DES
PENSÉES ET DES ACTES PURS
Le président Hinckley a recommandé aux saints des
derniers jours : « Élevez-vous au-dessus des maux de ce monde. »
Même lorsqu’il nous rappelle qu’il « est difficile de
travailler dans le monde et de vivre au-dessus de ses impuretés », il nous demande
aussi « d’être forts » et de « laisser notre intégrité personnelle . . .
gouverner nos actions ». Il réaffirme ainsi l’exhortation du Seigneur de «
continuellement pratiquer la vertu et la sainteté devant lui » (D & A 46 :33).
MAÎTRISER
NOS PENSÉES
Une vie pure est la conséquence de pensées pures. David
O. McKay (1873-1970) a souligné ce processus : « Qui sème une pensée récolte un
acte ; « Qui sème un acte récolte une habitude ; « Qui sème une habitude
récolte une personnalité ; « Qui sème une personnalité récolte un destin
éternel. ».
On ne peut pas toujours empêcher les mauvaises pensées
d’entrer dans son esprit, mais on peut les empêcher d’y rester. Alors qu’il
était conseiller dans l’Episcopat président, frère Peterson nous a donné un
conseil important :
« Premièrement,
nous devons arrêter l’afflux . . . d’histoires, de blagues, d’images, de
conversations vulgaires et d’une myriade d’autres produits sataniques vers
notre esprit. . .
« Ensuite, partant de l’idée que nous avons arrêté ce
flux - je ne dis pas diminué, mais bien arrêté - ce que nous devons alors
élaborer, c’est un système de filtrage qui purifiera le grand réservoir de
notre esprit, afin que les pensées vivifiantes qui en sortent puissent de
nouveau être pures et adaptées à nos besoins. . .. « Quelle que soit
l’impureté, le secret pour en purifier notre esprit n ’est pas très compliqué.
Il commence par la prière chaque matin et finit par la prière chaque soir. Dans
le processus de purification, c’est l’étape la plus importante que je connaisse.
. ..
« Deuxièmement,
on ajoutera au processus de purification un affinage supplémentaire, un
surcroît de pureté spirituelle, pour ainsi dire, par l’étude quotidienne des
Écritures, pas forcément longtemps, mais chaque jour. . ..
« Troisièmement,
nourrissez votre esprit en faisant aux autres du bien sans qu’ils l’attendent.
Cela peut être quelque chose de simple, mais faites-le . . . chaque jour. Il
peut s’agir d’un < bonjour > joyeux, d ’une courte visite à quelqu’un
astreint à rester à son domicile, d ’un coup de téléphone ou d’un petit mot. .
..
« Quatrièmement,
choisissez un commandement que vous avez encore des difficultés à respecter et
efforcez-vous sincèrement de le suivre pour en recevoir les bénédictions ».
L'AIDE DU SAINT-ESPRIT
Dans nos efforts pour développer notre spiritualité, le
troisième membre de la divinité peut être un compagnon de choix. Sœur Dew,
deuxième conseillère dans la présidence générale de la Société de Secours,
explique : « Le Saint-Esprit . . . nous aide à surmonter nos faiblesses et à
résister à la tentation ; il inspire l’humilité et le repentir ; il nous guide
et nous protège de façon miraculeuse ; et il nous donne la sagesse, des
encouragements divins, la paix de l’esprit, le désir de changer ».
En suivant l’Esprit et en faisant les efforts nécessaires
pour obéir aux commandements du Seigneur, nous progressons régulièrement vers
une pureté personnelle qui se traduit par des pensées et une conduite
semblables à celles du Christ. Nous avançons vers la récompense suprême,
promise par le Sauveur lui-même, lorsqu’il a dit : « Heureux ceux qui ont le cœur
pur, car ils verront Dieu » (Matthieu 5 :8).
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L’INTÉGRITÉ
Vous n ’êtes peut-être pas très sûrs de la signification
de ce mot, mais vous savez que vous êtes censés posséder cette qualité.
Etre intègre signifie en fait agir selon ses croyances.
Cela signifie avoir le courage de faire ce qui est bien, même lorsque personne
ne regarde. Cela signifie être honnête avec soi-même.
Par exemple, Joseph a fait preuve d’intégrité en
résistant aux avances de la femme de Potiphar. Il a fait ce qui était bien dans
une situation difficile. (Voir Genèse 39 :7-12.) Chaque fois que vous faites le
bien, votre intégrité personnelle grandit.
Voici quelques moyens de pratiquer l’intégrité :
■ Si vous travaillez, fournissez une honnête heure de travail à chaque heure
payée.
■ Si vous avez promis d’être quelque part à une certaine heure, soyez-y.
■ Rendez ce que vous avez emprunté (voir Mosiah 4:28).
■ Abstenez-vous de critiquer. N ’écoutez pas et ne répétez pas
les commérages.
■ Soyez dignes de confiance. Faites vos tâches et votre travail scolaire sans
qu’on vous le rappelle.
■ Respectez toutes les lois, y compris les limites
de vitesse et la réglementation sur les ceintures de sécurité.
■ Soyez honnêtes dans votre travail scolaire. Ne trichez jamais.
■ Lorsque vous avez tort, reconnaissez-le. Présentez vos excuses à ceux que vous avez
pu blesser.
■ Utilisez votre argent de manière responsable.
■ Lorsqu’une erreur est commise en votre faveur (dans un magasin, à la banque, etc.)
rectifiez-la aussi rapidement que possible.
■ Dites la vérité.
Évitez même les pieux mensonges et les
demi-vérités. Manifestez-vous lorsque votre silence pourrait faire croire à
quelqu’un que quelque chose n ’est pas vrai.
■ Ne laissez jamais personne vous persuader de
faire quelque chose que vous savez être mal.
■ Lisez Mosiah 18 :8-10. Pendant la Sainte-Cène et tout au long de la semaine,
rappelez-vous de garder les promesses que vous avez faites à votre baptême.
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RÉPONSES AUX PRIÈRES
Cette question est souvent posée par ceux qui ont prié
et n’ont pas reçu ce qu’ils attendaient, ou qui n’ont pas eu l’impression de
recevoir le réconfort ou l’aide dont ils avaient besoin lors de périodes
difficiles. Différents aspects de l’évangile doivent être étudiés pour
comprendre la raison pour laquelle cela se produit.
Il est important de se souvenir que nous ne contrôlons
pas Dieu, nous ne le contrôlons jamais sans grande souffrance. Dans les
premiers temps de l’Eglise
Mormone, le scribe de Joseph
Smith voulait emporter les 116 pages de la traduction du
Livre de Mormon pour le montrer à sa famille.
Joseph a prié et il a compris
qu’il ne devait pas le laisser faire cela. Pourtant, le scribe a continué à le
supplier de le laisser emporter le Livre
de Mormon, alors Joseph a lui aussi continué à prier Dieu, en
espérant qu’il changerait d’avis.
Au final, Dieu leur a dit qu’ils pouvaient
l’emporter, puisqu’il était clair qu’ils désiraient le faire. Le scribe a alors
emporté le manuscrit chez lui, et le manuscrit a été dérobé. Les deux hommes
ont ensuite réalisé qu’ils devaient se repentir de leurs actes et décisions.
C’est alors que Joseph Smith a appris à ne pas embêter Dieu. Dieu est parfait
et Sa première réponse devrait être suffisante. Dieu savait ce qui arriverait,
eux ne le savaient pas.
Dieu voit bien plus loin dans le temps que nous.
Lorsque nous prenons des décisions en fonction de ce qui se produit dans le
présent, et de ce que nous croyons qu’il se produira dans le futur, Dieu voit
bien plus grand que cela. Il existe sûrement des conséquences, dans le futur,
que nous n’arrivons à percevoir. Lorsque nous prions, nous souhaitons toujours
que la volonté de Dieu soit faite. Il souhaite que nous lui dévoilions ce que
nous avons sur le cœur, mais nous devons garder à l’esprit qu’il est possible
que nous ne recevions pas ce que nous avons demandé. Dieu répond toujours à nos
prières : Oui, Non, ou pas encore. Dieu répond toujours aux prières de la
meilleure façon qui convienne à chacun. Et quelques fois, il arrive qu’autrui
soit affecté par nos actes et décisions, aussi les besoins d’autrui sont aussi
pris en considération.
Cela peut être contrariant lorsque nous sommes
certains de ce qui est bon pour nous et que Dieu ne nous offre pas ce que nous
attendons. Peut être que cette période de doute se révélera positive dans le
futur. Tous les décès ne peuvent pas être évités, parce que nous devons tous
mourir, et seul Dieu connaît le temps de notre mort. Toute la tristesse et la
souffrance ne peuvent être évitées si nous voulons grandir et progresser, et
développer notre foi.
Pour qu’il soit plus facile d’accepter la volonté de
Dieu, nous devons entretenir une relation personnelle proche avec lui. Nous
devons consacrer du temps à la prière, et étudier bien avant que la crise ne
survienne, de façon à pouvoir reconnaître Sa « voix ». Cela implique donc
qu’il nous parle d’une façon compréhensible pour nous, au sens figuré du terme.
Nous devons reconnaître lorsque ce que nous ressentons et ce que nous
traversons provient de Dieu. Et afin de le savoir, nous devons passer du temps
avec Dieu au travers de la prière, de l’étude des écritures saintes, et de la
contemplation.
ELLE S’EST TOURNÉE VERS MOI – DEL PARSON
Bâtir une relation de confiance est aussi important.
Cela prend du temps d’offrir sa confiance à autrui, et nous de pouvons pas
attendre de traverser une crise pour développer notre foi. Au fil du temps,
nous apprenons à reconnaître l’influence de Dieu dans nos vies, et nous nous
rendons compte qu’il prend toujours les bonnes décisions pour nous, c’est alors
que nous commençons à lui faire confiance, et nous comprenons que ce qu’il
décide est toujours dans notre meilleur intérêt. Ensuite, lorsque des problèmes
plus sérieux surviennent, nous sommes capables de nous tourner vers lui, nous
nous sentons en sécurité et aimés.
Lorsque nous avons l’impression que Dieu est absent, dans les moments les
plus critiques de nos vies, c’est simplement parce que nous n’arrivons pas à le
voir. Il est toujours présent, mais si nous ne le connaissons pas suffisamment,
nous ne serons pas capables de le voir, et nous ne serons pas capable de
ressentir le réconfort qu’il nous offre au travers de l’Esprit Saint. Ce
réconfort nous parvient seulement lorsque nous avons appris à faire confiance à
Dieu, après avoir pris le temps de s’asseoir et de sentir sa présence. Cela, même
lorsqu’Il n’accomplit pas notre volonté. Le test de la foi ne consiste pas à
forcer Dieu à accomplir notre volonté, il consiste à vouloir et accepter que Sa
volonté soit faite.
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Un peu de savoir
Richard L. E vans.
On a souvent observé qu’un peu de savoir peut être
dangereux. Mais si un peu de savoir est dangereux, un peu d’ignorance est aussi
chose dangereuse, et à plus forte raison beaucoup d’ignorance.
Le savoir aussi
bien que l’ignorance sont dangereux lorsqu’ils s’accompagnent de vanité.
Pour
avoir quelque idée de notre peu de savoir, en comparaison de l’énorme quantité
de choses qu’il faudrait connaître, commençons par examiner une grande
bibliothèque, où sur d’innombrables rayons reposent une masse de livres
qu’aucun homme ne peut lire tous dans sa vie.
On se demande parfois comment les
hommes du temps passé et du temps présent ont pu avoir le temps et les
capacités de les écrire.
Il y a dans nos bibliothèques des milliers de titres.
Ajoutez-y les autres livres, dans toutes les langues, qui se trouvent dans toutes les bibliothèques du monde ; ajoutez-y tout ce qui a été écrit et perdu
dans les siècles écoulés et vous commencerez à avoir quelque idée du peu que
nous savons de ce que tous les hommes ont pensé ou connu ou de ce qu’ils ont
cru connaître.
Ajoutez ensuite à cela tout ce qu’il y a à apprendre et qui ne
se trouve pas dans les livres ; et ajoutez à cela toutes les questions
auxquelles aucun homme ne peut répondre, toutes les choses qu’-aucun homme ne
peut accomplir, et vous commencerez à avoir quelque idée de l’obligation d’être
humble.
Quelle merveille que l’esprit humain !
Quelles sont merveilleuses les
choses que les hommes ont faites !
Mais combien plus merveilleux encore
l’intelligence et le pouvoir de celui qui nous a faits à son image, et qui a
fait tant de choses qui dépassent la compréhension de l’esprit humain.
Comme
l’a dit Montaigne : « Nous ne pouvons même pas faire un vers ». Nous sommes
comme des enfants en présence de vérités si profondes et si inaccessibles que
vraiment toute vanité à propos de notre prétendu savoir est bien mal placée.
Nous pouvons donner quelques réponses aux problèmes, et nous nous figurons
pouvoir aller encore plus loin ; mais il y a tant de choses que nous ignorons,
tant de choses devant lesquelles la masse des hommes reste impuissante, tant de
choses qu’il nous faut accepter de confiance, tant de choses que nous ne
pouvons connaître que par un acte de foi ! Aussi ceux qui sortent aujourd’hui
des palais de la science, et ceux qui y sont encore studieusement occupés,
feraient bien de se persuader (comme nous tous) de la maxime de la Bible : «
Marche humblement devant Dieu »
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