dimanche 24 février 2019

TROUVER DES INDICATIONS SUR LA MANIÈRE DE VIVRE SA VIE




II y a toujours une question contraignante : ou irions-nous, ou pourrions-nous aller, ou devrions-nous aller pour avoir des indications sur la façon de mener notre vie ?

Nous pouvons peut-être faire un parallèle.

Ou irions-nous pour avoir des indications sur la manière d'utiliser un instrument, une automobile ou une machine compliquée ?

Qui en sait le plus sur la destination d’un objet, sur la façon dont il faut le manipuler et le soigner, ce à quoi il est destiné ?

Manifestement, le constructeur de la machine sera celui qui, le plus vraisemblablement, créera un manuel d’instructions à ce sujet.
Et il en va de même dans la vie.

C'est le Créateur, L’administrateur qui en saurait le plus sur son but, sur les gens, sur leurs possibilités.

Le Créateur saurait pourquoi la modération, la morale, le travail, le respect de la loi sont essentiels à la paix, à la santé et au bonheur.
II nous a donné un esprit merveilleux, des facultés physiques merveilleuses et nous a recommandé de faire certaines choses et de ne pas en faire d’autres, et de ne pas gâcher ou encombrer notre vie ou notre conscience par des habitudes malsaines ou une façon de vivre négligée ou une conduite inconvenante.

II est naturel qu’il en soit ainsi.

On ne peut concevoir qu’un père ou une mère ne s’intéresse pas à tout ce qui a trait à ses enfants : leur santé physique, mentale, morale et spirituelle et leur bonheur.

Et on ne peut concevoir l’idée que notre Père à tous ne s’intéresse pas à tout ce qui a trait à ses enfants.

C’est pour cela qu’il nous a donné des principes, des conseils, des exigences, des commandements, des lois, des régies de vie pour réaliser nos possibilités les plus sublimes, notre plus grand bonheur.

Vers quoi d’autre nous tournerions-nous ?

A qui d’autre pourrions-nous confier notre vie éternelle ? 

I y a sur la terre beaucoup d’hommes brillants, mais aucun qui en sache assez.

A ceux qui sont perdus, a ceux qui ont des problèmes, a ceux qui cherchent et essayent de trouver une voie, il convient de dire : Voyez au-delà du superficiel, au-delà de la surface, au-delà des théories mouvantes, de l’indulgence irréfléchie, des fausses suppositions.

Cherchez le sens, le but et la paix de la vie, et ses possibilités illimitées et éternelles. Tournez-vous vers votre Créateur et marchez dans ses pas.

Richard EVANS

mardi 19 février 2019

VOUS ETES CE QUE VOUS CHERCHEZ





 On raconte l’histoire d’un joaillier qui allait à une importante foire commerciale afin d’y acquérir les plus beaux diamants du monde. Les plus grands joailliers de la planète s’y retrouvaient, de même que le plus grand voleur, qui convoitait lui aussi les mêmes pierres précieuses.

Un jour, notre joaillier achète le plus pur, le plus éblouissant et le plus gros des diamants. Fier de son acquisition, quelques heures plus tard, il rentre chez lui en train. Cependant le célèbre voleur avait tout vu et comptait bien lui dérober la magnifique pierre précieuse sur le chemin du retour. C’est pourquoi il prit le même train que le joaillier.
Après 2 jours de voyage, notre artisan est rendu chez lui et descend du train.
Le voleur, qui le suivait toujours, le rejoint et lui dit : 
« Monsieur, je suis un des meilleurs voleurs de diamants au monde. Je sais que vous avez acheté une pièce aussi rare que sublime. J’ai utilisé toutes mes stratégies, tous mes tours pour vous le prendre et je n’ai pas réussi.
Dites-moi, au moins pour ma curiosité, où l’avez-vous caché ?
Le joaillier répond : 
« Je savais que vous étiez un pickpocket, je vous avais repéré. Lorsque j’ai compris votre intention, j’ai caché le fameux diamant à l’endroit le plus sûr possible, à l’endroit où j’étais certain que vous ne le trouviez pas. » « Oui, alors où ?» répondit le brigand. 
Le joaillier mis sa main dans la poche du pickpocket et en retira le précieux diamant. « J’étais certain que vous n’alliez pas regarder là ».

Cette allégorie est une invitation à regarder au bon endroit si vous voulez découvrir l’éblouissant trésor que vous êtes. Il n’y a rien à trouver à l’extérieur, car le trésor c’est vous. Pas ce que vous croyez être, mais ce que vous êtes vraiment, au-delà de vos croyances ou conception de vous.
C’est une invitation à découvrir la radieuse beauté de qui vous êtes vraiment, Vous !
Le véritable bonheur a été caché à l’endroit où les hommes ne pensent pas regarder. La source éternelle et inépuisable du bonheur n’est pas en vous, c’est VOUS !




dimanche 17 février 2019

PARDONNER




Je souhaite parler aujourd’hui du pardon. Je pense qu’il est sans doute la plus grande vertu qui soit sur terre et certainement la plus nécessaire. Il y a tellement de méchanceté et de mauvais traitements, d’intolérance et de haine. Il y a un si grand besoin de repentir et de pardon ! C’est le grand principe souligné dans toute l’Écriture, ancienne et moderne.
Dans toutes nos Écritures sacrées, il n’est pas de plus belle histoire de pardon que celle du fils prodigue, au 15 ème chapitre de Luc. Chacun devrait la lire et y réfléchir de temps en temps.

Quand il y a eu une mauvaise action et qu’ensuite il y a eu repentir, suivi du pardon, à ce moment-là l’offenseur qui était perdu est littéralement retrouvé et celui qui était mort est littéralement ramené à la vie.

Dans le sermon sur la montagne, le Seigneur a enseigné : « Vous avez appris qu’il a été dit : œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent ». Ce sont des mots très forts.

Pensez-vous vraiment que vous pourriez suivre ce commandement ? Ce sont les paroles du Seigneur lui-même et je pense qu’elles s’appliquent à chacun de nous.
Les scribes et les Pharisiens amenèrent à Jésus une femme prise en adultère, afin de le prendre au piège.

« Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre comme s’il ne les entendait pas. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. »

Le Sauveur a enseigné qu’il fallait laisser les quatre-vingt-dix-neuf brebis pour trouver celle qui était perdue, afin qu’il y ait pardon et réparation.

Le Sauveur a exprimé son amour sans pareil quand, dans son agonie, il s’est écrié : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. »

À notre époque, le Seigneur a dit dans la révélation : « C’est pourquoi je vous dis que vous devez vous pardonner les uns aux autres ; car celui qui ne pardonne pas à son frère ses offenses est condamné devant le Seigneur, car c’est en lui que reste le plus grand péché. Moi, le Seigneur, je pardonne à qui je veux pardonner, mais de vous il est requis de pardonner à tous les hommes. »

Le Seigneur a fait une promesse merveilleuse. Il a dit : « Voici, celui qui s’est repenti de ses péchés est pardonné, et moi, le Seigneur, je ne m’en souviens plus ».
Il y a tant de gens de nos jours qui ne sont pas disposés à pardonner et à oublier ! Les enfants pleurent, les épouses pleurent parce que les pères et les maris continuent à monter en épingle de petites imperfections qui sont vraiment sans importance. Et il y a aussi beaucoup de femmes qui font toute une histoire pour la moindre parole ou le moindre geste offensant.

La grande Expiation a été l’acte suprême de pardon. L’ampleur de cette Expiation dépasse notre capacité de la comprendre complètement. Je sais seulement qu’elle s’est produite et qu’elle était pour moi et pour vous. La souffrance était si grande, la torture si intense, quand le Sauveur s’est offert en rançon pour les péchés de toute l’humanité, qu’aucun de nous ne peut les comprendre.

C’est par lui que nous obtenons le pardon. C’est par lui que vient la promesse certaine que toute l’humanité se verra accorder les bénédictions du salut, avec la résurrection des morts. C’est par lui et par son sacrifice universel que la possibilité de l’exaltation et de la vie éternelle nous est offerte par l’obéissance.

Puisse Dieu nous aider à être un peu plus gentils, à faire preuve de plus de patience, à être plus disposés à pardonner, plus disposés à faire le deuxième mille, à relever ceux qui ont péché mais ont produit les fruits du repentir, à mettre de côté les vieilles rancunes et à ne plus les entretenir. Je prie humblement pour cela, au nom sacré de notre Rédempteur, à savoir le Seigneur Jésus-Christ. Amen.

 Gordon B. HINCKLEY

samedi 16 février 2019

SOYONS DE BONS INTENDANTS ET RESPECTONS LES CRÉATIONS DE DIEU



POURQUOI DIEU SE SOUCIE-T-IL DE LA TERRE ?
Les récits et portraits de la création indiquent que Dieu se soucie de tout ce qu’Il a fait. Ses enfants, la terre, et toutes les choses vivantes qui s’y trouvent. La terre et sa plénitude ont d’abord été créés spirituellement, et la grande variété de formes de vies que Dieu a créée donne à la terre sa beauté et sa diversité. La terre et ses créations sont éternelles. Ce sera la demeure des justes qui seront en présence de Dieu.

QUEL EST LE RÔLE DE LA TERRE DANS LE PLAN DE SALUT ?
La terre est l’endroit où les enfants de Dieu passent par la mortalité, pratiquent leur libre arbitre, apprennent de leurs expériences, s’améliorent et progressent. Plus important, la terre est l’endroit où le Sauveur a pris un corps mortel, a fait le don incomparable de l’expiation, et a rendu possible la résurrection. La terre nous enseigne également. Nous pouvons apprendre, par exemple, les lois, principes, et modèles par lesquels elle fonctionne. Nous apprenons le respect et l’humilité quand nous travaillons avec la nature et pas contre elle. Cela nous permet de voir l’œuvre de Dieu qui rend témoignage de Lui.


QUE SIGNIFIE ÊTRE L’INTENDANT DE LA TERRE ET DE SES RESSOURCES ?
Dieu nous a rendu responsable de l’entretien et de la préservation de la terre ainsi que de l’utilisation raisonnable de ses ressources. En tant qu’intendants, nous évitons la consommation excessive, utilisant seulement ce qui est nécessaire. Nous embellissons nos maisons, nos quartiers et nos villes. Nous préservons les ressources et protégeons les bénédictions spirituelles et temporelles de la nature pour les générations futures.

LA TERRE N’A-T-ELLE PAS ÉTÉ CRÉÉE AVEC SUFFISAMMENT DE RESSOURCES POUR TOUS ?
La terre est dotée d’un éventail de ressources naturelles pour la famille humaine à condition d’être utilisées tel que le Seigneur l’a commandé, pour s’occuper des pauvres et des nécessiteux et ne pas en prendre plus que nécessaire  ; éviter le gaspillage ; et ne pas prendre de force des ressources qui appartiennent à un autre. La plénitude de la terre doit être utilisée avec sagesse et retenue.


SI LA TERRE SERA CHANGÉE À LA SECONDE VENUE DE JÉSUS, POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE S’OCCUPER D’ELLE ET DE LA CONSERVER ?
Il plait à Dieu de nous avoir donné la terre et les bonnes choses qui viennent d’elle comme des bénédictions pour nous. Elle nous donne non seulement nos besoins temporels, mais également pour « fortifier le corps » et « vivifier l’âme ». C’est une âme vivante. Prendre Sa création à la légère offense Dieu.
La terre et toutes choses vivantes dessus ont d’abord été créées spirituellement, elles ont été bénies par Dieu et considérées « bonnes », et doivent remplir la mesure de la création que Dieu leur a donné. Dans notre intendance et la préservation de la création, soit nous acceptons, soit nous rejetons notre responsabilité envers Dieu.
COMMENT L’EGLISE EXERCE-T-ELLE L’INTENDANCE ET LA CONSERVATION ?
L’Eglise s’efforce de conserver et de gérer l’énergie de manière appropriée. Elle a mis en pratique une initiative de construction verte qui utilise des pratiques de design et de construction durables. Les efforts de conservation de l’eau incluent l’utilisation de contrôleurs, d’hydromètres, de capteurs de pluie, de micro-irrigation intelligents, et de systèmes de recyclage de l’eau. En 2013, le site du siège de l’Eglise a recyclé environ 180 tonnes de carton, 65 tonnes de papier, 26 tonnes de plastique, et 2 tonnes d’aluminium. Les terres fermières et d’élevage sont protégées du sur-pâturage et de l’épuisement des nutriments. On utilise des ressources naturelles et bio.
COMMENT PUIS-JE M’ENGAGER DANS MA COMMUNAUTÉ EN FAVEUR DE LA TERRE ?
Renseignez-vous auprès de votre fournisseur d’énergie local, des groupes au sein de votre communauté, ou sur internet pour trouver des suggestions pour économiser l’énergie et recycler. Soutenez les programmes de recyclages communautaires. Pensez au fait de mettre en place un potager communautaire. Soutenez les groupes civiques locaux qui encouragent l’intendance et la conservation. Soyez un citoyen impliqué dans la gouvernance. Informez-vous, respectez les opinions des autres, et traitez tout le monde avec civilité.
QUE PUIS-JE FAIRE ?

Apprenez, méditez, et priez sur ce que vous pouvez faire pour être un meilleur intendant. Utilisez les ressources de la terre avec parcimonie et respectueusement. Adoptez un style de vie et des habitudes personnelles respectueuses de la création. Autant que possible, maintenez et gardez propres les endroits où vous vivez, travaillez, jouez, et adorez. Rendez votre foyer plus beau et inspirant. Réfléchissez à la façon dont la nature rend témoignage de Dieu et à l’harmonie entre les lois et les comportements de la nature et l’évangile de Jésus-Christ.




vendredi 8 février 2019

VOIR LA MAIN DE DIEU DANS NOTRE VIE



Je lisais récemment l’un des romans de George Handley intitulé American Fork, lorsque je suis tombé sur un personnage qui se sentait exclu de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Le personnage, Zacharias Harker, explique l’un de ses dilemmes avec l’Eglise de la manière suivante :
Je lui ai parlé des miracles dont j’ai entendu parler sur le fait de grandir, sans jamais en avoir été témoin moi-même. Loin de là. De tendres miséricordes qui semblaient se produire pour tout le monde sauf pour moi.
Au début du roman, Zacharias semble ne pas être capable de voir la main de Dieu dans sa vie. J’ai bien peur qu’il y ait de nombreux membres de l’Eglise qui éprouvent les mêmes sentiments que Zacharias, que tout le monde sauf eux semblent voir les miracles de Dieu, que leur Dieu est muet. Ces gens pourraient poser la question : « pouvez-vous vraiment voir la main de Dieu dans votre vie ? »
Savoir que Dieu existe et que vous êtes son enfant changera votre vie pour le meilleur. Alors voici quelques façons de voir l’impact quotidien que Dieu a dans nos vies.

MÉFIEZ-VOUS DE LA PHILOSOPHIE DE KORIHOR

Nous vivons dans un monde profane dans lequel on donne à l’intuition et à la révélation de moins en moins d’importance par rapport à l’empirisme (la connaissance par les sens). De plus en plus de gens croient que la religion organisée est insensée, et certains pensent même que la foi en un être divin est dépourvue de raison.
Le Livre de Mormon nous donne un exemple de philosophie d’un homme qui a essayé de renier l’existence de Dieu. Korihor, l’anti-Christ, a éloigné beaucoup de gens de la vérité par ses paroles flatteuses.
Il prétendait que la religion n’est qu’une tradition insensée, transmise des parents aux enfants ; qu’il est impossible de savoir quelque chose que vous ne pouvez pas voir ; que ceux ayant des convictions religieuses possèdent des esprits dérangés et frénétiques ; que les hommes réussissent en fonction de leurs propres efforts et qu’ils n’ont pas besoin d’un Sauveur ; et que le but de la religion organisée est d’usurper le pouvoir et l’autorité de ses membres.
La chose la plus troublante concernant la philosophie de Korihor est qu’elle est tout à fait d’actualité. De nombreux philosophes modernes connus et respectés ont des philosophies étonnement semblables à celles de Korihor. Par exemple, comparez les idées de Korihor à celles de Friedrich Nietzsche :
KORIHOR
NIETZSCHE
1)Les doctrines religieuses et les prophéties ne sont que les traditions insensées de nos ancêtres ignorants.
2)Seules les preuves empiriques constituent des preuves valables.

3)Les convictions religieuses sont le résultat d’un esprit frénétique et dérangé.
4)Aucune expiation n’est nécessaire ; nous ne survivons que par nos propres efforts.
5)Les Eglises sont des instruments d’asservissement, d’esclavagisme et d’oppression
1)Les doctrines religieuses sont les moralités de l’animal de troupeau, l’esprit libre produit sa propre moralité.
2)« Toute crédibilité, bonne conscience, toute preuve de vérité ne vient que des sens. »
3)Les convictions religieuses sont les instincts malfaisants d’une âme malade.
4)Pour l’esprit libre, Dieu est mort ; il crée sa propre moralité.

5)Les « croyants » chrétiens sont les prisonniers les plus tristes entre tous.

Bien qu’ils aient vécu à plusieurs siècles d’écart, Korihor et Friedrich Nietzsche avait des philosophies remarquablement similaires.
La philosophie de Korihor continue de gagner du terrain dans le monde profane actuel. C’est pourquoi nous devons non seulement nous familiariser avec elle, mais nous devons aussi apprendre comment la combattre.

TOUT MONTRE QU’IL Y A UN DIEU
Gérald N. LUND a enseigné que l'approche d'Alma pour combattre la philosophie de Korihor est toujours la 
meilleure :  
Donc, comment abordons-nous ces fausses philosophies ? Heureusement, Mormon nous a non seulement donné les doctrines de Korihor, mais il nous a aussi donné la manière avec laquelle nous pouvons y apporter une réponse inspirée.
Dans l’une des confrontations les plus remarquables du Livre de Mormon, Alma retourne la philosophie de Korihor contre lui :
Et maintenant, quelle preuve as-tu de ce qu’il n’y a pas de Dieu, ou de ce que le Christ ne vient pas ?
Je te dis que tu n’en as aucune, si ce n’est ta seule parole.
Mais voici, j’ai tout pour témoigner que ces choses sont vraies.
Les Écritures sont placées devant toi, oui, et tout montre qu’il y a un Dieu ; oui, la terre et tout ce qui se trouve sur sa surface, oui, et son mouvement, oui, et aussi toutes les planètes qui se meuvent dans leur ordre régulier témoignent qu’il y a un Créateur suprême.
Autrement dit, il est impossible pour Korihor de prouver que Dieu n’existe pas puisque Dieu est capable de dépasser le domaine limité par nos sens. Lund décrit l’incapacité de Korihor de prouver l’inexistence de Dieu de la manière suivante :
Dans un tel système, il est bien plus facile de prouver qu’il y a un Dieu que de prouver qu’il n’y en a pas. Pour prouver qu’il y a un Dieu, il suffit qu’une personne voie, entende, ou ait une expérience avec Dieu, et ensuite l’existence de Dieu ne peut pas être niée. Mais voici ce qu’il faudrait pour prouver qu’il n’y a pas de Dieu : Puisque Dieu n’est pas cantonné à la terre, nous devrions le chercher dans tout l’univers. Nous supposons que Dieu peut se déplacer, il ne serait donc pas suffisant de commencer au point A dans l’univers, et chercher jusqu’au point Z. Et si après que nous soyons partis du point A, Dieu s’y place pour le reste de la recherche ?
Mais Alma va plus loin, déclarant que beaucoup de choses peuvent témoigner de l’existence de Dieu. Par exemple, Alma prétend que les prophètes dans les écritures sont non seulement des témoins de l’existence de Dieu, mais les cieux et la terre et tout ce qui s’y trouve peuvent nous indiquer la présence d’un créateur suprême.
Je pense que nous ne voyons pas toujours les petits miracles de la vie, tel que le délicat parfum d’une fleur ou lorsqu’un bébé vous serre doucement le doigt, comme preuve que Dieu existe. Voici certaines choses que vous pouvez faire pour voir plus pleinement la main de Dieu dans votre vie.

APPRENEZ À VOIR LA MAIN DE DIEU DANS LES PETITES CHOSES  
Parfois je me demande si les israélites qui ont été délivrés par Moïse ont oublié de regarder les petits miracles dans leurs vies. Dieu a fait un bon nombre de miracles pour eux : Il a frappé d’épidémie une nation entière, il les a délivrés de l’ange destructeur lors de la première Pâque, et il a même séparé la Mer Rouge.
Pourtant, au fil du temps, les enfants d’Israël ont commencé à trouver que les miracles de Dieu étaient une chose banale. Par exemple, alors que Dieu fournissait de la manne du ciel quotidiennement, ils ont commencé à se plaindre. Je me demande si nous réagissons parfois comme les enfants d’Israël.
Manquons-nous de voir la manne métaphorique dans notre vie quotidienne ?
Espérons-nous au lieu de ça que Dieu nous donne de grands signes ou fasse des choses grandioses dans notre vie ?
Souvenez-vous, Elie a dit que le Seigneur ne se trouvait pas dans les vents forts et violents, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu. Il est dans « un murmure doux et léger.
Les manifestations de Dieu existent bien. Nous devons juste nous assurer de ne pas y être insensibles. Au lieu de rechercher les grands miracles de Dieu, apprenez à voir les petites choses que Dieu fait pour vous dans votre vie de tous les jours. Voir quelque chose de grand, tel qu’un ange, est merveilleux mais cela n’aura pas un effet aussi puissant sur votre foi dans la durée que le fait de reconnaître les rappels quotidiens que Dieu existe.


dimanche 3 février 2019

LES PÉCHÉS D'OMISSION


« Le malfaiteur est souvent quelqu’un qui a négligé de faire quelque chose, et pas toujours celui qui a fait quelque chose » (Marc Aurèle). 
   
Jusqu'à présent, nous avons principalement discuté des péchés de commission, des actes mauvais accomplis, des mauvaises pensées entretenues et ainsi de suite. Dans ce chapitre, nous allons traiter de l'autre catégorie de péchés, les péchés d'omission le fait de ne pas faire ce qui est bien. 
L'effet des deux types de péché peut être grave, non seulement d'une manière intrinsèque, mais parce que chaque type conduit tout naturellement à l'autre et le renforce. Par exemple, l'acte mauvais qui consiste à aller à la pêche le dimanche implique qu'on omet d'aller à la réunion de Sainte-Cène ; inversement, le simple fait de ne pas assister à cette réunion peut, au bout d'un certain temps, amener une personne à consacrer le dimanche à des activités qui ne conviennent pas au sabbat, comme la pêche. D'une manière comme d'une autre, c’est Satan qui gagne.    
Les gens ont souvent tendance à mesurer leur justice d'après l'absence d'actes mauvais dans leur vie, comme si la passivité était le but de l'existence. Mais Dieu a créé « les choses qui se meuvent » et « celles qui sont mues » (2 Néphi 2 :14), et l'homme se trouve dans la première catégorie. Il n'accomplit la mesure de sa création que s'il se meut, et ce en justice. Jacques nous lance cet avertissement :   
« Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché » (Jacques 4 :17).  
Et qui mieux qu'un saint des derniers jours « sait faire ce qui est bien » ?

  
Les maux de l’apathie spirituelle 
 
Le gaspillage est injustifié, et en particulier le gaspillage de temps - aussi limité que soit ce luxe dans nos jours d'épreuve. On doit vivre, et non se contenter d'exister ; on doit agir, et pas simplement être ; on doit grandir, et pas simplement végéter. Jean le Révélateur a écrit pour nous, d'une façon significative :   
« Heureux ceux qui font ces commandements, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville (éternelle) » (Apocalypse 22 :14, version du roi Jacques). 
    
Le symbolisme du figuier stérile (Matt. 21 :19) est éloquent. L'arbre improductif fut maudit à cause de sa stérilité. Quelle perte pour l'intéressé et pour l'humanité si la vigne ne grandit pas, si l'arbre ne porte pas de fruits, si l'âme ne grandit pas par le service ! 
  
Dans cet ordre d'idées, le père et la mère qui ne font
aucun effort pour vivre les principes de l'Évangile, qui ne servent pas, qui n'assistent pas à leurs réunions et ne s’acquittent pas de leurs autres devoirs dans le royaume peuvent être dans un état de péché grave. Ils donnent le mauvais exemple à leurs enfants qui, en conséquence, suivront très souvent le chemin des parents dans la négligence. Il est souvent difficile aux parents de reconnaître l'effet de leur exemple avant que le dommage soit fait, avant que la stérilité de leur arbre spirituel soit bien visible pour tout le monde. Ces parents assumeront une responsabilité terrible. 
  
Être passif est mortel ; cesser d'agir, c'est mourir. Il y a ici un parallèle intime avec la vie physique. Si on ne mange et ne boit pas, le corps s'émacie. De même, si on ne nourrit pas son esprit, celui-ci se rabougrit et s'enténèbre. Charles Steizle l'a montré en termes frappants : 
  
« Que dois-je faire pour être damné ? Rien. C'est tout. Vous êtes damnés - condamnés - si vous restez simplement immobiles. Telle est la loi de ce monde physique. Si vous restez assis suffisamment longtemps, vous ne vous lèverez plus jamais. Si vous ne levez jamais le bras, vous serez bientôt incapable de le soulever si peu que ce soit. Si vous restez dans le noir et que vous n'utilisez jamais vos yeux, vous deviendrez bientôt aveugle. C'est la loi du monde mental. Si vous n'exercez jamais votre cerveau, ne lisez et n'étudiez jamais, ni ne parlez à quiconque, si
vous ne permettez jamais à quelqu'un de vous parler, votre esprit deviendra vide, peut-être deviendrez-vous fous. Le châtiment le plus horrible que l'on pourrait vous infliger, ce n'est pas vingt ans de travaux forcés, mais vingt ans de réclusion solitaire. C'est la loi du monde spirituel. Fermez simplement le cœur à toute vérité, et au bout d'un certain temps vous ne serez plus à même de croire quoi que ce soit : c'est le châtiment le plus grave que l'on puisse subir pour n'avoir pas accepté la vérité. Le processus de désintégration et de mort commence dès l'instant ou l'homme s'exclut des forces qui contribuent à la vie. Le corps et l'esprit sont maintenus en vie par un usage constructif constant. »

  
À propos de l'apathie spirituelle que cet état représente, le président David O. McKay a dit ce qui suit :   
« Le danger de ce siècle, c'est l'apathie spirituelle. De même que le corps a besoin de sommeil, de bonne nourriture, d'exercice suffisant et de repos, de même l'esprit de l'homme a besoin du soleil du Saint-Esprit, de l'exercice correct des fonctions spirituelles, d'éviter les maux qui affectent la santé spirituelle et dont les effets sont plus ravageurs que le typhus, la pneumonie ou les autres maladies qui attaquent le corps. » 

Extrait « Le miracle du pardon »