Plus d’une heure après que le médaillé d’or ait passé la
ligne d’arrivée du marathon des Jeux Olympiques de 1968 à Mexico, John Stephen
Akhwari de Tanzanie entra dans le stade. Seulement quelques spectateurs avaient
attendu que le dernier coureur arrive. L’athlète souffrait de crampes aux
jambes et saignait. Il était déshydraté et désorienté.
Tandis qu’il passait la ligne d’arrivée, une petite foule
l’acclama, appréciant ce qui allait devenir la plus célèbre dernière place de l’histoire.
Mais ce n’était pas la performance de ce coureur qui
retint leur attention… et l’attention de milliers d’autres durant presque cinq
décennies plus tard. C’était son désir de finir la course et d’endurer jusqu’à
la fin.
Après l’événement en 1968, un journaliste demanda au
coureur pourquoi il n’avait pas abandonné la course alors qu’il n’avait aucune
chance de la gagner. L’athlète tanzanien répondit : « Mon pays ne m’a
pas envoyé à Mexico pour commencer la course. Ils m’ont envoyé pour la finir ».
Chacun d’entre nous, faisant face à des défis dans notre
propre course dans la vie, devrions avoir la même attitude.
« L’Apôtre Paul a comparé la vie à une courses »
a dit le Président Thomas S. Monson à la conférence générale de 1989. Il exhorte
ainsi les hébreux « rejetons le péché qui nous enveloppe si facilement, et
courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte » (Hébreux
12 : 1).
Dans notre zèle, ne négligeons pas le sage conseil de l’Ecclésiaste :
« La course n’est point aux agiles, ni la guerre aux vaillants »
(Ecclésiaste 9 : 11).
En réalité, le prix appartient à celui qui persévère
jusqu’à la fin.
Elder Robert D. Hales a déclaré en 1998 que nous ne
pouvons pas espérer apprendre la persévérance si nous avons pris l’habitude d’abandonner
lorsque les choses deviennent difficiles.
« Les prophètes de toutes les époques nous ont
montré l’exemple de la fidélité en supportant avec courage les épreuves et les
tribulations pour faire connaître la volonté du Seigneur ». dit-il « Le
plus grand exemple que nous ayons est celui de notre Sauveur et Rédempteur
Jésus Christ ».
Suivre l’émulation du Sauveur et endurer jusqu’à la fin valent
bien de l’effort. Le Seigneur a promis la vie éternelle à ceux qui gardent Ses
commandements et finissent la course.
« C’est pourquoi vous devez marcher résolument, avec
constance dans le Christ, ayant une espérance d’une pureté parfaite et l’amour
de Dieu et de tous les hommes ; c’est pourquoi, si vous marchez
résolument, vous faisant un festin de la parole du Christ et persévérant jusqu’à
la fin, voici ainsi dit le Père : vous aurez la vie éternelle ». (2
Néphi 31 : 20)
Un poète a exprimé les mêmes sentiments dans la strophe
suivante :
« Attachez-vous à votre devoir
jusqu’à qu’il s’attache à vous ;
Nombreux sont ceux qui commencent, peu
sont ceux qui finissent.
Honneur, puissance, rang et louange
Viendront toujours à celui qui
persévère.
Attachez-vous à votre devoir jusqu’à ce
qu’il s’attache à vous
Pliez-vous pour lui, transpirez pour
lui, souriez pour lui aussi,
Ployer, transpirer et sourire
Feront de vous, au bout d’un certain
temps, le vainqueur de la vie ».
Lors de la Réunion Générale des Jeunes Filles en 2012, le
Président Monson a dit que la définition de « endurer » était « résister
avec courage ».
« J’ai parlé durant des années avec beaucoup d’individu
qui m’ont dit, « J’ai tant de problèmes, tant de préoccupations. Je suis
débordé par les défis de la vie. Que puis-je faire ? »
Je leur ai présenté, tout comme je vous présente, cette
suggestion spécifique : demandez un conseil céleste, un jour à la fois.
La vie à grands pas est difficile, mais à petits pas c’est
un jeu d’enfant. Chacun d’entre nous peut être juste pendant simplement une
journée ; et puis une journée encore et encore une autre ; jusqu’à ce
que nous ayons une vie guidée par l’Esprit, une existence proche du Seigneur,
une vie remplie de bonnes actions et de droiture.
En effet, la récompense de ceux qui endurent et finissent
la course de la vie est grande. Car « Celui qui persévère dans la foi et
fait ma volonté, celui-là vaincra ». (D&A 63 : 20)
La plupart des gens ont oublié le nom de l’homme qui a
gagné la médaille d’or du marathon des Jeux Olympiques de 1968, mais l’histoire
de John Stephen Akawari vit encore. Après son héroïque défaite, beaucoup ont
écrit sur l’endurance de cet athlète qui a fini à la dernière place. « Aujourd’hui,
nous avons vu un jeune coureur africain qui symbolise ce qu’il y a de mieux dans
l’esprit humain, une performance qui donne la signification du mot courage »
a écrit un reporter après la course.
« Pour certains, la seule récompense est une
récompense personnelle – la satisfaction d’avoir terminé ce qu’ils avaient
décidé de faire ».
Elder Hales a dit qu’Akhawari avait été capable de finir
la course « Parce qu’il savait qu’il était un athlète représentant la
Tanzanie. Il connaissait son objectif : finir la course. Il savait qu’il
devait endurer jusqu’à la fin, afin de pouvoir retourner en Tanzanie, la tête
haute.
Cela ressemble beaucoup à notre mission dans la vie. Notre
Père céleste ne nous a pas envoyé pour naître. Nous avons été envoyés pour
endurer et retourner à lui la tête haure.
Le Président Monson a écrit en 1989 : « Dans la
vie, comme dans le travail, on a toujours besoin de personnes qui pourraient
être appelés des perfectionnistes. Leurs rangs sont peu nombreux, leurs
opportunités nombreuses et leur contribution importante.
Depuis le tout début jusqu’au temps présent, la question
fondamentale revient pour être posée à chacun qui participe à la course de la
vie.
Vais-je faiblir ou vais-je finir ?
De la réponse dépend les bénédictions de joie et de
bonheur tant dans la mortalité que dans la vie éternelle du monde à venir ».
Message de la 1ère présidence juin 1989
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