dimanche 24 septembre 2017

DESTIN OU TRAGÉDIE ?



Il y a eu récemment de nombreuses tragédies et puisque tant de gens semblent rendre le Seigneur responsable de toutes ces tragédies et sont contrariés devant ce qui semble être une calamité, qu'il me soit permis de vous présenter quelques pensées qui, je l'espère, pourront soulager les tensions, vous pousser à réfléchir sainement et peut-être répondre au moins partiellement à quelques-unes des questions que l'on pose si souvent et auxquelles on répond si rarement ? 

Le Seigneur aurai-t-il pu empêcher ces tragédies ? La réponse est OUI. 

Le Seigneur est tout-puissant et a tout pouvoir pour dominer notre vie, nous épargner la souffrance, empêcher tous les accidents, conduire tous les avions et toutes les autos, nous nourrir, nous protéger, nous épargner le travail, l'effort, la maladie et même la mort. Mais est-ce là ce que nous voulons ? 
Voulons-nous protéger nos enfants de l'effort, des déceptions, des tentations, des chagrins, des souffrances ?

La loi fondamentale de l'Évangile est le libre arbitre. Nous obliger à être prudents ou justes ce serait annuler cette loi fondamentale et la progression serait impossible.

Devons-nous toujours être protégés des vicissitudes, de la souffrance, de la douleur, des sacrifices ou du travail ? Le Seigneur doit-il protéger les justes ? 
Doit-il immédiatement punir les méchants ? 
Si la progression découle de l'amusement ou de la facilité et d'une vie vide de toutes responsabilités, alors pourquoi nous donner la peine de travailler ou apprendre à vaincre ? 

Si le succès se mesure aux années que nous vivons, alors la mort prématurée est un échec et une tragédie. 
Si la vie terrestre est la fin de tout, comment pouvons-nous jamais justifier la mort, même dans la vieillesse ? 
Si nous considérons la mortalité comme une existence complète, alors la souffrance, la douleur, l'échec et une vie brève pourraient être une calamité. Mais si nous considérons toute la vie comme une chose éternelle s'étendant bien loin dans le passé pré mortel et jusque dans l'avenir éternel après la mort, alors tout se situe dans sa perspective propre et prend la place qui lui revient.

N'y a-t-il pas de la sagesse dans le fait qu'il nous donne des épreuves afin que nous les surmontions, des responsabilités afin que nous nous réalisions, du travail pour durcir nos muscles, la douleur pour mettre notre âme à l'épreuve ? 
Ne nous est-il pas permis d'avoir des tentations pour mettre à l'épreuve notre force ? 
La maladie pour que nous apprenions la patience ? 
La mort pour que nous soyons immortalisés et 
glorifiés ?  

La vie continue et le libre arbitre reste. La mort, qui paraît une calamité, pourrait être une bénédiction déguisée.

Si nous disons que la mort prématurée est une calamité, un désastre ou une tragédie, cela ne voudrait-il pas dire que la mortalité est préférable à une entrée plus précoce dans le monde des esprits et finalement dans le salut et l'exaltation ? 
Si la mortalité est l'état parfait, alors la mort est une frustration, mais l'Évangile nous enseigne qu'il n'y a pas de tragédie dans la mort mais seulement dans le péché.

Or nous voyons que beaucoup de gens sont prêts à critiquer quand quelqu'un de juste est tué, quand un jeune père ou une jeune mère sont enlevés à leurs enfants ou quand une mort violente se produit. Certains perdent la foi et s'aigrissent lorsque l'imposition des mains par de saints hommes semble être vaine et qu'aucune guérison ne semble résulter de cercles de prière répétés. Mais si tous les malades étaient guéris, si tous les justes étaient protégés et les méchants détruits, le programme tout entier du Père serait annulé et le principe fondamental de l'Évangile, le libre arbitre, prendrait fin.

Si la souffrance, la douleur et le châtiment total suivaient immédiatement toute mauvaise action, pas une âme ne répéterait un méfait. Si la joie, la paix et les récompenses étaient instantanément données à celui qui fait le bien, il n'y aurait pas de mal - tous feraient le bien et non pas parce que c'est juste de faire le bien. Il n'y aurait pas d'épreuve de la force, pas de développement du caractère, pas de progression des pouvoirs, pas de libre arbitre, rien qu'une domination satanique.

Si toutes les prières étaient immédiatement exaucées selon nos désirs égoïstes et notre intelligence limitée, il n'y aurait pour ainsi dire pas de souffrances, de douleur, de déceptions, même de mort, et si celles-là n'étaient pas, il y aurait aussi une absence de joie, de succès, de résurrection, de vie éternelle et de divinisation.

« Il doit nécessairement y avoir une opposition en toutes choses » (2 Néphi 2:11).

Dieu sait ce qu'il fait. Il voit la fin depuis le commencement. Il sait ce qui va nous édifier ou nous  détruire,  ce qui va contrarier la progression et ce qui va nous donner le triomphe final.

Le Seigneur ne guérit pas toujours les malades ni ne sauve ceux qui se trouvent dans des zones dangereuses. Il ne soulage pas toujours la souffrance et la détresse, car même ces situations apparemment indésirables peuvent faire partie d'un plan bien précis.

Étant humains nous expulserions de notre vie la douleur, la détresse, la souffrance physique et l'angoisse mentale et nous nous assurerions une aisance et un confort continuels, mais si nous fermions les portes à ces éléments-là, nous risquerions d'éliminer nos plus grands amis et nos plus grands bienfaiteurs. 
La souffrance peut transformer les gens en saints quand ils apprennent la patience, la longanimité et la maîtrise de soi. Les souffrances de notre Sauveur ont fait partie de son éducation.

« (Jésus) a appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes, et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel » (Hébreux 5:8-9).

Je suis certain qu'il y a un moment pour mourir. Je ne suis pas fataliste. Je crois que beaucoup de gens meurent avant 'leur temps' parce qu'ils sont insouciants, brutalisent leur corps, prennent des risques inutiles ou s'exposent à des dangers, à des accidents et à la maladie.

« Il y a un temps pour tout, un temps pour toutes choses sous les cieux : un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté » (Ecclésiaste 3:1-2).

Dieu contrôle notre vie, nous guide et nous bénit, mais nous donne notre libre arbitre. Nous pouvons organiser notre vie en accord avec le plan qu'il a prévu pour nous ou nous pouvons le raccourcir ou y mettre stupidement fin.

Je suis absolument sûr que le Seigneur a planifié notre destinée. Nous pouvons raccourcir notre vie, mais je crois que nous ne pouvons pas l'allonger de beaucoup. Un jour nous comprendrons pleinement et lorsque, avec le recul du futur, nous regarderons en arrière nous serons satisfaits des événements de cette vie qui nous paraissaient si difficiles à comprendre.

Nous savions avant de naître que nous venions sur la terre pour recevoir un corps et de l’expérience et que nous aurions des joies et du chagrin, des souffrances et de la consolation, la santé et la maladie, le succès et la déception. 
Nous savions aussi que nous mourrions. Nous avons accepté toutes ces éventualités d'un cœur joyeux. Nous étions disposés à venir accepter la vie telle qu'elle se présenterait et telle que nous pourrions l'organiser et la gérer et ce, sans nous plaindre et sans exigence déraisonnable. 
Nous pensons parfois que nous aimerions savoir ce qui nous attend, mais le bon sens nous ramène à accepter la vie jour après jour et à honorer et à glorifier ce jour.

Spencer W. Kimball (1895-1985)

samedi 23 septembre 2017

EN RÉALISANT NOS DÉSIRS



Sans aucun doute, nous avons tous observé des enfants qui désiraient intensément obtenir quelque chose, et l’obtenir sur le champ, quelque chose qu’ils désiraient de tout leur cœur.
Et la vie leur semblait vraiment triste, à ce moment-là, s’ils ne pouvaient pas l’obtenir sans délai.

Mais la patience est une des leçons de la vie qui doit être apprise ; patience et compréhension des valeurs ; patience et réalisation qu’il y a des choses qui n’auront pas demain l’importance qu’elles semblent avoir aujourd’hui.

Peut-être, tous autant que nous sommes, attachons-nous parfois de l’importance à des choses qui, plus tard, ne sembleront pas en avoir autant, et oublions-nous des choses qui ont une importance plus réelle.

Il y a des évidences, à mesure que nous avançons dans la vie, d’un changement dans les valeurs.

L’enfant joue avec un jouet pendant quelque temps, un jouet dont il lui semblait qu’il ne pouvait pas se passer ; et ensuite, il s’en fatigue et le jette de côté et tourne son attention vers quelque chose d’autre qui, à son tour, sera rejeté.
Et, en cela, l’enfant n’est pas tellement différent des adultes.

Certaines des choses que nous insistons pour obtenir, certaines des choses dont nous pensons qu’il nous faut les obtenir, ne sont pas ce qu’elles paraissent être, et parfois les leçons les plus graves que la vie nous donne sont celles que nous apprenons quand nous obtenons ce que nous avons demandé, quand nous obtenons ce dont nous pensons que nous ne pouvons être heureux sans cela.
C’est Paul qui a écrit : « Car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières » (Romains 8 :26).

Souvent nous ne savons pas ce que nous devons désirer ; nous ne savons ce que nous devons demander, ce à quoi nous devons dédier nos vies, et souvent, quand nous obtenons ce que nous avons désiré, nous apprenons que ce n’est pas ce que nous aurions dû désirer, mais, de toute façon, nous ne pouvions pas le voir plus tôt malgré la sagesse qui, si nous l’avions écoutée, nous aurait avertis.
La vie passe vite et, avec toutes ses promesses, ses plaisirs, ses possibilités, ces jours qui s’écoulent si rapidement, ne sont qu’un bref prélude aux possibilités illimitées et éternelles qui nous attendent dans l’Au-delà.

Avec tout ce que nous atteignons, tout ce que nous désirons, avec le temps et l’argent que nous dépensons, il faut que nous nous souvenions que nous ne devons pas désirer outre mesure les choses qui, si nous les avions, n’assureraient pas notre bonheur et qui pourraient nous faire manquer les choses plus importantes, les choses durables, les choses éternelles. 
Richard L. E vans.

samedi 16 septembre 2017

6 CONSEILS POUR AMÉLIORER LES RECHERCHES SUR VOTRE HISTOIRE FAMILIALE




Vous avez décidé de faire de l’histoire familiale l’un de vos buts.
C’est très bien.
Mais… vous avez des difficultés pour retrouver certains de vos ancêtres ou bien savoir où chercher des informations complémentaires ?
Voici 6 astuces qui pourraient vous être utiles.


LA OU LES REGISTRES PAROISSIAUX NE SONT PAS NUMÉRISES, DÉPLACEZ VOUS ! PROFITEZ EN POUR DÉCOUVRIR LA RÉGION DE VOS ANCÊTRES.

Pour ceux du Gard et de la Meuse, en France, c’est nécessaire, car pas de microfilms… donc il vous faudra prévoir probablement un voyage pour retrouver une branche de votre arbre généalogique.
Dans les pays d’Afrique francophone, cela est même « obligatoire ». Toutefois, pouvoir discuter avec un cousin éloigné ou un « passeur de mémoire » (conteur, chef de village, griots, etc.) est une occasion de découvrir les liens de votre famille avec le lieu que vous visitez. Ce voyage sera probablement un événement unique dans votre vie, mais il aura une place très particulière dans votre cœur et dans celui de vos ancêtres qui attendent de pouvoir accepter les ordonnances que vous ferez pour eux au temple.

PENSEZ AUX ARCHIVES NOTARIALES !

On n’y pense pas souvent, mais les minutes notariales, et autres documents notariés peuvent être sources d’informations très intéressantes. Contrats de mariage, testament, ventes de terrains ou de maisons, autres transactions étaient faites devant notaires (et le sont encore) et on apprend dans ces documents les noms des personnes, leur lieu de domicile ou de naissance, leurs possessions, les personnes qui étaient proches d’eux et qui ont servi de témoins devant le notaire…
Tout un pan de l’histoire de votre famille peut y être retrouvé. Vous devrez la plupart du temps chercher des microfilms ou bien de très vieux livres fragiles dans les archives départementales (les actes notariés de plus de 100 ans doivent être déposés par les notaires aux archives de leur département).
C’est un long travail, il vous faudra vous déplacer mais cela peut être très productif au final.

CONTACTEZ DES ASSOCIATIONS GÉNÉALOGIQUES DES LIEUX OU VOUS ANCÊTRES ONT VÉCU

Vous avez retrouvé le nom d’un ancêtre ou du moins vous pensez qu’il est lié à votre famille ? contactez une association généalogique de la région concernée. Certains de ses membres peuvent avoir déjà travaillé sur une branche de votre famille ou bien ils pourront vous donner de précieux conseils.

ÉTUDIEZ L’HISTOIRE DE LA RÉGION POUR MIEUX COMPRENDRE LA VIE DE VOS ANCÊTRES

On ne peut pas comprendre pourquoi son arrière grand père est né dans une ville, s’est marié dans celle d’à côté (son épouse était de ce village), a vécu 40 km plus loin et est enterré dans une ville « inconnue » de votre généalogie sans savoir que l’endroit où il a vécu était un centre industriel/artisanal important et qu’il était un artisan réputé, et qu’il est enterré dans le village où la maison de convalescence, où il est décédé se trouve… Et quand on recherche des ancêtres bien plus anciens, le contexte géographique, économique et historique est extrêmement important !

ENREGISTREZ LES HISTOIRES DE FAMILLE

Les histoires que vos grands parents, parents, cousins, etc. peuvent connaître sont à préserver.
Certaines anecdotes peuvent vous apprendre plus que prévu sur un de vos ancêtres ou collatéraux. Autant que possible, enregistrez vos sessions de questions/réponses. (idées de questions : ICI)
Vous pouvez également scanner tous les documents liés à l’histoire de votre famille ! N’oubliez pas de copier toutes ces données sur FamilySearch !

RECHERCHEZ FRÉQUEMMENT DANS LE BLOG DE FAMILYSEARCH  LES ARTICLES QUI PEUVENT VOUS AIDER DANS VOS RECHERCHES








dimanche 10 septembre 2017

CE QUE LES MORMONS NE COMPRENNENT PAS SOUVENT SUR LE FAIT DE SE LAISSER OFFENSER



Est-ce que vous vous vexez facilement ?
Ou pratiquement jamais ?

Je me le demande vraiment. J’ai quelques idées qui ont germé dans ma tête que je voudrais partager.


SOUVENIRS DE MA MISSION
Il y a quelque temps j’ai voulu utiliser mon compte Facebook pour recommander un film qui compte beaucoup pour moi. Mais en le regardant à nouveau, j’ai réalisé qu’il contenait quelques scènes vulgaires et qu’un « certain » mot inapproprié était souvent prononcé, et je pensais qu’il en choquerait certains ; alors j’ai décidé de ne pas le partager.
Mais j’ai réalisé ensuite que le fait d’être offensé par certaines paroles ou actions n’est qu’un choix que nous faisons, n’est-ce pas ?
Quand j’étais en mission à Porto Rico, nous avons enseigné une cadre de l’une des plus grosses entreprises du monde. Son nom était Mary, et nous avions les discussions les plus incroyables avec elle. Elle avait des questions vraiment intéressantes concernant notre foi, et elle était si sincère dans son désir d’en apprendre davantage. J’avais toujours hâte de l’enseigner.
Au cours d’une discussion, nous avons décidé de rendre notre témoignage et de partager nos croyances sur l’importance de Joseph Smith en tant que prophète des derniers jours.
La discussion s’est très bien passée et mon collègue et moi avons voulu la conclure en chantant l’un de nos cantiques préférés avec elle. Les cantiques apportaient toujours un esprit de paix aux discussions.

Le cantique que nous avons choisi ce soir-là était « Au grand prophète ». alors que mon collègue et moi chantions ce cantique, j’ai ressenti une émotion tellement grande à l’intérieur de moi et j’espérais que Mary le ressentait également. Je ne savais pas que notre cantique avait en fait l’effet inverse sur elle. Elle s’est bloquée sur deux des phrases du cantique, qui l’on vraiment fâchées.

Elle a confondu nos croyances à propos de Joseph Smith en tant que prophète, et notre doctrine de suivre Jésus Christ comme Sauveur.
Peu importe ce que nous avons essayé de faire pour l’aider à comprendre, la conversation qui était inspirante est devenue houleuse, et à la fin de la discussion, Mary nous a demandé de ne pas revenir la visiter. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec nous.

C’était une expérience déconcertante pour moi parce qu’on m’avait toujours enseigné d’éviter d’offenser l’Esprit, mais dans le contexte de cette discussion, un cantique avait rebuté l’Esprit pour Mary. Par la suite j’ai réalisé que les paroles précises qui m’inspiraient étaient celles qui l’avaient offensées.

CE QUE J’EN AI RETIRE SUR LE FAIT D’AVOIR OFFENSE QUELQU’UN
Et il en est ainsi avec d’autres choses dans ma vie. Parfois une chanson, ou un livre, ou un film peuvent être vraiment inspirant et motivant pour moi. Je ne compte plus les fois où un film a fait une différence pour moi et m’a donné envie d’être meilleur époux, un meilleur père, ou une meilleure personne.

Quand cela arrive, mon premier réflexe est de vouloir partager ce film avec les autres. Mais ensuite je me rappelle que les mêmes choses qui m’ont aidées à parvenir à mon moment d’inspiration peuvent en fait transporter quelqu’un d’autre dans un endroit complètement différent en fonction de l’interprétation des mêmes passages.

Ce qui est intéressant est que le passage est le même pour tous les deux.

Et alors que je peux me focaliser sur les moments de l’histoire qui m’inspirent, d’autres peuvent ne retenir que les choses qui les frustrent où les offensent.

Et ce n’est pas grave parce que j’accepte le fait que nous sommes tous affectés par des choses différentes. Et nous nous offensons tous pour des choses différentes. Par exemple, j’avoue que peu importe la qualité d’un film, dès que je perçois des sous-entendus politiques, je ne peux simplement plus l’apprécier. J’essaie de m’améliorer sur ce point pour avoir une meilleure compréhension du point de vue des autres.

Je veux juste être moins offensé et plus inspiré. Je veux avoir plus de tolérance et d’empathie et avoir une portion de l’amour du Christ pour tout le genre humain et toutes les créations créatives dignes de louanges que je devrais rechercher.
Cela me fait avoir envie de mieux suivre le 13ème article de foi, d’essayer d’être inspiré par les roses au lieu de me concentrer sur les épines.

Pour finir, je dirai que lorsque vous avez des opinions tranchées et que vous estimez que tout est totalement noir ou totalement blanc, vous passerez à côté du gris entre les deux. Et souvent vous passez à côté du « pourquoi » du passage en question.

Je pense qu’il peut être une très bonne chose d’être témoin d’une attitude négative, à condition qu’elle soit montrée comme étant négative avec des conséquences négatives.

Linda et Richard Eyre l’expliquent bien dans leur article du « Deseret News « Why we hate movie ratings » (pourquoi n’aimons-nous pas le classement des films). Ce couple dit : « la chose la plus dangereuse pour nos enfants n’est pas l’immoralité, mais l’amoralité. L’immoralité, lorsqu’elle est illustrée correctement, devient un avertissement en soi, comme dans les écritures et dans les bons livres ou les narrations ou les films qui évoquent la lutte du bien contre le mal.

L’amoralité, en revanche, qui est souvent déguisée pour faire rire, est banalisée, peut avoir un effet profondément destructif sur nos enfants et nous-même.
Une aversion catégorique pour tout ce qui est gris semble particulièrement mal venue parce que, selon moi, les choses les plus grises dans ce monde sont les gens.


CHOQUANT OU CHOQUE ?


Et cela me ramène à mon point de départ concernant le choix d’être offensé.

Y a-t-il dans votre vie des gens qui disent ou font des choses choquantes, mais qui ne vous choquent pas du tout ?

En fait, n’y a-t-il pas des gens « choquants » dans notre vie qui sont charmants et inspirants pour vous malgré ou, peut-être, en raison de leur nature haute en couleur ?

Je pense à un grand homme qui est mort récemment qui était très important pour moi quand j’étais jeune. Il était mon instructeur d’Ecole du dimanche préféré, mais il était sans filtre et disait et faisait les choses les plus choquantes !

Les gens de tous horizons racontent les histoires les plus drôles le concernant et savent à quel point sa vie était inspirante et haute en couleurs.

Ce qui était bien avec lui est que je n’ai jamais rencontré qui que ce soit qui ait été choqué par lui ne serait-ce qu’un petit peu. En fait, ils ont tous appris beaucoup de lui et l’aimaient profondément. Et si quiconque choisissait de ne pas le fréquenter, je promets qu’ils perdaient à ne pas le connaître, et non l’inverse.
Je pense qu’il y a de grands bénéfices personnels à s’entourer de choses et de gens inspirants.

Je veux être inspiré, avoir des défis, être éduqué, éclairé, motivé pour devenir un meilleur être humain.

Et choisir d’être offensé par quelque chose ou quelqu’un qui n’essaye pas d’être offensant, peut se mettre en travers de tout ça.

Elder David A. BEDNAR l’a bien dit dans son discours de conférence « Et rien ne les offensera ». Il a dit : « Etre offensé est un choix que nous faisons ; ce n’est pas une condition infligée ou imposée sur nous par quelqu’un ou quelque chose d’autre ».

Article écrit par Dary AUSTIN et publié dans ldsliving.com.

mercredi 6 septembre 2017





DIMANCHE 24 SEPTEMBRE

A la chapelle

REPAS DE PAROISSE

suivi par une activité 

sur la préparation du sac de 72h

Venez nombreuses 
(amener 1 plat et 1 dessert)

dimanche 3 septembre 2017

POUR TOUTES LES FEMMES QUI SE SENTENT « JUSTE DANS LA MOYENNE »


Mon histoire est plutôt « ordinaire ».

En grandissant, bien que j’aie apprécié étudier, je n’étais pas la meilleure étudiante dans aucune classe. Je ne peux pas prétendre avoir été experte en aucune compétence.
Je joue du piano, mais il m’arrive de « trébucher » dans un hymne.
J’adore visiter les musées d’art pour y admirer les peintures et les sculptures de grands maîtres mais mes talents artistiques se limitent à « faire des pâtés ».
J’ai appris à coudre et suis à même de faire une simple jupe en 1 pièce ; mais la confection d’un costume est définitivement au-dessus de mes capacités…

Bien que je sois bénie d’avoir une bonne santé, et que j’aime courir dans le parc ou nager quelque peu, je n’ai jamais participé à un sport de haut niveau.

Je n’ai jamais été invitée au bal, je n’ai jamais été présidente de quoique ce soit, je n’ai jamais fait partie d’un groupe populaire. Un jour un « ami » ayant examiné mes traits m’a dit : « Eh bien, tu ne seras jamais belle mais tu seras très mignonne » ….
Certains d’entre nous peuvent se rapporter à ces types d’expériences et penser qu’ils sont eux aussi « juste moyens ».
Vous êtes-vous déjà senti ordinaire ? peut-être même moins que la moyenne ?

Si vous êtes humaine, et en particulier une femme humaine, vous avez probablement connu ces moments de doute et de découragement à penser que vous n’êtes pas tout ce que vous voulez être.

Et pourtant, même dans mon « ordinaire », le Père céleste a vu de la valeur et m’a aidé à développer ses dons et ses grâces.
Il sait, il m’a aidé à devenir tout ce qu’il a conçu.
Sachez que votre Père céleste fournira tout ce dont vous aurez besoin pour devenir « extraordinaire », comme fille de Dieu.
L’émerveillement de son économie céleste est que chacun de nous peut être spectaculaire en raison de notre dotation unique de talents et de capacités.

Contrairement au monde, dans son royaume, il n’y a pas de concours où nous n’avons qu’une chance ou deux de gagner.

Chacune de ses filles a été enseignée et préparée et dotée pré mortellement d’un potentiel merveilleux pour devenir une reine dans le royaume céleste.

Que voulez vous accomplir dans votre vie ?
Quels sont vos objectifs et vos aspirations ?

Si votre objectif à long terme est d'entrer dans le royaume céleste pour vivre avec nos parents célestes et avec des membres adorés de la famille pour toujours, cette focalisation singulière vous conduira plus loin que vous ne le pensez possible.

Nous avons la promesse : " Ce sont des choses que l’œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment".

Nous savons que " L'oeuvre et la gloire de Dieu doivent nous faire passer dans l'immortalité", par l'expiation et la résurrection du Sauveur en vue de la vie éternelle de l'homme.

Son objectif est que chacun de nous retourne dans notre maison éternelle, ayant augmenté nos talents et les dons avec lesquels il nous bénit grâce à notre obéissance et notre persévérance pendant cette vie mortelle.

Nous savons que nous ne pouvons pas le faire par nous même, mais grâce à l'amour du Père céleste et à la grâce du Sauveur, nous pouvons accomplir tout ce qui est nécessaire pour l'exaltation.


Tout ce que Dieu requiert est " le cœur et un esprit volontaire" (D&A 64 : 34), et comme nous obéissons à ses commandements, nous serons forcés d'accomplir tout ce qui est requis dans cette vie ainsi que d'entrer dans son royaume dans la vie à venir.

Ce choix de devenir disciple du Christ nous donne l'opportunité d'exercer une influence plus que probable et est attendue de nous pour le bien de ceux qui nous entourent.

Chacun d'entre nous a cette même promesse et ce potentiel où que nous vivions, de la composition de notre famille, de la taille de notre compte bancaire, que ce soit un expert de classe mondiale dans un domaine, ou combien de temps nous avons été membres de l'Eglise, nous pouvons tous être une puissante influence du bien.

Vivre avec intégrité à la maison et dans notre communauté, en utilisant une voix douce et des mots gentils avec un enfant difficile ou un collègue agressif, démontrant vos valeurs par votre système d'éducation ou votre comportement social. Il existe de nombreuses actions simples que nous pouvons faire qui influenceront les autres afin de les faire progresser vers un niveau supérieur.

Alors, qu'elle "chose extraordinaire" allez vous choisir de faire ?

Choisissez quelque chose selon votre temps et vos ressources disponibles.

"ne courez pas plus rapidement ou travaillez plus que vous en avez la force ou les moyens....mais soyez diligent" (D&A 10 :4).

Conférence des femme de BYU le 5 mai 2014

SAC DE 72 HEURES





DIMANCHE 24 SEPTEMBRE

A la chapelle

REPAS DE PAROISSE

suivi par une activité 

sur la préparation du sac de 72h

Venez nombreuses 

(amener 1 plat et 1 dessert)

samedi 2 septembre 2017

ANNIVERSAIRE D'Octobre







24 Brigitte Boutin
25 Maryvonne Concalves
28 Chantal Durand

PLANNING DES LEÇONS DU MOIS DE SEPTEMBRE 2017





DATES
LEÇONS
INSTRUCTRICES

Dimanche
3 septembre

Chapitre 17 :
« Poursuivez le processus de l'apprentissage»
Brigitte Boutin
Dimanche
10 septembre

 Chapitre 18 :
« La vertu : pierre angulaire sur laquelle édifier notre vie»


Ghislaine COUCOURDE
Dimanche
17 septembre

CONFÉRENCE DE PIEU 

Samedi 17h à la chapelle
dimanche 11h à la salle Agora d'Aubagne
Dimanche
24 septembre

Enseignement tiré de la conf. Générale avril 2017  
« Devenir disciple de notre Seigneur Jésus - Christ»

Sarah LEGER
Dimanche
---------------
------------------