vendredi 9 mars 2018

LA LOI DU JEÛNE






Le Seigneur nous a donné de nombreux commandements. L'obéissance à chacun d'eux nous apporte les bénédictions promises. La loi du jeûne est l'un de ces commandements. Ceux qui suivent bien ce principe reçoivent des bénédictions.

La loi du jeûne comporte trois objectifs.

Le premier est d'apporter de l'aide aux nécessiteux en contribuant aux offrandes de jeûne par la valeur des repas dont on s'est abstenu.

Le deuxième est de favoriser le bien-être physique.

Le troisième est de développer la spiritualité en soumettant les désirs physiques et en les contrôlant.

Le président McKay nous a aidé à comprendre le jeûne quand il a dit : « Le jeûne régulier consiste à s'abstenir de manger deux repas une fois par mois ».
La valeur de ces deux repas est versée sous forme de don pour soulager ceux qui ont faim ou sont dans la misère.

Le respect sincère de cette règle est une manifestation spirituelle du principe divin du service.
La promesse du Maître, qui en résulte, est méritée : « dans la mesure où vous avez fait cela à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait : ». (Avril 1932).

Examinons brièvement le triple objectif du jeûne.

Premièrement, ceux qui répondent aux besoins des autres sont doublement bénis, ceux qui donnent et ceux qui reçoivent. Dans le véritable esprit du jeûne, nous veillerons à donner généreusement en fonction de nos moyens.

Le président Kimball nous a dit qu'au lieu de donner le montant épargné grâce au jeûne de deux repas, nous devrions donner beaucoup plus, dix fois plus, quand nous sommes à même de le faire.
Les dirigeants de la prêtrise qui ont contribué à faire bénéficier les pauvres de ces offrandes peuvent témoigner de l'inspiration divine accompagnant cette méthode de subvenir aux besoins des nécessiteux.

Deuxièmement, voyons les bienfaits physiques du jeûne. Des autorités Albert CHOULES, fils, deuxième conseiller dans la présidence de l'inter région médicales compétentes disent qu'il est bon pour le corps de jeûner de temps en temps.

Faisons preuve de bon sens quand il s'agit de femmes qui allaitent, de jeunes enfants ainsi que de personnes en mauvaise santé. Ce qu'il faut se rappeler, c'est que des bénédictions sont associées au jeûne quand nous sommes en mesure de le pratiquer. Troisièmement, et c'est peut-être ce qui compte le plus : notre esprit est affermi lorsque nous maîtrisons nos appétits physiques.

Le jeûne convenable devra toujours être accompagné de prières humbles et de soumission à la volonté de notre Père céleste. C'est pour nous l'occasion de recevoir un soutien spirituel.
Nos prières et notre foi peuvent être énormément renforcées quand nous leur associons le jeûne. De même, il est bon que nous jeûnions avec un objectif. Nous pouvons adresser nos prières à notre Père céleste en lui demandant humblement la bénédiction que nous voulons et en le remerciant pour les bénédictions que nous avons déjà.

Le surcroît de spiritualité qui résulte d'un jeûne convenable nous enseigne la différence entre le jeûne et l'abstinence de nourriture. Elle est de taille !

Les parents doivent donner le bon exemple à leurs enfants et les instruire avec bonté. Ils les aideront ainsi à comprendre que le jeûne est un honneur et une bénédiction. A mesure que les enfants murissent et deviennent responsables, ils peuvent apprendre à jeûner comme le Seigneur l'a demandé.
La période de jeûne et de prière facilite la méditation. En nous rapprochant de l'Esprit, nous devenons plus réceptifs à ses murmures, puisque c'est ainsi que le Seigneur s'adresse à nous.
Le jeûne nous aidera à nous rapprocher de notre Père céleste. Nos prières seront plus sincères et nos pensées libérées des soucis du monde. La distance entre notre Père céleste et nous se raccourcira. Que chacun respecte la loi du jeûne et reçoive les bénédictions qui découlent de cet édit divin. Alors, « notre joie sera complète… ».

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