous m’avez vu faire, vous les ferez aussi » 3 Néphi 27:21.
Le Nouveau Testament regorge d’exemples de la manière dont le Christ se souciait des autres. Il a révélé à la Samaritaine qu’il était le Messie. Il a guéri la belle-mère de Pierre. Il a rendu la fille de Jaïrus à ses parents, et Lazare à ses sœurs endeuillées. Alors même qu’il souffrait sur la croix, le Sauveur « s’est soucié de sa mère qui était certainement veuve à ce moment-là et qui avait besoin qu’on s’occupe d’elle ». Sur la croix, il a demandé à Jean de veiller sur sa mère.
Julie B. Beck, présidente générale de la Société de Secours, a dit : « Par la Société de Secours et les visites d’enseignement, nous nous exerçons à être des disciples du Christ. Nous apprenons ce qu’il veut que nous apprenions, nous faisons ce qu’il veut que nous fassions et nous devenons ce qu’il veut que nous devenions. »
Comprendre le pouvoir du service
Servir et apporter du secours aux autres a toujours été le fondement de la Société de Secours. Sœur Beck a dit : « Au fil des ans, les sœurs de la Société de Secours et leurs dirigeantes ont appris pas à pas et ont amélioré leur capacité de veiller les unes sur les autres.
À certains moments, elles se sont davantage concentrées sur les visites à effectuer, les leçons à donner et les petits mots à laisser quand elles passaient chez leurs sœurs. Ces pratiques les ont aidées à instaurer des traditions de sollicitude. Tout comme les gens de l’époque de Moïse qui se concentraient sur de longues listes de règles à suivre, les sœurs de la Société de Secours se sont parfois imposé beaucoup de règles écrites et non écrites, par souci de comprendre comment se fortifier mutuellement.
« Aujourd’hui où il existe un si grand besoin de secours dans la vie des sœurs et de leur famille, notre Père céleste a besoin que nous suivions un chemin plus élevé et montrions que nous sommes ses disciples en nous souciant sincèrement de ses enfants.
Avec cet objectif important à l’esprit, on enseigne maintenant aux dirigeantes de demander des rapports sur le bien-être spirituel et temporel des sœurs et de leur famille et sur les services rendus. Maintenant, les instructrices visiteuses ont la responsabilité ‘d’apprendre sincèrement à connaître et à aimer chacune des sœurs, de les aider à fortifier leur foi et de leur rendre service’. »
Comment pouvons nous suivre un chemin plus élevé et montrer que nous sommes ses disciples :
- Priez quotidiennement pour les personnes que vous visitez et pour leur famille.
- Cherchez l’inspiration pour connaître les besoins de vos sœurs.
- Visitez vos sœurs régulièrement pour les réconforter et les fortifier.
- Maintenez un contact fréquent avec vos sœurs par des visites, des appels téléphoniques, des lettres, des courriels, des SMS et de petites attentions.
- Accueillez vos sœurs à l’église.
- Aidez vos sœurs quand elles sont malades ou qu’elles ont une urgence.
- Enseignez l’Évangile à vos sœurs en vous appuyant sur les Écritures et les messages des instructrices visiteuses.
- Soyez une source d’inspiration pour vos sœurs en donnant le bon exemple.
- Faites rapport du bien-être spirituel et temporel de vos sœurs à une dirigeante de la Société de Secours.
Mettre l’accent sur le service
Nous sommes les mains du Seigneur. Il compte sur chacune de nous. Plus nous considérons nos visites d’enseignement comme l’une des responsabilités les plus importantes que nous ayons, mieux nous veillerons sur les personnes que nous visitons.
1. Nous susciterons des expériences qui favorisent la présence de l’Esprit et aident les sœurs à augmenter leur foi et leur justice.
2. Nous nous soucierons vivement des personnes que nous visitons et nous les aiderons à fortifier leur foyer et leur famille.
3. Nous agirons quand nos sœurs auront besoin de nous.
Voici l’exemple de Maria et Gretchen, des instructrices visiteuses qui comprennent le pouvoir du service. Nous voyons ici que les instructrices visiteuses peuvent dorénavant faire des visites séparément ou ensemble. Elles peuvent compter leur effort pour se soucier d’autrui comme une visite, qu’elles soient ensemble ou non pour donner le message. Elles peuvent prendre la mesure qui s’impose sans qu’on le leur demande. Elles peuvent rechercher activement la révélation personnelle, la recevoir et agir en conséquence afin de trouver comment répondre aux besoins spirituels et temporels de chacune des sœurs qu’elles visitent.
Rachel attendait son premier enfant et a dû rester alitée pendant presque toute sa grossesse. Ses instructrices visiteuses ont prié afin d’être inspirées pour savoir comment l’aider au mieux. Maria, qui vivait à proximité, a pu lui apporter son aide presque tous les jours avant d’aller au travail. Une fois, elle nettoyait la salle de bains, le lendemain elle finissait l’autre partie. Une autre fois, elle passait l’aspirateur dans le salon, et le lendemain elle préparait le déjeuner pour Rachel… Son aide continue l’a amenée à s’occuper de la lessive, de l’époussetage ou de tout ce dont Rachel pouvait avoir besoin.
Gretchen appelait souvent Rachel pour égayer sa journée. Parfois, elles parlaient et riaient. À d’autres moments, Gretchen et Maria se rendaient au chevet de Rachel et rendaient leur témoignage, lisaient les Écritures ou donnaient le message des instructrices visiteuses. Après la naissance du bébé, elles ont continué à l’aider.
Pendant tout ce temps, Maria et Gretchen ont aussi travaillé avec la présidence de la Société de Secours afin de coordonner l’aide supplémentaire dont Rachel et sa famille avaient besoin. La présidence de la Société de Secours communiquait avec l’évêque et le conseil de paroisse pour que les instructeurs au foyer et d’autres personnes puissent fournir l’aide supplémentaire.
Le service est devenu de plus en plus agréable du fait que ces sœurs se sont prises d’un amour réciproque et ont parlé de leurs expériences spirituelles. Nous, les instructrices visiteuses, pouvons suivre les mêmes modèles et principes de service et recevoir les mêmes bénédictions.
Servir comme le Christ l’a fait
Sœur Beck a dit : « En tant que disciples engagées du Sauveur, nous augmentons notre capacité de faire ce qu’il ferait s’il était ici. Nous savons que, pour lui, c’est notre sollicitude qui compte, aussi essayons-nous de nous concentrer sur le soin apporté à nos sœurs plutôt que sur des listes de choses à faire. Le véritable ministère se mesure plus à la profondeur de notre charité qu’à la perfection de nos statistiques. »
Nous saurons si nous réussissons dans notre ministère d’instructrices visiteuses quand nos sœurs pourront dire : « Mes instructrices visiteuses m’aident à progresser spirituellement. Je sais qu’elles se soucient sincèrement de moi et de ma famille, et je sais qu’elles m’aideront si j’ai des problèmes. » Si nous, les instructrices visiteuses, suivons un chemin plus élevé, nous prenons part à l’œuvre miraculeuse du Seigneur et nous accomplissons les buts de la Société de Secours de faire grandir la foi et la justice personnelles, de fortifier les familles et d’aider les personnes dans le besoin.
Faire des miracles
« Quand nous nous qualifions par notre dignité, quand nous nous efforçons avec foi d’accomplir les devoirs qui nous incombent, sans faiblir, quand nous recherchons l’inspiration du Tout-puissant dans l’accomplissement de nos responsabilités, nous pouvons faire des miracles. »
Thomas S. MONSON
*-*-*-*-*-*-*-*
Les visites d’enseignement : une tâche sacrée
Nous, les instructrices visiteuses, avons une importante mission spirituelle à remplir. « Il est impossible à l’évêque, qui est le berger ordonné de la paroisse, de veiller sur toutes les brebis du Seigneur en même temps. Il a besoin de l’aide d’instructrices visiteuses inspirées. »
Il est indispensable de rechercher et de recevoir la révélation afin de savoir qui doit être choisi pour veiller sur chaque sœur.
L’inspiration commence lorsque les membres de la présidence de la Société de Secours discutent des besoins des personnes et des familles en s’aidant de la prière. Ensuite, avec l’approbation de l’évêque, la présidence de Société de Secours confie les visites d’enseignement d’une manière qui fait comprendre aux sœurs qu’il s’agit d’une responsabilité spirituelle importante.
Les instructrices visiteuses apprennent sincèrement à connaître et à aimer chaque sœur, l’aident à fortifier sa foi et lui rendent service quand c’est nécessaire. Elles recherchent l’inspiration personnelle pour savoir comment répondre aux besoins spirituels et temporels de chacune des sœurs qu’elles visitent.
« Les visites d’enseignement deviennent l’œuvre du
Seigneur lorsque nous nous concentrons sur les personnes et non sur les pourcentages. En réalité, les visites d’enseignement ne sont jamais finies. Il s’agit plutôt d’une façon de vivre que d’une tâche. »
Tiré de notre histoire
Eliza R. SNOW, deuxième présidente générale de la Société de Secours, enseigne : « Je considère le rôle d’instructrice comme une responsabilité importante et sainte. » Elle conseillait aux instructrices visiteuses d’être « remplies de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’humilité et d’amour » avant de rendre visite aux foyers afin de pouvoir évaluer les besoins tant spirituels que temporels et d’y répondre. Elle dit : « Vous pourrez être poussées à dire des paroles de paix et de réconfort et, si vous trouvez une sœur abattue, serrez-la contre votre cœur pour la consoler comme vous le feriez pour un enfant. »
En agissant avec foi comme les premières sœurs de la Société de Secours, nous aurons la compagnie du Saint-Esprit et l’inspiration nous fera savoir comment aider chacune des sœurs que nous visitons. « Recherchons la sagesse et non le pouvoir et nous aurons tout le pouvoir que nous aurons la sagesse d’exercer. »
Que puis-je faire ?
1. Comment puis-je améliorer ma capacité de remplir mon importante responsabilité d’instructrice visiteuse ?
2. En tant qu’instructrice visiteuse, comment puis-je aider les autres sœurs à remplir leurs responsabilités d’instructrices visiteuses ?
*-*-*-*-*-*-*-*-*
GUIDER LES AUTRES
Il est essentiel d’enseigner à nos nouvelles et jeunes sœurs de la Société de Secours que les visites d’enseignement sont le cœur et l’âme de cette organisation. On peut former et guider une nouvelle sœur en l’affectant à des instructrices visiteuses exemplaires et, dans certains cas, en l’appelant comme compagne de sa mère.
Cara S. Longmore, maintenant membre de la 176e paroisse de l’université Brigham Young du deuxième pieu de l’université Brigham Young, a été appelée comme instructrice visiteuse avec sa mère pour compagne. Sa mère était très contente mais Cara se considérait comme trop jeune pour appartenir à la Société de Secours. Elle raconte : « Nous avons été affectées à deux femmes merveilleuses. Avec le recul du temps, je me rends compte de l’effet important que ces sœurs ont eu sur ma vie à cette période difficile. Non seulement elles sont devenues des exemples pour moi, mais aussi de vraies amies, pas seulement des guides plus âgées. Pendant nos conversations, je me sentais calme, en sécurité et sincèrement aimée.
« Je suis aussi très reconnaissante de ce temps passé avec ma mère. Maintenant que je suis à l’université, je comprends combien ces visites d’enseignement ont été importantes pour notre relation.
Je suis si reconnaissante d’avoir pu voir ma mère dans ce cadre, d’entendre son fort témoignage et de mieux percevoir l’amour qu’elle a pour ses ‘sœurs de Sion’
Parce que nous faisions équipe, nous étions plus des égales et je ressentais vraiment que nous étions ‘sœurs de Sion’ également. »
Il est essentiel d’enseigner à nos nouvelles et jeunes sœurs de la Société de Secours que les visites d’enseignement sont le cœur et l’âme de cette organisation. On peut former et guider une nouvelle sœur en l’affectant à des instructrices visiteuses exemplaires et, dans certains cas, en l’appelant comme compagne de sa mère.
Cara S. Longmore, maintenant membre de la 176e paroisse de l’université Brigham Young du deuxième pieu de l’université Brigham Young, a été appelée comme instructrice visiteuse avec sa mère pour compagne. Sa mère était très contente mais Cara se considérait comme trop jeune pour appartenir à la Société de Secours. Elle raconte : « Nous avons été affectées à deux femmes merveilleuses. Avec le recul du temps, je me rends compte de l’effet important que ces sœurs ont eu sur ma vie à cette période difficile. Non seulement elles sont devenues des exemples pour moi, mais aussi de vraies amies, pas seulement des guides plus âgées. Pendant nos conversations, je me sentais calme, en sécurité et sincèrement aimée.
« Je suis aussi très reconnaissante de ce temps passé avec ma mère. Maintenant que je suis à l’université, je comprends combien ces visites d’enseignement ont été importantes pour notre relation.
Je suis si reconnaissante d’avoir pu voir ma mère dans ce cadre, d’entendre son fort témoignage et de mieux percevoir l’amour qu’elle a pour ses ‘sœurs de Sion’
Parce que nous faisions équipe, nous étions plus des égales et je ressentais vraiment que nous étions ‘sœurs de Sion’ également. »
Veiller avec sollicitude
Certes il est demandé aux instructrices visiteuses de prendre contact tous les mois, mais certaines circonstances demandent de faire plus. Spencer W. KIMBALL a dit : « Vos devoirs doivent ressembler, à bien des égards, à ceux des instructeurs au foyer qui, en bref, consistent à ‘toujours veiller sur les membres de l’Église’ – non pas vingt minutes par mois mais toujours – ‘être avec eux … et les fortifier’ – non pas frapper à la porte, mais être avec eux, les édifier, les fortifier. » Ce genre de visite d’enseignement consiste à « veiller avec sollicitude ».
Une sœur qui travaillait de nuit à l’hôpital a fait l’expérience de cette sollicitude. Ses instructrices visiteuses ont commencé à venir tous les mois à l’hôpital pendant son heure de déjeuner, qui était aux toutes premières heures de la matinée. Elle a été étonnée qu’elles soient prêtes à faire un tel sacrifice mais l’a beaucoup apprécié.
Cynthia E. Larsen, a découvert la joie de veiller avec sollicitude sur autrui dans un appel difficile de visite d’enseignement. Elle témoigne : « Je me rappelle que j’étais pleine d’appréhension la première fois que j’ai visité Deanna. Je croyais que nous étions tout l’opposé l’une de l’autre. Elle était célibataire, cadre dans une société pétrolière et récente convertie à l’Église. Pourtant, à chaque visite, nous avons découvert que nous avions beaucoup en commun.
« Lorsque Deanna a eu le cancer, elle a calmé mon angoisse en répondant honnêtement et courageusement à mes questions. Depuis ce jour, elle a commencé à m’enseigner, par son exemple, ce que sont la dignité et l’endurance.
« Les mois qui ont suivi, elle s’est renseignée et a renseigné les autres avec enthousiasme sur le cancer. Elle a organisé une soirée d’information sur le cancer pour notre Société de Secours. Elle s’est jointe à un groupe local de soutien contre le cancer.
« Les médicaments et la chimiothérapie ont fini par saper la force et l’énergie de Deanna. Les ‘bons jours’, elle allait marcher et encourager les autres cancéreux. ‘Les mauvais jours’, elle s’efforçait de rester optimiste, de garder ses forces et d’édifier son témoignage.
« Lorsque l’état de santé de Deanna a empiré, nos visites sont devenues quotidiennes. Nous riions, nous pleurions, nous disions des bêtises et nous étions intensément sérieuses. Elle a attendu la mort, avec hésitation d’abord, puis avec confiance. Elle s’efforçait de faire chaque jour de son mieux.
« Pendant des mois avant sa mort, j’ai vu ma chère amie et ma chère sœur dans l’Évangile trouver des occasions de servir. Oui, j’ai été l’instructrice visiteuse de Deanna, mais c’est elle qui m’a appris les bénédictions de vivre l’Évangile. »
Gordon B. Hinckley a expliqué : « Certains de nos membres crient de douleur, de solitude et de crainte. Nous avons le devoir grand et solennel de leur tendre la main et de les aider, de les relever, de les nourrir s’ils ont faim, et de nourrir leur esprit s’ils ont soif de vérité et de droiture. »
Certes il est demandé aux instructrices visiteuses de prendre contact tous les mois, mais certaines circonstances demandent de faire plus. Spencer W. KIMBALL a dit : « Vos devoirs doivent ressembler, à bien des égards, à ceux des instructeurs au foyer qui, en bref, consistent à ‘toujours veiller sur les membres de l’Église’ – non pas vingt minutes par mois mais toujours – ‘être avec eux … et les fortifier’ – non pas frapper à la porte, mais être avec eux, les édifier, les fortifier. » Ce genre de visite d’enseignement consiste à « veiller avec sollicitude ».
Une sœur qui travaillait de nuit à l’hôpital a fait l’expérience de cette sollicitude. Ses instructrices visiteuses ont commencé à venir tous les mois à l’hôpital pendant son heure de déjeuner, qui était aux toutes premières heures de la matinée. Elle a été étonnée qu’elles soient prêtes à faire un tel sacrifice mais l’a beaucoup apprécié.
Cynthia E. Larsen, a découvert la joie de veiller avec sollicitude sur autrui dans un appel difficile de visite d’enseignement. Elle témoigne : « Je me rappelle que j’étais pleine d’appréhension la première fois que j’ai visité Deanna. Je croyais que nous étions tout l’opposé l’une de l’autre. Elle était célibataire, cadre dans une société pétrolière et récente convertie à l’Église. Pourtant, à chaque visite, nous avons découvert que nous avions beaucoup en commun.
« Lorsque Deanna a eu le cancer, elle a calmé mon angoisse en répondant honnêtement et courageusement à mes questions. Depuis ce jour, elle a commencé à m’enseigner, par son exemple, ce que sont la dignité et l’endurance.
« Les mois qui ont suivi, elle s’est renseignée et a renseigné les autres avec enthousiasme sur le cancer. Elle a organisé une soirée d’information sur le cancer pour notre Société de Secours. Elle s’est jointe à un groupe local de soutien contre le cancer.
« Les médicaments et la chimiothérapie ont fini par saper la force et l’énergie de Deanna. Les ‘bons jours’, elle allait marcher et encourager les autres cancéreux. ‘Les mauvais jours’, elle s’efforçait de rester optimiste, de garder ses forces et d’édifier son témoignage.
« Lorsque l’état de santé de Deanna a empiré, nos visites sont devenues quotidiennes. Nous riions, nous pleurions, nous disions des bêtises et nous étions intensément sérieuses. Elle a attendu la mort, avec hésitation d’abord, puis avec confiance. Elle s’efforçait de faire chaque jour de son mieux.
« Pendant des mois avant sa mort, j’ai vu ma chère amie et ma chère sœur dans l’Évangile trouver des occasions de servir. Oui, j’ai été l’instructrice visiteuse de Deanna, mais c’est elle qui m’a appris les bénédictions de vivre l’Évangile. »
Gordon B. Hinckley a expliqué : « Certains de nos membres crient de douleur, de solitude et de crainte. Nous avons le devoir grand et solennel de leur tendre la main et de les aider, de les relever, de les nourrir s’ils ont faim, et de nourrir leur esprit s’ils ont soif de vérité et de droiture. »
Soyez souples
Veiller avec sollicitude est certainement le but des visites d’enseignement et l’on peut l’atteindre même si certaines situations demandent de la créativité et de la souplesse. Dans le district de Bush, à Anchorage, en Alaska, par exemple, les visites peuvent généralement se faire uniquement à moto-neige. Si la rivière à proximité est suffisamment gelée pour se traverser en voiture, alors la visite se fait en voiture. De toute évidence, la visite mensuelle idéale en personne n’est pas possible dans tous les foyers. Ces sœurs doivent établir le lien par le cœur et l’âme au moyen de visites par téléphone et par courrier électronique.
Sœur PARKIN a conseillé : « S’il n’est pas possible de faire des visites mensuelles, s’il vous plaît, faites quelque chose.
Faites preuve d’imagination et trouvez le moyen de vous mettre en relation avec chaque sœur . » Rappelez-vous les paroles encourageantes du président HINCKLEY : « Faites de votre mieux . »
C’était certainement le point de vue de Florence Chuckwurah, au Nigeria, quand on lui a demandé de visiter une sœur qui avait des difficultés dans son mariage et son foyer, ce qui obligeait à faire la visite sur la place du marché. Après avoir écouté et observé les difficultés de cette sœur, sœur Chukwurah a demandé à son mari une bénédiction de la prêtrise pour savoir comment aider cette sœur en difficulté. Après la bénédiction, elle s’est sentie inspirée de discuter avec elle de l’importance de la dîme. Sœur Chukwurah raconte : « Elle m’a dit en pleurant qu’elle ne payait pas la dîme parce qu’elle ne gagnait pas assez d’argent. J’ai conseillé qu’elle et moi nous parlions de Malachie 3:10 et que nous le fassions chez moi pour que nous puissions nous détendre et être seules pour en discuter. Elle a accepté. Après notre discussion, je l’ai encouragée à exercer sa foi et à payer sa dîme pendant au moins six mois. Je lui ai rendu témoignage selon l’Esprit. »
Sœur Chukwurah témoigne que quelques mois après cette conversation, la situation de cette sœur a changé du tout au tout. Sa fille a reçu une bourse pour terminer ses études secondaires. Son mari s’est efforcé avec l’évêque de devenir pratiquant et d’accepter un appel. Mari et femme ont fait équipe pour améliorer leur situation financière et leur relation et ils ont fini par devenir une source d’inspiration pour les autres.
Veiller avec sollicitude est certainement le but des visites d’enseignement et l’on peut l’atteindre même si certaines situations demandent de la créativité et de la souplesse. Dans le district de Bush, à Anchorage, en Alaska, par exemple, les visites peuvent généralement se faire uniquement à moto-neige. Si la rivière à proximité est suffisamment gelée pour se traverser en voiture, alors la visite se fait en voiture. De toute évidence, la visite mensuelle idéale en personne n’est pas possible dans tous les foyers. Ces sœurs doivent établir le lien par le cœur et l’âme au moyen de visites par téléphone et par courrier électronique.
Sœur PARKIN a conseillé : « S’il n’est pas possible de faire des visites mensuelles, s’il vous plaît, faites quelque chose.
Faites preuve d’imagination et trouvez le moyen de vous mettre en relation avec chaque sœur . » Rappelez-vous les paroles encourageantes du président HINCKLEY : « Faites de votre mieux . »
C’était certainement le point de vue de Florence Chuckwurah, au Nigeria, quand on lui a demandé de visiter une sœur qui avait des difficultés dans son mariage et son foyer, ce qui obligeait à faire la visite sur la place du marché. Après avoir écouté et observé les difficultés de cette sœur, sœur Chukwurah a demandé à son mari une bénédiction de la prêtrise pour savoir comment aider cette sœur en difficulté. Après la bénédiction, elle s’est sentie inspirée de discuter avec elle de l’importance de la dîme. Sœur Chukwurah raconte : « Elle m’a dit en pleurant qu’elle ne payait pas la dîme parce qu’elle ne gagnait pas assez d’argent. J’ai conseillé qu’elle et moi nous parlions de Malachie 3:10 et que nous le fassions chez moi pour que nous puissions nous détendre et être seules pour en discuter. Elle a accepté. Après notre discussion, je l’ai encouragée à exercer sa foi et à payer sa dîme pendant au moins six mois. Je lui ai rendu témoignage selon l’Esprit. »
Sœur Chukwurah témoigne que quelques mois après cette conversation, la situation de cette sœur a changé du tout au tout. Sa fille a reçu une bourse pour terminer ses études secondaires. Son mari s’est efforcé avec l’évêque de devenir pratiquant et d’accepter un appel. Mari et femme ont fait équipe pour améliorer leur situation financière et leur relation et ils ont fini par devenir une source d’inspiration pour les autres.
Apporter de l’amitié
Une jeune femme se rappelle que ses instructrices visiteuses lui ont témoigné de la sollicitude, de l’intérêt et de l’amitié. Elle avait emménagé à la fin de sa dernière année de droit et s’était trouvée d’une trentaine d’années la plus jeune de la paroisse. Elle raconte : « Me sentant mal à l’aise et ne connaissant personne, je suis devenue semi pratiquante. Je faisais des apparitions à l’église puis disparaissais comme une ombre sans parler à qui que ce soit.
« Au cours des semaines qui ont suivi, une dame aux cheveux blancs, pleine de vie et bon enfant s’est présentée à ma porte, m’annonçant qu’elle était mon instructrice visiteuse. J’ai reçu d’elle des visites quasi hebdomadaires ; elle venait souvent avec d’autres sœurs de la paroisse pour que je puisse faire leur connaissance. [Bientôt] je n’ai plus été une ombre à l’église. [Mon instructrice visiteuse m’a présenté] une multitude d’amies. J’ai quitté cette paroisse depuis plusieurs années, mais je compte encore ses membres parmi mes meilleurs amis. »
Une jeune femme se rappelle que ses instructrices visiteuses lui ont témoigné de la sollicitude, de l’intérêt et de l’amitié. Elle avait emménagé à la fin de sa dernière année de droit et s’était trouvée d’une trentaine d’années la plus jeune de la paroisse. Elle raconte : « Me sentant mal à l’aise et ne connaissant personne, je suis devenue semi pratiquante. Je faisais des apparitions à l’église puis disparaissais comme une ombre sans parler à qui que ce soit.
« Au cours des semaines qui ont suivi, une dame aux cheveux blancs, pleine de vie et bon enfant s’est présentée à ma porte, m’annonçant qu’elle était mon instructrice visiteuse. J’ai reçu d’elle des visites quasi hebdomadaires ; elle venait souvent avec d’autres sœurs de la paroisse pour que je puisse faire leur connaissance. [Bientôt] je n’ai plus été une ombre à l’église. [Mon instructrice visiteuse m’a présenté] une multitude d’amies. J’ai quitté cette paroisse depuis plusieurs années, mais je compte encore ses membres parmi mes meilleurs amis. »
Suivre l’inspiration
Consacrer votre cœur et votre âme aux visites d’enseignement nécessite que vous priiez à propos des gens que vous visitez. Le Seigneur vous dirigera pour que vous fassiez son œuvre, si vous écoutez et réagissez.
Elizabeth Contieri Kemeny, présidente de la Société de Secours à São Paulo, au Brésil, s’est sentie inspirée de s’attribuer la visite d’une jeune sœur timide enceinte qui venait seule à l’église parce que son mari était souvent en voyages d’affaires. La Société de Secours de la paroisse venait de participer à un projet de pieu de confection de layette pour bébé, entre autres de couvertures, de vêtements et d’autres fournitures pour enfants. La layette était censée être livrée au pieu un certain dimanche matin. Ce jour-là sœur Kemeny s’est éveillée à 6 heures du matin avec la forte impression qu’elle devait livrer la layette chez cette sœur et non au pieu.
Emmenant sa conseillère et l’évêque, sœur Kemeny est arrivée à l’appartement de cette sœur pour apprendre qu’elle était dans les douleurs et déjà partie pour l’hôpital. Se pressant vers l’hôpital, ils l’ont trouvée, son nouveau-né dans les bras, le visage ruisselant de larmes. Elle avait prié pour que notre Père céleste lui envoie quelqu’un pour l’aider. Son mari était en déplacement et elle n’avait rien, pas une couverture pour envelopper le bébé ni d’argent pour rentrer chez elle en bus.
Cet après-midi-là, lors de la réunion de pieu, cette paroisse n’a pas eu de layette à offrir. Elle avait été donnée en bénédiction matérielle et spirituelle à une sœur, tout cela parce qu’une instructrice visiteuse avait prié et écouté les murmures de l’esprit.
Le président HINKLEY nous rappelle de « chercher ceux qui ont besoin d’aide qui sont dans des situations difficiles, et de les relever dans un esprit d’amour et de les ramener au sein de l’Église, où des mains solides et des cœurs aimants les réchaufferont, les réconforteront, les soutiendront ». En tant qu’instructrice visiteuse, vous avez cette responsabilité et cet honneur.
JOURNAL DE JUIN 2016
Améliorer ses prières personnelles
Si quelqu’un écoutait vos prières personnelles, que révèleraient elles sur vous et sur votre relation avec notre Père céleste ?
Améliorer ses prières personnelles
L’invitation divine de prier le Père au nom de Jésus Christ est le commandement le plus souvent répété dans toutes les écritures et c’est la forme la plus élémentaire du culte personnel que nous rendons à Dieu.
Pourtant, beaucoup d’entre nous ont des difficultés à faire des prières sincères et qui apportent la révélation.
Je suis convaincu que la prière personnelle est l’une des difficultés les plus importantes que rencontrent les membres de l’Eglise, et comme on a du mal à prier, notre spiritualité en souffre.
Nos prières personnelles sont un baromètre de notre force spirituelle et révèlent notre état de santé spirituelle. Dans mon rôle de père, de dirigeant de la prêtrise et de président de mission, j’ai appris qu’en écoutant attentivement quelqu’un prier, je pouvais en apprendre beaucoup sur sa relation avec Dieu.
Si quelqu’un écoutait vos prières personnelles, que révèleraient elles sur vous et sur votre relation avec notre Père céleste ?
Le principe de la prière personnelle
Prier, c’est parler avec Dieu, le Père éternel de notre esprit : ce n’est pas lui parler, mais parler avec lui. Il aime chacun de nous à la perfection et est rempli de miséricorde et de compréhension. Il sait tout à notre sujet, il sait ce dont nous avons besoin, et même lorsque nous ne voyons que ce nous voulons. Il a le pouvoir et la capacité infinie de nous soutenir et nous guider, il est toujours prêt à nous pardonner et à nous aider, en toutes choses.
Nous pouvons parler avec notre Père céleste à voix haute ou par la pensée, dans notre esprit et dans notre cœur.
Les prières personnelles doivent être des expressions solennelles et sacrées de louanges et de gratitude, des requêtes sincères concernant des besoins et des désirs précis, des confessions humbles et contrites pour demander le pardon purificateur ainsi que des supplications pour obtenir réconfort, instructions et révélation.
Ces expressions nous incitent souvent à nous épancher de toute notre âme à notre Père aimant.
La prière est souvent une communication brève, mais elle peut aussi être un dialogue ouvert et continu tout au long de la journée et de la nuit (Alma 37 : 27)
La prière personnelle est essentielle
Selon le plan divin de notre Père céleste, la séparation physique et spirituelle de sa présence est nécessaire. La prière est un lien essentiel et habilitant entre Dieu et l’homme.
Sans prière, il n’y a pas de retour possible vers le Père.
Sans prière, il est impossible d’avoir une foi suffisante pour comprendre et respecter les commandements.
Sans prière, nous ne disposerions pas de la force spirituelle nécessaire pour éviter les tentations et pour surmonter les épreuves et l’adversité.
Sans prière, le repentir, le pardon et le pouvoir purificateur de l’Expiation sont inaccessibles.
Par le pouvoir de la prière personnelle, tout est possible
La prière permet la révélation personnelle et les dons spirituels par l’intermédiaire du Saint Esprit. C’est le canal spirituel mis à la disposition de tous les enfants de Dieu ; il nous donne un accès illimité à notre Père éternel, à son Fils bien aimé et au Saint Esprit.
La prière est une preuve puissante et irréfutable de la réalité de Dieu, le Père éternel.
La prière personnelle est indispensable pour comprendre Dieu et notre identité divine.
Améliorer vos prières
Préparez vos prières
Souvent, nous faisons nos prières personnelles dès que nous ouvrons les yeux le matin, avant d’être entièrement réveillés et alertes, ou alors tard le soir, lorsque nous sommes trop fatigués pour prier de façon efficace. Notre fatigue physique, mentale et émotionnelle peut nous empêcher de faire une prière de qualité.
La prière est un travail spirituel qui doit être précédé d’une préparation mentale et spirituelle. Si nous ne prenons pas le temps de nous humilier et de réfléchir soigneusement au fait que nous sommes sur le point de faire appel à Dieu, le Père éternel, au nom de Jésus Christ, nous allons passer à côté de l’essence même du modèle divin qui a été établi pour notre bien.
Prévoyez suffisamment de temps pour communiquer soigneusement et humblement à notre Père céleste les désirs les plus chers de votre cœur. Demandez que le Saint Esprit vous aide à savoir ce pour quoi vous devez prier. Prier à haute voix m’aide à me concentrer sur mes prières et à m’entendre, ce qui empêche mes pensées de vagabonder.
Choisissez un moment et un endroit où vous pouvez méditer profondément sur votre vie et sur vos besoins. Réfléchissez à votre identité divine et à votre relation avec Dieu. Essayez de vous représenter notre Père céleste quand vous vous préparez à lui parler. Pensez au Sauveur, au nom duquel vous allez prier.
Cette préparation vous aidera à vous concentrer et à vous adresser à lui d’un cœur humble et reconnaissant.
Menez une vie digne
Nous ne pouvons pas nous tenir en présence de notre Père céleste avec confiance si nous ne sommes pas moralement purs.
Souvenez vous cependant que Satan est le seul à vous dire que vous ne pouvez pas ou ne devez pas prier. Le Saint Esprit nous recommande toujours de prier, même quand nous rencontrons des difficultés avec l’obéissance et la dignité personnelle.
Priez avec un objectif
La prière est une étape essentielle du processus de la révélation. Les questions inspirées donnent plus de concentration, de détermination et de sens à nos prières. Si vous voulez que vos prière produisent davantage de révélation personnelles, il pourrait être utile de réfléchir aux questions que vous posez.
Conformez votre volonté à celle du Père
La prière n’est pas un processus de négociation, c’est un processus de mise en conformité. Nous ne rangeons pas Dieu à notre point de vue. La prière consiste davantage à nous changer qu’à changer notre situation. Elle consiste à rechercher la volonté de Dieu et à demander son aide pour faire ce que nous devons faire.
Lorsque nous conformons notre volonté à celle de notre Père céleste, les réponses et la puissance spirituelle circulent plus librement. Ce modèle nous permet de prier avec foi.
J’ai la preuve absolue, dans ma propre vie, que Dieu est notre Père céleste aimant et qu’il entend vraiment nos prières et y répond. Si vous continuez à étudier et à comprendre la principe divin de la prière personnelle, tel que le Sauveur l’a enseigné, la prière deviendra une grande source de puissance spirituelle et de révélation dans votre vie.
Kevin W. PEARSON
des Soixante-Dix
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
Craignez Dieu et travaillez ferme
Richard L. Evans.
Nous ne connaissons personne qui n’ait ses difficultés. Tous tant que nous sommes nous avons, à certains moments, des situations difficiles à résoudre.
Mais il y en a qui ploient sous les circonstances adverses avec moins de force de résistance que d’autres (parfois en se persuadant qu’il n’y a rien à faire).
Les courageux refusent de se soumettre, et souvent, par leurs propres efforts (soutenus par l’aide qui leur vient du dehors) ils réussissent à se tirer d’affaire. Heureusement, il y a quelque chose à faire dans presque tous les cas.
Souvent il n’y a pas de remède tout prêt, de solution toute faite ; mais si on a la volonté d’agir, la volonté de travailler, la volonté d’avoir la foi, la volonté de soutenir l’effort, on résout des difficultés qui d’abord paraissaient insolubles.
Il ne semble pas que notre Père et Créateur nous ait destinés à vivre sans effort et sans prendre en nos propres mains notre destinée.
Une des mesures de la force d’un homme est sa bonne volonté d’accomplir ses tâches jusqu’au bout. On n’a jamais rien vu s’accomplir, s’édifier, se résoudre, s’améliorer sans que quelqu’un ait pris la chose en mains, sans que quelqu’un ait travaillé à produire le résultat désiré.
Sans aucun doute, le Seigneur aurait pu nous rendre la vie facile si cela avait été son plan et son dessein. Il aurait pu préparer pour nous le milieu et mettre les choses nécessaires à notre portée de sorte que nous vivions sans effort, il aurait pu nous placer dans un monde fourni de choses parfaites comme les objets en cire du Musée Grévin.
Mais il nous a donné quelque chose d’infiniment plus précieux que des objets moulés en perfection. Il nous a donné les principes éternels, la liberté, le droit au travail, le droit à la connaissance (même le droit de nous tromper, s’il le faut), le droit au succès, si nous avons l’énergie de faire usage de toutes les possibilités.
Il nous a donné le modèle de la perfection, et le moyen d’en approcher, sans nous pousser à nous conformer au modèle.
Et si nous faisons preuve de bonne volonté, il est toujours prêt à nous aider.
La bonne volonté nous permet sûrement de faire beaucoup de choses.
Bref, le Seigneur n’attend pas de nous la perfection, mais il nous demande de faire honnêtement tous nos efforts.
Il attend de nous que nous nous développions et prouvions notre capacité d’accomplir des résultats.
Aux jeunes de notre génération qui n’ont pas encore complètement accepté la règle d’or du travail consenti, je propose la devise de l’explorateur de l’Afrique, Livingstone, qui a dit :
Consacrer votre cœur et votre âme aux visites d’enseignement nécessite que vous priiez à propos des gens que vous visitez. Le Seigneur vous dirigera pour que vous fassiez son œuvre, si vous écoutez et réagissez.
Elizabeth Contieri Kemeny, présidente de la Société de Secours à São Paulo, au Brésil, s’est sentie inspirée de s’attribuer la visite d’une jeune sœur timide enceinte qui venait seule à l’église parce que son mari était souvent en voyages d’affaires. La Société de Secours de la paroisse venait de participer à un projet de pieu de confection de layette pour bébé, entre autres de couvertures, de vêtements et d’autres fournitures pour enfants. La layette était censée être livrée au pieu un certain dimanche matin. Ce jour-là sœur Kemeny s’est éveillée à 6 heures du matin avec la forte impression qu’elle devait livrer la layette chez cette sœur et non au pieu.
Emmenant sa conseillère et l’évêque, sœur Kemeny est arrivée à l’appartement de cette sœur pour apprendre qu’elle était dans les douleurs et déjà partie pour l’hôpital. Se pressant vers l’hôpital, ils l’ont trouvée, son nouveau-né dans les bras, le visage ruisselant de larmes. Elle avait prié pour que notre Père céleste lui envoie quelqu’un pour l’aider. Son mari était en déplacement et elle n’avait rien, pas une couverture pour envelopper le bébé ni d’argent pour rentrer chez elle en bus.
Cet après-midi-là, lors de la réunion de pieu, cette paroisse n’a pas eu de layette à offrir. Elle avait été donnée en bénédiction matérielle et spirituelle à une sœur, tout cela parce qu’une instructrice visiteuse avait prié et écouté les murmures de l’esprit.
Le président HINKLEY nous rappelle de « chercher ceux qui ont besoin d’aide qui sont dans des situations difficiles, et de les relever dans un esprit d’amour et de les ramener au sein de l’Église, où des mains solides et des cœurs aimants les réchaufferont, les réconforteront, les soutiendront ». En tant qu’instructrice visiteuse, vous avez cette responsabilité et cet honneur.
JOURNAL DE JUIN 2016
Améliorer ses prières personnelles
« Craignez Dieu et travaillez ferme ! »
JOURNAL DE MAI 2016
La charité, amour parfait et éternel
Plus nous pensons et nous agissons comme le Sauveur, plus les attributs de l'homme naturel disparaissent et son remplacés par le cœur et la pensé du Christ
Qu’est-ce que la charité ?
Le Seigneur a dit que la charité est « l’amour pur du Christ 1 », ce qui est le plus joyeux pour l’âme , « le plus grand de tous les dons de Dieu 3 » et que la charité est parfaite et éternelle .
Aussi difficile qu’il soit de décrire la charité, il est facile de la reconnaître dans la vie de ceux qui la possèdent.
· Une grand-mère âgée et handicapée qui s’abonne à un journal distribué l’après-midi, pour que son petit-fils, livreur de journaux, vienne chez elle tous les jours et qu’elle lui apprenne à prier lorsqu’il se met à genoux près d’elle.
· Une mère qui, alors que sa famille a des difficultés financières et manque de nourriture, semble n’aimer que les ailes de poulet, au grand étonnement de toute la famille.
· Un homme qui est condamné publiquement alors qu’il ne le mérite pas, mais qui accepte quand même humblement la condamnation.
Le point commun de ces exemples n’est-il pas la charité, l’abnégation, le fait de ne rien attendre en retour ? Tous les attributs divins que nous possédons semblent découler de la charité et semblent être englobés par celle-ci. Tous les hommes peuvent avoir le don de l’amour, mais la charité n’est accordée qu’aux vrais disciples du Christ.
Le pouvoir de Dieu se trouve précisément dans ses attributs divins. Le pouvoir de la prêtrise s’exerce selon ces attributs. Nous recherchons ces attributs, surtout la charité, l’amour pur du Christ.
Ce qui détruit l’amour et la paix
Cependant le diable est là. Il détruit cet amour et le remplace par la colère et l’hostilité. Mon ami, William, ressentait cela, de l’hostilité. Il semblait, que quoi qu’il arrive, ce soit de la faute du Seigneur : une maladie, un décès, un enfant qui n’en fait qu’à sa tête, une faiblesse personnelle, une prière qui semble être restée « sans réponse ». Tout cela endurcissait son cœur. La colère qu’il gardait en lui et qui pouvait éclater en un instant, était dirigée contre Dieu, contre ses semblables et contre lui-même. Il émanait de son cœur de l’incrédulité, de l’entêtement, de l’orgueil, de la dispute, une perte d’espérance, d’amour et de sens de direction dans la vie. Il était malheureux !
Toutes ces choses qui détruisent la paix aveuglaient William et l’empêchaient de voir les sentiments que Dieu a pour lui. Il ne pouvait ni découvrir, ni ressentir l’amour de Dieu. Il ne voyait pas que, particulièrement dans ces moments difficiles, Dieu continuait de le bénir abondamment. Au lieu de cela, il recevait de l’amour mais éprouvait de la colère en retour. Est-ce que nous n’avons pas tous éprouvé cela parfois ? C’est lorsque nous avons le moins mérité son amour, qu’il nous a aimés le plus. Vraiment, il nous aime le premier.
Souffrir dans un but, la charité nous rend plus forts
Mon amie Betty, qui s’efforçait de ressembler au Christ, était tout le contraire. Elle a rencontré beaucoup des difficultés que William a rencontrées, mais comme elle ressentait l’amour de Dieu, elle a subi les tribulations au nom du Sauveur, elle est devenue participante de sa nature divine, et elle a ainsi acquis une foi plus grande et l’amour pour Dieu. Elle a aussi eu la force de faire face à tout ce qui pouvait se présenter.
Son amour pour les autres a grandi. Elle semblait même pardonner aux autres à l’avance. Elle a appris à leur faire sentir son amour. Elle a appris que l’amour que l’on donne se multiplie.
Finalement, elle a appris à s’aimer plus, puisqu’elle était plus gentille, plus douce et plus longanime. Elle a arrêté de manquer d’estime de soi et a commencé à s’aimer comme Dieu l’aime. L’image qu’elle a d’elle-même est devenue l’image que Dieu a d’elle.
Reconnaître, recevoir et transmettre l’amour de dieu
Comment pouvons-nous alors mieux nous revêtir « du lien de la charité… de la perfection et de la paix» ? Je vais vous faire trois suggestions.
1. Reconnaître son amour. « Priez… de toute l’énergie de votre cœur » pour recevoir ce don. Faites-le avec humilité et le cœur brisé, et vous serez rempli d’espérance et d’amour par le Saint-Esprit lui-même. Il vous révèlera le Christ.
Cela fait partie du don de la charité d’être capable de reconnaître la main du Seigneur et de ressentir son amour dans tout ce qui nous entoure. Parfois, il ne sera pas facile de découvrir l’amour du Seigneur pour nous dans tout ce que nous vivons, parce qu’il est un donateur anonyme parfait. Vous chercherez toute votre vie à découvrir sa main et les dons qu’il vous a accordés parce qu’il accorde ces dons si merveilleux en toute intimité, modestement et humblement.
Méditez un instant avec moi sur les merveilleux dons suivants : la gloire de toutes les créations, la terre, les cieux ; les sentiments d’amour et de joie que vous éprouvez ; ses réponses empreintes de bonté et de miséricorde et ses innombrables réponses à vos prières ; le don d’avoir des êtres chers ; et, pour finir, le plus grand don de tous : le don que le Père a fait en offrant son Fils en sacrifice expiatoire, l’homme parfait en charité, oui, le Dieu d’amour.
2. Recevez son amour avec humilité. Soyez reconnaissant du don et surtout, soyez reconnaissant envers celui qui fait le don. La véritable gratitude est la capacité de voir, de ressentir et même de recevoir humblement l’amour. La gratitude permet de montrer de l’amour à Dieu en retour. Reconnaissez sa main, dites-le-lui, exprimez votre amour pour lui. En apprenant à connaître véritablement le Seigneur, vous découvrirez une relation intime et sacrée basée sur la confiance. Vous apprendrez qu’il comprend votre angoisse et qu’il vous répondra, dans sa compassion, toujours avec amour.
Recevez-le. Ressentez-le. Il ne suffit pas de savoir que Dieu vous aime. Il faut ressentir ce don continuellement, jour après jour. Cet amour deviendra alors un moteur divin pour toute votre vie. Repentez-vous. Dépouillez-vous des choses du monde, notamment de la colère. Recevez un continuel pardon de vos péchés ; vous tiendrez alors toutes vos passions en bride et vous serez remplis d’amour.
3. Transmettez son amour. Le Seigneur nous répond toujours avec amour. Ne devrions-nous pas lui répondre avec des sentiments tendres, de véritables sentiments d’amour ? Il donne grâce (ou bonté) sur grâce, attribut sur attribut. À mesure que notre obéissance augmente, nous recevons plus de grâce (ou de bonté) pour la grâce que nous lui donnons en retour. Offrez-lui le meilleur de vos attributs afin que, lorsqu’il sera manifesté, vous soyez semblables à lui.
Lorsque quelqu’un plonge ses pensées dans l’amour et qu’il transmet ces sentiments à Dieu, aux autres ou à lui-même, il est certain que l’Esprit lui donne ensuite une plus grande part de cet attribut. Cela est vrai pour tous les attributs divins. Il semble qu’une fois qu’une personne engendre de bons sentiments, l’Esprit augmente ces sentiments chez cette personne. Vous ne pouvez pas transmettre de l’amour aux autres si vous ne ressentez pas d’amour. Le Seigneur nous a dit de nous aimer les uns les autres comme il nous aime, alors souvenez-vous : pour être aimés, vous devez aimer véritablement.
Les fruits du don de la charité
Mes frères et sœurs, en ma qualité de témoin spécial du Christ, je vous rends à nouveau témoignage de l’immense amour de Dieu pour chacun d’entre nous, personnellement. Si nous faisons fructifier ce don de Dieu, nous aurons un cœur neuf, un cœur pur, et notre amour et notre paix ne cesseront d’augmenter. Plus nous pensons et nous agissons comme lui, plus les attributs de l’homme naturel disparaissent et sont remplacés par le cœur et la pensée du Christ. Nous devenons alors semblables à lui, puis nous le recevons véritablement.
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Quand on se fait du mal à soi-même. .. et aux autres
PAR RICHARD L. EVANS du Conseil des Douze
Il y a deux suppositions inacceptables: la supposition que nous pouvons nous faire du mal sans faire de mal aux autres, et la supposition que nous pouvons faire du mal aux autres sans nous faire du mal à nous-mêmes.
Ceci nous rappelle les paroles de John MUIR, naturaliste et explorateur américain: «Lorsque nous essayons d'isoler quelque chose, nous voyons qu'il est attelé à tous les autres éléments de l'univers.»
Il y a, entre nous tous, une interaction. Les jeunes ne peuvent se faire du mal sans faire du mal à leurs parents et au peuple dont ils font partie.
Nous emportons tous avec nous la réputation, les intérêts aussi bien ceux des autres que les nôtres, ceux de notre famille et de nos amis, de la communauté et du pays. Le succès des enfants est celui des parents. Le chagrin des enfants est celui des parents.
Si quelqu'un absorbe des produits qui nuisent à ses capacités physiques ou mentales, il perd dans une certaine mesure ce qu'il aurait été, ce qu'il aurait pu faire, et le monde y perd - et ceux qui lui sont chers y perdent.
Si, par un choix mauvais ou insensé, une certaine indifférence aux faits, la négligence entêtée de la loi, des lois de la santé, des lois de la vie ; si de cette façon quelqu'un devient malade, affaibli ou invalide, d'autres doivent s'occuper de lui.
Si une vie est prématurément perdue, ou amoindrie, le monde est amoindri. Il y a quelques siècles, un poète anglais, John Donne, résumait en termes émouvants et graves que l'on a beaucoup chantés et récités: «Nul n'est une île, entier en lui-même ... La mort d'un homme, quel qu'il soit, me diminue, parce que je suis mêlé à l'humanité. Et par conséquent ne demande jamais à savoir pour qui sonne le glas; il sonne pour toi».
Nous ne pouvons nous faire du mal sans faire du mal aux autres. Nous ne pouvons faire du mal aux autres sans faire du mal à nous-mêmes. Ceci, il serait bon que les jeunes, et nous tous aussi d'ailleurs, s'en souviennent, car, dans le succès ou l'affliction, la famille, les amis, les êtres chers appartiennent les uns aux autres, et si nous nous faisons du mal ou faisons mauvais usage de notre vie, le dommage est transféré chez les autres aussi. «Nul n'est une île».
JOURNAL D'AVRIL 2016
LE DON QUE LUI SEUL POUVAIT FAIRE
Le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ est l’événement le plus important de l’histoire du monde. Grâce à l’Expiation, tous ceux qui sont nés dans la condition mortelle pourront ressusciter, et ceux qui reçoivent les ordonnances et s’efforcent de respecter les alliances de l’Evangile pourront obtenir l’exaltation.
Brigham Young a enseigné: «Le Christ est mort pour tous. Il a payé la dette entière, que vous acceptiez le don ou pas.» Il a ajouté: «Tous ceux qui parviennent à une gloire quelconque, dans un royaume quelconque, le feront parce que Jésus-Christ les a rachetés par son expiation»
L’Expiation nous permet non seulement de ressusciter et d’avoir la vie éternelle, mais nous aide aussi à devenir compatissants, patients et cléments, particulièrement lorsque nous rencontrons des difficultés.
Ces dons sont accordés à ceux qui s’efforcent d’être les disciples du Seigneur.
LE PARDON Lorsque son mari a confessé l’avoir trompée, une sœur a prié pour parvenir à lui pardonner et a cherché de l’aide en étudiant les Écritures et en allant au temple. Elle écrit: «En repensant à cette époque, je me rends compte que c’est pendant ces longs moments de prière que j’ai puisé à la source de vie et de réconfort de notre Père céleste plein d’amour. Je le sentais, non pas étonné de voir que je n’avais pas encore pardonné, mais participant à mes larmes. Il m’aimait . . . J’avais toujours considéré l’Expiation comme une possibilité de repentir pour le pécheur. Je ne m’étais pas rendu compte qu’elle permet aussi à celui qui a subi les préjudices du péché de ressentir en son cœur la douce paix du pardon»
Lorsque nous pardonnons, nous suivons les pas de notre Père céleste et de son Fils. Richard G. Scott décrit l’exemple divin que nous devons suivre: «Dieu n’est pas un être jaloux qui se réjouit de persécuter ceux qui font un faux-pas. C’est un père absolument parfait, compatissant, compréhensif, patient et miséricordieux. Il est disposé à supplier, conseiller, fortifier et élever».
LE DON Nous connaissons tous un jour ou l’autre des difficultés et des
souffrances dues à nos propres péchés ou aux péchés des autres. Dans les moments difficiles, il est bénéfique de tourner nos pensées vers le sacrifice suprême du Sauveur, don que lui seul pouvait faire. Un cantique bien connu nous rappelle que nous devons nous souvenir de lui: Songeons à son corps martyrisé, au sang versé. Pour payer la dette, pour nous il s’est sacrifié. Pourrai-je oublier ce grand amour, cette pitié ? Non, je veux l’adorer à son trône glorifié.
Henry B. Eyring, alors évêque président et maintenant membre du Collège des douze apôtres, a dit: «L’Expiation, agissant dans notre vie, produit en nous l’amour et la tendresse dont nous avons besoin . . .
En nous souvenant de lui et de son don, ce que nous promettons de faire quant nous prenons chaque semaine la Sainte Cène, nous pouvons mettre une lumière d’espérance sur notre visage que ceux que nous aimons ont tan t besoin de voir»
Nous nous souvenons du Sauveur et de son expiation lorsque nous accueillons chez nous un enfant rebelle, lorsque nous sommes patients avec nos parents âgés, lorsque nous acceptons facilement les différences des autres, et lorsque nous vivons dans l’espoir de la vie éternelle.
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
L’AMOUR CHRÉTIEN
La caractéristique la plus distinctive d’un Saint des Derniers Jours doit être son amour pour ses semblables. Jésus enseigna que l’amour pour Dieu et pour l’homme est le plus grand des commandements, et l’apôtre Paul souligne que rien ne peut compenser le manque de charité.
La signification de l’amour chrétien n’est pas aussi claire que certains principes plus concrets, comme la dîme, la Parole de Sagesse ou le jeune.
La difficulté tient partiellement au fait qu’il y a différentes espèces d’amour.
La plupart d’entre nous seraient d'accord, par exemple, pour dire que l’amour chrétien n’est pas le même que l’attirance émotionnelle et physique puissante qu’ont l’un pour l’autre l’homme et la femme lorsqu'ils sont «profondément amoureux».
Les gens ont toutefois tendance à penser que l'amour chrétien est apparenté à l’amitié où a l’amour familial.
Nous éprouvons pour notre famille et nos amis des sentiments intimes, positifs et cordiaux basés sur des expériences, des valeurs et des attaches spéciales communes.
Si nous pensons qu’avoir l’amour chrétien signifie que nous avons vis-à-vis de tous les hommes le genre de sentiments que nous éprouvons pour notre famille et nos amis, le principe parait à la plupart d’entre-nous beaucoup trop idéaliste. Car enfin, comment pouvons-nous aimer nos ennemis de la même manière que nous aimons ceux qui nous sont chers?
Comment pouvons-nous éprouver des sentiments intimes et cordiaux vis-à-vis de ceux qui nous sont indifférents ou hostiles?
L’amour chrétien n’est pas la même chose que l’amitié ou l'amour familial.
II est basé non pas sur un sentiment, mais sur un acte de la volonté. Nous sommes beaucoup plus capables de dominer notre volonté que nos sentiments. Nous pouvons ne pas être capables de susciter des sentiments positifs et cordiaux vis-à-vis de ceux qui nous haïssent et nous persécutent, mais nous pouvons exercer la bonne volonté à leur égard.
A voir de la bonne volonté signifie que nous nous sommes engagés à agir dans l’intérêt d’autres êtres humains quels que soient les sentiments que nous éprouvions pour eux.
Notre engagement est basé sur la croyance que tout être est un enfant immortel de Dieu avec une grande capacité de progresser moralement, spirituellement et intellectuellement.
Par conséquent, chacun a une valeur incalculable non seulement pour ce qu’il est mais ce qu’il a la capacité de devenir. Tous les Saints des Derniers Jours doivent avoir un respect profond pour la valeur et la dignité de toute âme humaine, même si nous pouvons être attristés par ce que certaines personnes se font actuellement à elles mêmes ou font a d’autres.
Lorsque nous avons embrassé l’Evangile, nous nous sommes engagés à faire tout ce que nous pouvions pour aider chaque enfant de Dieu à atteindre son potentiel maximum. Cet engagement est la base d’une bonne volonté universelle.
II me semble que nous disciplinons notre volonté pour qu’elle agisse dans l’intérêt des autres et pour leur bien, même si nous n’éprouvons pas pour eux des sentiments cordiaux et intimes. Nos sentiments peuvent même être parfois négatifs lorsque nous nous trouvons face a des personnes hostiles, haïssables, antipathiques.
L’important c’est que nous pouvons et devons exercer l’amour chrétien ou la bonne volonté en leur faveur même si nous ne les aimons pas comme nous aimons nos amis et les gens vers lesquels nous sommes naturellement attirés. Pour illustrer cette idée, envisageons les rapports entre une bonne mère et ses enfants. La mère est profondément attachée au bien-être de ses enfants.
Elle essaie toujours d'agir dans ce qu’elle croit être le u r intérêt véritable.
Les sentiments qu’elle éprouve à leur égard sont ordinairement très cordiaux et positifs, mais les meilleures mères ont leurs moments d’exaspération et de colère.
Les sentiments ne sont jamais constants, et les enfants sont parfois une épreuve. Ils peuvent réussir à provoquer de temps en temps des sentiments négatifs même chez les mères les plus aimantes. Toutefois une bonne mère ne cesse de répondre aux besoins de ses enfants quand elle est exaspérée, contrariée ou en colère. Son comportement est toujours guidé par le sentiment de responsabilité qu’elle a vis-à-vis de leur bien être, quels que soient les sentiments qu’elle éprouve pour eux à un moment donné quelconque.
Lorsqu’ils ont faim, elle leur donne à manger. S’ils sont blessés ou en danger, elle vient à leur aide. Un autre exemple, ce sont les rapports entre un médecin, avocat ou professeur extrêmement conscient de son métier et son client.
Lorsque nous allons trouver le docteur, nous n’attendons pas de lui que la qualité de ses services dépend du fait qu'il nous aime ou non. Nous attendons de lui qu'il nous fasse bénéficier de toute l'habileté dont il dispose, qu’il nous soit personnellement sympathique ou non. De même, nous attendons des maîtres de nos enfants qu’ils se préoccupent profondément des besoins des enfants en matière d’enseignement et y répondent même s’ils ont par nature des sentiments plus cordiaux vis-à-vis de certains enfants que vis-à-vis d'autres.
C’est la une des caractéristiques d’une personne extrêmement consciente de ses responsabilités professionnelles. Elle peut distinguer ses sentiments de ses engagements professionnels et agir dans l’intérêt de son client quels que soient les sentiments qu’elle éprouve.
En apprenant à exercer la bonne volonté, nous pouvons faire de même envers tous ceux qui tombent sous notre influence, et, ce faisant, faire de l’amour chrétien quelque chose de réel dans notre vie.
Un sous-produit fréquent de la bonne volonté est la naissance de sentiments cordiaux et positifs en nous et chez les bénéficiaires de notre bonne volonté. Lorsque nous faisons preuve de bonne volonté vis-à-vis d’une personne indifférente, hostile ou haïssable, elle change parfois d'attitude et commence a réagir de la même façon vis-à-vis de nous. Pareil résultat est toujours encourageant, mais nous devons nous souvenir que les choses ne prennent pas toujours cette tournure, et que notre bonne volonté persévérante ne doit aucunement dépendre de la réciproque. L’amitié est nécessairement réciproque; la bonne volonté pas.
Parfois nous éprouvons de meilleurs sentiments vis-à-vis d’une personne lorsque nous exerçons de la bonne volonté en sa faveur, même si elle ne réagit pas favorablement. L'amour chrétien ne dépend ni de nos sentiments, ni des sentiments du bénéficiaire de notre amour. C'est un acte de la volonté, et non une réaction émotionnelle.
Paul exprima l’esprit de l’amour chrétien lorsqu’il dit aux Romains qu’ils devaient avoir la même considération les uns pour les autres et fréquenter les personnes qui sont humbles. II leur dit de faire en sorte que leurs objectifs soient de nature à ce que tous les hommes soient considérés comme honorables.
Lorsque nous essayons d’incorporer plus pleinement le principe de l’amour chrétien dans notre vie, il y a des pièges que nous devons soigneusement éviter. L’un de ceux-ci est la tendance à exercer la bonne volonté dans l’abstrait mais non dans le concret.
Ceci ne produit pas l'effet désirable et peut nous amener a croire erronément que nous vivons le principe alors qu’en réalité nous ne le vivons pas.
Notre sentiment de la bonne volonté vis-à-vis des hommes, par exemple, ne signifie pas grand-chose si nous ne faisons pas preuve de bonne volonté vis-à-vis de personnes bien déterminées avec qui nous entrons en contact dans le voisinage, au travail ou a l'église.
II y en a qui approuvent du bout des lèvres la grande valeur de instruction mais ne font rien pour soutenir les écoles locales et les aider à progresser.
D’autres proclament leur amour du pays mais sont indifférents à leurs obligations de citoyens en ne se mettant pas au courant des problèmes et des candidats et en ne votant pas. Certains d’entre nous parlent de leur amour de l’Eglise, mais ne font pas grand-chose au niveau concret pour partager leur temps, leur énergie et leurs talents avec leurs frères et leurs sœurs.
On est tenté, et c’est une source d’aveuglement, d’exercer la bonne volonté au niveau abstrait et de ne pas en faire d’application concrète. Une autre grande barrière à l’amour chrétien est la tendance que nous avons d’être sélectifs dans notre bonne volonté.
Cela dépend trop fréquemment de facteurs tels que la communauté de religion, de race, de citoyenneté, de classe sociale et de niveau d’instruction. Lorsque tel est le cas, cela montre que notre bonne volonté n’est pas suffisamment basée sur la conviction de la valeur inhérente à toute âme humaine.
En effet, si notre bonne volonté se limite aux gens avec qui nous avons certaines choses en commun, ce n'est pas de l’amour chrétien. Nous sommes tout naturellement attirés vers certains groupes avec qui nous avons beaucoup en commun.
C’est vrai pour toutes les autres personnes; il n'y a rien de mal à cela, mais nous ne devons pas le prendre pour de l’amour chrétien. L’amour chrétien est un grand défi et sa recherche nécessite toute une vie.
Notre but, c’est pouvoir faire preuve de bonne volonté sur la seule base du besoin. Ce comportement sera certainement la condition requise pour vivre dans une société céleste.
Nous commençons à apprendre et à pratiquer la bonne volonté au foyer et à l’église, mais l’épreuve finale est notre comportement lorsque nous rencontrons les personnes étrangères à notre foyer, celui qui est antipathique, celui qui manifeste de la mauvaise volonté.
Notre conviction de l’universalité de la paternité de Dieu et de la fraternité des hommes doit être suffisamment forte pour nous rendre capables de triompher de cette épreuve.
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SANCTIFIER LE JOUR DU SABBAT
Le Seigneur a dit à l’Eglise, il y a plus de 165 ans, que nous pouvons nous «préserver plus complètement des souillures du monde» en observant correctement le jour du sabbat (D & A 59:9). D’autres peuvent observer comment nous agissons le jour du sabbat, cependant nous ne devons pas agir comme les pharisiens ni essayer de nous élever aux yeux des autres (voir Matthieu 6:1-6, 16-18).
Nous devons simplement sanctifier le jour du sabbat parce que c’est ce que le Seigneur veut que nous fassions. Cela nous procurera de la joie et de la force.
LE SEIGNEUR NOUS ENSEIGNE DANS DOCTRINE ET ALLIANCES 59:9-13 QUE LE DIMANCHE EST UN JOUR POUR:
• Nous reposer
• Adorer Dieu
• Offrir nos vœux en justice
• Prendre la Sainte Cène
• Préparer la nourriture en toute simplicité de cœur
• Avoir un jeûne parfait
DE PLUS, SPENCER W. KIMBALL A DIT QUE LE SABBAT PEUT ÊTRE UTILISÉ POUR:
• Lire de bons livres
• Méditer
• Etudier les Ecritures et préparer des discours
• Rendre visite aux malades
• Parler dans le calme aux membres de sa famille
• Demander le pardon de ses péchés
• Tenir son journal personnel
• Intégrer des membres et des non membres de l’Eglise
• Ecouter de la musique édifiante
• Se reposer
EZRA TAFT BENSON A DIT QUE LE SABBAT NE DOIT PAS ÊTRE UTILISÉ POUR:
• Faire du jardinage et du ménage
• Se rendre dans des parcs d’attractions ou sur des terrains de jeux
• Gaspiller son temps
• Récupérer le sommeil que l’on n’a pas eu le samedi
• Remplir le réservoir de sa voiture
• Etre occupé au point de ne plus avoir le temps de prier ou de m éditer
• Faire du sport ou aller à la chasse
• Lire ce qui n’élève pas spirituellement
• Faire des courses
D’après un discours de Earl C. Tingey, prononcé lors d’une réunion spirituelle à l’université Brigham Young, le 6 août 1995.
JOURNAL DE MARS 2016
QUELLE VIE CONSTRUISEZ VOUS ?
Sur le modèle des épées, des temples et du bonheur. Quelle vie construisons nous ?
J’ai suivi un cours sur l’art quand j’étais au Lycée, plus parce que mon grand frère l’avait fait que parce que je possède naturellement des capacités artistiques. Je n’ai jamais été capable d’être suffisamment créative pour trouver des idées originales, mais j’ai découvert un outils important, un qui m’a permis de réussir dans mes efforts artistiques : les sources
Apprendre à utiliser la source
Je peignais en général à partir de photos, que je comparais en permanence à mon travail pour reproduire les angles, les couleurs et les ombres. Si je n’y arrivais pas, je demandais à mon professeur d’art ce que j’avais besoin de changer de façon à correspondre à ma source. Est-ce que j’avais le bon pinceau ? Est ce que je passais à côté d’une technique importante ? Est ce que mes couleurs étaient les bonnes ?
Avoir une source et les conseils de quelqu'un bien plus sage et plus expérimenté que moi, m’on permis de créer des œuvres. Mes peintures étaient loin d’être de parfaites représentations des originaux, mais elles étaient clairement selon le modèle de ma source.
Le Seigneur a également établi un modèle éternel. Il veut que nous utilisions les sources pour avoir du succès dans tout ce que nous accomplissons dans notre vie.
La source Néphi
Néphi rappelle inlassablement à ses lecteurs qu’il a construit un navire à la manière que le Seigneur lui a montré, montant souvent à la montagne pour en apprendre plus son modèle.
Après s’être séparés des Lamanites, Néphi et son peuple ont du construire une nouvelle vie. Pour ce faire, ils ont utilisé des modèles ou des références.
Dans 2 Néphi chapitre 5, Néphi décrit quelques uns de ces modèles.
Ä Ils ont fabriqué des épées à la manière de l’épée de Laban.
Ä Ils ont construit un temple à la manière du temple de Salomon.
Ä Ils ont bâti leur vie selon la manière du bonheur.
Que ce soit pour leur protection ou leur production, leur architecture ou leur culte, et même pour leur vie, ils ont utilisé des modèles. Et ce faisant, ils ont intentionnellement bâti selon les modèles les plus raffinés de l’homme et de Dieu.
Nos modèles
Que nous le réalisions ou non, nous bâtissons nos vies, nos carrières, nos foyers, nos talents et nos passe- temps d’après un modèle de référence.
Nous tenons une maison peut être comme le faisait notre maman. Nous animons une classe peut être comme le faisait notre instructeur préféré. Nous organisons une fête d’anniversaire peut être comme l’a fait nos parents. Ou alors nous impliquons nos enfants dans des activités comme el font nos amis.
Sans le vouloir, nous regardons toujours autour de nous et essayons de voir comment nous devrions vivre nos vies.
Si nous ne faisons pas attention, nous construisons nos vies sur le modèle à la dernière mode ou selon celui d’amis que nous idolâtrons, devenant facilement comme un navire ballottés par les vents de la mer sans cap ou direction.
Il y a de nombreux modèles de valeur dans le monde, et nous recherchons tout ce qui est vertueux et aimable. Mais nous devons faire attention à suivre les références spécifiques que Dieu nous donne de façon à ce que nous, tout comme Néphi, puissions dire, « je n’ai pas construit le bateau (ou ma famille, ou ma vie, ou ma foi) à la manière des hommes ; mais je le construisis de la manière que le Seigneur m’avais montré ».
Notre modèle éternel
Le Seigneur nous a donné de nombreux modèles, le plus grand étant sa propre vie.
Nous devons construire nos familles à la manière de la Proclamation au Monde. Nous devons remplir nos appels dans l’Eglise à la manière du Manuel d’Instructions Générales. Nous devons construire notre foi selon les modèles trouvés dans les écritures et tels qu’enseignés par les Prophètes.
Plus important encore et qui englobe tout, Jésus a demandé à ses disciples Néphites, « Quel genre d’hommes devez vous être ? » Et il leur a commandé d’être comme Il est.
Le Sauveur est notre modèle le plus grand et le plus important.
Nous prenons sur nous Son nom, mais vivons nous véritablement notre vie à la manière du Sauveur ? Prenons nous le temps de comparer consciemment chaque pensée, chaque action et chaque décision avec notre modèle divin ?
Si notre vie n’est pas en harmonie avec notre modèle parfait, nous devrions rechercher la direction du Saint Esprit pour nous montrer ce que nous devons changer.
Avons-nous de fausses idées ?
Devons nous prendre une nouvelle habitude ou en abandonner une ?
Devons nous réévaluer l’équilibre dans les activités de notre vie ?
Si nous le faisons, il nous est fait la grande promesse que « lorsque le Christ apparaîtra, nous serons comme Lui ». nous serons certainement des versions imparfaites de Sa divinité, mais ce sera clair pour nous que nous aurons vécu notre vie à Sa manière.
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LES FAMILLES QUE SONT LES PAROISSES FONT PARTIE DU PLAN DE NOTRE PÈRE CÉLESTE POUR NOUS
Tandis que nous continuons de faire notre part, nous avons besoin qu’on nous rappelle souvent que nous faisons partie de quelque chose de grandiose.
L’apprentissage en groupe est si important que fondamentalement notre Père céleste a prévu que nous naissions dans le groupe le plus sacré et le plus puissant qui existe sur terre, la famille.
La paroisse est aussi un groupe, elle n’est pas conçue pour remplacer la cellule familiale mais pour soutenir la famille et ses justes enseignements.
Une paroisse est un autre endroit où il y a suffisamment d’engagement et d’énergie pour former une sorte de « filet de sécurité » pour chacun d’entre nous quand notre famille ne peut pas nous procurer ou ne nous procure pas toutes les expériences d’apprentissage et de croissance dont nous avons besoin pour retourner auprès de notre Père céleste.
Mon intention et ma prière sont qu’au cours des quelques minutes qui suivent nous apprécierons mieux le pouvoir de la famille paroissiale et renouvellerons notre engagement à participer activement à cette communauté des saints.
Premièrement, la famille paroissiale nous donne le sentiment d’appartenir à un groupe.
Robert FROST a écrit dans son poème : « le foyer est le lieu dont on ne peut vous refuser l’entrée quand vous vous y présentez » « Je dirai que vous n’avez pas à y mériter votre place ».
La paroisse est un endroit où l’on n’a pas à mériter sa place. Le fait d’être membre de l’Eglise de Jésus Christ nous donne accès à ce foyer. Dans une paroisse, comme dans une famille, chacun est différent et précieux. Paul à écrit : « Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit, pour être un seul corps, soit juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres…. Ainsi le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs » (1Corinthiens 12 : 13-14). Le Sauveur nous a commandé de nous réunir souvent et de ne défendre à personne de venir (3 Néphi 18 :22).
Deuxièmement, la famille paroissiale donne l’assurance que l’on est écouté
Quelqu’un a dit que les gens préféreraient être compris qu’aimés. En vérité, la façon la plus sûre d’augmenter notre amour pour quelqu’un est de l’écouter avec patience et respect. Je crois que notre alliance de baptême l’exige. Comment pouvons nous « pleurer avec ceux qui pleurent » et « porter les fardeaux les uns des autres » (Mosiah 18 : 8-9) si nous n’écoutons pas pour savoir ce que sont ces fardeaux.
Nous découvrons et formons nos pensées par la conversation. Le fait de parler est en soi un processus de tri et d’apprentissage. C’est pour nous un grand réconfort quand les gens nous écoutent en comprenant que nos paroles ne sont pas notre dernier mot mais une démarche d’interrogation et de recherche qui a pour but de parvenir à une meilleure compréhension.
Mais nous devons prendre garde à ne pas écouter comme Laman et Lémuel s’écoutaient. Ils s’encourageaient réciproquement à murmurer. Quand d’autres membres de la paroisse se plaignent, en accusant d’autres et répètent des propos négatifs, il faut de la maîtrise de soi pour s’abstenir de verser de l’huile sur le feu de leur mauvaise humeur.
Les murmures mutuels sont comme un feu qui couve et peut se réveiller et détruire une paroisse.
Troisièmement, la famille paroissiale donne des encouragements.
En tant que famille paroissiale, nous pouvons donner l’encouragement nécessaire et attendu des autres membres. Quand des amis m’expriment leur confiance, en particulier quand je me sens dépassée par une situation difficile, la lumière au bout du tunnel brille avec plus d’éclat. Le fait d’avoir confiance dans les membres de la paroisse peut souvent avoir beaucoup plus de valeur qu’un gratin déposé sur le pas de leur porte.
George ELIOT, romancier anglais a écrit : « Quel est le but de la vie, si ce n’est de nous rendre mutuellement la vie plus facile ? ».
Nous pouvons nous rendre mutuellement la vie plus facile en faisant de notre paroisse un endroit de plus grande sécurité émotionnelle : en étant gentils, accueillants, tolérants, encourageants et positifs.
Ceux d’entre nous qui instruisent les enfants et les jeunes ont la responsabilité particulière d’insister, avec respect et gentillesse, pour que les membres de leur classe, par leur langage et leur comportement, fassent preuve de respect pour autrui.
Personne ne devrait se sentir diminué au sein d’une paroisse.
Quatrièmement, la famille paroissiale nous donne l’occasion de donner de nous mêmes.
Il n’y a pas de limite au temps et aux talents dont nous pouvons faire bénéficier les autres. Il est à espérer que nous donnerons de nous même partout où nous irons, mais la structure de la paroisse constitue une bonne salle de travaux pratiques.
Après voir vécu pendant vingt ans dans la même paroisse, je me suis mariée et je me suis installée dans une ville loin de là, où mon mari a poursuivi ses études. Les gens étaient amicaux, mais j’étais d’un naturel timide, et j’avais du mal à me sentir à l’aise. Un dimanche matin, comme je me levais de mon banc, au fond de la chapelle et m’apprêtais à aller à l’Ecole du Dimanche, un membre de l’épiscopat m’a salué d’un sourire et d’une poignée de main et m’a dit : « Virginia, quittez le dernier rang. Cessez de penser à vous ! ».
Aussitôt, j’ai eu une vision nouvelle, il avait raison, mais je ne savais pas trop comment ne plus penser à moi. Cependant, au fil des semaines, l’acceptation d’un appel m’a fait automatiquement quitter le dernier rang, en exigeant que je pense à quelqu’un d’autre. En conséquence, je me suis sentie plus à l’aise et plus en confiance.
Paradoxalement, quand nous nous concentrons sur les besoins des autres, nos besoins nous deviennent moins impérieux.
Cinquièmement, la famille paroissiale constitue un cadre pour apprendre et mettre en pratique l’Evangile
J’ai toujours été convaincue que pour que les gens apprennent réellement quelque chose, il leur faut plus qu’une explication, il leur faut une expérience. Alma enseigna ce principe en encourageant à faire l’expérience de la parole (Alma 32 :27).
Notre Père céleste veut que nous participions à la vie de notre paroisse. Cela fait partie de son plan. Mais, direz vous peut être, vous avez une vision très idéaliste d’une paroisse, qui ne correspond pas à ma paroisse !
Vous voulez dire que votre paroisse comprend des gens bien réels ?
Des gens égoïstes ou sûrs de leur droiture, qui manquent de connaissances ou sur qui l’on ne peut pas compter ?
J’en suis heureuse !
Comment la paroisse pourrait elle être un cours de travaux pratiques où s’exercer aux principes de l’Evangile tels que la patience, la longanimité, la charité et le pardon, s’il n’y avait pas de gens ni de situations qui exigent l’emploi de ces principes ?
Ce qu’il y a de miraculeux dans tout cela, c’est que nous sommes des gens bien réels placés dans une structure ingénieuse, conçue par Dieu, pour nous aider à devenir semblables à lui.
Je vous invite à aimer la paroisse dans laquelle vous êtes, quelle qu’elle soit, à l’aimer et à y apprendre.
Chacun d’entre nous peut considérer sa paroisse comme une communauté de Sion et œuvrer pour la rendre telle.
JOURNAL DE FÉVRIER 2016
Problèmes et repentir
L’appel au repentir n’a jamais été populaire.Les prophètes du temps passé ont été persécutés et emprisonnés, bannis et brûlés parce qu’ils avaient appelé le peuple au repentir, peut-être parce que, lorsqu'on proclame le principe du repentir, on a l’air de condamner les autres, et peut- être parce que les autres n’aiment pas qu’on leur rappelle qu’ils ont fait des choses qu’ils n’auraient pas dû faire. (Il est désagréable d’avoir à penser à ses fautes.)Donc, historiquement, on prend mal les objurgations de ceux qui vous appellent au repentir. Mais le repentir est la base essentielle de l’existence et il en sera ainsi tant que les gens ne seront pas parfaits.Très bien.Mais, en ce monde, nous avons souvent de graves préoccupations et de grands ennuis. Il n ’y a pas à dire que nous y échapperons.Venir prêcher le repentir, ce n’est pas le moyen de se faire bien voir. Mais, sans colère, sans accusation contre qui que ce soit, considérons certaines des choses que quelques-uns d’entre nous, comme individus ou comme membre de tel ou tel groupe, pourrions admettre comme ouvrant des possibilités de repentir.Ne pourrions-nous éprouver du repentir pour le cynisme, la déception, la vanité, le manque de sincérité ?Ne pourrions-nous nous repentir de la sensualité ou des excès ?Ne pourrions-nous nous repentir de la prodigalité ou du gaspillage ?Du langage profane, inconvenant ou irrévérent ?Du faux orgueil ou de la vantardise ?Du refus d’envisager les faits ?De l’indolence, de la paresse, de la mauvaise volonté de travailler? D’accueillir de fausses doctrines ?Et on pourrait beaucoup allonger la liste. Repentons-nous partout où il y a lieu de nous repentir. Il n ’y a pas un problème auquel nous ayons à faire face, pas une situation embarrassante où nous nous soyons engagés, que le repentir, la prière, l’effort consenti et l’accord des bonnes volontés ne puisse résoudre. Mais, pour réussir, il faut que le repentir soit sincère.Le repentir superficiel n’a aucun effet utile. Mais il n’y a pas de bons résultats que nous ne puissions atteindre, si nous sommes fidèles aux principes sur lesquels s’appuie le repentir.
LES AVANTAGES D’ UN BON SOMMEIL
Nous savons tous qu’il est très important pour notre corps et notre esprit de dormir suffisamment. La fondation Nationale du Sommeil, qui fournit les recommandations sur le sommeil, dit qu’un adulte a besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit et de préférence 8 à 9 heures. Il y a de très nombreuses raisons pour lesquelles nous avons besoin de suffisamment de sommeil, je n’en soulignerai que quelques unes ici.
Pour perdre une mauvaise habitude ou casser une dépendance, votre cerveau a besoin d’être comme du plastique : facile à changer et à adopter un nouveau comportement.
Sans quantité de sommeil adéquate, notre cerveau perd de sa plasticité, ce qui veut dire qu’il est très difficile, voir quasi impossible, d’arrêter une dépendance sans sommeil suffisant.
Sans suffisamment de repos la nuit, nous avons tendance à prendre de mauvaises décisions et à refaire les mêmes erreurs encore et encore.
Nous sommes enlisés dans une routine et nous ne pouvons en sortir.
Sans quantité de sommeil suffisante, nous avons tendance à surestimer les compensations et sous estimer les conséquences.
Cela peut conduire à trop manger parce que nous surestimons le bon goût de la nourriture et nous sous estimons les conséquences au long terme du poids pris…..
La première partie de notre cerveau qui rétrécit quand nous n’avons pas suffisamment de sommeil est le cortex préfrontal. C’est la partie en avant du cerveau associée au centre des décisions et à la maturité émotionnelle. Quand cette partie du cerveau rétrécit, nous conservons notre capacité à compter, mais nos relations et notre raisonnement rationnel en souffrent.
Et quand nous n’avons pas suffisamment de sommeil, notre corps ne se réapprovisionne pas en hormones clés. Deux de ces hormones sont la sérotonine et la dopamine et sont les hormones du bonheur. De nombreux problèmes émotionnels auxquels nous sommes confrontés sont dus au manque de ses deux hormones. D'autre part, une quantité moins importante de ces hormones, peut contribuer à l’anxiété, la dépression, l’hyperactivité, les troubles de l’attention, les troubles compulsifs obsessionnels, la maladie de Parkinson etc. etc. En fait, 30% des cas d’anxiété sont précédés d’un manque de sommeil.
SEPT CONSEILS POUR UNE BONNE NUIT DE SOMMEIL
ALLEZ AU LIT AVANT 22H30, AU PLUS TARD
Si vous restez éveillés au plus tard que ça, vous aurez tendance à avoir une deuxième décharge d’énergie et ce sera plus difficile de vous endormir et de rester endormi.
CRÉEZ UNE ROUTINE
Par exemple, lavez vous les dents, faites votre prière, lises vos écritures au lit, etc. comme la loi de Pavlov, vous vous préparez pour ce qui arrive, de façon à ce que votre cerveau et votre corps puissent anticiper, en l’occurrence le sommeil. Assurez vous d’aller au lit au même endroit et à la même heure tous les soirs, au plus ou moins 10 min.
UNE CHAMBRE FRAÎCHE, SOMBRE ET CALME
Dormez dans une chambre à 18 – 20°c ? Avec le moins de lumière et de son possible. Pensez aux boules Quiès et aux masques qui peuvent aider.
EVITER LES STIMULANTS
Évitez les excès de caféine et de sucre, particulièrement avant d’aller au lit.
EXERCICE
Faites 30-60 minutes de sport par jour. Votre corps sera alors suffisamment fatigué pour dormir.
EVITER DE MANGER
Évitez de manger dans les 3 heures avant de vous coucher.
EVITER LES LUMIÈRES FORTES
Dans les 3 heures avant d’aller au lit, évitez les lumières qui proviennent du plafond, de la télévision, de l’ordinateur et des écrans de téléphone.
Travaillez sur l’un de ces points chaque semaine et en peu de temps, vous passerez une très bonne nuit et serez capable de fonctionner à votre plein potentiel toute la journée.
Mark BASIL, PDG d’une entreprise de santé et de bien être en Utah et qui tient régulièrement des conférences sur les avantages d’un bon sommeil.
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Au sujet des bénédictions patriarcales
Qu’est-ce que c’est ? Comment en avoir une ? Pourquoi est-ce
important ?
Voici des réponses aux questions le plus souvent posées sur les bénédictions patriarcales.
Beaucoup de membres de l’Église commencent à penser à recevoir leur bénédiction patriarcale au cours de leur adolescence. Les renseignements suivants pourront vous aider à comprendre la bénédiction patriarcale et à vous préparer à recevoir la vôtre.
Qu’est-ce qu’une bénédiction patriarcale ?
La bénédiction patriarcale a deux objectifs principaux. Premièrement, le patriarche sera inspiré à vous déclarer votre lignage, c’est à dire la tribu d’Israël à laquelle vous appartenez. Deuxièmement, guidé par l’esprit de prophétie, le patriarche prononcera des bénédictions et pourra aussi faire des promesses, des mises en garde ou des exhortations qui s’appliquent spécifiquement à vous. Votre bénédiction patriarcale pourra indiquer certaines choses que vous êtes capables d’accomplir et des bénédictions que vous pouvez recevoir si vous faites preuve de foi et menez une vie droite.
Pourquoi votre lignage est-il important ?
Tous les membres de l’Église appartiennent à l’une des douze tribus d’Israël. Ceux qui ne sont pas descendants littéraux sont « adoptés » dans la maison d’Israël par le baptême. Connaître votre lignage peut être un guide utile dans votre vie, parce que l’appartenance à l’une des douze tribus s’accompagne de bénédictions et de missions particulières à cette tribu. Les bénédictions que Jacob a données à ses fils (les pères des tribus) se trouvent dans Genèse 49.
Qui peut donner une bénédiction patriarcale ?
Patriarche est en fait un office de la Prêtrise de Melchisédek, tout comme ancien ou grand prêtre ; un patriarche est appelé et ordonné expressément pour donner des bénédictions patriarcales. C’est le patriarche de votre pieu, ou d’un pieu voisin si votre pieu n’a pas de patriarche, qui vous donnera votre bénédiction. S’il n’y a pas de patriarche de pieu là où vous habitez, votre évêque ou votre président de branche saura comment vous aider à faire le nécessaire pour recevoir une bénédiction patriarcale. Si vous êtes descendant direct d’un patriarche (par exemple votre grand-père), il peut vous donner votre bénédiction même s’il n’habite pas dans votre pieu.
Qui peut recevoir une bénédiction patriarcale ?
Tous les membres de l’Église y ont droit et doivent recevoir une bénédiction patriarcale, quelle que soit leur ancienneté dans l’Église.
Quel âge dois-je avoir pour recevoir une bénédiction patriarcale ?
Il n’y a pas d’âge fixé. Vous devez être suffisamment âgé pour apprécier la nature sacrée de la bénédiction.
Comment la bénédiction est-elle donnée ?
Le patriarche placera ses mains sur votre tête et vous donnera la bénédiction par inspiration. Elle sera une révélation qui vous guidera. La bénédiction sera ensuite transcrite afin que vous puissiez en avoir un exemplaire écrit à étudier tout au long de votre vie. L’Église gardera aussi un exemplaire de votre bénédiction au cas où vous perdiez un jour la vôtre.
Comment puis-je recevoir une bénédiction patriarcale ?
Prenez rendez-vous pour avoir une entrevue avec votre évêque. Il déterminera si vous êtes prêt et digne, et soit il vous donnera une recommandation soit il vous aidera à vous préparer à en avoir une. Lorsque vous avez votre recommandation, vous pouvez prendre contact avec le patriarche pour fixer un rendez-vous.
Demandez à votre évêque ou au patriarche qui a le droit de vous accompagner pour votre bénédiction, par exemple vos parents. Et apportez votre recommandation au rendez-vous.
Le désir de recevoir une bénédiction patriarcale doit naître du désir de connaître et de respecter la volonté de Dieu à votre égard. La curiosité ou la pression d’autres personnes ne sont pas de bonnes raisons de recevoir une bénédiction patriarcale. L’évêque vous aidera à déterminer si vous êtes prêt pour la bénédiction patriarcale.
Comment puis-je me préparer ?
Vous devez faire tout votre possible pour vous rapprocher du Seigneur. Il peut être utile de prier, jeûner, étudier les Écritures, méditer et vous repentir. La préoccupation pour les choses du monde doit être abandonnée pour une occasion aussi sacrée.
Comment dois-je m’habiller ?
Vous devez mettre des vêtements du dimanche.
Quand les promesses contenues dans ma bénédiction s’accompliront-elles ?
Il arrive que les bénédictions patriarcales révèlent certaines choses de notre vie pré terrestre.
Mais ce sont principalement des directives pour notre vie présente et future. Comme les bénédictions sont de nature éternelle, elles peuvent contenir des possibilités allant au-delà de la condition mortelle.
Toutes les promesses contenues dans ma bénédiction s’accompliront-elles ?
La réalisation de toutes les bénédictions dépend de votre fidélité et se produira au moment voulu par le Seigneur. Les bénédictions peuvent aussi s’accomplir de différentes manières au cours de votre vie, selon votre progression, vos capacités et les circonstances.
Dois-je laisser d’autres personnes lire ma bénédiction ?
Votre bénédiction patriarcale est personnelle ; c’est quelque chose entre vous et votre Père céleste. Vous pouvez en faire part aux membres de votre famille ou à d’autres proches. Mais les bénédictions nous sont réservées et ne doivent jamais être comparées à celles des autres.
Votre bénédiction patriarcale peut être de grande valeur tout au long de votre vie. En vous préparant aux promesses de votre bénédiction et en menant une vie qui vous en rende digne, vous pouvez vous rapprocher de votre Père céleste dans cette vie et vous préparer à retourner auprès de lui dans la vie à venir.
Pour recevoir une bénédiction patriarcale, vous devez (1) vous y préparer en vous rapprochant de notre Père céleste par la prière, le repentir, l’étude des Écritures et l’assistance aux réunions de l’Église ; (2) avoir une entrevue avec l’évêque pour déterminer si vous êtes prêt ; et (3) recevoir de votre évêque une recommandation pour une bénédiction patriarcale.
Lorsque vous avez votre recommandation, vous devez (4) prendre contact avec le patriarche pour fixer un rendez-vous, et (5) recevoir votre bénédiction. La bénédiction enregistrée sera (6) transcrite et des exemplaires seront (7) adressés au (8) siège de l’Église pour être gardés en sécurité, et pour (9) vous servir de guide tout au long de votre vie.
Une étoile à suivre
« Une bénédiction patriarcale donnée par un patriarche ordonné peut être un guide pour nous, une révélation personnelle que Dieu donne à chacun. Si nous suivons ce guide, nous risquons moins de faire un faux pas et de nous égarer. Notre bénédiction patriarcale sera une ancre pour notre âme et, si nous sommes dignes, ni la mort ni le diable ne pourront nous priver des bénédictions prononcées. Ce sont des bénédictions que nous pouvons goûter dès maintenant et à jamais. »
James E. Faust, deuxième conseiller dans la Première Présidence, « Les bénédictions de la prêtrise », L’Étoile, janvier 1996, p. 70.
Une bénédiction accomplie
« Il arrive que quelqu’un se fasse du souci parce qu’une promesse faite dans sa bénédiction patriarcale n’est pas encore accomplie… Cela ne veut pas dire que la bénédiction ne s’accomplira pas. Il est bon de savoir que les choses se passent au moment choisi par le Seigneur, pas toujours au nôtre. Les choses de nature éternelle n’ont pas de limites. Depuis l’existence pré mortelle jusqu’à notre existence au-delà du voile de la mort, notre vie est une vie éternelle. »
Boyd K. Packer, président suppléant du Collège des douze apôtres, « Le patriarche de pieu », Le Liahona , novembre 2002, p.
JOURNAL DE JANVIER 2015
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LE MEILLEUR MOMENT POUR PLANTER UN ARBRE
Dans la Rome antique, Janus était le dieu des commencements. On le représente souvent avec deux visages : l’un tourné vers le passé, l’autre vers l’avenir. Dans certaines langues, on a donné son nom au mois de janvier parce que le commencement de l’année était un temps de réflexion ainsi que de planification.
Des milliers d’années plus tard, beaucoup de cultures dans le monde conservent la tradition de prendre des résolutions pour la nouvelle année. Bien sûr, il est facile de prendre des résolutions ; en revanche, c’est tout autre chose de les tenir.
Un homme qui avait fait une longue liste de résolutions pour la nouvelle année était assez satisfait de ses progrès. Il se disait : « Jusqu’à présent, je me suis tenu à mon régime, je ne me suis pas mis en colère, j’ai respecté mon budget et je ne me suis pas plaint une seule fois du chien du voisin. Mais aujourd’hui, c’est le 2 janvier, le réveil vient de sonner et il faut que je sorte du lit. Il faudrait un miracle pour que je renouvelle cet exploit. »
Nous savons tous qu’il est très important pour notre corps et notre esprit de dormir suffisamment. La fondation Nationale du Sommeil, qui fournit les recommandations sur le sommeil, dit qu’un adulte a besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit et de préférence 8 à 9 heures. Il y a de très nombreuses raisons pour lesquelles nous avons besoin de suffisamment de sommeil, je n’en soulignerai que quelques unes ici.
Pour perdre une mauvaise habitude ou casser une dépendance, votre cerveau a besoin d’être comme du plastique : facile à changer et à adopter un nouveau comportement.
Sans quantité de sommeil adéquate, notre cerveau perd de sa plasticité, ce qui veut dire qu’il est très difficile, voir quasi impossible, d’arrêter une dépendance sans sommeil suffisant.
Sans suffisamment de repos la nuit, nous avons tendance à prendre de mauvaises décisions et à refaire les mêmes erreurs encore et encore.
Nous sommes enlisés dans une routine et nous ne pouvons en sortir.
Sans quantité de sommeil suffisante, nous avons tendance à surestimer les compensations et sous estimer les conséquences.
Cela peut conduire à trop manger parce que nous surestimons le bon goût de la nourriture et nous sous estimons les conséquences au long terme du poids pris…..
La première partie de notre cerveau qui rétrécit quand nous n’avons pas suffisamment de sommeil est le cortex préfrontal. C’est la partie en avant du cerveau associée au centre des décisions et à la maturité émotionnelle. Quand cette partie du cerveau rétrécit, nous conservons notre capacité à compter, mais nos relations et notre raisonnement rationnel en souffrent.
Et quand nous n’avons pas suffisamment de sommeil, notre corps ne se réapprovisionne pas en hormones clés. Deux de ces hormones sont la sérotonine et la dopamine et sont les hormones du bonheur. De nombreux problèmes émotionnels auxquels nous sommes confrontés sont dus au manque de ses deux hormones. D'autre part, une quantité moins importante de ces hormones, peut contribuer à l’anxiété, la dépression, l’hyperactivité, les troubles de l’attention, les troubles compulsifs obsessionnels, la maladie de Parkinson etc. etc. En fait, 30% des cas d’anxiété sont précédés d’un manque de sommeil.
SEPT CONSEILS POUR UNE BONNE NUIT DE SOMMEIL
ALLEZ AU LIT AVANT 22H30, AU PLUS TARD
Si vous restez éveillés au plus tard que ça, vous aurez tendance à avoir une deuxième décharge d’énergie et ce sera plus difficile de vous endormir et de rester endormi.
CRÉEZ UNE ROUTINE
Par exemple, lavez vous les dents, faites votre prière, lises vos écritures au lit, etc. comme la loi de Pavlov, vous vous préparez pour ce qui arrive, de façon à ce que votre cerveau et votre corps puissent anticiper, en l’occurrence le sommeil. Assurez vous d’aller au lit au même endroit et à la même heure tous les soirs, au plus ou moins 10 min.
UNE CHAMBRE FRAÎCHE, SOMBRE ET CALME
Dormez dans une chambre à 18 – 20°c ? Avec le moins de lumière et de son possible. Pensez aux boules Quiès et aux masques qui peuvent aider.
EVITER LES STIMULANTS
Évitez les excès de caféine et de sucre, particulièrement avant d’aller au lit.
EXERCICE
Faites 30-60 minutes de sport par jour. Votre corps sera alors suffisamment fatigué pour dormir.
EVITER DE MANGER
Évitez de manger dans les 3 heures avant de vous coucher.
EVITER LES LUMIÈRES FORTES
Dans les 3 heures avant d’aller au lit, évitez les lumières qui proviennent du plafond, de la télévision, de l’ordinateur et des écrans de téléphone.
Travaillez sur l’un de ces points chaque semaine et en peu de temps, vous passerez une très bonne nuit et serez capable de fonctionner à votre plein potentiel toute la journée.
Mark BASIL, PDG d’une entreprise de santé et de bien être en Utah et qui tient régulièrement des conférences sur les avantages d’un bon sommeil.
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Au sujet des bénédictions patriarcales
Qu’est-ce que c’est ? Comment en avoir une ? Pourquoi est-ce
important ?
Voici des réponses aux questions le plus souvent posées sur les bénédictions patriarcales.
Beaucoup de membres de l’Église commencent à penser à recevoir leur bénédiction patriarcale au cours de leur adolescence. Les renseignements suivants pourront vous aider à comprendre la bénédiction patriarcale et à vous préparer à recevoir la vôtre.
Qu’est-ce qu’une bénédiction patriarcale ?
La bénédiction patriarcale a deux objectifs principaux. Premièrement, le patriarche sera inspiré à vous déclarer votre lignage, c’est à dire la tribu d’Israël à laquelle vous appartenez. Deuxièmement, guidé par l’esprit de prophétie, le patriarche prononcera des bénédictions et pourra aussi faire des promesses, des mises en garde ou des exhortations qui s’appliquent spécifiquement à vous. Votre bénédiction patriarcale pourra indiquer certaines choses que vous êtes capables d’accomplir et des bénédictions que vous pouvez recevoir si vous faites preuve de foi et menez une vie droite.
Pourquoi votre lignage est-il important ?
Tous les membres de l’Église appartiennent à l’une des douze tribus d’Israël. Ceux qui ne sont pas descendants littéraux sont « adoptés » dans la maison d’Israël par le baptême. Connaître votre lignage peut être un guide utile dans votre vie, parce que l’appartenance à l’une des douze tribus s’accompagne de bénédictions et de missions particulières à cette tribu. Les bénédictions que Jacob a données à ses fils (les pères des tribus) se trouvent dans Genèse 49.
Qui peut donner une bénédiction patriarcale ?
Patriarche est en fait un office de la Prêtrise de Melchisédek, tout comme ancien ou grand prêtre ; un patriarche est appelé et ordonné expressément pour donner des bénédictions patriarcales. C’est le patriarche de votre pieu, ou d’un pieu voisin si votre pieu n’a pas de patriarche, qui vous donnera votre bénédiction. S’il n’y a pas de patriarche de pieu là où vous habitez, votre évêque ou votre président de branche saura comment vous aider à faire le nécessaire pour recevoir une bénédiction patriarcale. Si vous êtes descendant direct d’un patriarche (par exemple votre grand-père), il peut vous donner votre bénédiction même s’il n’habite pas dans votre pieu.
Qui peut recevoir une bénédiction patriarcale ?
Tous les membres de l’Église y ont droit et doivent recevoir une bénédiction patriarcale, quelle que soit leur ancienneté dans l’Église.
Quel âge dois-je avoir pour recevoir une bénédiction patriarcale ?
Il n’y a pas d’âge fixé. Vous devez être suffisamment âgé pour apprécier la nature sacrée de la bénédiction.
Comment la bénédiction est-elle donnée ?
Le patriarche placera ses mains sur votre tête et vous donnera la bénédiction par inspiration. Elle sera une révélation qui vous guidera. La bénédiction sera ensuite transcrite afin que vous puissiez en avoir un exemplaire écrit à étudier tout au long de votre vie. L’Église gardera aussi un exemplaire de votre bénédiction au cas où vous perdiez un jour la vôtre.
Comment puis-je recevoir une bénédiction patriarcale ?
Prenez rendez-vous pour avoir une entrevue avec votre évêque. Il déterminera si vous êtes prêt et digne, et soit il vous donnera une recommandation soit il vous aidera à vous préparer à en avoir une. Lorsque vous avez votre recommandation, vous pouvez prendre contact avec le patriarche pour fixer un rendez-vous.
Demandez à votre évêque ou au patriarche qui a le droit de vous accompagner pour votre bénédiction, par exemple vos parents. Et apportez votre recommandation au rendez-vous.
Le désir de recevoir une bénédiction patriarcale doit naître du désir de connaître et de respecter la volonté de Dieu à votre égard. La curiosité ou la pression d’autres personnes ne sont pas de bonnes raisons de recevoir une bénédiction patriarcale. L’évêque vous aidera à déterminer si vous êtes prêt pour la bénédiction patriarcale.
Comment puis-je me préparer ?
Vous devez faire tout votre possible pour vous rapprocher du Seigneur. Il peut être utile de prier, jeûner, étudier les Écritures, méditer et vous repentir. La préoccupation pour les choses du monde doit être abandonnée pour une occasion aussi sacrée.
Comment dois-je m’habiller ?
Vous devez mettre des vêtements du dimanche.
Quand les promesses contenues dans ma bénédiction s’accompliront-elles ?
Il arrive que les bénédictions patriarcales révèlent certaines choses de notre vie pré terrestre.
Mais ce sont principalement des directives pour notre vie présente et future. Comme les bénédictions sont de nature éternelle, elles peuvent contenir des possibilités allant au-delà de la condition mortelle.
Toutes les promesses contenues dans ma bénédiction s’accompliront-elles ?
La réalisation de toutes les bénédictions dépend de votre fidélité et se produira au moment voulu par le Seigneur. Les bénédictions peuvent aussi s’accomplir de différentes manières au cours de votre vie, selon votre progression, vos capacités et les circonstances.
Dois-je laisser d’autres personnes lire ma bénédiction ?
Votre bénédiction patriarcale est personnelle ; c’est quelque chose entre vous et votre Père céleste. Vous pouvez en faire part aux membres de votre famille ou à d’autres proches. Mais les bénédictions nous sont réservées et ne doivent jamais être comparées à celles des autres.
Votre bénédiction patriarcale peut être de grande valeur tout au long de votre vie. En vous préparant aux promesses de votre bénédiction et en menant une vie qui vous en rende digne, vous pouvez vous rapprocher de votre Père céleste dans cette vie et vous préparer à retourner auprès de lui dans la vie à venir.
Pour recevoir une bénédiction patriarcale, vous devez (1) vous y préparer en vous rapprochant de notre Père céleste par la prière, le repentir, l’étude des Écritures et l’assistance aux réunions de l’Église ; (2) avoir une entrevue avec l’évêque pour déterminer si vous êtes prêt ; et (3) recevoir de votre évêque une recommandation pour une bénédiction patriarcale.
Lorsque vous avez votre recommandation, vous devez (4) prendre contact avec le patriarche pour fixer un rendez-vous, et (5) recevoir votre bénédiction. La bénédiction enregistrée sera (6) transcrite et des exemplaires seront (7) adressés au (8) siège de l’Église pour être gardés en sécurité, et pour (9) vous servir de guide tout au long de votre vie.
Une étoile à suivre
« Une bénédiction patriarcale donnée par un patriarche ordonné peut être un guide pour nous, une révélation personnelle que Dieu donne à chacun. Si nous suivons ce guide, nous risquons moins de faire un faux pas et de nous égarer. Notre bénédiction patriarcale sera une ancre pour notre âme et, si nous sommes dignes, ni la mort ni le diable ne pourront nous priver des bénédictions prononcées. Ce sont des bénédictions que nous pouvons goûter dès maintenant et à jamais. »
James E. Faust, deuxième conseiller dans la Première Présidence, « Les bénédictions de la prêtrise », L’Étoile, janvier 1996, p. 70.
Une bénédiction accomplie
« Il arrive que quelqu’un se fasse du souci parce qu’une promesse faite dans sa bénédiction patriarcale n’est pas encore accomplie… Cela ne veut pas dire que la bénédiction ne s’accomplira pas. Il est bon de savoir que les choses se passent au moment choisi par le Seigneur, pas toujours au nôtre. Les choses de nature éternelle n’ont pas de limites. Depuis l’existence pré mortelle jusqu’à notre existence au-delà du voile de la mort, notre vie est une vie éternelle. »
Boyd K. Packer, président suppléant du Collège des douze apôtres, « Le patriarche de pieu », Le Liahona , novembre 2002, p.
JOURNAL DE JANVIER 2015
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LE MEILLEUR MOMENT POUR PLANTER UN ARBRE
Dans la Rome antique, Janus était le dieu des commencements. On le représente souvent avec deux visages : l’un tourné vers le passé, l’autre vers l’avenir. Dans certaines langues, on a donné son nom au mois de janvier parce que le commencement de l’année était un temps de réflexion ainsi que de planification.
Des milliers d’années plus tard, beaucoup de cultures dans le monde conservent la tradition de prendre des résolutions pour la nouvelle année. Bien sûr, il est facile de prendre des résolutions ; en revanche, c’est tout autre chose de les tenir.
Un homme qui avait fait une longue liste de résolutions pour la nouvelle année était assez satisfait de ses progrès. Il se disait : « Jusqu’à présent, je me suis tenu à mon régime, je ne me suis pas mis en colère, j’ai respecté mon budget et je ne me suis pas plaint une seule fois du chien du voisin. Mais aujourd’hui, c’est le 2 janvier, le réveil vient de sonner et il faut que je sorte du lit. Il faudrait un miracle pour que je renouvelle cet exploit. »
Prendre un nouveau départ
Il y a quelque chose d’incroyablement prometteur dans un nouveau départ. Je suppose qu’à un moment ou un autre, nous avons tous souhaité pouvoir recommencer avec une feuille vierge.
J’aime beaucoup avoir un nouvel ordinateur avec un disque dur vierge. Pendant un certain temps, il fonctionne parfaitement. Mais au fil des jours et des semaines, de plus en plus de programmes s’installent (certains intentionnellement et d’autres moins), l’ordinateur finit par « ramer » et ce qui se faisait rapidement et efficacement traîne en longueur. Parfois, il ne fonctionne plus du tout. Le simple fait de l’allumer peut devenir une corvée tellement le disque dur est encombré par un vrai chaos de données et de fonctions électroniques inutiles. Il arrive un moment où la seule solution consiste à reformater l’ordinateur et à recommencer.
De la même manière, les êtres humains peuvent s’encombrer de craintes, de doutes et d’une culpabilité pesante. Les erreurs (intentionnelles ou non) que nous avons commises peuvent nous peser à tel point qu’il nous semble dur de faire ce que nous savons devoir faire.
Dans le cas du péché, il existe un merveilleux processus de reformatage appelé le repentir qui nous permet d’éliminer de notre disque dur interne tout le désordre qui pèse sur notre cœur. L’Évangile, grâce à l’expiation miraculeuse et compatissante de Jésus-Christ, nous montre la manière de purifier notre âme de la souillure du péché et de redevenir neuf, pur et aussi innocent qu’un enfant.
Il y a quelque chose d’incroyablement prometteur dans un nouveau départ. Je suppose qu’à un moment ou un autre, nous avons tous souhaité pouvoir recommencer avec une feuille vierge.
J’aime beaucoup avoir un nouvel ordinateur avec un disque dur vierge. Pendant un certain temps, il fonctionne parfaitement. Mais au fil des jours et des semaines, de plus en plus de programmes s’installent (certains intentionnellement et d’autres moins), l’ordinateur finit par « ramer » et ce qui se faisait rapidement et efficacement traîne en longueur. Parfois, il ne fonctionne plus du tout. Le simple fait de l’allumer peut devenir une corvée tellement le disque dur est encombré par un vrai chaos de données et de fonctions électroniques inutiles. Il arrive un moment où la seule solution consiste à reformater l’ordinateur et à recommencer.
De la même manière, les êtres humains peuvent s’encombrer de craintes, de doutes et d’une culpabilité pesante. Les erreurs (intentionnelles ou non) que nous avons commises peuvent nous peser à tel point qu’il nous semble dur de faire ce que nous savons devoir faire.
Dans le cas du péché, il existe un merveilleux processus de reformatage appelé le repentir qui nous permet d’éliminer de notre disque dur interne tout le désordre qui pèse sur notre cœur. L’Évangile, grâce à l’expiation miraculeuse et compatissante de Jésus-Christ, nous montre la manière de purifier notre âme de la souillure du péché et de redevenir neuf, pur et aussi innocent qu’un enfant.
Faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous
Se fixer des buts est un effort louable. Nous savons que notre Père céleste a des buts, parce qu’il nous a dit que son œuvre et sa gloire sont de « réaliser l’immortalité et la vie éternelle de l’homme » (Moïse 1:39).
Nos buts personnels peuvent faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous. Cependant, la temporisation est l’une des choses qui perturbent nos efforts pour prendre des résolutions et nous y tenir. Nous tardons parfois à commencer, attendant le bon moment : le premier jour de la nouvelle année, le début de l’été, le moment où nous serons appelés évêque ou présidente de la Société de Secours, l’entrée des enfants à l’école, la retraite.
Nous pouvons parfois gaspiller des années de notre vie à attendre d’être choisis (voir D&A 121:34-36). Mais c’est un postulat erroné. Vous êtes déjà choisi !
Se fixer des buts est un effort louable. Nous savons que notre Père céleste a des buts, parce qu’il nous a dit que son œuvre et sa gloire sont de « réaliser l’immortalité et la vie éternelle de l’homme » (Moïse 1:39).
Nos buts personnels peuvent faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous. Cependant, la temporisation est l’une des choses qui perturbent nos efforts pour prendre des résolutions et nous y tenir. Nous tardons parfois à commencer, attendant le bon moment : le premier jour de la nouvelle année, le début de l’été, le moment où nous serons appelés évêque ou présidente de la Société de Secours, l’entrée des enfants à l’école, la retraite.
Nous pouvons parfois gaspiller des années de notre vie à attendre d’être choisis (voir D&A 121:34-36). Mais c’est un postulat erroné. Vous êtes déjà choisi !
Le meilleur moment pour commencer, c’est maintenant
Le mot maintenant comporte quelque chose de merveilleux et de prometteur. Il y a quelque chose d’habilitant dans l’idée que, si nous prenons une résolution maintenant, nous pouvons avancer immédiatement.
Maintenant est le meilleur moment pour commencer à devenir la personne que nous voulons devenir, non seulement dans vingt ans mais aussi pour toute l’éternité.
Le plus grave danger
par Richard L. Evans.
S’il nous fallait dresser la liste des dangers qui nous menacent aujourd’hui, l’indifférence en serait le plus grave. Les hommes pris collectivement peuvent sembler indifférents à maintes choses qui n’ont pas d’incidence directe sur leur manière de vivre, leur confort ou leurs aises.
Une calamité qui s’est produite à mille kilomètres du lieu où nous habitons nous affecte un moment lorsqu'on nous l’apprend ; mais il y a peu de gens qui soient stimulés à agir pour pallier les effets de cette calamité si éloignée et qui touche si peu leurs intérêts immédiats.
Or les hommes se montrent souvent indifférents non pas seulement aux événements du présent mais souvent aussi à leur propre avenir éternel.
Pourquoi se soucieraient-ils de ce qui leur semble si lointain, tant que les jours passent sans grands ennuis, tant que rien, ni personne ne trouble leur tranquillité ni n’ébranle leur confiance complaisante en la pensée rassurante que tout va bien pour eux et ira toujours bien ?
A vrai dire, il est difficile d’émouvoir les gens pour des événements qui se passent à côté d’eux, si ces événements ne touchent pas leur bien-être, ne leur nuisent pas directement et n’affectent pas leurs aises.
C’est un problème important et difficile que d’émouvoir une personne indifférente, qui se complaît dans sa placidité.
Considérant qu’il y a dans le monde des millions d’hommes et de femmes à qui est refusé le privilège de participer au gouvernement et d’intervenir dans le choix de ceux qui mènent les choses de l’Etat, on s’étonne que nos compatriotes, qui possèdent ce privilège, montrent souvent tant d’indifférence à s’en servir.
Il semble que la parabole des talents s’applique à ce cas. Lorsqu'on laisse sommeiller un talent ou lorsqu'on laisse un muscle inactif, la nature exerce des représailles.
Quel progrès ce serait si on trouvait le moyen sûr de secouer tous les hommes hors du danger de l’indifférence.
JOURNAL DE DÉCEMBRE 2015
ELIACIM LE VIEUX BERGER
Dans le silence d’une nuit claire sur les collines de Bethléem, Eliacim, le vieux berger, debout, appuyé sur son bâton, veille sur son troupeau.
Avec son père, il a appris à se protéger des animaux sauvages ou des voleurs. Il est là, comme le guetteur veille l’aurore !
Il porte bien son nom Eliacim. Il est celui que Dieu tient debout. La nuit fraîche, alors d’un geste large, il s’enveloppe dans son manteau de laine.
Eliacim aime la nuit, elle ne lui fait plus peur, depuis le temps qu’il l’apprivoise. Les étoiles sont ses compagnes, leur lumière est comme un signe de vie, une espérance dans la nuit.
Alors, dans un soupir, il dit : « il va venir ! »
- « Qui va venir ? Grand père » dit Jonathan le petit fils du berger.
- « L’homme de Dieu, celui que notre peuple attend »
- « Quand ? »
- « Bientôt !... » Les autres bergers, assis autour du feu qui crépite, se moquent de lui.
- « Bientôt !... c’est ce que tu répètes depuis des années ! »
Eliacim ne les écoute pas.
- « Ah ! soupira-t-il encore, s’il pouvait venir ! »
Son cœur est tout rempli de cette attente. Il espère des jours meilleurs car il entend bien les rumeurs qui grondent dans le pays, la peur et la violence qui se sont installées avec la présence des soldats Romains.
Durant tout le jour, une grande effervescence est montée jusqu’au campement des bergers.
Du creux du rocher où ils avaient trouvé refuse pour se protéger du vent, Eliacim et Jonathan avaient observé la foule qui se bousculait dans les alentours de la cité de David.
Se rapprochant de Jonathan, il s’assoit et le serre tout contre lui. Jonathan lui dit :
- « Grand père, celui qui doit venir, sera-t-il comme David, notre roi bien aimé ? Portera t-il une couronne en or, une épée d’argent et un grand manteau pourpre ?
- « Je ne sais pas ! »
Jonathan saute de joie et se met à jouer une jolie mélodie sur sa flûte.
Eliacim écoute attentivement et doucement se surprend à dire :
- « Et si le roi n’avait ni couronne, ni épée, ni manteau de pourpre…. Voudrais tu jouer pour lui ? »
Comment lui faire comprendre que ce roi promis, le Messie, dépasserait tout ce qu’il espère ! Le prophète Isaïe ne l’avait-il annoncé ?
Soudain, le ciel devient plus lumineux. Là-bas au dessus de Bethléem, les étoiles scintillent comme le diamant.
De joie, Jonathan se met à courir au devant de la lumière.
Elles annoncent peut être la venue du roi ?
Jonathan, celui à qui le Seigneur a donné, est tout rempli d’une grande joie et se dit :
« Même s’il n’a ni couronne, ni épée, ni manteau, si ce roi me donne de la joie, alors il sera mon roi ! »
LE QUATRIÈME ROI MAGE
Les sages de l’Orient apportèrent l’or, l’encens et myrrhe pure. Une vielle légende raconte que lorsqu’ils déposèrent leurs trésors, l’enfant ne voulut pas sourire. Marie était très honorée par l’encens, qui brûlait comme elle l’avait vu brûler dans le temple de Jérusalem, et, les yeux pleins de larmes, elle cacha la myrrhe dans son sein. Mais l’enfant ne tendit pas ses petites mains vers l’or éclatant ; la fumée fit tousser ses petits poumons ; il se détourna de la myrrhe et embrassa les larmes dans les yeux de sa mère.
Les trois saints rois se relevèrent et prirent congés, avec le sentiment de gens qui n’ont pas été appréciés selon leur mérite. Mais quand la tête et le cou de leurs dromadaires eurent disparu derrière les montagnes, quand le dernier tintement de leur harnais eut expiré sur la route de Jérusalem, alors parut le quatrième roi. Il apportait de Perse trois perles précieuses. Mais il arrivait trop tard, les autres rois étaient partis. Il arrivait trop tard…. Et les mains vides…. Il n’avait plus de perles !
Il ouvrit lentement les portes de l’étable sainte où se trouvait le Fils de Dieu, la mère de Dieu et le père nourricier de Dieu. Le jour tombait, l’étable devenait sombre ; une légère odeur d’encens flottait encore…. Joseph retournait la paille de la crèche pour la nuit, l’Enfant Jésus était sur les genoux de sa mère. Elle le berçait doucement.
Lentement, en hésitant, le roi de Perse s’avança puis il se jeta aux pieds de l’Enfant et de sa mère. Lentement, en hésitant, il commença à parler.
« Seigneur, dit il, j’avais une offrande pour toi, trois perles précieuses, grosses comme un œuf de pigeon, trois vraies perles de la Mer Persique. Je ne les ai plus.
Je suis venu à part des trois autres rois. Ils marchaient devant moi sur leurs dromadaires ; je suis resté en arrière dans une hôtellerie sur le bord du chemin. J’eus tord… Quand j’entrais dans la salle des voyageurs, j’aperçus un vieillard tremblant de fièvre, étendu sur le banc du poêle. Nul ne savait qui il était. Sa bourse était vide ; il n’avait pas d’argent pour payer le médecin et les soins qui lui étaient nécessaires. Seigneur, pardonne moi, j’ai pris une perle de ma ceinture et l’ai donné à l’aubergiste, pour qu’il lui procurât un médecin et lui assurât les soins et, s’il mourait, une tombe en terre bénie.
Le lendemain je repartis. Je poussais mon âne autant que possible pour rejoindre les trois autres rois. Soudain j’entendis des cris venant d’un fourré. Je sautai de ma monture et trouvai des soldats qui s’étaient emparés d’une jeune femme et s’apprêtaient à lui faire violence. Ils étaient trop nombreux, je ne pouvais songer à me battre avec eux. Oh ! Seigneur pardonne moi encore une fois, je mis la main à la ceinture, pris ma seconde perle et achetai sa délivrance. A présent, il ne me restait plus qu’une perle, mais au moins je voulais te l’apporter Seigneur !
Il était plus de midi. Avant le soir je pouvais être à Bethléem à tes pieds. Alors je vis une petite ville à laquelle les soldats d’Hérode avaient mis le feu. Je m’approchait et trouvai les soldats d’Hérode tuant tous les garçons de deux ans et au dessous. Près d’une maison en fau, un grand soldat balançait un petit enfant nu qu’il tenait par une jambe. L’enfant criait et se débattait. Le soldat disait : « Maintenant, je le lâche et il va tomber dans le feu et il fera un bon rôti de cochon. » La mère poussa un cri perçant. Seigneur pardonne moi ! Je pris ma dernière perle et la donnai au soldat pour qu’il rendît l’enfant à sa mère. Seigneur, c’est pourquoi me voilà les mains vides. Pardonne moi, pardonne. »
Le silence régna dans l’étable quand le roi eut achevé sa confession. Pendant un instant il resta le front appuyé contre le sol ; enfin il osa lever les yeux. Joseph avait fini de retourner la paille et s’était approché, Marie regardait son fils qui était contre son sein. Dormait il ? Non, l’Enfant Jésus ne dormait pas. Lentement, il se tourna vers le roi de Perse, son visage rayonnait ; il étendit ses deux petites mains vers les mains vides. Et l’Enfant Jésus sourit.
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 3:16
Le cadeau fait par un Père céleste aimant il y a plus de deux mille ans peut-il toujours avoir de l’importance aujourd’hui ? La réponse est un oui sincère ! Tout ce que Jésus-Christ a fait l’a été pour que tous les enfants de Dieu aient un meilleur avenir. Grâce au premier cadeau, la rédemption est une réalité et la mort n’est pas la fin. La tristesse est temporaire et l’amour est éternel. Un pardon parfait peut effacer les taches du péché. En acceptant les enseignements de Jésus et en suivant le parfait exemple de sa vie, nous pouvons lui ressembler davantage, et connaître la paix et la joie véritables. Ce Noël, souvenons-nous qu’il est le cadeau.
Comment prévoyez-vous de partager ce Don ce Noël ?
Le mot maintenant comporte quelque chose de merveilleux et de prometteur. Il y a quelque chose d’habilitant dans l’idée que, si nous prenons une résolution maintenant, nous pouvons avancer immédiatement.
Maintenant est le meilleur moment pour commencer à devenir la personne que nous voulons devenir, non seulement dans vingt ans mais aussi pour toute l’éternité.
Le plus grave danger
par Richard L. Evans.
S’il nous fallait dresser la liste des dangers qui nous menacent aujourd’hui, l’indifférence en serait le plus grave. Les hommes pris collectivement peuvent sembler indifférents à maintes choses qui n’ont pas d’incidence directe sur leur manière de vivre, leur confort ou leurs aises.
Une calamité qui s’est produite à mille kilomètres du lieu où nous habitons nous affecte un moment lorsqu'on nous l’apprend ; mais il y a peu de gens qui soient stimulés à agir pour pallier les effets de cette calamité si éloignée et qui touche si peu leurs intérêts immédiats.
Or les hommes se montrent souvent indifférents non pas seulement aux événements du présent mais souvent aussi à leur propre avenir éternel.
Pourquoi se soucieraient-ils de ce qui leur semble si lointain, tant que les jours passent sans grands ennuis, tant que rien, ni personne ne trouble leur tranquillité ni n’ébranle leur confiance complaisante en la pensée rassurante que tout va bien pour eux et ira toujours bien ?
A vrai dire, il est difficile d’émouvoir les gens pour des événements qui se passent à côté d’eux, si ces événements ne touchent pas leur bien-être, ne leur nuisent pas directement et n’affectent pas leurs aises.
C’est un problème important et difficile que d’émouvoir une personne indifférente, qui se complaît dans sa placidité.
Considérant qu’il y a dans le monde des millions d’hommes et de femmes à qui est refusé le privilège de participer au gouvernement et d’intervenir dans le choix de ceux qui mènent les choses de l’Etat, on s’étonne que nos compatriotes, qui possèdent ce privilège, montrent souvent tant d’indifférence à s’en servir.
Il semble que la parabole des talents s’applique à ce cas. Lorsqu'on laisse sommeiller un talent ou lorsqu'on laisse un muscle inactif, la nature exerce des représailles.
Quel progrès ce serait si on trouvait le moyen sûr de secouer tous les hommes hors du danger de l’indifférence.
JOURNAL DE DÉCEMBRE 2015
ELIACIM LE VIEUX BERGER
Dans le silence d’une nuit claire sur les collines de Bethléem, Eliacim, le vieux berger, debout, appuyé sur son bâton, veille sur son troupeau.
Avec son père, il a appris à se protéger des animaux sauvages ou des voleurs. Il est là, comme le guetteur veille l’aurore !
Il porte bien son nom Eliacim. Il est celui que Dieu tient debout. La nuit fraîche, alors d’un geste large, il s’enveloppe dans son manteau de laine.
Eliacim aime la nuit, elle ne lui fait plus peur, depuis le temps qu’il l’apprivoise. Les étoiles sont ses compagnes, leur lumière est comme un signe de vie, une espérance dans la nuit.
Alors, dans un soupir, il dit : « il va venir ! »
- « Qui va venir ? Grand père » dit Jonathan le petit fils du berger.
- « L’homme de Dieu, celui que notre peuple attend »
- « Quand ? »
- « Bientôt !... » Les autres bergers, assis autour du feu qui crépite, se moquent de lui.
- « Bientôt !... c’est ce que tu répètes depuis des années ! »
Eliacim ne les écoute pas.
- « Ah ! soupira-t-il encore, s’il pouvait venir ! »
Son cœur est tout rempli de cette attente. Il espère des jours meilleurs car il entend bien les rumeurs qui grondent dans le pays, la peur et la violence qui se sont installées avec la présence des soldats Romains.
Durant tout le jour, une grande effervescence est montée jusqu’au campement des bergers.
Du creux du rocher où ils avaient trouvé refuse pour se protéger du vent, Eliacim et Jonathan avaient observé la foule qui se bousculait dans les alentours de la cité de David.
Se rapprochant de Jonathan, il s’assoit et le serre tout contre lui. Jonathan lui dit :
- « Grand père, celui qui doit venir, sera-t-il comme David, notre roi bien aimé ? Portera t-il une couronne en or, une épée d’argent et un grand manteau pourpre ?
- « Je ne sais pas ! »
Jonathan saute de joie et se met à jouer une jolie mélodie sur sa flûte.
Eliacim écoute attentivement et doucement se surprend à dire :
- « Et si le roi n’avait ni couronne, ni épée, ni manteau de pourpre…. Voudrais tu jouer pour lui ? »
Comment lui faire comprendre que ce roi promis, le Messie, dépasserait tout ce qu’il espère ! Le prophète Isaïe ne l’avait-il annoncé ?
Soudain, le ciel devient plus lumineux. Là-bas au dessus de Bethléem, les étoiles scintillent comme le diamant.
De joie, Jonathan se met à courir au devant de la lumière.
Elles annoncent peut être la venue du roi ?
Jonathan, celui à qui le Seigneur a donné, est tout rempli d’une grande joie et se dit :
« Même s’il n’a ni couronne, ni épée, ni manteau, si ce roi me donne de la joie, alors il sera mon roi ! »
LE QUATRIÈME ROI MAGE
Les sages de l’Orient apportèrent l’or, l’encens et myrrhe pure. Une vielle légende raconte que lorsqu’ils déposèrent leurs trésors, l’enfant ne voulut pas sourire. Marie était très honorée par l’encens, qui brûlait comme elle l’avait vu brûler dans le temple de Jérusalem, et, les yeux pleins de larmes, elle cacha la myrrhe dans son sein. Mais l’enfant ne tendit pas ses petites mains vers l’or éclatant ; la fumée fit tousser ses petits poumons ; il se détourna de la myrrhe et embrassa les larmes dans les yeux de sa mère.
Les trois saints rois se relevèrent et prirent congés, avec le sentiment de gens qui n’ont pas été appréciés selon leur mérite. Mais quand la tête et le cou de leurs dromadaires eurent disparu derrière les montagnes, quand le dernier tintement de leur harnais eut expiré sur la route de Jérusalem, alors parut le quatrième roi. Il apportait de Perse trois perles précieuses. Mais il arrivait trop tard, les autres rois étaient partis. Il arrivait trop tard…. Et les mains vides…. Il n’avait plus de perles !
Il ouvrit lentement les portes de l’étable sainte où se trouvait le Fils de Dieu, la mère de Dieu et le père nourricier de Dieu. Le jour tombait, l’étable devenait sombre ; une légère odeur d’encens flottait encore…. Joseph retournait la paille de la crèche pour la nuit, l’Enfant Jésus était sur les genoux de sa mère. Elle le berçait doucement.
Lentement, en hésitant, le roi de Perse s’avança puis il se jeta aux pieds de l’Enfant et de sa mère. Lentement, en hésitant, il commença à parler.
« Seigneur, dit il, j’avais une offrande pour toi, trois perles précieuses, grosses comme un œuf de pigeon, trois vraies perles de la Mer Persique. Je ne les ai plus.
Je suis venu à part des trois autres rois. Ils marchaient devant moi sur leurs dromadaires ; je suis resté en arrière dans une hôtellerie sur le bord du chemin. J’eus tord… Quand j’entrais dans la salle des voyageurs, j’aperçus un vieillard tremblant de fièvre, étendu sur le banc du poêle. Nul ne savait qui il était. Sa bourse était vide ; il n’avait pas d’argent pour payer le médecin et les soins qui lui étaient nécessaires. Seigneur, pardonne moi, j’ai pris une perle de ma ceinture et l’ai donné à l’aubergiste, pour qu’il lui procurât un médecin et lui assurât les soins et, s’il mourait, une tombe en terre bénie.
Le lendemain je repartis. Je poussais mon âne autant que possible pour rejoindre les trois autres rois. Soudain j’entendis des cris venant d’un fourré. Je sautai de ma monture et trouvai des soldats qui s’étaient emparés d’une jeune femme et s’apprêtaient à lui faire violence. Ils étaient trop nombreux, je ne pouvais songer à me battre avec eux. Oh ! Seigneur pardonne moi encore une fois, je mis la main à la ceinture, pris ma seconde perle et achetai sa délivrance. A présent, il ne me restait plus qu’une perle, mais au moins je voulais te l’apporter Seigneur !
Il était plus de midi. Avant le soir je pouvais être à Bethléem à tes pieds. Alors je vis une petite ville à laquelle les soldats d’Hérode avaient mis le feu. Je m’approchait et trouvai les soldats d’Hérode tuant tous les garçons de deux ans et au dessous. Près d’une maison en fau, un grand soldat balançait un petit enfant nu qu’il tenait par une jambe. L’enfant criait et se débattait. Le soldat disait : « Maintenant, je le lâche et il va tomber dans le feu et il fera un bon rôti de cochon. » La mère poussa un cri perçant. Seigneur pardonne moi ! Je pris ma dernière perle et la donnai au soldat pour qu’il rendît l’enfant à sa mère. Seigneur, c’est pourquoi me voilà les mains vides. Pardonne moi, pardonne. »
Le silence régna dans l’étable quand le roi eut achevé sa confession. Pendant un instant il resta le front appuyé contre le sol ; enfin il osa lever les yeux. Joseph avait fini de retourner la paille et s’était approché, Marie regardait son fils qui était contre son sein. Dormait il ? Non, l’Enfant Jésus ne dormait pas. Lentement, il se tourna vers le roi de Perse, son visage rayonnait ; il étendit ses deux petites mains vers les mains vides. Et l’Enfant Jésus sourit.
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 3:16
Le cadeau fait par un Père céleste aimant il y a plus de deux mille ans peut-il toujours avoir de l’importance aujourd’hui ? La réponse est un oui sincère ! Tout ce que Jésus-Christ a fait l’a été pour que tous les enfants de Dieu aient un meilleur avenir. Grâce au premier cadeau, la rédemption est une réalité et la mort n’est pas la fin. La tristesse est temporaire et l’amour est éternel. Un pardon parfait peut effacer les taches du péché. En acceptant les enseignements de Jésus et en suivant le parfait exemple de sa vie, nous pouvons lui ressembler davantage, et connaître la paix et la joie véritables. Ce Noël, souvenons-nous qu’il est le cadeau.
Comment prévoyez-vous de partager ce Don ce Noël ?
Jésus-Christ, notre Sauveur
Jésus-Christ est le Sauveur du monde et le Fils de Dieu. Il est notre Rédempteur. La Bible nous enseigne ce qui suit : la mère de Jésus-Christ était Marie, son père terrestre était Joseph, il naquit à Bethlehem, il grandit à Nazareth et travailla avec Joseph comme charpentier. À l’âge de trente ans, il commença son ministère qui allait durer trois ans; au cours de ce ministère, il instruisit, bénit et guérit les habitants de la Terre Sainte. Il organisa aussi son Église et donna à ses apôtres « pouvoir et autorité » (Luc 9:1) afin qu’ils l’aident dans son œuvre.
Quel est le sens de ce que nous affirmons, à savoir qu’il est le Sauveur du monde et le Rédempteur ? Notre façon même de désigner Jésus-Christ indique qu’il est le seul chemin par lequel nous pouvons retourner vivre avec notre Père céleste.
Jésus a souffert et a été crucifié pour les péchés du monde, offrant ainsi à chaque enfant de Dieu le don du repentir et du pardon.
On ne peut être sauvé que par sa miséricorde et par sa grâce. Sa résurrection, qui eut lieu par la suite, a préparé la voie pour que chaque personne puisse également surmonter la mort physique. Ces événements constituent l’Expiation.
En résumé, Jésus-Christ nous sauve du péché et de la mort. En cela, il est notre Sauveur et notre Rédempteur au sens le plus littéral. Jésus-Christ reviendra un jour régner pendant mille ans sur la terre pacifiée. Jésus-Christ est le Fils de Dieu et il sera notre Seigneur à jamais.
Jésus-Christ est le Sauveur du monde et le Fils de Dieu. Il est notre Rédempteur. La Bible nous enseigne ce qui suit : la mère de Jésus-Christ était Marie, son père terrestre était Joseph, il naquit à Bethlehem, il grandit à Nazareth et travailla avec Joseph comme charpentier. À l’âge de trente ans, il commença son ministère qui allait durer trois ans; au cours de ce ministère, il instruisit, bénit et guérit les habitants de la Terre Sainte. Il organisa aussi son Église et donna à ses apôtres « pouvoir et autorité » (Luc 9:1) afin qu’ils l’aident dans son œuvre.
Quel est le sens de ce que nous affirmons, à savoir qu’il est le Sauveur du monde et le Rédempteur ? Notre façon même de désigner Jésus-Christ indique qu’il est le seul chemin par lequel nous pouvons retourner vivre avec notre Père céleste.
Jésus a souffert et a été crucifié pour les péchés du monde, offrant ainsi à chaque enfant de Dieu le don du repentir et du pardon.
On ne peut être sauvé que par sa miséricorde et par sa grâce. Sa résurrection, qui eut lieu par la suite, a préparé la voie pour que chaque personne puisse également surmonter la mort physique. Ces événements constituent l’Expiation.
En résumé, Jésus-Christ nous sauve du péché et de la mort. En cela, il est notre Sauveur et notre Rédempteur au sens le plus littéral. Jésus-Christ reviendra un jour régner pendant mille ans sur la terre pacifiée. Jésus-Christ est le Fils de Dieu et il sera notre Seigneur à jamais.
JOURNAL DE NOVEMBRE 2015
ET… NOUS COMPRENDRONS
Il se peut que nous prenions péniblement conscience parfois et que nous soyons émus des injustices apparentes, des infortunes inexpliquées et des questions sans réponse qui surviennent dans la vie.
Notre pénible surprise peut être causée par quelqu'un qui a vécu une vie, à ce qu’il nous semble bonne, vertueuse, raisonnable, et qui tombe gravement malade ou qui subit un revers immérité, ou qui est victime d’un grave malheur.
Il se présente à nous tant de ces énigmes : Pourquoi y a-t-il des gens défavorisés ?
Pourquoi y a-t-il des gens qui souffrent par la faute d’autres ?
Pourquoi y en a-t-il qui sont enlevés à un moment où il semble qu’en ait très besoin d’eux ?
Pourquoi y en a-t-il dont la vie utile est terriblement courte tandis qu’il y en a d’autres qui vivent plus longtemps qu’ils ne le désireraient ?
Pourquoi y a-t-il des enfants chéris qui sont soudain frappés à mort par la maladie ou par un accident ?
Lorsque nous voyons ainsi des choses qu’il nous est difficile d’accepter, notre âme se rebelle et s’écrie : pourquoi est-il possible que de telles choses se fassent ? Pourquoi ?
Nous pourrions envisager mille réponses sans en trouver une qui nous satisfasse. Mais, en ce qui concerne ces énigmes et toutes les questions sans réponse, qui sont nombreuses, il n ’y a qu’une ressource : la foi.
En présence de ces obscurités, il nous faut nous ressouvenir que la vie n’est qu’une période transitoire, un passage et non pas une fin.
C’est un temps d’épreuve où nous tendons vers un but, sans l’atteindre définitivement.
Si la vie tenait toute dans l’intervalle entre la naissance et la mort, l’injustice apparente de quelques-unes des réalités dont nous sommes témoins, n’aurait jamais d’explication.
Mais il arrivera un moment où, au cours de l’existence éternelle, sous la direction d’un Dieu juste qui veille sur nous, nous comprendrons ce qui pour le moment échappe à notre intelligence.
Et lorsque nous saurons, la réponse nous paraîtra aussi simple que pour des choses qui, à l’époque présente, nous paraissaient difficiles et qui sont devenues claires.
Et nous aurons toute satisfaction, et nous arriverons tout naturellement à la conviction que, ayant fait de notre mieux, il nous faut laisser ce que nous ne pouvons pas faire ou ne pouvons pas changer aux soins d’un Père miséricordieux, bon et juste, et n’éprouver aucune amertume à la vue de ceux qui reçoivent de la vie plus ou moins qu’ils ne semblent le mériter
PAS MOI! JE FUME ET JE BOIS DE L'ALCOOL!
Par Joan ATKINSON
I l y a près de vingt-cinq ans de cela, je faisais du repassage et je gardais plusieurs enfants à la maison tout en regardant u n film à la télévision en fumant une cigarette, quand on sonna à la porte. J'ouvris. Deux hommes en costume me sourirent chaleureusement.
L'un d'eux se présenta comme étant l'évêque de la paroisse. Je les fis entrer et leur expliquai rapidement que j'avais été baptisée dans l'Eglise à dix ans mais que je n'avais jamais été pratiquante et que je ne savais rien de l'Evangile.
L'évêque me sourit et me dit en me regardant dans les yeux: «J'ai prié pour avoir une instructrice pour les Jeunes Filles, et le Seigneur m'a envoyé ici.» Je lui répondis qu'il était fou.
Toujours souriant, il ouvrit le manuel qu'il avait apporté et se mit à m'expliquer comment enseigner la classe.
C'est absurde, lui dis-je. Je fume et je bois de l'alcool. Je ne peux pas instruire des filles de seize ans. Il m'expliqua alors que je devais commencer mes leçons dès le mercredi. Je continuai à refuser. Il garda le sourire. Je lui expliquai que je n'étais pas pratiquante.
A partir de maintenant si, me répondit-il. - Je fume. - Vous avez jusqu'à mercredi prochain. Dieu vous aime. Vous pouvez y arriver.
Avec un sourire, il posa le manuel et sortit. J'étais éberluée. Puis je me mis en colère et hurlai à la cantonade: Vous pouvez chercher quelqu'un d'autre parce que je refuse de le faire! J'essayai de ne pas voir le manuel, mais ma curiosité fut la plus forte. Je le lus du début à la fin, de la première à la douzième leçon.
Le mercredi approchait. Je connaissais la leçon par cœur. Tout le mercredi, je répétai que je n'irais pas, mais à l'heure dite, j'arrivai à l'église. Je tremblais de peur. J'avais grandi dans les
taudis, j'avais connu les bagarres entre bandes, je m'étais battue pour manger, j'avais sorti mon père de prison quand il était ivre, et j'avais suivi un programme de réinsertion pour délinquants juvéniles.
Moi qui pouvais me sortir de tout, j'avais laissé cet évêque me mettre dans cette sale histoire. Eh bien, je lui montrerais! Mais j'étais déjà dans la salle de culte et on me présentait comme la nouvelle instructrice des Lauréoles. Dans la classe m'attendaient deux jeunes filles angéliques. Je m'assis et leur présentai la leçon mot à mot, y compris les parties où il était dit: «Demandez à la classe.» Je partis rapidement après la leçon et, arrivée à la maison, je me mis à pleurer. Quelques jours plus tard, on sonna. Je me dis: «Tant mieux; c'est cet évêque souriant qui vient chercher son livre.»
En fait, c'étaient les deux Lauréoles. L'une apportait des biscuits, l'autre, des fleurs. Elles entrèrent et me donnèrent des renseignements sur les membres de la paroisse, sur le programme des Jeunes Filles et sur la classe. Elles étaient seize dans cette classe, sans instructrice depuis quelques mois. Lila et Lois étaient les deux seules pratiquantes. Ces deux jeunes filles me plaisaient, et j'acceptai de les accompagner à l'église, le dimanche suivant.
JOURNAL D'OCTOBRE 2015
Sondez les écritures
LA CONNAISSANCE DE L’ÉVANGILE PRÉCÈDE L’OBÉISSANCE.
Il n'existe rien dans ce monde qui soit plus important pour nous que l'obéissance à l'évangile de Jésus-Christ. Sondons ces Écritures. Apprenons ce que le Seigneur a révélé. Mettons notre vie en harmonie avec Sa vérité. Alors, nous ne serons pas séduits, mais nous aurons le pouvoir de résister au mal et à la tentation. Nos esprits seront plus alertes et nous réussirons à comprendre la vérité et à la séparer de l'erreur.
Il nous est demandé, à nous les membres de cette Eglise, de nous familiariser avec ce que le Seigneur a révélé, afin qu'on ne puisse nous séduire, car le Seigneur a dit qu'il y avait beaucoup d'esprits étrangers à ce pays. Certains d'entre eux sont les esprits des hommes. Certains sont les esprits des démons; mais Il nous a donné
Son Esprit, si nous voulons bien l'accepter, et cet Esprit nous dirige vers toute vérité. Comment pourrions-nous marcher dans la vérité si nous ne la connaissons pas?
ÉTUDIEZ TOUT CE QUI A ÉTÉ RÉVÉLÉ.
Afin que les saints atteignent l'exaltation,il est très désirable que tous les membres
de l'Eglise se familiarisent intelligemment avec tout ce que le Seigneur a révélé par
l'intermédiaire de Ses serviteurs les prophètes..
IL EST IMPOSSIBLE D’ÊTRE SAUVE DANS L'IGNORANCE.
Il a été promis à tous ceux qui accepteront la lumière de la vérité et qui, par leurs recherches et leur obéissance s'efforcent de se familiariser avec l'évangile, qu'ils recevront ligne sur ligne, précepte sur précepte, un peu ici, et un peu là, jusqu'à ce qu'ils aient la plénitude de la vérité; même les mystères cachés du royaume leur seront livrés; « car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe».
COMMENT GARDER PRÉCIEUSEMENT LA PAROLE DU SEIGNEUR.
Il serait bon pour nous de suivre le conseil que le Seigneur nous a donné qui est: « Quiconque garde précieusement ma parole ne sera pas séduit. » Garder précieusement Sa parole représente bien plus que le simple fait de la lire.
Pour la garder, il faut non seulement la lire et l'étudier, mais chercher avec humilité et obéissance à suivre les commandements donnés et à obtenir l'inspiration qu'accorde le Saint-Esprit
JOSEPH FIELDING SMITH
L’ORGUEIL
Mon nom est orgueil, je suis un traître.
Je te prive de la destinée que Dieu te donne parce que tu ne veux en faire « qu’à ta tête ».
Je te prive du contentement car tu mérites « mieux que cela ».
Je te prive de connaissance car tu connais déjà tout !
Je te prive de guérison parce que tu es trop aveuglé pour pardonner.
Je te prive de sainteté parc que tu refuses d’avouer lorsque tu as tort.
Je te prive de vision car tu préfères regarder dans le miroir plutôt que par la fenêtre.
Je te prive d’authentique amitié car tu ne laisses personne connaître « le vrai toi ».
Je te prive d’amour car la vraie romance implique le sacrifice.
Je te prive de grandeur au ciel car tu refuses d’être une servante sur la terre.
Je te prive de la gloire de Dieu car je te persuade de rechercher la tienne.
Mon nom est « orgueil », je suis un traître.
Tu m’aimes bien parce que tu crois que je vais prendre soin de toi : FAUX !
Je désire te ridiculiser.
Dieu a beaucoup de choses en réserve pour toi, je l’admets, mais ne t’inquiètes pas…. Si tu reste avec moi, tu ne le sauras jamais.
JOURNAL DE SEPTEMBRE 2015
Les visiteurs inattendus
Dans un songe, le vieux Siméon apprend qu'il va recevoir la visite de Jésus, le soir de Noël. Il prépare tout pour bien accueillir cet hôte peu ordinaire. Mais voilà qu'il reçoit la visite de plusieurs visiteurs inattendus....
Siméon, le vieux cordonnier, vivait seul dans un
petit village. Sa franche et cordiale hospitalité lui avait mérite l’estime de
tout le monde.
Or voici que la nuit précédant Noël, le Christ
Jésus lui apparaît en songe : "Siméon ! Siméon ! Ce soir, c’est Noël. Je
viens chez toi."
Le cœur plein de joie, le sympathique cordonnier
nettoie la boutique, prépare le repas, déblaie la dernière neige, décore
l’humble cabane. Tout est prêt pour accueillir dignement le divin Visiteur.
Voilà qu’aux neuf coups de l’horloge, Siméon
entend frapper. Il accourt, ouvre la porte : c’est un enfant tout en pleurs qui
cherche sa mère.
Vivement, le vieux Simon rassure l’enfant et se
hâte de le reconduire à ses parents.
Le vieux cordonnier attend toujours avec hâte
l’invité de marque, lorsqu’on frappe de nouveau à la porte. Entre alors une
vieille grand-mère, toute courbée sous les ans et grelottante.
"L’hospitalité, Monsieur, pour l’amour de Dieu !" La chambre d’hôte
est bien prête mais ce sera pour le célèbre visiteur. Pris de pitié, Siméon lui
offre un bon thé bien chaud et quelques galettes.
L’horloge égrène encore les heures, lorsqu’une
troisième fois, le vieux Siméon devine le pas d’un visiteur. "C’est Lui
!" Vite, il ouvre toute grande la porte. C’est un passant, affamé,
vieilles bottines aux pieds, manteau troué sur le dos. …Ému, le vieux Simon lui
donne ses propres chaussures et quelques vêtements plus chauds.
Les douze coups de minuit se sont depuis
longtemps éteints dans la nuit.
Déçu, épuisé, le vieux cordonnier tombe dans un
profond sommeil.
Soudain, il sursaute; ses yeux ont peine à soutenir la lumière éclatante qui baigne sa maison.
c'est le divin Visiteur !
"Siméon ! Siméon !
- C’est toi, Jésus ?"
- Oui, Siméon !"
- Seigneur, pourquoi n’es-tu pas venu? J’ai attendu en vain
toute la nuit.
Pour toi, j'avais tout préparé, nettoyé, décoré.
Je désirais tant te voir".
- Mais, Siméon, relève la tête. J'ai tenu parole à trois reprises. Ce soir, j'ai franchi le seuil de ta porte. A trois reprises tu m'as accueilli : l'enfant tout en pleurs, la grand mère transie et le mendiant affamé, c’était MOI !
PÉCHÉS D’OMISSION
On entend dire parfois, en manière de défense : « Mais je n’ai rien
fait ! » Arrêtons-nous aux réflexions que suggèrent ces paroles.
Il ne suffit pas toujours de n’avoir rien fait pour être innocent. Le
privilège de la vie appelle l’action positive.
Parfois les péchés d’omission sont
aussi graves que les péchés de commission.
Il ne suffit pas de ne pas faire ce qui est mal. Il faut aussi faire
ce qui est bien. Et si nous n’avons pas rempli notre rôle, si nous ne nous
sommes pas montrés des serviteurs utiles, au règlement de comptes final, il
nous sera peut-être difficile de justifier la place que nous occupons et la
substance qui constitue notre être.
Le bien digne de ce nom n’est pas passif, pas plus que le mal, et ce
qui nous empêche d’atteindre le bonheur ici-bas dépend souvent de choses que
nous aurions dû faire et que nous n’avons pas faites.
Les talents que nous avons négligé d ’acquérir, les occasions que nous
avons laissé passer, la bonté et la considération que nous aurions dû montrer
pour d ’autres, les âmes que nous aurions pu sauver, le travail que nous avons
esquivé, les choses utiles que nous n ’avons pas produites, l’amour que nous
aurions dû donner à ceux qui avaient droit à notre amour, l’encouragement que
nous aurions pu apporter aux faibles, le réconfort que nous aurions pu
prodiguer aux affligés, tout ce que nous aurions pu apprendre à nos enfants et
dont ils restent ignorants, ce que nous aurions pu dire pour réfuter de fausses
accusations, les amis que nous aurions pu défendre, le rôle que nous aurions pu
jouer pour résoudre des problèmes publics ou privés, les commandements précis
que nous
n’avons pas observés, les actes possibles, nécessaires et proches que
nous n’avons pas accomplis, voilà des choses qu’on pourra nous reprocher à
titre de péchés d ’omission.
Dans la parabole du Bon Samaritain, dite par le Sauveur, ce n’étaient
pas seulement les voleurs que le Maître accusait, mais aussi ceux qui n’avaient
rien fait alors qu’il fallait faire quelque chose.
Faire les choses au moment où elles doivent être faites, voilà la
première de nos obligations morales. Si le Créateur n’avait pas créé, la terre
n’existerait pas dans le vide infini.
Et lorsque nous serons face à face avec le grand Juge intègre, il nous
sera difficile (le nous disculper des choses que nous aurions dû faire, qui
étaient faisables et que nous n’avons pas faites.
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
JOURNAL D'AOÛT 2015
Il se peut que nous prenions péniblement conscience parfois et que nous soyons émus des injustices apparentes, des infortunes inexpliquées et des questions sans réponse qui surviennent dans la vie.
Notre pénible surprise peut être causée par quelqu'un qui a vécu une vie, à ce qu’il nous semble bonne, vertueuse, raisonnable, et qui tombe gravement malade ou qui subit un revers immérité, ou qui est victime d’un grave malheur.
Il se présente à nous tant de ces énigmes : Pourquoi y a-t-il des gens défavorisés ?
Pourquoi y a-t-il des gens qui souffrent par la faute d’autres ?
Pourquoi y en a-t-il qui sont enlevés à un moment où il semble qu’en ait très besoin d’eux ?
Pourquoi y en a-t-il dont la vie utile est terriblement courte tandis qu’il y en a d’autres qui vivent plus longtemps qu’ils ne le désireraient ?
Pourquoi y a-t-il des enfants chéris qui sont soudain frappés à mort par la maladie ou par un accident ?
Lorsque nous voyons ainsi des choses qu’il nous est difficile d’accepter, notre âme se rebelle et s’écrie : pourquoi est-il possible que de telles choses se fassent ? Pourquoi ?
Nous pourrions envisager mille réponses sans en trouver une qui nous satisfasse. Mais, en ce qui concerne ces énigmes et toutes les questions sans réponse, qui sont nombreuses, il n ’y a qu’une ressource : la foi.
En présence de ces obscurités, il nous faut nous ressouvenir que la vie n’est qu’une période transitoire, un passage et non pas une fin.
C’est un temps d’épreuve où nous tendons vers un but, sans l’atteindre définitivement.
Si la vie tenait toute dans l’intervalle entre la naissance et la mort, l’injustice apparente de quelques-unes des réalités dont nous sommes témoins, n’aurait jamais d’explication.
Mais il arrivera un moment où, au cours de l’existence éternelle, sous la direction d’un Dieu juste qui veille sur nous, nous comprendrons ce qui pour le moment échappe à notre intelligence.
Et lorsque nous saurons, la réponse nous paraîtra aussi simple que pour des choses qui, à l’époque présente, nous paraissaient difficiles et qui sont devenues claires.
Et nous aurons toute satisfaction, et nous arriverons tout naturellement à la conviction que, ayant fait de notre mieux, il nous faut laisser ce que nous ne pouvons pas faire ou ne pouvons pas changer aux soins d’un Père miséricordieux, bon et juste, et n’éprouver aucune amertume à la vue de ceux qui reçoivent de la vie plus ou moins qu’ils ne semblent le mériter
PAS MOI! JE FUME ET JE BOIS DE L'ALCOOL!
Par Joan ATKINSON
I l y a près de vingt-cinq ans de cela, je faisais du repassage et je gardais plusieurs enfants à la maison tout en regardant u n film à la télévision en fumant une cigarette, quand on sonna à la porte. J'ouvris. Deux hommes en costume me sourirent chaleureusement.
L'un d'eux se présenta comme étant l'évêque de la paroisse. Je les fis entrer et leur expliquai rapidement que j'avais été baptisée dans l'Eglise à dix ans mais que je n'avais jamais été pratiquante et que je ne savais rien de l'Evangile.
L'évêque me sourit et me dit en me regardant dans les yeux: «J'ai prié pour avoir une instructrice pour les Jeunes Filles, et le Seigneur m'a envoyé ici.» Je lui répondis qu'il était fou.
Toujours souriant, il ouvrit le manuel qu'il avait apporté et se mit à m'expliquer comment enseigner la classe.
C'est absurde, lui dis-je. Je fume et je bois de l'alcool. Je ne peux pas instruire des filles de seize ans. Il m'expliqua alors que je devais commencer mes leçons dès le mercredi. Je continuai à refuser. Il garda le sourire. Je lui expliquai que je n'étais pas pratiquante.
A partir de maintenant si, me répondit-il. - Je fume. - Vous avez jusqu'à mercredi prochain. Dieu vous aime. Vous pouvez y arriver.
Avec un sourire, il posa le manuel et sortit. J'étais éberluée. Puis je me mis en colère et hurlai à la cantonade: Vous pouvez chercher quelqu'un d'autre parce que je refuse de le faire! J'essayai de ne pas voir le manuel, mais ma curiosité fut la plus forte. Je le lus du début à la fin, de la première à la douzième leçon.
Le mercredi approchait. Je connaissais la leçon par cœur. Tout le mercredi, je répétai que je n'irais pas, mais à l'heure dite, j'arrivai à l'église. Je tremblais de peur. J'avais grandi dans les
taudis, j'avais connu les bagarres entre bandes, je m'étais battue pour manger, j'avais sorti mon père de prison quand il était ivre, et j'avais suivi un programme de réinsertion pour délinquants juvéniles.
Moi qui pouvais me sortir de tout, j'avais laissé cet évêque me mettre dans cette sale histoire. Eh bien, je lui montrerais! Mais j'étais déjà dans la salle de culte et on me présentait comme la nouvelle instructrice des Lauréoles. Dans la classe m'attendaient deux jeunes filles angéliques. Je m'assis et leur présentai la leçon mot à mot, y compris les parties où il était dit: «Demandez à la classe.» Je partis rapidement après la leçon et, arrivée à la maison, je me mis à pleurer. Quelques jours plus tard, on sonna. Je me dis: «Tant mieux; c'est cet évêque souriant qui vient chercher son livre.»
En fait, c'étaient les deux Lauréoles. L'une apportait des biscuits, l'autre, des fleurs. Elles entrèrent et me donnèrent des renseignements sur les membres de la paroisse, sur le programme des Jeunes Filles et sur la classe. Elles étaient seize dans cette classe, sans instructrice depuis quelques mois. Lila et Lois étaient les deux seules pratiquantes. Ces deux jeunes filles me plaisaient, et j'acceptai de les accompagner à l'église, le dimanche suivant.
JOURNAL D'OCTOBRE 2015
Sondez les écritures
LA CONNAISSANCE DE L’ÉVANGILE PRÉCÈDE L’OBÉISSANCE.
Il n'existe rien dans ce monde qui soit plus important pour nous que l'obéissance à l'évangile de Jésus-Christ. Sondons ces Écritures. Apprenons ce que le Seigneur a révélé. Mettons notre vie en harmonie avec Sa vérité. Alors, nous ne serons pas séduits, mais nous aurons le pouvoir de résister au mal et à la tentation. Nos esprits seront plus alertes et nous réussirons à comprendre la vérité et à la séparer de l'erreur.
Il nous est demandé, à nous les membres de cette Eglise, de nous familiariser avec ce que le Seigneur a révélé, afin qu'on ne puisse nous séduire, car le Seigneur a dit qu'il y avait beaucoup d'esprits étrangers à ce pays. Certains d'entre eux sont les esprits des hommes. Certains sont les esprits des démons; mais Il nous a donné
Son Esprit, si nous voulons bien l'accepter, et cet Esprit nous dirige vers toute vérité. Comment pourrions-nous marcher dans la vérité si nous ne la connaissons pas?
ÉTUDIEZ TOUT CE QUI A ÉTÉ RÉVÉLÉ.
Afin que les saints atteignent l'exaltation,il est très désirable que tous les membres
de l'Eglise se familiarisent intelligemment avec tout ce que le Seigneur a révélé par
l'intermédiaire de Ses serviteurs les prophètes..
IL EST IMPOSSIBLE D’ÊTRE SAUVE DANS L'IGNORANCE.
Il a été promis à tous ceux qui accepteront la lumière de la vérité et qui, par leurs recherches et leur obéissance s'efforcent de se familiariser avec l'évangile, qu'ils recevront ligne sur ligne, précepte sur précepte, un peu ici, et un peu là, jusqu'à ce qu'ils aient la plénitude de la vérité; même les mystères cachés du royaume leur seront livrés; « car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe».
COMMENT GARDER PRÉCIEUSEMENT LA PAROLE DU SEIGNEUR.
Il serait bon pour nous de suivre le conseil que le Seigneur nous a donné qui est: « Quiconque garde précieusement ma parole ne sera pas séduit. » Garder précieusement Sa parole représente bien plus que le simple fait de la lire.
Pour la garder, il faut non seulement la lire et l'étudier, mais chercher avec humilité et obéissance à suivre les commandements donnés et à obtenir l'inspiration qu'accorde le Saint-Esprit
JOSEPH FIELDING SMITH
L’ORGUEIL
Mon nom est orgueil, je suis un traître.
Je te prive de la destinée que Dieu te donne parce que tu ne veux en faire « qu’à ta tête ».
Je te prive du contentement car tu mérites « mieux que cela ».
Je te prive de connaissance car tu connais déjà tout !
Je te prive de guérison parce que tu es trop aveuglé pour pardonner.
Je te prive de sainteté parc que tu refuses d’avouer lorsque tu as tort.
Je te prive de vision car tu préfères regarder dans le miroir plutôt que par la fenêtre.
Je te prive d’authentique amitié car tu ne laisses personne connaître « le vrai toi ».
Je te prive d’amour car la vraie romance implique le sacrifice.
Je te prive de grandeur au ciel car tu refuses d’être une servante sur la terre.
Je te prive de la gloire de Dieu car je te persuade de rechercher la tienne.
Mon nom est « orgueil », je suis un traître.
Tu m’aimes bien parce que tu crois que je vais prendre soin de toi : FAUX !
Je désire te ridiculiser.
Dieu a beaucoup de choses en réserve pour toi, je l’admets, mais ne t’inquiètes pas…. Si tu reste avec moi, tu ne le sauras jamais.
Les visiteurs inattendus
Dans un songe, le vieux Siméon apprend qu'il va recevoir la visite de Jésus, le soir de Noël. Il prépare tout pour bien accueillir cet hôte peu ordinaire. Mais voilà qu'il reçoit la visite de plusieurs visiteurs inattendus....
Siméon, le vieux cordonnier, vivait seul dans un
petit village. Sa franche et cordiale hospitalité lui avait mérite l’estime de
tout le monde.
Or voici que la nuit précédant Noël, le Christ
Jésus lui apparaît en songe : "Siméon ! Siméon ! Ce soir, c’est Noël. Je
viens chez toi."
Le cœur plein de joie, le sympathique cordonnier
nettoie la boutique, prépare le repas, déblaie la dernière neige, décore
l’humble cabane. Tout est prêt pour accueillir dignement le divin Visiteur.
Voilà qu’aux neuf coups de l’horloge, Siméon
entend frapper. Il accourt, ouvre la porte : c’est un enfant tout en pleurs qui
cherche sa mère.
Vivement, le vieux Simon rassure l’enfant et se
hâte de le reconduire à ses parents.
Le vieux cordonnier attend toujours avec hâte
l’invité de marque, lorsqu’on frappe de nouveau à la porte. Entre alors une
vieille grand-mère, toute courbée sous les ans et grelottante.
"L’hospitalité, Monsieur, pour l’amour de Dieu !" La chambre d’hôte
est bien prête mais ce sera pour le célèbre visiteur. Pris de pitié, Siméon lui
offre un bon thé bien chaud et quelques galettes.
L’horloge égrène encore les heures, lorsqu’une
troisième fois, le vieux Siméon devine le pas d’un visiteur. "C’est Lui
!" Vite, il ouvre toute grande la porte. C’est un passant, affamé,
vieilles bottines aux pieds, manteau troué sur le dos. …Ému, le vieux Simon lui
donne ses propres chaussures et quelques vêtements plus chauds.
Les douze coups de minuit se sont depuis
longtemps éteints dans la nuit.
Déçu, épuisé, le vieux cordonnier tombe dans un
profond sommeil.
Soudain, il sursaute; ses yeux ont peine à soutenir la lumière éclatante qui baigne sa maison.
c'est le divin Visiteur !
"Siméon ! Siméon !
- C’est toi, Jésus ?"
- Oui, Siméon !"
- Seigneur, pourquoi n’es-tu pas venu? J’ai attendu en vain
toute la nuit.
Pour toi, j'avais tout préparé, nettoyé, décoré.
Je désirais tant te voir".
- Mais, Siméon, relève la tête. J'ai tenu parole à trois reprises. Ce soir, j'ai franchi le seuil de ta porte. A trois reprises tu m'as accueilli : l'enfant tout en pleurs, la grand mère transie et le mendiant affamé, c’était MOI !
PÉCHÉS D’OMISSION
On entend dire parfois, en manière de défense : « Mais je n’ai rien
fait ! » Arrêtons-nous aux réflexions que suggèrent ces paroles.
Il ne suffit pas toujours de n’avoir rien fait pour être innocent. Le
privilège de la vie appelle l’action positive.
Parfois les péchés d’omission sont
aussi graves que les péchés de commission.
Il ne suffit pas de ne pas faire ce qui est mal. Il faut aussi faire
ce qui est bien. Et si nous n’avons pas rempli notre rôle, si nous ne nous
sommes pas montrés des serviteurs utiles, au règlement de comptes final, il
nous sera peut-être difficile de justifier la place que nous occupons et la
substance qui constitue notre être.
Le bien digne de ce nom n’est pas passif, pas plus que le mal, et ce
qui nous empêche d’atteindre le bonheur ici-bas dépend souvent de choses que
nous aurions dû faire et que nous n’avons pas faites.
Les talents que nous avons négligé d ’acquérir, les occasions que nous
avons laissé passer, la bonté et la considération que nous aurions dû montrer
pour d ’autres, les âmes que nous aurions pu sauver, le travail que nous avons
esquivé, les choses utiles que nous n ’avons pas produites, l’amour que nous
aurions dû donner à ceux qui avaient droit à notre amour, l’encouragement que
nous aurions pu apporter aux faibles, le réconfort que nous aurions pu
prodiguer aux affligés, tout ce que nous aurions pu apprendre à nos enfants et
dont ils restent ignorants, ce que nous aurions pu dire pour réfuter de fausses
accusations, les amis que nous aurions pu défendre, le rôle que nous aurions pu
jouer pour résoudre des problèmes publics ou privés, les commandements précis
que nous
n’avons pas observés, les actes possibles, nécessaires et proches que
nous n’avons pas accomplis, voilà des choses qu’on pourra nous reprocher à
titre de péchés d ’omission.
Dans la parabole du Bon Samaritain, dite par le Sauveur, ce n’étaient
pas seulement les voleurs que le Maître accusait, mais aussi ceux qui n’avaient
rien fait alors qu’il fallait faire quelque chose.
Faire les choses au moment où elles doivent être faites, voilà la
première de nos obligations morales. Si le Créateur n’avait pas créé, la terre
n’existerait pas dans le vide infini.
Et lorsque nous serons face à face avec le grand Juge intègre, il nous
sera difficile (le nous disculper des choses que nous aurions dû faire, qui
étaient faisables et que nous n’avons pas faites.
JOURNAL D'AOÛT 2015
Cinq façons d’observer le sabbat en famille
En tant que membres de l’Église de Jésus-Christ, il est facile de créer une liste de ce que nous pouvons faire pour sanctifier le jour du sabbat. Une famille composée d’enfants d’âges différents devra faire preuve de plus de créativité pour faire du dimanche un jour spécial et spirituel. La plupart des familles essaient, échouent puis essayent de nouveau. C’est difficile. Mais les familles qui persévèrent jusqu’à ce qu’elles trouvent leurs propres moyens de célébrer avec succès le jour du sabbat recevront en bénédiction des relations familiales plus fortes, une communication plus douce, de la profondeur spirituelle et elles auront plus de joie ensemble.
Voici cinq principes, dont l’application peut revêtir de nombreuses variantes, qui pourraient aider la famille à sanctifier le dimanche dans son foyer.
1. Adorez Dieu en famille.
En plus d’assister aux réunions de l’Église, il y a de nombreuses choses qu’une famille peut faire pour que le jour du sabbat soit un jour de culte.
Couchez-vous tôt le samedi soir. Une famille peut mieux adorer Dieu le dimanche si ses membres ont eu un repos suffisant la nuit précédente. Veillez surtout à ce que les jeunes enfants se couchent tôt et encouragez les adolescents à rentrer à la maison à une heure raisonnable le samedi soir.
Priez et lisez ensemble. Ce n’est pas parce que le jour du sabbat est différent que vous devez vous passer de l’habitude quotidienne de prier et de lire les Écritures en famille. Lisez les Écritures à un rythme que les membres de la famille apprécient. L’étude des Écritures en famille peut aider les jeunes enfants à savoir lire plus tôt. Si vous leur enseignez à reconnaître l’expression ‘et il arriva’, ils peuvent apporter des contributions régulières à la lecture du Livre de Mormon en famille.
Donnez des bénédictions de la prêtrise. Le jour du sabbat est le jour idéal pour tourner le cœur des pères vers les enfants et réciproquement grâce à des bénédictions paternelles. Les parents peuvent aussi parler à leurs enfants de leur bénédiction patriarcale et des directives qu’elle contient.
Jeûnez en famille. Avant un dimanche de jeûne, une famille pourrait manger un repas ensemble le samedi (après-midi ou soir) et discuter d’objectifs communs pour le jeûne à venir. Puis elle pourrait se rappeler mutuellement de ces objectifs tout au long du jeûne. Les parents peuvent encourager les enfants à jeûner de la manière qui convient à leur âge. (Les enfants plus jeunes peuvent ne se priver que d’un seul repas.) Rompez le jeûne en priant en famille au sujet des objectifs du jeûne. Demandez aux enfants de vous parler de leur expérience du jeûne et des inspirations qu’ils ont pu recevoir.
Proclamez l’Évangile. Décidez ensemble de vous lier d’amitié avec une famille du quartier d’une autre religion et planifiez une activité avec elle. Au moment opportun, demandez à la famille d’aller à l’Église avec votre famille. Vous pourriez également demander à chacun des membres de votre famille d’écrire son témoignage à l’intérieur d’exemplaires du Livre de Mormon et de les offrir à des amis ou connaissances. Ou vous pourriez donner à la famille une « carte à distribuer ».
Jeûnez en famille. Avant un dimanche de jeûne, une famille pourrait manger un repas ensemble le samedi (après-midi ou soir) et discuter d’objectifs communs pour le jeûne à venir. Puis elle pourrait se rappeler mutuellement de ces objectifs tout au long du jeûne. Les parents peuvent encourager les enfants à jeûner de la manière qui convient à leur âge. (Les enfants plus jeunes peuvent ne se priver que d’un seul repas.) Rompez le jeûne en priant en famille au sujet des objectifs du jeûne. Demandez aux enfants de vous parler de leur expérience du jeûne et des inspirations qu’ils ont pu recevoir.
Proclamez l’Évangile. Décidez ensemble de vous lier d’amitié avec une famille du quartier d’une autre religion et planifiez une activité avec elle. Au moment opportun, demandez à la famille d’aller à l’Église avec votre famille. Vous pourriez également demander à chacun des membres de votre famille d’écrire son témoignage à l’intérieur d’exemplaires du Livre de Mormon et de les offrir à des amis ou connaissances. Ou vous pourriez donner à la famille une « carte à distribuer ».
Rachetez les morts. Le dimanche est le moment adéquat pour mettre l’accent sur l’histoire familiale. Aidez les enfants à connaître leur histoire familiale en lisant ou en racontant des histoires concernant leurs ancêtres. Recueillez des histoires de conversion de membres de votre famille. Sur une grande carte placez des punaises ou des étiquettes pour indiquer où vos ancêtres sont nés, se sont mariés et sont morts. Ou faites un dîner avec des plats du pays d’un ancêtre particulier. En apprenant ensemble à connaître vos ancêtres, créez un tableau d’ascendance de quatre générations avec chaque enfant.
Ne vous dispensez pas de respecter le jour du sabbat. Lorsque vous êtes loin de chez vous en vacances, faites l’effort de soigner votre présentation et votre tenue vestimentaire et d’aller aux réunions du dimanche, où que vous soyez. S’il n’y a pas de lieu de réunion proche de votre lieu de vacances, obtenez l’autorisation d’organiser votre propre service de Sainte-Cène en famille.
2. Faites du sabbat un jour différent.
Le dimanche étant un jour où on adore Dieu, il doit être différent des autres jours de la semaine. En contrôlant soigneusement l’atmosphère au foyer, la famille peut instaurer la révérence et la maintenir tout au long de la journée.
On devrait avoir une tenue vestimentaire différente le dimanche. Le fait d’avoir une tenue vestimentaire correcte toute la journée peut nous aider à sanctifier le jour du sabbat. Les jeunes filles peuvent porter des robes et les garçons des chemises et des pantalons habillés. Ce que l’on porte précisément n’est pas aussi important que le message que les vêtements donnent sur l’attitude que la famille désire adopter le jour du sabbat. Les vêtements ne doivent pas nécessairement être les mêmes que ceux que l’on porte pour aller à l’église, mais ils doivent être plus corrects que ceux de tous les jours. Même la préparation des repas et le nettoyage ont un air plus « dominical » si les membres de la famille portent des vêtements et des tabliers corrects.
La musique écoutée le dimanche doit être différente. La famille peut choisir
Le dimanche étant un jour où on adore Dieu, il doit être différent des autres jours de la semaine. En contrôlant soigneusement l’atmosphère au foyer, la famille peut instaurer la révérence et la maintenir tout au long de la journée.
On devrait avoir une tenue vestimentaire différente le dimanche. Le fait d’avoir une tenue vestimentaire correcte toute la journée peut nous aider à sanctifier le jour du sabbat. Les jeunes filles peuvent porter des robes et les garçons des chemises et des pantalons habillés. Ce que l’on porte précisément n’est pas aussi important que le message que les vêtements donnent sur l’attitude que la famille désire adopter le jour du sabbat. Les vêtements ne doivent pas nécessairement être les mêmes que ceux que l’on porte pour aller à l’église, mais ils doivent être plus corrects que ceux de tous les jours. Même la préparation des repas et le nettoyage ont un air plus « dominical » si les membres de la famille portent des vêtements et des tabliers corrects.
La musique écoutée le dimanche doit être différente. La famille peut choisir
soigneusement la musique qu’elle écoute le dimanche. Une musique appropriée peut donner un ton de révérence dans le foyer. La famille peut s’abstenir de jouer de la musique profane en ce saint jour. On peut trouver de nombreux CD de musique calme à thème religieux. La famille peut aussi chanter des cantiques, des chants de la Primaire, des chants ayant pour thème la vie familiale et d’autres œuvres musicales inspirantes.
on doit sentir que le dimanche est un jour différent. Les jeunes enfants ont besoin de jouer. Ils ne resteront pas assis tranquillement sur le canapé toute la journée. Parents, vous pouvez les aider à choisir des activités en harmonie avec l’atmosphère que vous voulez susciter pendant le jour du sabbat. Mettez de côté des jouets calmes qui seront réservés au dimanche. Prévoyez des versions du dimanche de jeux comme le mime où les membres de la famille miment des histoires tirées des Écritures. Constituez en famille un puzzle à thème religieux. Ou faites ensemble un jeu de questions/réponses sur le Livre de Mormon. Les possibilités sont infinies.
Le dimanche n’est pas le jour le plus approprié pour que les enfants jouent avec leurs amis. Il peut être préférable que ce soit un jour où ils jouent avec leurs parents et leurs frères et sœurs. Et enfin, pour donner au jour du sabbat un caractère plus sacré, les membres de la famille peuvent choisir de ne pas regarder la télévision ou des vidéos et de ne pas jouer à des jeux sur ordinateur ; s’il y a une émission de télévision qu’ils souhaiteraient voir, il est toujours possible de l’enregistrer sur un support numérique pour la regarder un soir de semaine.
Le dimanche doit avoir un goût différent. « Le dîner du dimanche » est une
tradition qui rassemble les membres de la famille pour un repas délicieux et de bonnes conversations. Mais il porte trop souvent atteinte à l’expérience du sabbat pour la personne responsable des repas (souvent la maman). Alors, si tous les membres de la famille aident à la préparation du repas et au nettoyage, cette tradition peut favoriser l’esprit du sabbat. Mangez tranquillement votre repas et, en plus de remplir votre estomac, nourrissez votre âme de vos paroles et actions de grâce.Le dimanche n’est pas le jour le plus approprié pour que les enfants jouent avec leurs amis. Il peut être préférable que ce soit un jour où ils jouent avec leurs parents et leurs frères et sœurs. Et enfin, pour donner au jour du sabbat un caractère plus sacré, les membres de la famille peuvent choisir de ne pas regarder la télévision ou des vidéos et de ne pas jouer à des jeux sur ordinateur ; s’il y a une émission de télévision qu’ils souhaiteraient voir, il est toujours possible de l’enregistrer sur un support numérique pour la regarder un soir de semaine.
Le dimanche doit avoir un goût différent. « Le dîner du dimanche » est une
3. Renforcez les relations familiales.
Comme les membres de la famille passent du temps ensemble le dimanche, c’est le moment opportun pour mieux se connaître les uns les autres et fortifier les relations familiales.
Célébrez le mariage. En famille, lisez de vieilles lettres d’amour écrites pendant vos fréquentations et les premières années de votre mariage. Parcourez des journaux, des albums de photos et regardez des cassettes vidéo remontant à l’époque ou vous vous faisiez la cour et au début de votre mariage. Il est bon que les enfants voient que leurs parents ont connu le jeune amour romantique. Parfois, la meilleure chose qu’un mari et sa femme peuvent faire pour fortifier leur relation de couple le jour du sabbat est de faire une sieste reposante ensemble.
Créez une histoire familiale commune. Rédigez une histoire familiale contenant les moments marquants de la vie de vos parents du moment où ils se faisaient la cour jusqu’à aujourd’hui. Pour constituer cette histoire, rassemblez des livres de souvenirs de famille, des albums de photos et des vidéos familiales. Vous pourriez demander aux membres de la famille d’apporter leur journal et d’en raconter des épisodes significatifs. Ou posez à chaque membre de la famille la question : « À quels moments les membres de notre famille se sont-ils sentis les plus proches les uns des autres ? »
Lisez et marchez ensemble. Sortez de la maison un dimanche après-midi pour
vous balader en famille et apprécier la beauté des créations de Dieu. Laissez les enfants parler de ce qu’ils veulent. Attachez-vous à écouter plutôt qu’à parler. Lire ensemble en famille facilite la fortification des relations familiales. Vous pourriez lire en famille les magazines de l’Église, un grand classique littéraire, une biographie, ou un livre religieux.Comme les membres de la famille passent du temps ensemble le dimanche, c’est le moment opportun pour mieux se connaître les uns les autres et fortifier les relations familiales.
Célébrez le mariage. En famille, lisez de vieilles lettres d’amour écrites pendant vos fréquentations et les premières années de votre mariage. Parcourez des journaux, des albums de photos et regardez des cassettes vidéo remontant à l’époque ou vous vous faisiez la cour et au début de votre mariage. Il est bon que les enfants voient que leurs parents ont connu le jeune amour romantique. Parfois, la meilleure chose qu’un mari et sa femme peuvent faire pour fortifier leur relation de couple le jour du sabbat est de faire une sieste reposante ensemble.
Créez une histoire familiale commune. Rédigez une histoire familiale contenant les moments marquants de la vie de vos parents du moment où ils se faisaient la cour jusqu’à aujourd’hui. Pour constituer cette histoire, rassemblez des livres de souvenirs de famille, des albums de photos et des vidéos familiales. Vous pourriez demander aux membres de la famille d’apporter leur journal et d’en raconter des épisodes significatifs. Ou posez à chaque membre de la famille la question : « À quels moments les membres de notre famille se sont-ils sentis les plus proches les uns des autres ? »
Lisez et marchez ensemble. Sortez de la maison un dimanche après-midi pour
Restez en contact. Le dimanche est aussi le bon moment pour établir des liens avec des parents éloignés ou des membres de la famille proche qui sont loin du foyer. Réunissez votre famille autour d’un haut-parleur et téléphonez à des grands-parents, des oncles, des tantes, des cousins, des petits-enfants et des membres de votre famille proche, à l’université, en voyage d’affaires ou loin du foyer pour toute autre raison. Vous pourriez écrire une lettre ou envoyer un colis à un membre de votre famille en mission ou à l’armée.
4. Planifiez le bonheur en famille.
Le dimanche est le jour adéquat pour que les membres de votre famille prévoient l’avenir en se fixant des objectifs et en coordonnant leurs emplois du temps.
Fixez-vous des objectifs de couple et familiaux. Les couples et la famille peuvent planifier leur avenir en se fixant des objectifs pour la semaine, le mois ou l’année (ou la décennie ou le siècle) à venir. Vous pourriez imaginer votre mariage et votre famille dans quinze ans et écrire le journal détaillé de ce qui se passera dans votre famille en 2030. Il peut aussi être amusant de faire une liste de ce que votre famille aimerait faire dans les vingt-cinq ou cinquante prochaines années. Il sera surprenant de voir combien de buts vous accomplirez si vous les mettez par écrit.
Tenez des conseils de famille. Tenez une réunion hebdomadaire de planification familiale où tous les membres de la famille peuvent faire connaître leurs besoins et leurs désirs. Fixez-vous des objectifs familiaux en rapport avec l’œuvre du temple, l’œuvre missionnaire et le perfectionnement des saints. C’est aussi le moment adéquat pour revoir votre calendrier familial et organiser votre semaine. Vous pouvez aussi décider de discuter individuellement avec un enfant pour l’aider à se fixer des objectifs personnels.
Le dimanche est le jour adéquat pour que les membres de votre famille prévoient l’avenir en se fixant des objectifs et en coordonnant leurs emplois du temps.
Fixez-vous des objectifs de couple et familiaux. Les couples et la famille peuvent planifier leur avenir en se fixant des objectifs pour la semaine, le mois ou l’année (ou la décennie ou le siècle) à venir. Vous pourriez imaginer votre mariage et votre famille dans quinze ans et écrire le journal détaillé de ce qui se passera dans votre famille en 2030. Il peut aussi être amusant de faire une liste de ce que votre famille aimerait faire dans les vingt-cinq ou cinquante prochaines années. Il sera surprenant de voir combien de buts vous accomplirez si vous les mettez par écrit.
Tenez des conseils de famille. Tenez une réunion hebdomadaire de planification familiale où tous les membres de la famille peuvent faire connaître leurs besoins et leurs désirs. Fixez-vous des objectifs familiaux en rapport avec l’œuvre du temple, l’œuvre missionnaire et le perfectionnement des saints. C’est aussi le moment adéquat pour revoir votre calendrier familial et organiser votre semaine. Vous pouvez aussi décider de discuter individuellement avec un enfant pour l’aider à se fixer des objectifs personnels.
5. Rendez service.
Le dimanche est le jour idéal pour servir les autres en famille. Vous pouvez trouver plusieurs façons de découvrir les joies du service ce jour-là en invitant des gens chez vous et en cherchant des occasions dans votre collectivité.
Le dimanche est le jour idéal pour servir les autres en famille. Vous pouvez trouver plusieurs façons de découvrir les joies du service ce jour-là en invitant des gens chez vous et en cherchant des occasions dans votre collectivité.
Rendez service en famille. Vous pourriez inviter une autre famille à votre dîner dominical. Ou vous pourriez faire des friandises ensemble et les apporter en famille à des amis ou à de nouveaux voisins. Il y a aussi de nombreuses
occasions appropriées de rendre service à la collectivité le dimanche. Allez dans une maison de retraite et faites une présentation ou un concert en famille ou parlez aux pensionnaires. Rendez visite à des amis, à des membres de votre famille ou à des membres de la paroisse qui sont à l’hôpital. Ou prenez contact avec une soupe populaire ou un refuge pour les sans-abri et faites-y du bénévolat en distribuant des repas, par exemple.
Comme l’illustre cette compilation d’idées et de pratiques, il y a autant de façons d’observer avec succès le jour du sabbat que de familles. Ce n’est pas facile, mais avec de la persévérance les membres de votre famille peuvent trouver des activités à la fois amusantes et enrichissantes. Et sanctifier le jour du sabbat en famille n’invite pas seulement la présence de l’Esprit mais améliore aussi la communication entre les membres de la famille, augmente l’amour et la gentillesse au sein du mariage et fortifie toutes les relations familiales. Cela en vaut la peine.
LA PAIX
par Marion G. ROMNEY
J'ai choisi de parler du prix de la paix
parce que le monde s'y intéresse tant et qu'il est si clair qu'il ne peut
l'obtenir. Il est triste de constater qu'en matière de paix, nous soyons tels
que Paul l'a si bien dit : « apprenant toujours et ne pouvant jamais
arriver à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). On dirait
qu'il en est pour nous, ainsi qu’ Ésaïe l'a dit, « comme… d’une vision
nocturne… Comme celui qui a faim rêve qu'il mange, puis s'éveille, l’estomac
vide » (Ésaïe 29:7,8).
La paix a reçu
plusieurs définitions variées mais nous pourrions peut-être la considérer comme
« le fait d'être en harmonie avec soi-même, avec Dieu et avec
autrui ». Cette idée renferme tous les éléments de la définition du dictionnaire.
De même que les oeuvres de la chair, l'Evangile de paix a une implication universelle. Si un seul homme le vit, il a la paix intérieure. Si deux hommes le vivent, ils ont chacun la paix intérieure et la paix entre eux. Si les citoyens le vivent, la nation a la paix dans ses frontières. Quand suffisamment de nations auront le fruit de l'Esprit pour contrôler les affaires mondiales, alors, et seulement alors, ne résonneront plus les tambours de la guerre et les étendards des armées seront repliés dans le Parlement de l'Homme, la Fédération du monde.
Il y a maintenant
des gens qui essaient de servir le Seigneur sans contrarier le diable. Ils
soulèvent dans l'esprit de beaucoup de personnes qui recherchent la vérité, la
question de savoir s'il existe un terrain neutre sur lequel la paix puisse être
mise en sécurité et conservée. Le choix est-il obligatoirement entre la paix,
d'un côté, que l'on obtient en se soumettant à l'Évangile de Jésus-Christ, et
la querelle et la guerre de l'autre ? En réponse à cette question, je
n'hésite pas à dire que s'il existe un terrain neutre, on ne l'a pas encore
trouvé ; et ce, faut-il ajouter, malgré la longue et difficile recherche
qu'on en a faite. Ignorant le prix de la paix, le mettant de côté ou sans vouloir
le payer, des hommes ont tenté de nombreuses méthodes. Il y a eu les
conférences de paix à La Haye en 1899 et 1907, la Société des Nations après la
première guerre mondiale, de nombreux pactes, traités et alliances, sans arrêt
et tous sans succès.
Si nous voulons
avoir la paix, frères et sœurs, nous devons nous décider à payer le prix de la
paix.
C'est la parole de Dieu, et c'est la
leçon de six mille ans d'histoire humaine.
Prenons la résolution
d'appliquer dans notre vie personnelle, dans notre foyer, dans toutes nos
relations avec les autres et dans nos rapports mutuels, les principes de
l'Évangile rétabli de Jésus-Christ. Le fruit de son esprit apporte et établit
la paix. Chacun d'entre nous peut avoir la paix intérieure s'il veut en payer
le prix.
POURQUOI AS TU DOUTE
Vers la mi juillet, des milliers de saints s’étaient réunis dans leur
nouvelle patrie, les uns à Nauvoo, les autres à Montrose sur la rive ouest du
Mississipi.
Mais avec l'arrivée du temps chaud, hommes, femmes et enfants
furent frappés de malaria, épidémie commune le long du fleuve quand il faisait
chaud. Lorsque Joseph et Emma eurent rempli de malades leur maison et plusieurs
tentes devant chez eux, le prophète tomba malade lui-même. Le matin du 22
juillet, la puissance du Seigneur reposa sur le prophète.
Il réprimanda tout
d'abord sa propre maladie ; puis il commanda aux malades de sa maison et devant
sa maison au nom de « Jésus-Christ de se lever et d'être guéris ». « Parmi ce
nombre, raconte Wilford Woodruff, il y avait Henry D. Sherwood, qui était sur
le point de mourir. Joseph se tint à l'entrée de sa tente et lui commanda au
nom de Jésus-Christ de se lever et de sortir de sa tente ; il obéit et fut
guéri ».
Des familles entières, dont certaines étaient mourantes, furent
guéries au nom du Seigneur. Wilford Woodruff raconte qu'après avoir guéri tous
les malades du côté est du fleuve, le prophète prit plusieurs frères et traversa
pour se rendre à Montrose. « La première maison où ils entrèrent était celle de
Brigham Young. Il était alors alité. Le prophète alla chez lui et le guérit, et
ils sortirent ensemble ». Les frères entrèrent ensuite chez Elijah Fordham. Il
« était mourant depuis une heure, et nous attendions à chaque instant qu'il
décédât...
Quand nous entrâmes chez lui et lui prit la main droite... Il vit
que ses yeux étaient vitreux, et qu'il
était incapable de parler et inconscient. Lui ayant pris la main, il regarda le
mourant et dit : «ne me reconnaissez-vous pas ? » Il n'y eut d'abord aucune
réponse, mais nous pûmes tous voir l'effet de l'Esprit de Dieu reposant sur
l'homme affligé. Joseph parla de nouveau : « Elijah, ne me reconnaissez-vous
pas ? »
Dans un faible souffle, Frère Fordham répondit : « Oui ». Le prophète
dit alors : « N'avez-vous pas la foi d'être guéri ? » La réponse, qui était un
peu plus claire que précédemment, fut : « Je crains qu'il ne soit trop tard. Si
vous étiez venu plus tôt, je pense que j'aurais pu l'être ». Il avait l'aspect
d'un homme qui se réveille de son sommeil ; c'était le sommeil de la mort.
Joseph dit alors : « Croyez-vous que Jésus est le Christ ? « Oui, Frère Joseph
», fut la réaction. Alors le prophète parla d'une voix haute, comme dans la
majesté de Jéhovah : « Elijah, je te commande, au nom de Jésus de Nazareth, de
te lever et d'être guéri ». Les paroles du prophète n'étaient pas comme les
paroles de l'homme, mais comme la voix de Dieu. Il me sembla que la maison
tremblait sur ses fondations. Elijah Fordham sauta à bas de son lit comme un
homme ressuscité des morts. Des couleurs saines envahirent son visage et la vie
se manifesta dans chaque acte. Ses pieds avaient été enveloppés de cataplasmes
de farine indienne.
Il les arracha de ses pieds, en éparpilla le contenu, puis
demanda ses vêtements et les mit. Il demanda un bol de pain et de lait et le
mangea. Il mit alors son chapeau et nous suivit dans la rue pour visiter
d'autres malades ». Bates Noble, qui devint plus tard évêque de la cinquième
paroisse de Nauvoo et conseiller de l'évêque Edward Hunter de la Treizième
Paroisse de Salt Lake City, fut découvert mourant dans la vieille caserne de
Montrose.
Le prophète entra dans la hutte et, prenant Bates par la main, dit :
« Frère Noble, il y a trop longtemps que vous me connaissez pour rester ici
cloué sur votre lit », et élevant la voix, il réprimanda la maladie, disant : «
Au nom de Jésus-Christ, lève-toi et marche ! » Frère Noble sauta immédiatement
à bas de son lit, mais en essayant de s'habiller, il s'évanouit.
Quand il
reprit conscience, il trouva à ses côtés le prophète, qui, au bout de quelques
minutes, dit : « Frère Noble, pourquoi as-tu douté ? » Il réprimanda la maladie
une seconde fois, et Frère Noble fut guéri en un instant ». « Tandis qu'ils
attendaient que le bac retournât à Nauvoo, poursuit le journal de Frère
Woodruff, un homme du monde ayant entendu parler des miracles qui avaient été
accomplis, se rendit auprès de Joseph, lui demandant s'il ne pouvait pas venir guérir
ses deux jumeaux qui étaient tous deux malades et près de mourir. Ils se
trouvaient à quelque trois kilomètres de Montrose. Le prophète dit qu'il ne
pouvait pas y aller ; mais, après avoir marqué un temps d’arrêt, dit qu'il
enverrait quelqu'un guérir ses enfants.
Il tira un mouchoir en soie rouge de sa
poche, me le donna, me dit de leur essuyer le visage avec le mouchoir en les
administrant, et ils seraient guéris. Il me dit aussi : « Tant que vous
garderez ce mouchoir, il sera un lien entre vous et moi ». J’accompagnai
l'homme, fis ce que le prophète me commandait, et les enfants furent guéris ».
La famille Woodruff a encore ce mouchoir.
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
JOURNAL DE JUILLET 2015
La
Société de Secours prépare les femmes aux bénédictions de la vie éternelle
en les aidant à :
- Accroître leur foi en
Jésus Christ et en son Expiation,
- Fortifier les familles et les foyers grâce aux
ordonnances et au alliances
- Travailler dans l’unité pour aider les personnes dans
le besoin
Nous, sœurs de la Société de Secours, devenons des
disciples de Jésus-Christ en participant à l’œuvre du salut. Nous nous
efforçons de comprendre la doctrine de l’expiation de Jésus-Christ pour
augmenter notre foi et notre désir de mener une vie juste.
« Notre
prière fervente est que chacune de nous ouvre son cœur et permette au Seigneur
d’y graver les points de doctrine de l’Expiation, des alliances et de
l’unité. » — Linda Burton
par Marion G. ROMNEY
J'ai choisi de parler du prix de la paix
parce que le monde s'y intéresse tant et qu'il est si clair qu'il ne peut
l'obtenir. Il est triste de constater qu'en matière de paix, nous soyons tels
que Paul l'a si bien dit : « apprenant toujours et ne pouvant jamais
arriver à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). On dirait
qu'il en est pour nous, ainsi qu’ Ésaïe l'a dit, « comme… d’une vision
nocturne… Comme celui qui a faim rêve qu'il mange, puis s'éveille, l’estomac
vide » (Ésaïe 29:7,8).
La paix a reçu
plusieurs définitions variées mais nous pourrions peut-être la considérer comme
« le fait d'être en harmonie avec soi-même, avec Dieu et avec
autrui ». Cette idée renferme tous les éléments de la définition du dictionnaire.
De même que les oeuvres de la chair, l'Evangile de paix a une implication universelle. Si un seul homme le vit, il a la paix intérieure. Si deux hommes le vivent, ils ont chacun la paix intérieure et la paix entre eux. Si les citoyens le vivent, la nation a la paix dans ses frontières. Quand suffisamment de nations auront le fruit de l'Esprit pour contrôler les affaires mondiales, alors, et seulement alors, ne résonneront plus les tambours de la guerre et les étendards des armées seront repliés dans le Parlement de l'Homme, la Fédération du monde.
Il y a maintenant
des gens qui essaient de servir le Seigneur sans contrarier le diable. Ils
soulèvent dans l'esprit de beaucoup de personnes qui recherchent la vérité, la
question de savoir s'il existe un terrain neutre sur lequel la paix puisse être
mise en sécurité et conservée. Le choix est-il obligatoirement entre la paix,
d'un côté, que l'on obtient en se soumettant à l'Évangile de Jésus-Christ, et
la querelle et la guerre de l'autre ? En réponse à cette question, je
n'hésite pas à dire que s'il existe un terrain neutre, on ne l'a pas encore
trouvé ; et ce, faut-il ajouter, malgré la longue et difficile recherche
qu'on en a faite. Ignorant le prix de la paix, le mettant de côté ou sans vouloir
le payer, des hommes ont tenté de nombreuses méthodes. Il y a eu les
conférences de paix à La Haye en 1899 et 1907, la Société des Nations après la
première guerre mondiale, de nombreux pactes, traités et alliances, sans arrêt
et tous sans succès.
Si nous voulons
avoir la paix, frères et sœurs, nous devons nous décider à payer le prix de la
paix.
C'est la parole de Dieu, et c'est la
leçon de six mille ans d'histoire humaine.
Prenons la résolution
d'appliquer dans notre vie personnelle, dans notre foyer, dans toutes nos
relations avec les autres et dans nos rapports mutuels, les principes de
l'Évangile rétabli de Jésus-Christ. Le fruit de son esprit apporte et établit
la paix. Chacun d'entre nous peut avoir la paix intérieure s'il veut en payer
le prix.
POURQUOI AS TU DOUTE
Vers la mi juillet, des milliers de saints s’étaient réunis dans leur
nouvelle patrie, les uns à Nauvoo, les autres à Montrose sur la rive ouest du
Mississipi.
Mais avec l'arrivée du temps chaud, hommes, femmes et enfants
furent frappés de malaria, épidémie commune le long du fleuve quand il faisait
chaud. Lorsque Joseph et Emma eurent rempli de malades leur maison et plusieurs
tentes devant chez eux, le prophète tomba malade lui-même. Le matin du 22
juillet, la puissance du Seigneur reposa sur le prophète.
Il réprimanda tout
d'abord sa propre maladie ; puis il commanda aux malades de sa maison et devant
sa maison au nom de « Jésus-Christ de se lever et d'être guéris ». « Parmi ce
nombre, raconte Wilford Woodruff, il y avait Henry D. Sherwood, qui était sur
le point de mourir. Joseph se tint à l'entrée de sa tente et lui commanda au
nom de Jésus-Christ de se lever et de sortir de sa tente ; il obéit et fut
guéri ».
Des familles entières, dont certaines étaient mourantes, furent
guéries au nom du Seigneur. Wilford Woodruff raconte qu'après avoir guéri tous
les malades du côté est du fleuve, le prophète prit plusieurs frères et traversa
pour se rendre à Montrose. « La première maison où ils entrèrent était celle de
Brigham Young. Il était alors alité. Le prophète alla chez lui et le guérit, et
ils sortirent ensemble ». Les frères entrèrent ensuite chez Elijah Fordham. Il
« était mourant depuis une heure, et nous attendions à chaque instant qu'il
décédât...
Quand nous entrâmes chez lui et lui prit la main droite... Il vit
que ses yeux étaient vitreux, et qu'il
était incapable de parler et inconscient. Lui ayant pris la main, il regarda le
mourant et dit : «ne me reconnaissez-vous pas ? » Il n'y eut d'abord aucune
réponse, mais nous pûmes tous voir l'effet de l'Esprit de Dieu reposant sur
l'homme affligé. Joseph parla de nouveau : « Elijah, ne me reconnaissez-vous
pas ? »
Dans un faible souffle, Frère Fordham répondit : « Oui ». Le prophète
dit alors : « N'avez-vous pas la foi d'être guéri ? » La réponse, qui était un
peu plus claire que précédemment, fut : « Je crains qu'il ne soit trop tard. Si
vous étiez venu plus tôt, je pense que j'aurais pu l'être ». Il avait l'aspect
d'un homme qui se réveille de son sommeil ; c'était le sommeil de la mort.
Joseph dit alors : « Croyez-vous que Jésus est le Christ ? « Oui, Frère Joseph
», fut la réaction. Alors le prophète parla d'une voix haute, comme dans la
majesté de Jéhovah : « Elijah, je te commande, au nom de Jésus de Nazareth, de
te lever et d'être guéri ». Les paroles du prophète n'étaient pas comme les
paroles de l'homme, mais comme la voix de Dieu. Il me sembla que la maison
tremblait sur ses fondations. Elijah Fordham sauta à bas de son lit comme un
homme ressuscité des morts. Des couleurs saines envahirent son visage et la vie
se manifesta dans chaque acte. Ses pieds avaient été enveloppés de cataplasmes
de farine indienne.
Il les arracha de ses pieds, en éparpilla le contenu, puis
demanda ses vêtements et les mit. Il demanda un bol de pain et de lait et le
mangea. Il mit alors son chapeau et nous suivit dans la rue pour visiter
d'autres malades ». Bates Noble, qui devint plus tard évêque de la cinquième
paroisse de Nauvoo et conseiller de l'évêque Edward Hunter de la Treizième
Paroisse de Salt Lake City, fut découvert mourant dans la vieille caserne de
Montrose.
Le prophète entra dans la hutte et, prenant Bates par la main, dit :
« Frère Noble, il y a trop longtemps que vous me connaissez pour rester ici
cloué sur votre lit », et élevant la voix, il réprimanda la maladie, disant : «
Au nom de Jésus-Christ, lève-toi et marche ! » Frère Noble sauta immédiatement
à bas de son lit, mais en essayant de s'habiller, il s'évanouit.
Quand il
reprit conscience, il trouva à ses côtés le prophète, qui, au bout de quelques
minutes, dit : « Frère Noble, pourquoi as-tu douté ? » Il réprimanda la maladie
une seconde fois, et Frère Noble fut guéri en un instant ». « Tandis qu'ils
attendaient que le bac retournât à Nauvoo, poursuit le journal de Frère
Woodruff, un homme du monde ayant entendu parler des miracles qui avaient été
accomplis, se rendit auprès de Joseph, lui demandant s'il ne pouvait pas venir guérir
ses deux jumeaux qui étaient tous deux malades et près de mourir. Ils se
trouvaient à quelque trois kilomètres de Montrose. Le prophète dit qu'il ne
pouvait pas y aller ; mais, après avoir marqué un temps d’arrêt, dit qu'il
enverrait quelqu'un guérir ses enfants.
Il tira un mouchoir en soie rouge de sa
poche, me le donna, me dit de leur essuyer le visage avec le mouchoir en les
administrant, et ils seraient guéris. Il me dit aussi : « Tant que vous
garderez ce mouchoir, il sera un lien entre vous et moi ». J’accompagnai
l'homme, fis ce que le prophète me commandait, et les enfants furent guéris ».
La famille Woodruff a encore ce mouchoir.
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JOURNAL DE JUILLET 2015
Nous, sœurs de la Société de Secours, devenons des
disciples de Jésus-Christ en participant à l’œuvre du salut. Nous nous
efforçons de comprendre la doctrine de l’expiation de Jésus-Christ pour
augmenter notre foi et notre désir de mener une vie juste.
« Notre
prière fervente est que chacune de nous ouvre son cœur et permette au Seigneur
d’y graver les points de doctrine de l’Expiation, des alliances et de
l’unité. » — Linda Burton
Accroître leur foi en Jésus-Christ et en son Expiation.
Comment puis-je appliquer l’Expiation dans ma vie quotidienne ?
Le Christ peut nous donner la
capacité et la force au-delà des nôtres de surmonter toutes choses et de
« supporter [nos] fardeaux avec facilité » (Mosiah 24:15), afin
que nous trouvions de la joie sur le chemin de la vie.
La Société de Secours nous aide à
garder les yeux fixés sur le Sauveur pour qu’il puisse nous conduire vers notre
foyer céleste.
« Tournez
vous vers moi dans chacune de vos pensées ; ne doutez pas, ne craignez
pas. Voyez les plaies qui ont percé mon côté et aussi les marques des clous
dans mes mains et mes pieds. Soyez fidèles, gardez mes commandements, et vous
hériterez le royaume des cieux »
Le Christ peut nous donner la
capacité et la force au-delà des nôtres de surmonter toutes choses et de
« supporter [nos] fardeaux avec facilité » (Mosiah 24:15), afin
que nous trouvions de la joie sur le chemin de la vie.
La Société de Secours nous aide à
garder les yeux fixés sur le Sauveur pour qu’il puisse nous conduire vers notre
foyer céleste.
« Tournez
vous vers moi dans chacune de vos pensées ; ne doutez pas, ne craignez
pas. Voyez les plaies qui ont percé mon côté et aussi les marques des clous
dans mes mains et mes pieds. Soyez fidèles, gardez mes commandements, et vous
hériterez le royaume des cieux »
Fortifier les familles
grâce aux ordonnances et aux alliances
Quelle différence le respect des alliances
peut-il faire dans mon foyer ?
Las Société de Secours est organisée pour aider les femmes à fortifier leur foyer et leur famille en suivant le chemin de l'alliance.
Dans l'histoire du monde, il n'y a jamais eu autant besoin de familles plus fortes et de foyers plus solides. C'est du foyer et de la famille que la prochaine génération viendra et "seul le foyer peut se comparer au temple en sainteté"
Travailler
dans l’unité pour aider les personnes dans le besoin
Pourquoi avons-nous le commandement de
travailler en harmonie avec les dirigeants de la prêtrise et des autres
auxiliaires ? (Voir Jean 17:21.)
Les Seigneur nous a commandé : "Soyez un ; et si vous n'êtes pas un, vous n'êtes pas de moi" (D&A 38:27)
« Ensemble, en tant que sœurs,
unies au prophètes, voyants et révélateurs actuels, avec les clés de la prêtrise
rétablie, nous pouvons marcher d’un même pas, en qualité de disciples et de
servantes, le cœur et les mains bien disposés, pour hâter l’œuvre du salut. Ce
faisant, nous deviendrons semblables au Sauveur »
Linda Burton
DÉCISIONS
Par Richard L. Evans.
Au cours de la vie de chaque jour, chacun de nous est appelé à prendre
de nombreuses décisions. Certaines d’entre elles sont peu importantes, par
exemple celles que nous devons prendre pour faire un choix entre deux
vêtements.
Mais d’autres sont graves et ont d’importantes conséquences, comme le
choix entre deux actions dont l’une peut nous induire à contracter une mauvaise
habitude, ou le choix d’une activité ou d’une direction qui pourrait changer
complètement toute notre carrière.
Ces décisions sont capitales et
entraînent toute une suite de faits liés les uns aux autres, si bien qu’on peut
dire en citant Shakespeare : « Il y a, dans les affaires des hommes, une marée,
qui, si on la prend a son point culminant, conduit à la fortune, et, si on la
laisse passer, tout le voyage de la vie échoue sur des bas-fonds et dans le
malheur. »
Heureux ceux qui savent reconnaître cette marée et qui prennent leurs
décisions d’après cette connaissance. La décision de faire juste une fois une
chose que nous savons que nous ne devions pas faire peut nous obliger à manquer
la marée qui nous conduirait a la fortune, peut-être la fortune matérielle, ou
peut-être, ce qui est plus important la bonne fortune de la paix de l’âme et du
bonheur que donne une conscience tranquille.
La décision de saisir un avantage immédiat en payant trop cher pour
cet avantage peut être une autre cause de manquer la marée qui nous aurait
conduits à 'la haute mer du succès. La décision d’accepter la vérité sans tenir
compte du bien-être ni de la commodité ni des préjugés préexistants est un
autre choix capital que nous devons faire.
Combien n’y en a-t-il pas, qui ont la connaissance claire de la
vérité, mais qui ont trouvé que son acceptation entraînait un sacrifice trop
grand ! Ils ont laissé passer la marée, et tout le voyage de leur vie « échoue
sur des bas-fonds ».
Nous et notre génération ne pouvons avoir de plus grand désir que de
pouvoir discerner la différence entre les décisions de grande importance et les
décisions de peu de portée, afin que les choix que nous ferons soient libres de
préjugés et de compromissions, et afin que tous ces choix puissent nous assurer
une conscience tranquille et la paix de l’âme.
« Ensemble, en tant que sœurs,
unies au prophètes, voyants et révélateurs actuels, avec les clés de la prêtrise
rétablie, nous pouvons marcher d’un même pas, en qualité de disciples et de
servantes, le cœur et les mains bien disposés, pour hâter l’œuvre du salut. Ce
faisant, nous deviendrons semblables au Sauveur »
Linda Burton
DÉCISIONS
Par Richard L. Evans.
Au cours de la vie de chaque jour, chacun de nous est appelé à prendre
de nombreuses décisions. Certaines d’entre elles sont peu importantes, par
exemple celles que nous devons prendre pour faire un choix entre deux
vêtements.
Mais d’autres sont graves et ont d’importantes conséquences, comme le
choix entre deux actions dont l’une peut nous induire à contracter une mauvaise
habitude, ou le choix d’une activité ou d’une direction qui pourrait changer
complètement toute notre carrière.
Ces décisions sont capitales et
entraînent toute une suite de faits liés les uns aux autres, si bien qu’on peut
dire en citant Shakespeare : « Il y a, dans les affaires des hommes, une marée,
qui, si on la prend a son point culminant, conduit à la fortune, et, si on la
laisse passer, tout le voyage de la vie échoue sur des bas-fonds et dans le
malheur. »
Heureux ceux qui savent reconnaître cette marée et qui prennent leurs
décisions d’après cette connaissance. La décision de faire juste une fois une
chose que nous savons que nous ne devions pas faire peut nous obliger à manquer
la marée qui nous conduirait a la fortune, peut-être la fortune matérielle, ou
peut-être, ce qui est plus important la bonne fortune de la paix de l’âme et du
bonheur que donne une conscience tranquille.
La décision de saisir un avantage immédiat en payant trop cher pour
cet avantage peut être une autre cause de manquer la marée qui nous aurait
conduits à 'la haute mer du succès. La décision d’accepter la vérité sans tenir
compte du bien-être ni de la commodité ni des préjugés préexistants est un
autre choix capital que nous devons faire.
Combien n’y en a-t-il pas, qui ont la connaissance claire de la
vérité, mais qui ont trouvé que son acceptation entraînait un sacrifice trop
grand ! Ils ont laissé passer la marée, et tout le voyage de leur vie « échoue
sur des bas-fonds ».
Nous et notre génération ne pouvons avoir de plus grand désir que de
pouvoir discerner la différence entre les décisions de grande importance et les
décisions de peu de portée, afin que les choix que nous ferons soient libres de
préjugés et de compromissions, et afin que tous ces choix puissent nous assurer
une conscience tranquille et la paix de l’âme.
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LA CHARITÉ NE PÉRIT JAMAIS
journal de juin 2015
Lisa et John, jeune couple marié, emménagèrent dans un
nouveau quartier. Un matin, alors qu’ils prenaient le petit-déjeuner, Lisa
regarda par la fenêtre et vit sa voisine qui étendait son linge.
Elle s’exclama : « Ce linge n’est pas
propre ! Notre voisine ne sait pas faire la lessive ! »
John regarda mais resta silencieux.
Chaque fois que sa voisine faisait sécher son linge, Lisa
faisait les mêmes commentaires.
Quelques semaines plus tard, elle fut surprise de voir, en
regardant par sa fenêtre, du linge propre étendu dans le jardin de sa voisine.
Elle dit à son mari : « Regarde, John, elle a finalement appris à
faire la lessive ! Je me demande comment elle a fait. »
John lui répondit : « Eh bien, ma chérie, j’ai
la réponse. Pour ton information, je me suis levé tôt ce matin et j’ai lavé nos
vitres ! »
Ce soir je vais exprimer quelques réflexions sur la manière dont nous nous voyons les uns les autres.
Regardons-nous à travers une vitre qui a besoin d’être nettoyée ? Portons-nous des jugements lorsque nous n’avons pas toutes les données ?
Que voyons-nous lorsque nous regardons les Autres ?
Quels jugements portons-nous sur eux ?
Le Sauveur a dit : « Ne jugez point » Il a
continué : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton
frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » Ou,
pour paraphraser : Pourquoi vois-tu ce que tu crois être du linge sale
chez ta voisine mais n’aperçois-tu pas la vitre sale dans ta propre
maison ?
Aucun de nous n’est parfait. Je ne connais personne qui
affirmerait l’être. Et pourtant, pour une raison que j’ignore, malgré nos
propres imperfections, nous avons tendance à pointer du doigt celles des
autres. Nous portons des jugements sur ce qu’ils font ou ne font pas.
Je considère que la charité, ou « l’amour pur du
Christ », est l’opposé de la critique et du jugement. En parlant de
charité, je ne pense pas actuellement au soulagement des souffrances par le don
de nos biens. C’est bien sûr nécessaire et bon. Non, ce soir je pense à la
charité qui se manifeste quand nous sommes tolérants envers autrui, indulgents
à l’égard de leurs actions ; au genre de charité qui pardonne, qui est
patiente.
Je
pense à la charité qui nous pousse à avoir de l’empathie, à être compatissants
et miséricordieux, non seulement lors de maladies, d’afflictions et de
détresses mais également quand les gens mon
Notre cœur est-il au bon
endroit ?
Extrait du discours « Etre
authentique » de Dieter F.UCHTDORF
Vouloir paraître à notre avantage fait partie de la
nature humaine. C’est pour cette raison que nous sommes nombreux à travailler
si dur sur l’aspect extérieur de notre maison et que nos jeunes frères de la
Prêtrise d’Aaron s’assurent que chacun de leurs cheveux est en place, juste au
cas où ils rencontreraient une certaine personne. Il n’y a rien de mal à cirer
nos chaussures, sentir bon, ou même cacher la vaisselle sale avant que les
instructeurs au foyer arrivent. Cependant, poussé à l’extrême, ce désir
d’impressionner peut passer de l’utile au trompeur.
Les
prophètes du Seigneur ont toujours élevé une voix d’avertissement contre les
personnes qui honorent le Seigneur de la bouche et des lèvres, mais dont le
cœur est éloigné de lui.
Pourquoi tentons-nous parfois de paraître pratiquant,
prospère et dévoué, quand à l’intérieur, comme Jean le Révélateur l’a dit aux
Éphésiens, nous avons abandonné notre premier amour ?
Dans certains cas, c’est peut-être simplement que nous avons
perdu de vue l’essence même de l’Évangile, considérant erronément que
« l’apparence de la piété » est ce qui en fait « la
force ». C’est particulièrement dangereux quand nous utilisons les
expressions extérieures du disciple pour impressionner les autres pour notre
profit ou pour gagner en influence. C’est alors que nous risquons d’entrer en
territoire pharisien, et il est grand temps d’examiner notre cœur pour procéder
à un changement de trajectoire immédiat.
Il peut être utile de sonder notre propre cœur. Par
exemple, nous pouvons nous demander pourquoi nous servons dans l’Église de
Jésus-Christ.
Nous pourrions même nous demander pourquoi nous sommes
ici aujourd’hui à cette réunion.
Je suis ici parce que je désire de tout mon cœur suivre
mon Maître, Jésus-Christ. Je désire ardemment faire tout ce qu’il exige de moi
dans cette grande cause. J’ai soif d’être édifié par son Saint-Esprit et
d’entendre la voix de Dieu quand il s’exprime par l’intermédiaire de ses
serviteurs ordonnés. Je suis ici pour devenir un homme meilleur, pour être
élevé par les exemples inspirants de mes frères et sœurs en Christ, et
apprendre comment servir plus efficacement les personnes dans le besoin
En bref, je suis ici parce que j’aime mon Père céleste
et son Fils, Jésus-Christ.
*-*-*-*-*-*-*-*-*-
Le culte n’est pas accidentel
journal de mai 2015
Il en est qui prétendent avoir trouvé
Dieu dans le vent, d'autres dans une cathédrale. Il en est qui ont un aperçu de
son visage dans le sourire d'un enfant, tandis que d'autres prétendent que les
portes des cieux se sont ouvertes pour eux - juste un tout petit peu - en
réponse aux nobles accents de la musique. Beaucoup d'entre nous ont éprouvé à
un moment ou à un autre, un instant émouvant où ils ont senti, entendu ou
peut-être même entrevu les choses célestes. Un moment si fugace et si exquis
qu'ils auraient donné tout ce qu'ils avaient dans la vie pour s'y accrocher et
le connaître à nouveau.
C'est en de telles occasions que Dieu se
révèle à nous. Si vous pouvez vous rappeler un tel événement, ou si vous croyez
ceux qui en témoignent, vous pouvez commencer à sentir le vrai sens du culte
divin.
Dans cet état vous êtes purifié à un
point où toutes les pensées et les actes égoïstes sont anéantis. Il y a une
lumière et une attirance magnétique si intenses que toutes les fibres de votre être
y aspirent. Rien ne peut vous arrêter.
La richesse et les biens semblent devenir
insignifiants lorsque votre âme s'élève vers cette merveilleuse promesse qui
lui fait signe. Pendant un bref moment d'extase vous vous engouffrez dans le
vrai culte!
Pareille expérience ne peut se produire
que rarement, tout au mieux, une fois dans leur vie pour certains, jamais pour
d'autres.
Cependant, comme toutes les choses qui
valent la peine qu'on y parvienne, la pratique peut rendre parfait, et pareille
expérience peut nous être donnée si nous travaillons pour y arriver.
De même que nous nous préparons à vivre
la loi de la consécration en pratiquant la loi inférieure de la dîme, de même
en assistant régulièrement à l'Ecole du Dimanche et à d'autres réunions de
l'Eglise, nous pouvons nous conditionner pour l'art du culte. Nous avons
beaucoup entendu parler de la nécessité de créer un plus grand respect dans nos
chapelles.
Mais le respect est une
excroissance du culte et on ne peut véritablement y parvenir si l'on n'a pas
rempli tout d'abord la condition de base qu'est le culte. Lorsque nous nous
rencontrons, chaque matin de sabbat, à l'Ecole du Dimanche, ne pourrions-nous
oublier les choses qui nous rattachent aux soucis égoïstes et agités du monde?
Ne pourrions-nous pas y consacrer nos
pensées aux choses de Dieu et examiner notre vie à la lumière de l'évangile,
cherchant à évaluer où nous sommes aux yeux de Dieu?
Ceci nous ne pouvons le faire que dans
une contemplation silencieuse et dans une atmosphère d'introspection
spirituelle.
Il n'est pas de coutume chez nous
d'enlever nos souliers lorsque nous entrons dans nos chapelles et nous ne
faisons pas non plus des gestes ni ne fléchissons les genoux pour montrer que
nous aimons le Seigneur.
Mais nous pouvons l'honorer et le
respecter en cherchant à l'y rencontrer et à communier silencieusement avec lui
- c'est dans ce but que nos chapelles ont été érigées et consacrées.
Jeunes ou vieux, nous avons constamment
besoin de cette expérience du culte, tout comme en a besoin toute l'humanité
depuis le commencement des temps. Le pratiquer, l'encourager, le chérir et le
rechercher ardemment nous permettra de vivre plus respectueux des principes
évangéliques d'amour de Dieu et du prochain.
*-*-*-*-*-*-*-*-
Jeffrey R.
Holland : L’Église est le moyen que le Seigneur utilise pour nous donner les
principes, les ordonnances, les alliances et les clés qui sont indispensables à
l’exaltation et l’on ne peut pas être complètement fidèle à l’Évangile de
Jésus-Christ si l’on ne s’efforce pas de rester fidèle dans l’Église, qui est sa
manifestation institutionnelle sur terre.
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