Le
Seigneur nous a donné de nombreux commandements. L'obéissance à chacun d'eux
nous apporte les bénédictions promises. La loi du jeûne est l'un de ces
commandements. Ceux qui suivent bien ce principe reçoivent des bénédictions.
La
loi du jeûne comporte trois objectifs.
Le premier est d'apporter de
l'aide aux nécessiteux en contribuant aux offrandes de jeûne par la valeur des
repas dont on s'est abstenu.
Le deuxième est de favoriser le
bien-être physique.
Le troisième est de développer la
spiritualité en soumettant les désirs physiques et en les contrôlant.
Le
président McKay nous a aidé à comprendre le jeûne quand il a dit : « Le
jeûne régulier consiste à s'abstenir de manger deux repas une fois par mois ».
La
valeur de ces deux repas est versée sous forme de don pour soulager ceux qui
ont faim ou sont dans la misère.
Le
respect sincère de cette règle est une manifestation spirituelle du principe
divin du service.
La
promesse du Maître, qui en résulte, est méritée : « dans la mesure où vous
avez fait cela à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous
l'avez fait : ». (Avril 1932).
Examinons
brièvement le triple objectif du jeûne.
Premièrement, ceux qui répondent
aux besoins des autres sont doublement bénis, ceux qui donnent et ceux qui
reçoivent. Dans le véritable esprit du jeûne, nous veillerons à donner
généreusement en fonction de nos moyens.
Le
président Kimball nous a dit qu'au lieu de donner le montant épargné grâce au
jeûne de deux repas, nous devrions donner beaucoup plus, dix fois plus, quand
nous sommes à même de le faire.
Les
dirigeants de la prêtrise qui ont contribué à faire bénéficier les pauvres de
ces offrandes peuvent témoigner de l'inspiration divine accompagnant cette
méthode de subvenir aux besoins des nécessiteux.
Deuxièmement, voyons les
bienfaits physiques du jeûne. Des autorités Albert CHOULES, fils, deuxième
conseiller dans la présidence de l'inter région médicales compétentes disent
qu'il est bon pour le corps de jeûner de temps en temps.
Faisons
preuve de bon sens quand il s'agit de femmes qui allaitent, de jeunes enfants
ainsi que de personnes en mauvaise santé. Ce qu'il faut se rappeler, c'est que
des bénédictions sont associées au jeûne quand nous sommes en mesure de le
pratiquer. Troisièmement, et c'est peut-être ce qui compte le plus : notre
esprit est affermi lorsque nous maîtrisons nos appétits physiques.
Le
jeûne convenable devra toujours être accompagné de prières humbles et de
soumission à la volonté de notre Père céleste. C'est pour nous l'occasion de
recevoir un soutien spirituel.
Nos
prières et notre foi peuvent être énormément renforcées quand nous leur
associons le jeûne. De même, il est bon que nous jeûnions avec un objectif.
Nous pouvons adresser nos prières à notre Père céleste en lui demandant
humblement la bénédiction que nous voulons et en le remerciant pour les
bénédictions que nous avons déjà.
Le
surcroît de spiritualité qui résulte d'un jeûne convenable nous enseigne la
différence entre le jeûne et l'abstinence de nourriture. Elle est de taille !
Les
parents doivent donner le bon exemple à leurs enfants et les instruire avec
bonté. Ils les aideront ainsi à comprendre que le jeûne est un honneur et une
bénédiction. A mesure que les enfants murissent et deviennent responsables, ils
peuvent apprendre à jeûner comme le Seigneur l'a demandé.
La
période de jeûne et de prière facilite la méditation. En nous rapprochant de
l'Esprit, nous devenons plus réceptifs à ses murmures, puisque c'est ainsi que
le Seigneur s'adresse à nous.
Le
jeûne nous aidera à nous rapprocher de notre Père céleste. Nos prières seront
plus sincères et nos pensées libérées des soucis du monde. La distance entre
notre Père céleste et nous se raccourcira. Que chacun respecte la loi du jeûne
et reçoive les bénédictions qui découlent de cet édit divin. Alors, « notre
joie sera complète… ».
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