dimanche 19 août 2018

PARDONNONS, NOUS AUSSI



Nous sommes à certains moments tous conscients des irritations et des contrariétés de la vie ; parfois nous sommes troubles, décourages, mécontents, car nous perdons la paix, le sens de l’objectif qui sont toujours si essentiels au calme et a la tranquillité intérieure.

Et ces contrariétés s’accroissent lorsque nous voyons les jours passer rapidement et que nous nous voyons courir, aller et venir, consommer les heures, ne faisant pas tout ce que nous devrions et, dans nos efforts pour rattraper et récupérer, chanceler sous les excès, avec des hauts et des bas ; tantôt enthousiastes, tantôt déprimes ; tant de choses qui sont défaites et tant de choses qui sont rebattues.

Et ainsi aujourd’hui, avec un peu d’introspection, nous réclamerions du calme et de la tranquillité, de la patience, de la contemplation et la réévaluation de notre objectif, avec la foi dans les possibilités illimitées et éternelles de la vie.

Et, parallèlement à la foi, nous avons besoin de repentance, de compréhension, de charité, de pardon, car tous nous devons affronter l'évaluation de notre passe, l’utilisation du présent et nous tourner vers les valeurs qui dureront le plus longtemps.

Et, s'il plait à Dieu, apprenons l’inutilité de l’inimitié — l’inimitié vis-à-vis du mal, oui — mais pas l’inimitié vis-à-vis des autres qui essaient sincèrement de vivre et de trouver leur chemin dans la vie.

Oh, puissions-nous mener notre vie avec plus de sollicitude et de bonté pour les êtres chers, plus de compassion pour les autres, plus d’honnêteté, plus de douceur dans le jugement et peut-être nous pardonner davantage à nous-mêmes, sachant que Dieu vit, que la vie et les êtres chers sont éternels, que sa loi, sa puissance et son pouvoir s’étendent sur tous, et trouver ainsi la foi et la paix, tandis que nous nous améliorons, nous repentons, pardonnons aux autres, gardons ses commandements, vivons les lois de la sante, les lois du bonheur, en fait les lois de la vie, vivant de telle manière que, avec douceur et sincérité, nous puissions nous pardonner aussi à nous-mêmes.

RICHARD L. EVANS

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