lundi 27 août 2018

SOUVENEZ VOUS DE LUI




Sœur Jensen avait de nombreuses difficultés. Elle avait prié pour recevoir de l'aide et pour ressentir la paix de l'esprit, mais les réponses tardaient à venir.

Un jour où elle se sentait particulièrement frustrée, elle s'écria dans sa prière :

« Oh, Dieu, pourquoi t'es-tu détourné de moi alors que j'avais besoin de ton aide ?»

« Puis le murmure doux et léger est venu dans mon esprit », se rappelle-t-elle. « Il semblait dire : Quand t'ai-je abandonnée ?
N 'étais-je pas là quand. . . ?

Soudain, je me suis souvenue de toutes les fois où dans ma vie
j'avais reçu l'aide du Seigneur et où j'avais ressenti son profond amour pour moi. C 'était moi qui ne m 'étais pas souvenue de lui. » 

Il peut nous arriver d'être un peu comme sœur Jensen. Dans l'angoisse que nous causent nos problèmes, il se peut que nous ne nous rappelions pas toutes les fois où le Seigneur nous a aidées et nous a bénies.

Nous sommes parfois tellement occupées par nos activités quotidiennes que nous ne nous souvenons pas toujours du Seigneur. Comment pouvons-nous nous « souvenir toujours de lui » ?
Nous pouvons penser souvent à lui et à ce qu'il souhaiterait que nous fassions.

Nous pouvons prier, lire les Ecritures et garder les commandements.
Nous pouvons nous souvenir de nos bénédictions, présentes et passées, et remercier notre Père céleste de sa bonté.

Quand nous avons des épreuves, nous pouvons avoir du mal à nous souvenir de nos bénédictions.

Mais quand il semble qu'il y ait peu de preuves récentes dans notre vie que Dieu écoute et répond à nos prières et que nous pensons qu'il nous a oubliées, nous pouvons faire ce qu'a fait Alma le Jeune : nous souvenir des bénédictions que lui et ses ancêtres ont reçues du Seigneur (voir Alma 36 :27-29).

Si nous nous rappelons les nombreuses fois où le Seigneur nous a bénies nous et d'autres personnes, nous pourrons alors avoir confiance qu'il continuera à nous bénir si nous le prions et recherchons ses conseils.

Aujourd'hui, où nous sommes entourés par tant de forces du mal, nous avons besoin plus que jamais de nous souvenir du Sauveur et de le suivre.

Comme Alma l'a dit : « Souvenez-vous, souvenez-vous que c'est sur le rocher de notre Rédempteur, qui est le Christ, le Fils de Dieu, qu'il vous faut bâtir vos fondements » (Hélaman 5 :12).

Si le Christ est notre fondement, il n 'y a aucune difficulté que nous ne puissions surmonter, aucune épreuve que nous ne puissions supporter.

samedi 25 août 2018

GUÉRIR LES BLESSURES DU RACISME




Parler avec les autres des affections physiques tels que le rhume, la grippe, les os cassés et les entorses peut nous aider à apprendre comment en guérir. Cependant, cela nous fait également du bien lorsque nous abordons les difficultés engendrées par des attitudes et idées fausses, notamment les paroles et les actions qui blessent les autres aussi bien que nous-mêmes.
Certains ont ressenti la douleur d’être considéré comme “l’autre” ou “le moindre.” Il me semble que ce genre d’attitudes a augmenté dans le monde autour de nous ces dernières années, peut-être est-ce dû au langage virulent qui s’est infiltré dans le discours politique, dans diverses nations à travers le monde. Rien n’est plus éloigné des enseignements de Jésus-Christ que l’idée que n’importe quel être humain puisse être supérieur de quelle que forme que ce soit à un autre être humain, sur la base de sa race, son sexe, sa nationalité, ses origines ethniques, sa situation économique ou d’autres caractéristiques.
CE QU’A DIT PRÉSIDENT HINCKLEY AU SUJET DU RACISME
Le Président Gordon B. Hinckley a abordé ce sujet dans son discours “Le besoin de plus de bonté,” prononcé lors de la session générale de la prêtrise de la conférence générale d’avril 2006 :
“Je me demande pourquoi il y a tant de haine dans le monde. …
“Les luttes raciales continuent de montrer leur horreur. J’ai appris que même ici parmi nous il y en a. Je ne comprends pas comment cela est possible. …
“… On entend parfois parmi nous des insultes et des remarques méprisantes racistes. Je vous rappelle qu’un homme qui fait des remarques désobligeantes sur des gens d’une autre race ne peut pas se considérer comme un vrai disciple du Christ. Il ne peut pas non plus considérer qu’il est en accord avec les enseignements de l’Église du Christ. …
 Reconnaissons que chacun de nous est un fils ou une fille de notre Père céleste qui aime tous ses enfants.”
Les préjugés raciaux et culturels sont trop répandus dans le monde. Les pratiques associées au racisme et aux idées préconçues ont tristement causé des blessures profondes à de nombreuses personnes.

GUÉRIR LES BLESSURES DU RACISME
Lorsque nous nous efforçons de guérir les blessures du racisme, il est particulièrement important de comprendre que les idées négatives envers les autres, basées sur les différences raciales ou culturelles, font du mal non seulement à ceux qui sont la cible d’un tel comportement ; mais elles font tout autant de mal, voire plus, à leur auteur. Nous sommes chrétiens, des disciples du Christ, pourtant lorsque nous permettons aux attitudes du monde infiltrer notre esprit, à tel point qu’elles nous aveuglent et nous font oublier leur existence, nous limitons notre progression vers ce que notre Père céleste veut que nous devenions et nous nous enfonçons dans un péché qui a souvent des conséquences tenaces.
Voici quatre étapes par lesquelles chacun de nous doit passer pour que nous puissions tous aller de l’avant ensemble dans nos efforts pour atteindre notre potentiel divin.

1. RECONNAÎTRE QU’IL Y A UN PROBLÈME
Certaines personnes ne se rendent pas compte qu’il y a un problème. L’automne dernier, après les événements qui se sont produits à Charlottesville, en Virginie, impliquant des suprémacistes blancs et des contestataires, l’Église a publié deux déclarations officielles dénonçant le racisme tout en disant aux membres et aux autres qu’ils “devraient être préoccupées par l’augmentation de l’intolérance, tant par les mots que par les actions, que nous voyons partout.”.
La première étape vers la guérison consiste à réaliser que ce problème existe, même parmi certains d’entre nous dans l’Église, comme le Président Hinckley l’a signalé. Nous ne pouvons pas régler ce que nous ne voulons pas voir ou refusons d’admettre. Notre attitude envers les personnes d’une race ou d’une culture différente ne devrait pas être considérée comme un sujet sans importance. La considérer comme telle ne fait qu’affirmer notre désir de ne pas la changer.
Certains de ces comportements semblent convoyer des croyances passées que l’on a posées comme conjectures pour expliquer pourquoi les membres noirs de l’Église ne pouvaient pas recevoir la prêtrise jusqu’en 1978.
Je suis un converti noir, afro-américain, qui célèbre cette année avec des millions d’autres membres le 40ème anniversaire de l’extension de la prêtrise “à tous les membres masculins de l’Eglise”).
Depuis, les dirigeants de l’Église ont pleinement condamné les spéculations passées sur les raisons pour lesquelles la prêtrise avait été retenue, notamment l’idée que les noirs auraient été moins vaillants dans la vie prémortelle. Malheureusement, des commentaires et des comportements inconvenants vis-à-vis des personnes de couleur n’ont pas encore tous disparu.

 
2. LE RECONNAÎTRE EN NOUS-MÊMES
Certaines personnes reconnaissent ce problème, mais il se peut qu’elles ne le reconnaissent pas en elles-mêmes. Parfois le racisme est si subtil, que nous ne réalisons pas que nous sommes en train de l’utiliser.
Comment savoir si nos pensées et nos paroles ne sont pas en accord avec les enseignements de l’Evangile ? Pensez à la façon dont les exemples suivants peuvent représenter du racisme. 
Comment le Seigneur voudrait que vous changiez votre cœur si vous reconnaissiez que vous :
·        Préférez ne fréquenter que les personnes de votre propre race et pensez que les autres devraient faire de même.
·        Croyez qu’il est convenable de discriminer lorsque vous vendez ou louez une maison à quelqu’un.
·        Ne cherchez pas à créer une amitié (ou ne répondez pas à des gestes amicaux) en raison de différences raciales.
·        N’êtes pas heureux si vos enfants fréquentes des personnes d’une race particulière.
·        Vous sentez fier de vous-mêmes lorsque vous ne vous comportez pas bien envers quelqu’un d’une autre race.
·        Avez des difficultés à accueillir quelqu’un d’une race en particulier dans votre cercle familial.
·        Ressentez moins de compassion envers les personnes d’une race différente qui souffrent des effets de la pauvreté, de la guerre, de la famine, du crime, etc.
·        Présumez qu’une personne d’une autre race (ou qui a l’air différent) doit venir d’un autre pays.
·        Faites des blagues ou des remarques désobligeantes en lien avec la race de quelqu’un ou d’un groupe racial.
·        Croyez que l’Evangile de Jésus-Christ soutient une conception ou un comportement raciste.
·        Justifiez des attitudes ou un comportement raciste en raison d’attitudes ou de comportements similaires dont font preuve d’autres bonnes personnes, notamment des membres de l’Eglise.
Si vous reconnaissez l’une ou l’autre de ces pensées ou attitudes en vous-même, vous avez identifié là une occasion de progresser et de devenir davantage comme le Christ lorsque vous travaillez pour les vaincre.

  3. APPRENDRE UNE NOUVELLE APPROCHE
Bien que le racisme existe encore dans le monde, je ne veux pas dire que tout le monde est raciste. Il y a des personnes, notamment des saints des derniers jours, qui font partie d’une catégorie dont les soucis peuvent être exprimés ainsi : “Je me sens mal à l’aise ou complexé en présence de groupes d’une certaine race ou ethnie parce que je n’ai jamais beaucoup été en leur présence. Je ne suis pas sûr de la façon dont je dois me comporter. Je m’inquiète de sembler raciste alors qu’en réalité je suis juste hyper conscient de la différence.”
Si vous recherchez un moyen de vous rapprocher de ceux qui peuvent vous sembler différents, je vous donne un conseil qui m’a aidé à négocier les chemins de la vie. Dit simplement, je rencontre les personnes là où je les “trouve”. Cela signifie que je n’essaie pas de me lancer dans une rencontre avec une série d’idées préconçues. Rencontrez la personne, pas la couleur. Saluez l’individu pas l’origine ethnique. Considérez l’enfant de Dieu pour qui il ou elle est véritablement, un frère ou une sœur, plutôt que quelqu’un de différent.

   4. ÉCOUTER
En puis de rencontrer les personnes là où elles se trouvent, nous pouvons appliquer une vérité bien-établie qu’un bon ami a partagé avec moi.
Nous sommes une communauté d’orateurs. Nous parlons de nous-mêmes, de notre histoire familiale, de nos enfants et souvent de notre foi. Et, bien que tout cela soit une forme de partage, il serait bénéfique que nous devenions une communauté d’auditeurs. Si nous nous efforçons d’abord d’écouter véritablement ceux que nous considérons comme “l’autre,” et si notre intérêt sincère est de les laisser parler de leur vie, de leur histoire, de leur famille, de leurs espoirs et de leurs souffrances, nous n’acquerrons pas seulement une plus grande compréhension mais cette pratique s’étendra jusqu’à la guérison des blessures du racisme.

Que chacun de nous puisse reconnaître le mal persistant du racisme dans le monde et le reconnaître lorsque nous le voyons en nous-mêmes. Dans la mesure où nous faisons cela et voulons faire les changements nécessaires, nous aiderons à guérir les blessures du racisme et à nous libérer, nous et les autres, pour avancer ensemble vers notre potentiel divin en tant qu’enfants de notre Père céleste (voir Malachie 2 :10).




dimanche 19 août 2018

VITE ET BON


CROQUETTES DE CHOU-FLEUR AU PARMESAN



(Si cette rubrique vous intéresse, merci de me le faire savoir)

PARDONNONS, NOUS AUSSI



Nous sommes à certains moments tous conscients des irritations et des contrariétés de la vie ; parfois nous sommes troubles, décourages, mécontents, car nous perdons la paix, le sens de l’objectif qui sont toujours si essentiels au calme et a la tranquillité intérieure.

Et ces contrariétés s’accroissent lorsque nous voyons les jours passer rapidement et que nous nous voyons courir, aller et venir, consommer les heures, ne faisant pas tout ce que nous devrions et, dans nos efforts pour rattraper et récupérer, chanceler sous les excès, avec des hauts et des bas ; tantôt enthousiastes, tantôt déprimes ; tant de choses qui sont défaites et tant de choses qui sont rebattues.

Et ainsi aujourd’hui, avec un peu d’introspection, nous réclamerions du calme et de la tranquillité, de la patience, de la contemplation et la réévaluation de notre objectif, avec la foi dans les possibilités illimitées et éternelles de la vie.

Et, parallèlement à la foi, nous avons besoin de repentance, de compréhension, de charité, de pardon, car tous nous devons affronter l'évaluation de notre passe, l’utilisation du présent et nous tourner vers les valeurs qui dureront le plus longtemps.

Et, s'il plait à Dieu, apprenons l’inutilité de l’inimitié — l’inimitié vis-à-vis du mal, oui — mais pas l’inimitié vis-à-vis des autres qui essaient sincèrement de vivre et de trouver leur chemin dans la vie.

Oh, puissions-nous mener notre vie avec plus de sollicitude et de bonté pour les êtres chers, plus de compassion pour les autres, plus d’honnêteté, plus de douceur dans le jugement et peut-être nous pardonner davantage à nous-mêmes, sachant que Dieu vit, que la vie et les êtres chers sont éternels, que sa loi, sa puissance et son pouvoir s’étendent sur tous, et trouver ainsi la foi et la paix, tandis que nous nous améliorons, nous repentons, pardonnons aux autres, gardons ses commandements, vivons les lois de la sante, les lois du bonheur, en fait les lois de la vie, vivant de telle manière que, avec douceur et sincérité, nous puissions nous pardonner aussi à nous-mêmes.

RICHARD L. EVANS

CONFÉRENCE DE PIEU LE 15 ET 16 SEPTEMBRE 2018

SAMEDI 15 septembre
à 17h
Chapelle de Marseille




Dimanche 16 septembre
à 11h
à l'Agora
d'Aubagne

PIC NIC

PIC NIC

Samedi 1 septembre 2018
à partir de 10h30

Rendez vous à
" Beau rivage"
sur Carqueiranne




dimanche 12 août 2018

LE TIC TAC DU SAINT ESPRIT




Etes-vous déjà passé devant une horloge ?
Avez vous entendu le tic-tac qu’elle fait ?
Il arrive parfois que nous ne pouvons pas entendre le tic-tac de l’horloge, pourquoi ?

Ce fait simple m’a fait prendre conscience de certaines choses. Premièrement, l’horloge fait tic-tac tout le temps, pas uniquement lorsque nous y prêtons attention.
Deuxièmement, même si nous savons que l’horloge fait un bruit, nous devons nous en approcher et observer le silence et ne pas bouger pour entendre son léger tic-tac.

Le Saint-Esprit ressemble beaucoup aux horloges qui fascinaient tant mon fils. Ceux d’entre nous qui se sont fait baptiser et ont reçu le don du Saint-Esprit peuvent avoir sa compagnie constante s’ils s’en montrent dignes. Le Saint-Esprit est toujours avec nous mais parfois nous permettons aux bruits du monde de couvrir ses doux murmures.

Nous devons nous taire et ne pas bouger pour entendre le léger tic-tac de l’horloge, de même nous devons tous nous arrêter afin d’entendre, ou de ressentir, les murmures discrets de l’Esprit.

Boyd K. Packer, a dit : « La voix de l’Esprit est décrite dans les Écritures comme n’étant ni ‘forte’ ni ‘dure’. Ce n’est pas ‘une voix de tonnerre, ni la voix de grands bruits tumultueux’ mais ‘une voix douce, d’une douceur parfaite, comme si cela avait été un chuchotement’ et elle peut percer jusqu’à l’âme même et faire brûler le cœur.

Le président Packer a enseigné : « L’Esprit n’attire pas notre attention en criant ni en nous secouant d’une main brutale. Il murmure. C’est une caresse si douce que, si nous sommes préoccupés, nous risquons de ne pas la sentir du tout. 

« Parfois l’Esprit insiste avec juste assez de fermeté pour que nous fassions attention. Mais la plupart du temps, si nous ne prêtons pas attention à ce doux sentiment, l’Esprit se retirera et attendra que nous venions chercher et écouter » (voir « Une lampe de l’Éternel », L’Étoile, juillet 1983, p. 30).

Maintenant, chaque fois que j’entends le léger tic-tac d’une horloge, je ne peux m’empêcher de me souvenir de la leçon simple que mon fils m’a enseignée sur la nécessité d’être silencieux afin d’entendre le doux murmure de l’Esprit.


samedi 11 août 2018

COMMENT SONT LES GENS DE CETTE VILLE ?



Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient. 
Un jeune homme s’approcha et lui dit :

Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question :
Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? « Égoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme ».

Le vieillard répondit : Tu trouveras les mêmes gens ici.



Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.

Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

Le vieil homme répondit de même :
Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? « Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme ».

Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.

Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. 

Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :

Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ? 

Celui qui ouvre son cœur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard.

Chacun porte son univers dans son cœur.


dimanche 5 août 2018

LA PARABOLE DES DIX VIERGES



Dans ces derniers jours, le Seigneur a dit : « Soyez fidèles, priant toujours, tenant votre lampe prête et allumée et ayant de l’huile avec vous afin d’être prêts au moment de la venue de l’Époux » (D&A 33:17). Ce conseil renvoie à la parabole des dix vierges, qui illustre la façon dont nous devons nous préparer pour la seconde venue du Christ (voir Matthieu 25 :1–13). Voici quelques explications qui peuvent vous aider lorsque vous étudiez cette parabole et que vous méditez sur son sens.
Les dix vierges
Il était de coutume, chez les Juifs, que l’époux se rende le soir chez l’épouse où les demoiselles d’honneur assistaient la jeune fille. À l’annonce de l’approche de l’époux, ces demoiselles d’honneur sortaient chacune avec une lampe pour éclairer son chemin vers la maison où se déroulaient les noces.
Dans cette parabole, les vierges représentent les membres de l’Église et l’époux le Christ. Le Seigneur a expliqué à Joseph Smith que les vierges sages sont celles qui « ont reçu la vérité, ont pris l’Esprit-Saint pour guide, et n’ont pas été trompé[e]s » (D&A 45:57).
L’époux
Dans la Bible, l’image d’un mariage sert à représenter la venue du Seigneur (voir Ésaïe 62 :5 ; Matthieu 22 :1–14). Les mariages juifs comportaient l’annonce de la venue de l’époux chez l’épouse. Les noces commençaient généralement le soir, avec des lampes allumées à la tombée de la nuit. Minuit était donc plus tard que les dix vierges auraient attendu l’époux— et l’annonce a été soudaine.
Nous ne connaissons pas la date de la seconde venue du Christ mais nous devons nous y préparer comme si elle pouvait se produire n’importe quand— tôt ou tard.
Les lampes

Les lampes à huile qu’utilisaient les Juifs du temps de Jésus sont appelées lampes hérodiennes, du nom du roi Hérode.
Le corps de la lampe était en terre cuite et façonnée sur un tour de potier.
Le bec était fabriqué à l’aide d’un moule.
La poignée était façonnée à la main puis fixée à la lampe.
Une mèche faite de fibre de lin ou d’une tige de jonc était placée dans le bec puis la lampe était remplie d’huile d’olive. Une fois que la mèche s’était imprégnée d’huile, on allumait la lampe.
Ces lampes permettaient aux gens de porter de la lumière partout là où ils allaient. De même, nous devons porter la lumière de l’Évangile avec nous (voir Matthieu 5 :14–16).
L’huile
On faisait d’abord tremper les olives dans de l’eau pour les nettoyer et leur enlever leur amertume puis on les pressait pour extraire leur huile. L’huile d’olive, produite dans tout le bassin méditerranéen, avait jadis de nombreuses utilisations : Pour la nourriture, comme huile de cuisson, comme condiment, pour soigner les blessures ; elle entrait dans la composition de produits de beauté et de savons et servait de combustible pour les lampes.
L’huile de la parabole représente notre foi et notre témoignage, notre pureté et notre consécration, nos bonnes œuvres et notre respect des alliances—toutes les manières dont nous prenons « l’Esprit-Saint pour guide » (D&A 45:57).
Les vierges sages n’ont pas pu partager leur huile avec les vierges folles parce qu’« il est impossible de partager l’huile de la préparation spirituelle » (Marvin J. Ashton, « Se préparer à rencontrer Dieu » 
Les vases

Les vases de la parabole étaient des récipients pour stocker les réserves d’huile. Être sage signifie être prêt pour l’imprévu avec un supplément de foi, de témoignage et de l’Esprit dans notre vie. Nous nous laissons parfois aller en pensant que nous sommes suffisamment pourvus. Mais pour suivre l’exemple du Sauveur, il faut plus que le strict minimum. Cela implique de s’efforcer de se rapprocher de lui, de se préparer pour les moments où notre patience, notre foi et notre témoignage seront mis à l’épreuve.
Goutte après goutte

« L’assistance aux réunions de Sainte-Cène ajoute de l’huile à notre lampe, goutte après goutte, au cours des années. Le jeûne, la prière en famille, l’enseignement au foyer, la maîtrise des appétits physiques, la prédication de l’Évangile, l’étude des Écritures, chaque acte de dévouement et d’obéissance est une goutte ajoutée à notre réserve. Les actes de gentillesse, le paiement des offrandes et de la dîme, les pensées et actes chastes, le mariage dans l’alliance pour l’éternité, tout cela contribue aussi de manière importante à la réserve d’huile qui nous servira, au milieu de la nuit, à remplir notre lampe vide. »
Spencer W. Kimball