samedi 31 mars 2018

LES FEMMES SONT LA COLLE



Il y a dix ans, lors de ma première tâche au Moyen-Orient, j’étais très nerveuse. La première étape de ce voyage était une conférence de couples missionnaires à Amman, en Jordanie. Je suis arrivée un jour plus tôt, pensant avoir plus de temps afin de me préparer pour cette conférence. Au lieu de cela, j’ai fini par travailler dans la cuisine bien rodée de Soeur Jeri Cook et par discuter avec elle tout en cuisinant. Lorsque je lui ai offert mon aide, elle m’a fait faire un gâteau avec des instructions en arabe, et pendant qu’il refroidissait, elle m’a fait couper des légumes, frire des hamburgers et préparer deux grandes marmites de soupe.
 Pendant que nous travaillions toutes les deux, nous avons beaucoup parlé de son mariage lorsqu’elle et son mari avaient 18 ans; de leur courage lorsqu’ils ont quitté Pleasant Grove, en Utah, qu’ils étaient jeunes et très pauvres, afin d’accepter un emploi en Arabie Saoudite; et à quel point elle avait aimé sa mission en Jordanie.
 Je lui ai posé des questions sur sa famille dont elle avait des photos sur son frigo et elle m’a parlé de chacun d’entre eux avec une immense fierté. Chaque fois qu’un nouveau couple arrivait pour la conférence, Sœur Cook arrêtait ce qu’elle était en train de faire et les prenait dans ses bras. Ils étaient épuisés d’avoir traversé tant de frontières et de trafic, mais elle, elle les accueillait chaleureusement chez elle.
 Pendant ce temps, son mari, Elder Cook, était occupé à organiser d’autres détails : résoudre la logistique pour aller chercher Elder Holland à l’aéroport, confirmer les rendez-vous du lendemain, par téléphone, avec le ministère de la santé et donner des explications au réparateur du radiateur. Si quelqu’un avait demandé lequel des Cooks était le plus productif ce jour-là, dans leur mission, personne n’aurait pu répondre?
Mais ce soir-là, les cinq couples présents se sont assis tout autour de la table de la salle à manger et se sont raconté des histoires tout en mangeant du pain et de la soupe, du jus et du gâteau. C’était un repas simple mais accueillant dans un cadre chaleureux et la camaraderie flottait dans l’air d’une façon que chacun s’en souviendrait tendrement après la fin de leur mission. Ces couples étaient éreintés par leurs tâches difficiles. J’étais nerveuse en raison de mon nouvel appel que je ne savais pas comment remplir. Je me suis rendu compte que c’était la gentille attention de Sœur Cook qui avait posé les fondements pour que nous puissions ressentir du repos, de la foi et de la joie ce soir-là.

AVOIR CONFIANCE EN SOI ET ÊTRE CONVERTIE
Nous, les femmes, sommes souvent comme Jeri Cook. Nous prenons dans nos bras les personnes qui arrivent et qui repartent. La porte de notre frigo est remplie de photos de personnes que nous aimons. Nous prenons une femme plus jeune sous notre aile et la faisons participer à tout ce que nous faisons tout en discutant ensemble. Je suis sûre et certaine que chacune de nous remuons ciel et terre pour ces personnes dont les photos sont exposées dans notre cuisine. Mais bien souvent nous ne voulons pas les effrayer par notre capacité à les bénir et les guérir, alors nous nous afférons à préparer de la soupe et du gâteau. Il se peut qu’ils ne reconnaissent jamais que l’univers à été réajusté pour leur bien. Il se peut que notre mère fasse des choses glorieuses juste sous nos yeux chaque jour, si souvent que cela nous empêche de le voir, tellement c’est devenu normal. Peut-être qu’elle sert de la soupe et du gâteau tous les soirs à tout le monde.



 J’aimerais qu’il existe un nom plus sophistiqué pour ce que je m’apprête à vous dire, mais les femmes sont appelées à être de la colle. Nous sommes les liens d’unité et de gentillesse. Vous le voyez dans chacune des mères de votre vie qui sont au centre des choses. Elles tendent la main aux autres et les font participer, elles trouvent des choses importantes à faire pour chaque personne, elles font en sorte que les bonnes choses soient dites et accomplies pour que tout arrive, elles rendent cela amusant et elles nous font rire.
 Cette unité, ce lien, cette colle est l’ingrédient de la conversion à l’Evangile de Jésus-Christ qui se trouve dans notre doctrine de base.

 Alma demande à ceux qui vont se faire baptiser de “porter les fardeaux les uns des autres, afin qu’ils soient légers” (Mosiah 18:8).

 Et le Seigneur dit à Moïse :  

“L’étranger en séjour parmi vous … vous l’aimerez comme vous-mêmes” (Lévitique 19:34).

 Jésus l’explique tout simplement dans les Doctrine et Alliances : 

“Soyez un ; et si vous n’êtes pas un, vous n’êtes pas de moi” (D&A 38:27).

L'IMPORTANCE DE LA SOCIÉTÉ DE SECOURS
Au tout début, lorsque j’ai été appelée à servir dans la Société de Secours, j’étais surprise par le nombre de femmes qui se sont approchées de moi et m’ont dit : “Je ne suis pas du “genre” de la Société de Secours. Je ne suis pas comme tout le monde. Je ne suis pas délicate. Je ne suis pas femme au foyer. Je ne suis pas réfléchie. Mes enfants ont des problèmes. J’ai divorcé deux fois. Il y a des péchés dont je n’arrive pas à me débarrasser. J’ai des doutes sur certains sujets de doctrine. La Société de Secours fait croître mon anxiété.” Je me suis rendu compte après beaucoup de remarques comme celles-ci qu’aucune de nous ne cadre avec l’idée qu’on se fait de la Société de Secours.

 La Société de Secours est précisément l’endroit adéquat pour nous toutes qui ne cadrons pas avec cette image préconçue. Elle a été organisée avec les clés de la prêtrise pour que les femmes aient un lieu où grandir, progresser, édifier leur foi, parler de la réalité de la vie de famille et s’émouvoir les unes avec les autres sur toutes les choses insensées qui nous arrivent dans la vie de tous les jours.
 Nous ne pouvons pas céder à ces voix qui nous disent que c’est juste comme un club de lecture ou de couture pour les personnes qui ont les mêmes intérêts et expériences. 

Non, la Société de Secours à une oeuvre à accomplir sur la terre. Lorsque vous êtes à la Société de Secours, vous faites partie de cette oeuvre. 

Le Seigneur a une intendance pour ses filles dans l’oeuvre du salut et il n’y a que nous qui pouvons l’accomplir. Elle ne peut être réalisée que par des femmes qui sont véritablement converties au Seigneur.

DEVENIR LA COLLE DE LA SOCIÉTÉ
Soeur Addie Fuhriman, qui servait au bureau général de la Société de Secours, a déclaré en 1980 : “Le Seigneur a vu nos similitudes aussi bien que nos différences, et il a accordé de l’importance aux deux. Et de ce bon sens, Il nous a donné la Société de Secours où les principes de l’Evangile qui peuvent toucher le cœur et la vie de chaque femme, vous, moi, jeune et moins jeune, mariée, célibataire … puisse être enseigné.”

 A la liste d’Addie je rajouterai les femmes qui ont des handicaps, des anciennes toxicomanes, celles qui se sont jointes à l’Église depuis peu, celles qui sont issues d’une lignée de membres remontant aux pionniers, des américains, des syriennes, des chiliennes, des samoanes, celles qui travaillent, celles qui restent à la maison avec leurs enfants, celles qui voudraient trouver du travail, les pauvres, les riches, celles qui ont des dettes, qui sont heureuses, déprimées, bipolaires, autistes, celles qui servent les autres, celles que l’on sert, les démocrates, les républicaines, celles pour qui cela n’a pas d’importance, les immigrantes, les homosexuelles, les converties et les non-converties. La question est la suivante : 
Peut-on étendre le cercle de notre communauté de sœurs à beaucoup plus de milieux différents et considérer ces milieux comme ayant autant de valeur les uns que les autres, au lieu de les considérer comme des handicaps? 

Si vous faites cela, vous devenez une femme aux mains collantes.

C’est comme si vous mettiez de la colle sur vos mains. Cette colle séchera bien mais elle collera. Et lorsque vous tendez ces mains collantes aux autres, vous tenez solidement aux gens dont vous vous souciez. Vous les faites participer. Vous êtes un bon samaritain. Vous êtes un bon berger à la recherche de la brebis perdue. Vous vous liez aux autres et vous ne les laissez pas tomber. Vous devenez, pour les autres, un exemple de tolérance et de bonne volonté qui maintient le monde collé ensemble. Voilà ce qui se produit lorsque les femmes essayent.

 La façon dont nous renforçons nos frères et sœurs montre à quel point nous sommes convertis à Jésus-Christ. Ces actes d’unité et d’amour mis en pratique ne sont souvent pas vus ni reconnus, mais tout comme avec Jeri Cook, ils durent longtemps. Et les femmes qui arrivent à faire cela sont de la colle.

Sharon Eubank.



dimanche 18 mars 2018

CONFÉRENCE GÉNÉRALE D'AVRIL 2018


A suivre sur lds.org en 
direct ou en retransmission.


" Oh, comme nous avons besoin de la conférence générale !
Grâce aux conférences, notre foi est affermie et notre témoignage approfondi. "
Robert D. HALES



dimanche 11 mars 2018

LE POINT DE DÉPART


Le point de départ


Quand nous nous trouvons sur le mauvais chemin, notre première réaction est de jeter un regard en arrière et de nous demander à quel endroit nous nous sommes éloignés de la bonne voie.

Souvent nous avons marché longtemps avant de nous apercevoir de notre erreur. Cela est vrai de bien des choses dans la vie.

Parfois les changements viennent si graduellement que nous ne nous rendons pas compte du chemin que nous avons fait.
Par exemple, nous ne discernons pas toujours le moment où nous avons acquis une habitude, bien que nous sachions trop clairement que nous avons cette habitude. On n’est pas toujours sûr, d’après les premiers symptômes, quand un homme est devenu ivrogne, mais on n’a pas de doutes sur le fait que c’est un ivrogne.

Dans les premières phases d’un changement, on n’a pas toujours conscience de la rapidité avec laquelle on a perdu la maîtrise de soi, ou du degré auquel on l’a perdue.
Beaucoup de faits de la vie psychologique ou morale s’établissent pas à pas, parce qu’on ne se reprend pas à temps.

Et, bien que le premier pas ne semble pas tout d’abord capable d’entraîner de sérieuses conséquences, cependant rien de ce que nous faisons de contraire aux principes n’est exempt de conséquences.
En regardant en arrière, nous découvrirons que le premier pas, le premier acte, le point de départ est le point critique, car le second pas généralement suit le premier.
Ce qui se passe dans le cas que nous considérons peut se comparer à une personne qui gravit une colline escarpée.

Chaque avance du pied ou de la main n’est qu’un arrêt momentané qui ne permet pas le repos. Quand on regarde vers le bas, on voit le risque couru et l’absence de saillie sûre. Ou bien on est comme un homme qui descend dans un trou profond au moyen d’une échelle, une échelle qui se trouve juste un peu trop courte. Il lâche le dernier échelon et saute en bas. Mais alors il ne peut plus, ou il ne peut qu’avec grande difficulté, rattraper le dernier échelon.

Tout point de départ quand on s’éloigne d’un principe est un point critique car le premier pas conduit au second, puis d’autres pas suivent en impitoyable succession. Et si facile que soit la progression sur le mauvais chemin, elle est décourageante et souvent désastreuse ; car ce n’est pas un voyage qui mène à une bonne fin.



Par Richard L. E vans.



vendredi 9 mars 2018

LA LOI DU JEÛNE






Le Seigneur nous a donné de nombreux commandements. L'obéissance à chacun d'eux nous apporte les bénédictions promises. La loi du jeûne est l'un de ces commandements. Ceux qui suivent bien ce principe reçoivent des bénédictions.

La loi du jeûne comporte trois objectifs.

Le premier est d'apporter de l'aide aux nécessiteux en contribuant aux offrandes de jeûne par la valeur des repas dont on s'est abstenu.

Le deuxième est de favoriser le bien-être physique.

Le troisième est de développer la spiritualité en soumettant les désirs physiques et en les contrôlant.

Le président McKay nous a aidé à comprendre le jeûne quand il a dit : « Le jeûne régulier consiste à s'abstenir de manger deux repas une fois par mois ».
La valeur de ces deux repas est versée sous forme de don pour soulager ceux qui ont faim ou sont dans la misère.

Le respect sincère de cette règle est une manifestation spirituelle du principe divin du service.
La promesse du Maître, qui en résulte, est méritée : « dans la mesure où vous avez fait cela à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait : ». (Avril 1932).

Examinons brièvement le triple objectif du jeûne.

Premièrement, ceux qui répondent aux besoins des autres sont doublement bénis, ceux qui donnent et ceux qui reçoivent. Dans le véritable esprit du jeûne, nous veillerons à donner généreusement en fonction de nos moyens.

Le président Kimball nous a dit qu'au lieu de donner le montant épargné grâce au jeûne de deux repas, nous devrions donner beaucoup plus, dix fois plus, quand nous sommes à même de le faire.
Les dirigeants de la prêtrise qui ont contribué à faire bénéficier les pauvres de ces offrandes peuvent témoigner de l'inspiration divine accompagnant cette méthode de subvenir aux besoins des nécessiteux.

Deuxièmement, voyons les bienfaits physiques du jeûne. Des autorités Albert CHOULES, fils, deuxième conseiller dans la présidence de l'inter région médicales compétentes disent qu'il est bon pour le corps de jeûner de temps en temps.

Faisons preuve de bon sens quand il s'agit de femmes qui allaitent, de jeunes enfants ainsi que de personnes en mauvaise santé. Ce qu'il faut se rappeler, c'est que des bénédictions sont associées au jeûne quand nous sommes en mesure de le pratiquer. Troisièmement, et c'est peut-être ce qui compte le plus : notre esprit est affermi lorsque nous maîtrisons nos appétits physiques.

Le jeûne convenable devra toujours être accompagné de prières humbles et de soumission à la volonté de notre Père céleste. C'est pour nous l'occasion de recevoir un soutien spirituel.
Nos prières et notre foi peuvent être énormément renforcées quand nous leur associons le jeûne. De même, il est bon que nous jeûnions avec un objectif. Nous pouvons adresser nos prières à notre Père céleste en lui demandant humblement la bénédiction que nous voulons et en le remerciant pour les bénédictions que nous avons déjà.

Le surcroît de spiritualité qui résulte d'un jeûne convenable nous enseigne la différence entre le jeûne et l'abstinence de nourriture. Elle est de taille !

Les parents doivent donner le bon exemple à leurs enfants et les instruire avec bonté. Ils les aideront ainsi à comprendre que le jeûne est un honneur et une bénédiction. A mesure que les enfants murissent et deviennent responsables, ils peuvent apprendre à jeûner comme le Seigneur l'a demandé.
La période de jeûne et de prière facilite la méditation. En nous rapprochant de l'Esprit, nous devenons plus réceptifs à ses murmures, puisque c'est ainsi que le Seigneur s'adresse à nous.
Le jeûne nous aidera à nous rapprocher de notre Père céleste. Nos prières seront plus sincères et nos pensées libérées des soucis du monde. La distance entre notre Père céleste et nous se raccourcira. Que chacun respecte la loi du jeûne et reçoive les bénédictions qui découlent de cet édit divin. Alors, « notre joie sera complète… ».

mardi 6 mars 2018


Comment guérir une mauvaise conscience

RICHARDS L. EVANS

« La voix de la conscience, disait Madame de Stael, est si délicate qu’il est facile de l’étouffer ; mais elle est également si claire qu’il est impossible de s'y tromper. »

« La conscience, disait Francis Bowen, est une voix divine dans l'âme humaine . . .

Dans un sens c’est une voix de l'intérieur, et néanmoins également quelque chose de l’extérieur. George Crabbe appelait la conscience « l’amie la plus fidèle de l'homme », une amie qui « nous avertit comme une amie avant de punir comme juge »

Certains ont pensé qu’ils pouvaient dominer la conscience en l’ignorant, en la faisant taire, en agissant comme si elle n'était pas là.

Mais l’offenseur persévérant perd les sensibilités raffinées de la vie, le sens d'être accepté par lui-même, par Dieu et aussi par les autres ; et la paix qu'il aurait pu avoir.

Ceux qui décident de vivre comme s’ils n'avaient pas de conscience en paient le prix d’une façon ou d’une autre.

La conscience c'est comme un système nerveux. Si nous l’étouffons, elle ne nous dit pas la vérité, et si nous ne connais - sons pas la vérité, nous aurons des ennuis.

Il y a des choses que l’on ne peut tout simplement pas faire et rester comme on est.

Tout acte délibéré contre la conscience change d'une manière ou d'une autre l'individu au -dedans de lui-même.

La loi de la compensation continue à agir en matière de conscience, comme dans tous les autres domaines, et en dépit de toutes les prétentions a changer les principes et les commandements, la morale et l’immoralité, l'homme ne peut pas agir à l'oppose des réponses intérieures que Dieu a données, ne peut ignorer les chuchotements venus de la source divine sans les conséquences qui s’en suivent lorsque nous nions les meilleures connaissances que nous avons.

Nous ne pouvons ignorer la conscience sans nous rendre plus grossiers et nous ferions bien de l’écouter comme amie avant qu'elle vienne nous tourmenter.

La seule manière de guérir une mauvaise conscience est de cesser de faire ce que nous savons ne pas devoir faire et de nous mettre à faire ce que nous devrions faire.

dimanche 4 mars 2018

ANNIVERSAIRE DU MOIS DE MARS








15 Jocelyne LECROCQ

28 Lara LERAY


LEÇONS DU MOIS DE MARS 2018

TITRE DES LEÇONS



Dimanche 4 Mars

« Comment mieux accueillir et intégrer les personnes nouvelles dans notre Paroisse »


Dimanche 11 Mars

« Seigneur, veuille que mes yeux s'ouvrent »
de W. Craig ZWICK
Liahona d'octobre 2017

Par Brigitte Boutin

Dimanche 18 Mars


« Avons nous confiance en lui ? Les difficultés sont bonnes »
de Stanley G. ELLIS
Liahona d'octobre 2017

Par Ghislaine Coucourde


Dimanche 25 Mars


« Sanctifier l'intégralité du jour de Sabbat »
D & A 52

Par Sarah LEGER