dimanche 27 août 2017

VOS RESPONSABILITES


Pour accomplir l’objectif de la Société de Secours, le Seigneur a demandé à chaque sœur de la Société de Secours et à l’organisation dans son ensemble de : 

1:Grandir en foi et en droiture personnelle. 
2: Fortifier les familles et les foyers. 
3: Servir le Seigneur et ses enfants. 

Chacune de ces responsabilités soutient et renforce les deux autres. Quand nous grandissons en foi, notre famille est fortifiée. Quand nous servons le Seigneur et ses enfants, notre foi et notre capacité d’agir avec droiture grandissent. Les trois responsabilités sont inséparablement liées. Commençons par la première responsabilité. 


1)Grandir en foi et en droiture personnelle
Pour jouer notre rôle dans le plan du Seigneur, nous devons grandir en foi et en droiture personnelle. Être membre de l’Église requiert de la foi, que nous nourrissons tout au long de notre vie avec grande « diligence… patience et… longanimité ». Dans le patrimoine que nous partageons, nous avons des exemples remarquables de foi de femmes des débuts de l’Église.  Les pionnières des premiers temps ont été chassées de chez elles et persécutées à cause de leur foi. D’autres ont survécu à des incendies et des inondations. Elles ont traversé des océans et
parcouru des milliers de kilomètres à pied, dans la poussière, la maladie, mourant presque de faim, pour participer à l’édification du royaume du Seigneur sur la terre. Beaucoup ont enterré mari, enfants, parents, frères et sœurs en chemin.  Pourquoi ont-elles fait tout cela ? Parce que le feu de leur foi brûlait en leur âme. Ces femmes remarquables ne cherchaient pas de beaux vêtements, des plaisirs, de grandes maisons ou plus de biens matériels. Comme vous, elles avaient la conviction et le témoignage que l’Évangile rétabli de Jésus-Christ était vrai et que le Seigneur avait besoin qu’elles remplissent leur rôle dans l’établissement de son royaume sur la terre.  
Leur quête de droiture personnelle était un effort quotidien pour ressembler davantage au Sauveur par le repentir, l’étude des Écritures, la prière, l’obéissance aux commandements et la recherche de « tout ce qui est vertueux ou aimable… ce qui mérite l’approbation ou est digne de louange ». 

2) Fortifier les familles et les foyers
Notre deuxième responsabilité est de fortifier les familles et les foyers. Partout dans le monde, les familles sont attaquées et affaiblies par des pratiques corrompues et des enseignements faux. C’est pourquoi, que nous soyons mariées ou seules, jeunes ou vieilles, nous avons le devoir de défendre et de pratiquer les vérités énoncées dans « La déclaration au monde sur la famille ». La Première Présidence a recommandé : « Aussi louables et bonnes que soient d’autres demandes ou activités, elles ne doivent pas remplacer les devoirs confiés par Dieu dont seuls les parents et les familles peuvent s’acquitter convenablement. »  

Les enfants qui naissent maintenant grandissent dans
un monde de plus en plus pécheur. Nos foyers doivent être un refuge contre les rencontres quotidiennes qu’ils font avec le mal. La Société de Secours doit être organisée et mobilisée pour fortifier les familles et aider les foyers à être des sanctuaires qui nous protègent du monde. Je l’ai appris il y a des années quand je venais de me marier. Mes parents, qui habitaient près de chez moi, ont annoncé qu’ils allaient partir dans une autre partie du monde. Je m’étais toujours reposée sur l’exemple attentionné, sage et encourageant de ma mère, et à présent elle allait partir pour longtemps. C’était avant les courriels, les télécopieurs, les téléphones portables et les webcams, et le courrier postal était notoirement lent. La veille de son départ, je pleurais ; je lui ai demandé : « Qui va me servir de mère ? » Elle a bien réfléchi et, par l’Esprit et par le pouvoir de la révélation qui vient aux femmes comme elle, elle m’a dit : « Si je ne reviens jamais, si tu ne me revois pas, si je ne peux plus t’enseigner autre chose, attache-toi à la Société de Secours. La Société de Secours sera ta mère. » 
Ma mère savait que, si j’étais malade, les sœurs s’occuperaient de moi, et que, quand j’aurais mes enfants, elles m’aideraient, mais le plus grand espoir de ma 
mère était que les sœurs de la Société de Secours seraient pour moi des dirigeantes fortes et spirituelles. J’ai commencé à ce moment-là à beaucoup apprendre de femmes d’envergure et de foi. 
Trois femmes ont eu l’appel de présidente de la Société de Secours de mes paroisses pendant les années d’absence de mes parents. Alta Chamberlain m’a demandé d’enseigner la gestion du temps et l’organisation familiale aux autres sœurs, peut-être parce qu’elle a vu que j’avais besoin de m’améliorer dans ces domaines. Jeanne Horne m’a encouragée à faire ma première étude personnelle sérieuse du Livre de Mormon. Norma Healy m’a donné mes premières tâches à la conserverie et m’a beaucoup appris sur le service. Ces femmes formidables avaient compris l’objectif de la Société de Secours. 


3)Servir le Seigneur et ses enfants
La troisième responsabilité de toutes les femmes de l’Église est de servir le Seigneur et ses enfants. Je trouve intéressant que durant les années d’absence de ma mère, j’aie servi comme présidente de la Primaire puis comme présidente des Jeunes Filles de notre paroisse. 
Je faisais partie du conseil de paroisse qui travaillait sous la direction de l’épiscopat.  Boyd K. Packer nous a enseigné : « Tout comme le service [de nombreux frères à la Prêtrise d’Aaron] fortifie la prêtrise supérieure… de même votre service [aux Jeunes Filles et à la Primaire] sera une bénédiction pour la Société de Secours. »  

Quand nous servons dans une autre auxiliaire, nous ne sommes pas relevées de nos liens avec les sœurs de la Société de Secours. Du fait que nous n’entrons pas à la Société de Secours et n’en sortons pas, nous sommes toujours liées à l’objectif et aux responsabilités de la Société de Secours et nous avons la bénédiction d’avoir toutes les occasions d’être des exemples et des bergers remplis de foi pour les enfants de notre Père. 

À la Société de Secours il y a des occasions de service qui sont parmi les plus remarquables sur terre, disponibles pour toutes les sœurs. 
Au cours de mes voyages de par le monde, j’ai vu que des milliers et des milliers d’entre vous actuellement sans mari et sans enfant sont un réservoir incroyable de foi, de talents et de dévouement.  
Personne n’est mieux placé que vous pour travailler dans les temples, faire une mission, instruire la génération montante et aider les opprimés. Le Seigneur a besoin de vous. 
J’ai aussi été émerveillée par votre jeunesse et votre énergie, vous qui arrivez juste à la Société de Secours après le programme des Jeunes Filles. 
J’ai vu à quel point votre cœur aspire à faire le bien dans le monde. J’ai souvent imaginé ce qui pourrait arriver, dans l’œuvre de l’histoire familiale par exemple, si vous transmettiez vos compétences techniques à des sœurs plus âgées (comme moi !). 

Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de gaspiller votre jeunesse et votre énergie en vous demandant de regarder des femmes plus âgées et plus expérimentées s’occuper de la planification, de l’organisation et du travail de la Société de Secours. 

Accomplir l’objectif :Nous pouvons accomplir l’œuvre du Seigneur à sa manière en recherchant, recevant et appliquant la révélation personnelle. Sans révélation personnelle, nous ne pouvons pas réussir. 

Si nous suivons la révélation personnelle, nous ne pouvons pas échouer. Le prophète Néphi nous a dit du Saint-Esprit : « Il vous montrera tout ce que vous devez faire. » Il a été prophétisé que, dans les derniers jours, le Seigneur déverserait son Esprit sur ses serviteurs et ses servantes. 
Cela se produira si nous prenons le temps d’être suffisamment calmes et silencieuses pour entendre la voix de l’Esprit.  Neal A. Maxwell nous a enseigné que recevoir la révélation pour notre appel et notre vie personnelle « exige un grand effort mental de notre part ». Il a ajouté : « La révélation ne s’obtient pas en appuyant sur un bouton, mais en repoussant nos limites, souvent avec l’aide du jeûne, de l’étude des Écritures et de la méditation personnelle. « Surtout, la révélation exige de nous un niveau de droiture personnelle suffisant, de sorte que des justes reçoivent parfois des révélations sans les avoir demandées. » 


Conclusion :
Spencer W. Kimball a dit il y a un certain nombre d’années : « Il y a une puissance dans cette organisation qui n’a pas encore été pleinement utilisée pour fortifier les foyers de Sion et pour édifier le royaume de Dieu, et qui ne le sera pas tant que les sœurs et la prêtrise n’auront pas la vision de la Société de Secours. »  

La Société de Secours a été établie par le Seigneur pour organiser, instruire et inspirer ses filles à se préparer aux bénédictions de la vie éternelle. Notre but est de soutenir les femmes de l’Église dans leurs responsabilités individuelles en veillant à ce que toutes les réunions, leçons et activités que nous préparons les aident à accroître leur foi et leur droiture personnelle, à fortifier leur famille et leur foyer et à servir le Seigneur et ses enfants. 
Le seul moyen d’accomplir cela est de rechercher, recevoir et appliquer la révélation personnelle. La véritable force de cette organisation mondiale de sœurs repose en chaque femme. 
Il se peut que nous nous considérions comme faibles et simples, mais nous partageons toutes un patrimoine noble et nous pouvons acquérir une foi égale à celle des femmes remarquables et fidèles qui nous ont précédées. 
Nous avons un rôle vital à jouer dans l’édification du royaume de Dieu et la préparation à la venue du Seigneur. 
En fait, le Seigneur ne peut pas accomplir son œuvre sans l’aide de ses filles. C’est pour cela qu’il attend de nous que nous accroissions notre offrande. Il attend de nous que nous accomplissions l’objectif de la Société de Secours comme jamais auparavant. 
Je suis reconnaissante de témoigner de la véracité de l’Évangile rétabli de Jésus-Christ et qu’il y a un prophète vivant qui dirige l’œuvre de Dieu. Au nom de Jésus-Christ. Amen 

dimanche 20 août 2017

LE SERMON SUR LA MONTAGNE

LE SERMON SUR LA MONTAGNE
8 LEÇONS IMPORTANTES A COMPRENDRE



Jésus christ a donné un sermon sur le Mont des Béatitudes, sur les hautes collines surplombant la Mer de Galilée. Il est désormais connu sous le nom de sermon sur la montagne.
Jésus a prêché l’Evangile, et a enseigné comment se comporter pour être de vrais disciples du Christ.
Une partie de ces enseignements sont appelées les béatitudes, et sont ce sur quoi nous allons nous concentrer. Vous pouvez lire l’ensemble du sermon dans la bible, au chapitre 5 de Matthieu dans le nouveau testament.


HEUREUX LES PAUVRES EN ESPRIT, CAR LE ROYAUME DES CIEUX EST A EUX.
Que signifie : être pauvre en esprit ? Cela signifie être humble.
L'humilité nous permet d’être enseignés.


HEUREUX LES AFFLIGES, CAR ILS SERONT CONSOLES.
Nous serons confrontés à des défis et des problèmes qui nous testerons. Tandis que nous sommes affligés par des pertes ou des épreuves, il nous est promis que nous serons bénis, si nous persévérons. Un auteur inconnu a fait cette déclaration : « Si toute souffrance et tout malheur pouvait être enlevés de nos vies, quel genre de personnes deviendrions nous ? Je crois qu’il serait impossible de produire des êtres humains forts, nobles, généreux, et remplis de compassion, si la souffrance était supprimée de leurs vies. »


HEUREUX LES DEBONNAIRES, CAR ILS HERITERONT LA TERRE.
Les débonnaires sont ceux qui sont doux, gentils, patients, tolérants ; et non les orgueilleux, avides de pouvoir, ou les vaniteux.
Notre Sauveur était prêt à se soumettre à la volonté de Dieu en tout temps. Même au moment de son agonie, il a déclaré, « toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » (Luc 22 : 42).



HEUREUX CEUX QUI ONT FAIM ET SOIF DE LA JUSTICE, CAR ILS SERONT RASSASIES.
Nous pouvons montrer notre amour pour Dieu en gardant ses commandements.
C’est notre devoir de connaître et faire la volonté de Dieu. Nous pouvons nous rapprocher de lui lorsque nous nous efforçons de suivre ses enseignements et d’apprendre plus.



HEUREUX LES MISERICORDIEUX, CAR ILS OBTIENDRONT MISERICORDE.
L’auteur John Holmes a fait cette déclaration, pleine de compassion : « Il n’y a pas de meilleur exercice pour le cœur que de se baisser pour aider quelqu’un à se relever ».
Jésus Christ a toujours montré du pardon et de la miséricorde. Même lorsqu’il était sur la croix et proche de la mort, il a dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23 : 34).



HEUREUX CEUX QUI ONT LE CŒUR PUR, CAR ILS VERRONT DIEU.
La pureté de cœur conduit à l’amour et la connaissance de Dieu. Si nous nous efforçons d’être comme Dieu, nos motivations et actions seront honorables, et nos cœurs seront purs.



HEUREUX CEUX QUI PROCURENT LA PAIX, CAR ILS SERONT APPELES FILS DE DIEU.
Ceux qui procurent la paix essaient d’éviter les conflits et le discordes, pour ceux qui les entoure, et pour eux même.
Le Christ a encouragé les hommes à s’aimer et se comprendre les uns les autres, afin qu’ils puissent vivre ensemble en paix. Nous avons reçu le commandement d’aimer tout le monde, y compris nos ennemis.



HEUREUX CEUX QUI SONT PERSECUTES POUR LA JUSTICE, CAR LE ROYAUME DES CIEUX EST A EUX.
Nous pouvons ressentir de la pression de la part de la société ou d’autres groupes, à propos de la façon dont nous vivons, des choses auxquelles nous croyons, et des choses que nous faisons.
Soyez fier de vous démarquer par les principes de Dieu et de son église. Le moment où nous pouvons être le plus heureux est lorsque nous suivons les enseignements du Christ.

Cet article a été initialement publié sur mormon.org. Cet article a été traduit par David GEORGES.



LES 100 ANS DE JULIA DE SLOOVERE


Bon anniversaire Julia



En présence de ses 2 fils

samedi 19 août 2017

QU’EST-CE QUE L’HOMME QUI OUBLIE



Si vite et si loin que nous ayons avancé, autant que nous ayons fait, il y a toujours des questions sans réponse, cherchant un but, un sens, une assurance, et toujours, on a besoin des éléments essentiels et simples : le bonheur, la santé, les êtres chers ; le devoir, la décence ; le service, la sincérité, Ajoutez à tout cela l'humilité, l'humilité qui vient de ce que l'on sait à quel point nous savons peu de tout ce qu'il y a à savoir.
Nous découvrons un peu, nous dominons certaines choses, parfois à un certain point. Mais la nature, le climat, les saisons ; le temps, les marées ; la vieillesse, la maladie ; la vie et la mort nous emmènent où ils veulent, avec toutes nos petites paroles et nos petites sagesses, dans les petits rôles que nous jouons et avec l'incessante recherche de la vérité et de réponses ultimes.

Qui sait comment deux cellules s'unissent et se divisent - les unes pour devenir un œil, les autres une dent, d'autres encore les cheveux de la tête ?
Qui peut faire une semence qui grandisse, ou un brin d'herbe, un ver, ou une unique cellule vivante ?
Qui peut répondre aux questions que Dieu posa à Job il y a tant de siècles : « Où étais-tu quand je fondai la terre ; Quand …. Tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? ...
Dis-le si tu as de l'intelligence ... Où est le chemin qui conduit au séjour de la lumière ?...  
La pluie a-t-elle un père ? ...
Connais-tu les lois du ciel ? ...
Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval ?


Est-ce par ton intelligence que l'épervier prend son vol ... ?
Qui a mis .la sagesse dans le cœur ?» (Job 38 :39).
Qui a donné au corps le pouvoir de se guérir ?
Qui a donné l'instinct aux animaux ?
Que ferions-nous si le printemps ne venait pas, si les semences ne poussaient pas, si nous n'avions pas nos moissons ?

Les hommes ont beaucoup fait, beaucoup appris, beaucoup découvert, mais pas assez pour justifier la suffisance, et en dépit de tous les sophismes de la suffisance, nous ne sommes que des enfants devant un Père infini - avec tout notre besoin de bonheur, de santé, d'humilité, d'êtres chers, de devoir, de décence, de service, de sincérité.
Et à la question classique : « Qu’est-ce que l'homme pour que tu te souviennes de lui ?»

Psaumes 8 : 5) vient s'en ajouter une autre ; qu'est-ce que l'homme pour qu'il oublie ?...

mardi 15 août 2017

Une incroyable leçon de vie




L'importance de savoir définir ses priorités



FINIR LA COURSE





Plus d’une heure après que le médaillé d’or ait passé la ligne d’arrivée du marathon des Jeux Olympiques de 1968 à Mexico, John Stephen Akhwari de Tanzanie entra dans le stade. Seulement quelques spectateurs avaient attendu que le dernier coureur arrive. L’athlète souffrait de crampes aux jambes et saignait. Il était déshydraté et désorienté.
Tandis qu’il passait la ligne d’arrivée, une petite foule l’acclama, appréciant ce qui allait devenir la plus célèbre dernière place de l’histoire.
Mais ce n’était pas la performance de ce coureur qui retint leur attention… et l’attention de milliers d’autres durant presque cinq décennies plus tard. C’était son désir de finir la course et d’endurer jusqu’à la fin.
Après l’événement en 1968, un journaliste demanda au coureur pourquoi il n’avait pas abandonné la course alors qu’il n’avait aucune chance de la gagner. L’athlète tanzanien répondit : « Mon pays ne m’a pas envoyé à Mexico pour commencer la course. Ils m’ont envoyé pour la finir ».
Chacun d’entre nous, faisant face à des défis dans notre propre course dans la vie, devrions avoir la même attitude.
« L’Apôtre Paul a comparé la vie à une courses » a dit le Président Thomas S. Monson à la conférence générale de 1989. Il exhorte ainsi les hébreux « rejetons le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte » (Hébreux 12 : 1).
Dans notre zèle, ne négligeons pas le sage conseil de l’Ecclésiaste : « La course n’est point aux agiles, ni la guerre aux vaillants » (Ecclésiaste 9 : 11).
En réalité, le prix appartient à celui qui persévère jusqu’à la fin.
Elder Robert D. Hales a déclaré en 1998 que nous ne pouvons pas espérer apprendre la persévérance si nous avons pris l’habitude d’abandonner lorsque les choses deviennent difficiles.
« Les prophètes de toutes les époques nous ont montré l’exemple de la fidélité en supportant avec courage les épreuves et les tribulations pour faire connaître la volonté du Seigneur ». dit-il « Le plus grand exemple que nous ayons est celui de notre Sauveur et Rédempteur Jésus Christ ».
Suivre l’émulation du Sauveur et endurer jusqu’à la fin valent bien de l’effort. Le Seigneur a promis la vie éternelle à ceux qui gardent Ses commandements et finissent la course.
« C’est pourquoi vous devez marcher résolument, avec constance dans le Christ, ayant une espérance d’une pureté parfaite et l’amour de Dieu et de tous les hommes ; c’est pourquoi, si vous marchez résolument, vous faisant un festin de la parole du Christ et persévérant jusqu’à la fin, voici ainsi dit le Père : vous aurez la vie éternelle ». (2 Néphi 31 : 20)
Un poète a exprimé les mêmes sentiments dans la strophe suivante :
« Attachez-vous à votre devoir jusqu’à qu’il s’attache à vous ;
Nombreux sont ceux qui commencent, peu sont ceux qui finissent.
Honneur, puissance, rang et louange
Viendront toujours à celui qui persévère.
Attachez-vous à votre devoir jusqu’à ce qu’il s’attache à vous
Pliez-vous pour lui, transpirez pour lui, souriez pour lui aussi,
Ployer, transpirer et sourire
Feront de vous, au bout d’un certain temps, le vainqueur de la vie ».

Lors de la Réunion Générale des Jeunes Filles en 2012, le Président Monson a dit que la définition de « endurer » était « résister avec courage ».
« J’ai parlé durant des années avec beaucoup d’individu qui m’ont dit, « J’ai tant de problèmes, tant de préoccupations. Je suis débordé par les défis de la vie. Que puis-je faire ? »
Je leur ai présenté, tout comme je vous présente, cette suggestion spécifique : demandez un conseil céleste, un jour à la fois.
La vie à grands pas est difficile, mais à petits pas c’est un jeu d’enfant. Chacun d’entre nous peut être juste pendant simplement une journée ; et puis une journée encore et encore une autre ; jusqu’à ce que nous ayons une vie guidée par l’Esprit, une existence proche du Seigneur, une vie remplie de bonnes actions et de droiture.
En effet, la récompense de ceux qui endurent et finissent la course de la vie est grande. Car « Celui qui persévère dans la foi et fait ma volonté, celui-là vaincra ». (D&A 63 : 20)
La plupart des gens ont oublié le nom de l’homme qui a gagné la médaille d’or du marathon des Jeux Olympiques de 1968, mais l’histoire de John Stephen Akawari vit encore. Après son héroïque défaite, beaucoup ont écrit sur l’endurance de cet athlète qui a fini à la dernière place. « Aujourd’hui, nous avons vu un jeune coureur africain qui symbolise ce qu’il y a de mieux dans l’esprit humain, une performance qui donne la signification du mot courage » a écrit un reporter après la course.
« Pour certains, la seule récompense est une récompense personnelle – la satisfaction d’avoir terminé ce qu’ils avaient décidé de faire ».
Elder Hales a dit qu’Akhawari avait été capable de finir la course « Parce qu’il savait qu’il était un athlète représentant la Tanzanie. Il connaissait son objectif : finir la course. Il savait qu’il devait endurer jusqu’à la fin, afin de pouvoir retourner en Tanzanie, la tête haute.
Cela ressemble beaucoup à notre mission dans la vie. Notre Père céleste ne nous a pas envoyé pour naître. Nous avons été envoyés pour endurer et retourner à lui la tête haure.
Le Président Monson a écrit en 1989 : « Dans la vie, comme dans le travail, on a toujours besoin de personnes qui pourraient être appelés des perfectionnistes. Leurs rangs sont peu nombreux, leurs opportunités nombreuses et leur contribution importante.
Depuis le tout début jusqu’au temps présent, la question fondamentale revient pour être posée à chacun qui participe à la course de la vie.
Vais-je faiblir ou vais-je finir ?
De la réponse dépend les bénédictions de joie et de bonheur tant dans la mortalité que dans la vie éternelle du monde à venir ».
Message de la 1ère présidence juin 1989


samedi 12 août 2017

UNE GARANTIE DE BENEDICTIONS ÉTERNELLES



C’est dans notre manière d’utiliser notre temps que se manifestent le mieux nos priorités.
Quelqu’un a dit : « il y a trois choses qui ne reviennent jamais : la flèche qui a été tirée, la parole qui a été dite et l’occasion qui a été perdue. »
Nous ne pouvons pas recycler ni mettre de côté le temps qui nous est imparti chaque jour. Avec le temps, nous n’avons qu’une seule occasion de choisir et ensuite elle est passée à tout jamais.

Les bons choix sont particulièrement importants dans notre vie de famille. Par exemple, comment les membres de la famille passent ils leur temps libre ensemble ?

Le temps passé ensemble est nécessaire, mais suffisant. Les priorités doivent nous gouverner dans le temps précieux que nous consacrons à nos relations au sein de la famille.
Comparez l’effet du temps passé simplement dans la même pièce comme spectateurs devant la télévision et l’importance du temps consacré à communiquer l’un avec l’autre et en famille.

Pour citer un autre exemple, combien de temps une famille consacre t-elle à apprendre l’Evangile par l’étude des Écritures et les enseignements des parents par contraste avec le temps que les membres de la famille passent à regarder les compétitions sportives, les débats ou les séries, les jeux vidéo ou sur leur smartphone ?
Je crois que beaucoup parmi nous sont suralimenté en spectacle de mauvaise qualité et sous alimentés en ce qui concerne le pain de vie.

Pour ce qui est des priorités pour chaque grande décision (comme les études, le métier, le domicile, le mariage ou la maternité), nous devons nous demander ce que sera l’impact éternel de cette décision.
Certaines décisions, qui semblent désirables pour cette vie, comportent des risques inacceptables pour l’éternité. Dans tous les choix de ce genre, nous devons avoir des priorités inspirées et les appliquer d’une manière qui nous apportera des bénédictions éternelles, à nous et aux membres de notre famille.

Ensuite, après avoir fait tout ce que nous pouvons, nous devons nous souvenir du conseil sage de l’assurance réconfortante du roi Benjamin, qui a enseigné : « Et veillez à ce que tout cela se fasse avec sagesse et ordre ; car il n’est pas requis que l’homme coure plus vite qu’il n’a de force » (Mosiah 4 : 27).

Les priorités suprêmes des saints des derniers jours sont de deux sortes.

Premièrement, nous cherchons à comprendre notre relation avec Dieu, le Père éternel, et avec son Fils Jésus Christ, et à assurer cette relation en obtenant les ordonnances salvatrices et en respectant nos alliances personnelles.

Deuxièmement, nous cherchons à comprendre notre relation avec les membres de notre famille et à assurer ces relations par les ordonnances du temple et en gardant les alliances que nous faisons dans ce lieu saint.

Ces relations, assurées de la manière que j’ai expliquée, garantissent des bénédictions éternelles, qui ne sont accessibles d’aucune autre façon.
La science, les succès, les biens, l’orgueil, la célébrité et la puissance combinés ne peuvent assurer ces bénédictions éternelles !

Dallin H. OAKS



dimanche 6 août 2017

UN TRAVAIL INTÉRIEUR

UN TRAVAIL INTÉRIEUR
Par frère Sterling W. SILL
Assistant du Conseil des Douze


Un matin, il n'y a pas longtemps, comme je partais de chez moi, j’ai marché sur une noix noire, je l’ai ramassé et l’ai emporté en allant à mon travail ; et maintenant que je l'ai en main, j'y vois un symbole de la vie.

Cette noix a une coquille semblable à une carapace. Si vous pouviez regarder à l'intérieur, vous y découvririez un grand réseau de renforcements ligneux. Et dans les labyrinthes qui se trouvent entre, il y a une substance qui dispose d'une puissance gigantesque.

Si vous deviez planter cette semence dans la terre, dans les circonstances qui conviennent, il se produirait de la chaleur à l'intérieur. Vous pourriez braquer une lampe à souder sur l'extérieur d'une noix sans obtenir de bien grand effet, mais lorsque la chaleur se développe au-dedans d'une personne ou d'une noix, d'importantes choses commencent à se passer.
Dans le cas de la noix, il se crée une grande puissance qui brise cette coquille de pierre comme si c'était du papier, et un petit germe est lancé en l'air pour son importante mission vers le soleil.

Cette noix a en elle-même la capacité de tirer des éléments : de l'eau, de la terre et de l'air, tous les ingrédients nécessaires pour devenir un grand noyer, avec du bois, du feuillage, des fleurs, du parfum et des fruits multipliant un million de fois l'investissement originel.

Mais Dieu n'a pas mis ses meilleurs dons dans les noix.
Toute âme humaine a été créée à l'image de Dieu, et chacun de nous a été doté d'un ensemble des attributs et des capacités de la divinité.

Et la plus grande idée que je connaisse au monde, c'est que tous ceux qui suivent les principes de l'évangile de Jésus-Christ recevront un pouvoir bien plus miraculeux qui leur permettra de retirer de leur entourage tous les éléments nécessaires pour devenir semblables à Dieu.



CINQ MOYENS DE RÉDUIRE LE STRESS

CINQ MOYENS DE RÉDUIRE LE STRESS
Par Paula J. Lewis


Vous vous sentez débordés ? 

Demandez de l'aide à notre Père céleste, et voyez ces moyens de réduire le stress.

1 Fixez-vous des priorités.
Si vous avez le sentiment d’essayer d’en faire trop, examinez ce que vous faites.
Certaines activités sont moins importantes que d’autres et requièrent moins de temps et d’attention. Décidez de ce qui est le mieux que vous fassiez, puis concentrez-vous sur ces priorités. Faites la distinction entre ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas. Les choses essentielles comprennent le repos, une bonne nourriture, la prière, l’exercice physique, les appels dans l’Eglise, l’assistance aux réunions et l’étude des Écritures. Les autres priorités dépendent de votre situation.

2 Faites une pause.
Pour réduire le stress on peut aussi faire une pause dans la routine habituelle. Ce peut être une demi-heure de sieste, une promenade ou une activité en famille.




3 Demandez de l'aide.
Si t vous avez besoin d’aide, demandez-la. Une mère surchargée a prié pour être guidée, a parlé de ce qu’elle ressentait avec son mari, puis a exposé ses soucis pendant un conseil de famille.
Les membres de la famille ont décidé de se partager une grande partie des tâches du soir. Grâce à cette aide, la mère a commencé à se sentir mieux et, en travaillant ensemble, les membres de la famille se sont sentis plus proches. Dans une autre famille, après la naissance d’un enfant handicapé, les parents ont rapidement été débordés. Mais avec l’aide quotidienne des sœurs de la Société de Secours, ils ont pu faire face à leurs responsabilités.


Éliminez ce qui n 'est pas essentiel.
Pour faire face au stress on peut aussi éliminer certaines tâches de sa liste. Une année, l’école de notre quartier n’a pas trouvé suffisamment de bénévoles pour faire un grand carnaval. Lorsqu’il a dû être annulé, des parents ont organisé à la place des petites fêtes demandant moins de temps.

5 Agissez.
Il y a des moments où, par la prière, on se rend compte que la meilleure solution est simplement de faire ce qui doit être fait. Dans ces moments, nous devons nous souvenir que « quiconque place sa confiance en Dieu sera soutenu dans ses épreuves, et ses difficultés, et ses afflictions » (Alma 36 :3). 

Si nous nous efforçons de faire pour le mieux, en demandant toujours la confirmation par la prière, notre Père céleste nous aidera à résoudre nos problèmes.


Avec son aide, nous pouvons utiliser notre temps et nos talents avec sagesse, avoir une vie équilibrée et trouver de la joie dans les nombreuses tâches qui nous attendent.

samedi 5 août 2017

LA PAROLE DE SAGESSE

LA PAROLE DE SAGESSE
Pourquoi Dieu n’en dit pas plus ?



Dans cette série sur « les doctrines, principes et applications », j’ai étudié les façons avec lesquelles le Seigneur communique les doctrines et les principes de la Parole de Sagesse.

Le Seigneur utilise souvent des paroles poétiques contenant des significations superposées pour nous enseigner, et je pense que c’est le cas pour les paroles qu’il utilise dans D&A 89, la Parole de Sagesse.

Je trouve qu’il est utile de considérer la section 89 comme une parabole dans mesure où elle permet différentes interprétations pour que nous puissions en tirer ce dont nous avons besoin et ce que nous sommes préparés à recevoir.

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi le Seigneur n’est parfois pas plus clair ?

Pourquoi tant d’écritures sont quelque peu obscures ?

Nous voulons tous suivre le Seigneur, alors pourquoi ne les rend-il pas limpide pour notre compréhension ?

Ce sont les questions que j’analyse dans cet article.

LE SEIGNEUR NE VOIT AUCUNE RAISON DE TROP S’EXPLIQUER

N’importe qui lisant les écritures dans l’espoir de trouver des réponses évidentes et sans ambiguïté, ainsi que des explications détaillées et faciles à comprendre va surement être déçu. Bien que le Seigneur veuille que nous fassions Sa volonté avec exactitude, il semble qu’il ne fasse pas beaucoup d’efforts pour s’expliquer.
Pourquoi ? ..... Je pense qu’Il sait qu’Il n’en a pas besoin.
D’ailleurs, Il sait que ce ne serait pas dans notre intérêt. Il sait qu’il y a bien assez de puissances dans les quelques mots qu’Il prononce pour toucher nos cœurs avec les vérités que nous sommes prêts et disposés à recevoir. Pour nous tous, recevoir davantage d’explications détaillées que nous sommes prêts à recevoir ne nous aiderait pas.
Cela pourrait même nous condamner. D’un autre côté nous ne sommes jamais limités par le peu de mots que le Seigneur prononce, bien qu’ils puissent sembler obscures dans un premier temps, en raison du principe de la révélation continu. Si nous sommes capables de recevoir la lumière qui nous est donnée, nous recevrons plus de lumière et de compréhension.

Voici comment Néphi a expliqué ce principe : Car voici, ainsi dit le Seigneur Dieu : je donnerai aux enfants des hommes ligne sur ligne, précepte sur précepte, un peu ici et un peu là ; et bénis sont ceux qui écoutent mes préceptes et prêtent l’oreille à mes recommandations, car ils apprendront la sagesse ; car à celui qui reçoit, je donnerai davantage ; et à ceux qui diront : nous avons assez, on ôtera même ce qu’ils ont. 2 Néphi 28 : 30.

Est il possible que notre compréhension de l’évangile puisse parfois être étouffée davantage par notre « roideur de cou et notre incrédulité » que par un manque d’explication ?
Je dois admettre qu’au cours de ma vie ma compréhension du conseil dans la section 89 était très étouffée par ma roideur de cou et mon incrédulité. Le problème était le suivant :
Je ne voulais pas changer la plupart de mes habitudes diététiques. J’aimais la nourriture que je mangeais et je n’étais pas prête à recevoir la lumière additionnelle que le Seigneur pouvait avoir essayé de me donner. Je me suis protégée de cette lumière en demandant au Seigneur de s’expliquer plus clairement. Je me suis dit que s’il voulait seulement me dire clairement (de préférence à travers un prophète) ce que je devais et ne devais pas manger, je suivrais certainement ses conseils. Mais à moins qu’il ne se plie à mes désirs, je pensais être justifiée dans le fait de ne pas faire de grands changements. Mon exigence de clarté et de non ambiguïté me semble maintenant être la manifestation de ma roideur de cou et de mon incrédulité.

Comme Elder Bruce Mc CONKIE a enseigné : « chaque parole dans les saintes écritures… est écrite d’une manière telle qu’elle révèle peu ou beaucoup, en fonction de la capacité spirituelle de l’étudiant. »
Si Dieu expliquait trop Sa doctrine, nous pourrions être tenu responsable pour des choses que nous ne sommes pas prêts à recevoir. Il n’y a aucune raison de trop expliquer car nous serons toujours capables d’entendre ce que nous avons besoin d’entendre et ce que nous sommes disposés à entendre.
J’apprécie le fait que le Seigneur respecte notre libre arbitre pour progresser aussi lentement que nous avons besoin, même si parfois nous nous accrochons à des interprétations favorables pour en faire de excuses.

En fait, je pense que même nos excuses peuvent faire partie de nos voyages pour retourner vers lui. Tout ceci peut nous donner de l’expérience et servir pour notre apprentissage et notre progression.


LA REVELATION CONTINUE COMME CLE
Le principe de révélation continue nous aide à comprendre la raison pour laquelle le Seigneur n’a pas besoin d’expliquer les principes dans les écritures avec plus de détails. Dans une puissante explication de la relation entre la lecture des écritures et la révélation, Elder Dallin H. Oaks explique que : « Les écritures ne sont pas la source de connaissance par excellence » pour les Saints des Derniers jours. La révélation par excellence vient par la révélation ». Elder Oaks continue son explication : Parce que nous croyons en la révélation continue, nous Saints des Derniers Jours affirmons que le canon d’écritures est ouvert.
Par « ouvert », Elder Oaks implique que la vérité que les paroles que nous trouvons dans nos écritures ne sont ni le début ni la fin des conseils que Dieu a prodigués pour nous.
C’est la révélation et non les écritures qui est essentielle aux Saints des Derniers Jours. Non seulement Dieu continue de nous révéler Son œuvre par l’intermédiaire de prophètes vivants, mais il continue de nous révéler de nouvelles strates de connaissances y compris dans ces mêmes écritures que nous possédons déjà.
C’est pourquoi la révélation de 1833 dans la section 89 n’a pas besoin d’être mise à jour pour le 21ème siècle. Comme Elder Oaks l’explique :
« Nous croyons que Dieu donnera de nouvelles révélations sur la signification des écritures canonisées précédemment, signification qui n’était pas évidente dans les temps passés. »
Parce que c’est la révélation et non le texte qui est essentiel, nous pouvons retourner au temps de la section 89 encore et encore et trouver de nouvelles strates de compréhension alors que nous « recherchons par la prière la révélation personnelle pour comprendre leur signification. 
Elder Oaks continue : « Une écriture n’est pas limitée à ce qu’elle voulait dire lorsqu’elle a été écrite, et peu également comporter ce que cette écriture veut dire pour un lecteur aujourd’hui. De plus, la lecture des écritures peut également conduire à la révélation adaptée à ce que le Seigneur veut communiquer au lecteur au moment précis ».

Quelle grande vision des écritures ! Mais Elder Oaks nous met aussi en garde : « Si nous nous endurcissons le cœur, rejetons la révélation continue, et limitons notre apprentissage à ce que nous pouvons acquérir par l’étude et la raison d’après le langage précis des écritures actuelles, notre compréhension sera limitée à ce qu’Alma a appelé « la plus petite partie de la parole (Alma 12 : 11).
Si nous cherchons et acceptons la révélation et l’inspiration pour accroître notre compréhension des écritures, nous réaliserons l’accomplissement de la promesse inspirée de Néphi que ceux qui cherchent diligemment verront « les mystères de Dieu…dévoilés par le pouvoir du Saint Esprit. » (1 Ne 10 :19)

J’aime beaucoup cette promesse que si nous « cherchons diligemment » pour comprendre la parole de Dieu, « les mystères de Dieu » nous seront révélés.
Parce que la révélation est essentielle et que les cieux sont ouverts il n’y a littéralement pas de fin à la lumière et la connaissance que nous pouvons recevoir quand nous le cherchons diligemment.

DIEU EST UN MAÎTRE BIENVEILLANT


Non seulement Dieu enseigne ligne après ligne, mais il nous encourage lorsque nous faisons des progrès, même petits. Il est gentil avec nous lorsque nous avons du mal ou échouons.
Il se préoccup non seulement de nos besoins, mais aussi de nos désirs, parfois même quand nos désirs ne sont pas tout à fait en adéquation avec les siens. Il semble avoir hâte de collaborer avec nous sur le programme du voyage de notre vie pendant que nous retournons vers lui. Les principes de la révélation continu et du respect de notre libre arbitre s’appliquent sans aucun doute à la façon avec laquelle nous progressons dans notre compréhension de la Parole de Sagesse. Le commentaire suivant est pertinent sur ce point. Jan Penny fait part de ses pensées sur la manière avec laquelle le Seigneur nous enseigne la Parole de Sagesse : Le principe que nous ne saisissons peut-être pas ici est que Dieu est un maître bienveillant. Il donne à chacun non seulement selon leurs besoins, mais aussi selon leurs désirs. Il a dit : « lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? » (3 Néphi 14 : 9).
Il a donné de la viande aux israélites lorsqu’il se sont plaint de la manne, mais il leur a donné ce qu’ils voulaient, et ça les a rendus malades. Dieux ne voulait pas que son peuple ait un roi, mais il a cédé à leurs désirs. Il nous récompense en fonction des désirs de nos cœurs pour que nous puissions apprendre de nos propres expériences.
J’apprécie la manière avec laquelle le Seigneur manifester Son grand respect pour notre libre arbitre. Cela me donne envie de traiter les autres de la même manière.
Puisque Dieu est patient avec nous, j’espère que nous pouvons de la même façon être patients avec nous-mêmes. Tout comme Dieu ne cherche pas à s’expliquer plus qu’il n’en a besoin, nous ne devons pas chercher à le comprendre plus que nous en avons besoin ; nous ne devons pas nous attendre à comprendre tout ce qu’Il dit à la première, deuxième ou même la centième lecture.
Grâce au principe de la révélation continu, tout nous sera révélé en temps voulu. Parce que le Seigneur est un maître bienveillant, nous ne devons pas craindre qu’Il nous manipule ou nous abandonne avant la fin du notre voyage.
Nous serons toujours en sécurité avec Dieu comme guide.