NOS RESPONSABILITÉS
Pour accomplir
l’objectif de la Société de Secours, le Seigneur a demandé à chaque sœur de la
Société de Secours et à l’organisation dans son ensemble de :
1- Grandir en foi et en droiture personnelle.
2- Fortifier les familles et les foyers.
3- Servir le Seigneur et ses enfants.
Chacune de ces responsabilités soutient et renforce les deux
autres. Quand nous grandissons en foi, notre famille est fortifiée. Quand nous
servons le Seigneur et ses enfants, notre foi et notre capacité d’agir avec
droiture grandissent. Les trois responsabilités sont inséparablement liées.
Commençons par la première responsabilité.
- Grandir en foi et en
droiture personnelle. Pour
jouer notre rôle dans le plan du Seigneur, nous devons grandir en foi et
en droiture personnelle. Être membre de l’Église requiert de la foi, que
nous nourrissons tout au long de notre vie avec grande « diligence…
patience et… longanimité ». Dans le patrimoine que nous
partageons, nous avons des exemples remarquables de foi de femmes des
débuts de l’Église.
Les pionnières des premiers temps ont été chassées de chez elles
et persécutées à cause de leur foi. D’autres ont survécu à des incendies et des
inondations. Elles ont traversé des océans et parcouru des milliers de
kilomètres à pied, dans la poussière, la maladie, mourant presque de faim, pour
participer à l’édification du royaume du Seigneur sur la terre. Beaucoup ont
enterré mari, enfants, parents, frères et sœurs en chemin.
Pourquoi ont-elles fait tout cela ? Parce que le feu de leur foi
brûlait en leur âme. Ces femmes remarquables ne cherchaient pas de beaux
vêtements, des plaisirs, de grandes maisons ou plus de biens matériels. Comme
vous, elles avaient la conviction et le témoignage que l’Évangile rétabli de
Jésus-Christ était vrai et que le Seigneur avait besoin qu’elles remplissent
leur rôle dans l’établissement de son royaume sur la terre.
Leur quête de droiture personnelle était un effort quotidien
pour ressembler davantage au Sauveur par le repentir, l’étude des Écritures, la
prière, l’obéissance aux commandements et la recherche de « tout ce qui est
vertueux ou aimable… ce qui mérite l’approbation ou est digne de louange ».
2. Fortifier les familles et les foyers. Notre deuxième responsabilité
est de fortifier les familles et les foyers. Partout dans le monde, les
familles sont attaquées et affaiblies par des pratiques corrompues et des
enseignements faux. C’est pourquoi, que nous soyons mariées ou seules, jeunes
ou vieilles, nous avons le devoir de défendre et de pratiquer les vérités
énoncées dans « La déclaration au monde sur la famille ».
La Première Présidence a recommandé : « Aussi louables et bonnes
que soient d’autres demandes ou activités, elles ne doivent pas remplacer les
devoirs confiés par Dieu dont seuls les parents et les familles peuvent
s’acquitter convenablement. »
Les enfants qui naissent maintenant grandissent dans un monde de
plus en plus pécheur. Nos foyers doivent être un refuge contre les rencontres
quotidiennes qu’ils font avec le mal.
La Société de Secours doit être organisée et mobilisée pour
fortifier les familles et aider les foyers à être des sanctuaires qui nous
protègent du monde. Je l’ai appris il y a des années quand je venais de me
marier. Mes parents, qui habitaient près de chez moi, ont annoncé qu’ils
allaient partir dans une autre partie du monde. Je m’étais toujours reposée sur
l’exemple attentionné, sage et encourageant de ma mère, et à présent elle
allait partir pour longtemps. C’était avant les courriels, les télécopieurs,
les téléphones portables et les webcams, et le courrier postal était
notoirement lent. La veille de son départ, je pleurais ; je lui ai demandé : «
Qui va me servir de mère ? » Elle a bien réfléchi et, par l’Esprit et par le
pouvoir de la révélation qui vient aux femmes comme elle, elle m’a dit : « Si je
ne reviens jamais, si tu ne me revois pas, si je ne peux plus t’enseigner autre
chose, attache-toi à la Société de Secours. La Société de Secours sera ta mère.
»
Ma mère savait que, si j’étais malade, les sœurs s’occuperaient
de moi, et que, quand j’aurais mes enfants, elles m’aideraient, mais le plus
grand espoir de ma mère était que les sœurs de la Société de Secours seraient
pour moi des dirigeantes fortes et spirituelles. J’ai commencé à ce moment-là à
beaucoup apprendre de femmes d’envergure et de foi.
Trois femmes ont eu l’appel de présidente de la Société de
Secours de mes paroisses pendant les années d’absence de mes parents. Alta
Chamberlain m’a demandé d’enseigner la gestion du temps et l’organisation
familiale aux autres sœurs, peut-être parce qu’elle a vu que j’avais besoin de
m’améliorer dans ces domaines. Jeanne Horne m’a encouragée à faire ma première
étude personnelle sérieuse du Livre de Mormon. Norma Healy m’a donné mes
premières tâches à la conserverie et m’a beaucoup appris sur le service. Ces
femmes formidables avaient compris l’objectif de la Société de Secours.
- Servir le Seigneur et ses
enfants. La troisième responsabilité
de toutes les femmes de l’Église est de servir le Seigneur et ses enfants.
Je trouve intéressant que durant les années d’absence de ma mère, j’aie
servi comme présidente de la Primaire puis comme présidente des Jeunes
Filles de notre paroisse. Je faisais partie du conseil de paroisse qui
travaillait sous la direction de l’épiscopat.
Boyd K. Packer nous a enseigné : « Tout comme le service [de
nombreux frères à la Prêtrise d’Aaron] fortifie la prêtrise supérieure… de même
votre service [aux Jeunes Filles et à la Primaire] sera une bénédiction pour la
Société de Secours. »
Quand nous servons dans une autre auxiliaire, nous ne sommes pas
relevées de nos liens avec les sœurs de la Société de Secours. Du fait que nous
n’entrons pas à la Société de Secours et n’en sortons pas, nous sommes toujours
liées à l’objectif et aux responsabilités de la Société de Secours et nous
avons la bénédiction d’avoir toutes les occasions d’être des exemples et des
bergers remplis de foi pour les enfants de notre Père.
À la Société de Secours il y a des occasions de service qui sont
parmi les plus remarquables sur terre, disponibles pour toutes les sœurs. Au cours de mes voyages de
par le monde, j’ai vu que des milliers et des milliers d’entre vous
actuellement sans mari et sans enfant sont un réservoir incroyable de foi, de
talents et de dévouement.
Personne n’est mieux placé que vous pour travailler dans les
temples, faire une mission, instruire la génération montante et aider les opprimés.
Le Seigneur a besoin de
vous.
J’ai aussi été émerveillée par votre jeunesse et votre énergie,
vous qui arrivez juste à la Société de Secours après le programme des Jeunes
Filles. J’ai vu à quel point votre cœur aspire à faire le bien dans le monde. J’ai
souvent imaginé ce qui pourrait arriver, dans l’œuvre de l’histoire familiale
par exemple, si vous transmettiez vos compétences techniques à des sœurs plus
âgées (comme moi !). Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de
gaspiller votre jeunesse et votre énergie en vous demandant de regarder des
femmes plus âgées et plus expérimentées s’occuper de la planification, de
l’organisation et du travail de la Société de Secours.
III. Accomplir l’objectif
Nous pouvons accomplir l’œuvre du Seigneur à sa manière en
recherchant, recevant et appliquant la révélation personnelle. Sans révélation
personnelle, nous ne pouvons pas réussir. Si nous suivons la révélation
personnelle, nous ne pouvons pas échouer. Le prophète Néphi nous a dit du
Saint-Esprit : « Il vous montrera tout ce que vous devez faire. » Il a été
prophétisé que, dans les derniers jours, le Seigneur déverserait son Esprit sur
ses serviteurs et ses servantes. Cela se produira si nous prenons le temps
d’être suffisamment calmes et silencieuses pour entendre la voix de l’Esprit.
Neal A. Maxwell nous a enseigné que recevoir la révélation pour
notre appel et notre vie personnelle « exige un grand effort mental de notre
part ». Il a ajouté : « La révélation ne s’obtient pas en appuyant sur un
bouton, mais en repoussant nos limites, souvent avec l’aide du jeûne, de
l’étude des Écritures et de la méditation personnelle.
« Surtout, la révélation exige de nous un niveau de droiture
personnelle suffisant, de sorte que des justes reçoivent parfois des
révélations sans les avoir demandées. »
VI. Conclusion
Spencer W. Kimball a dit il y a un certain nombre d’années : «
Il y a une puissance dans cette organisation qui n’a pas encore été pleinement
utilisée pour fortifier les foyers de Sion et pour édifier le royaume de Dieu,
et qui ne le sera pas tant que les sœurs et la prêtrise n’auront pas la vision
de la Société de Secours. »
La Société de Secours a été établie par le Seigneur pour
organiser, instruire et inspirer ses filles à se préparer aux bénédictions de
la vie éternelle. Notre but est de soutenir les femmes de l’Église dans leurs
responsabilités individuelles en veillant à ce que toutes les réunions, leçons
et activités que nous préparons les aident à accroître leur foi et leur
droiture personnelle, à fortifier leur famille et leur foyer et à servir le
Seigneur et ses enfants.
Le seul moyen d’accomplir cela est de rechercher, recevoir et
appliquer la révélation personnelle. La véritable force de cette organisation
mondiale de sœurs repose en chaque femme. Il se peut que nous nous considérions
comme faibles et simples, mais nous partageons toutes un patrimoine noble et nous
pouvons acquérir une foi égale à celle des femmes remarquables et fidèles qui
nous ont précédées. Nous avons un rôle vital à jouer dans l’édification du
royaume de Dieu et la préparation à la venue du Seigneur. En fait, le Seigneur
ne peut pas accomplir son œuvre sans l’aide de ses filles. C’est pour cela
qu’il attend de nous que nous accroissions notre offrande. Il attend de nous
que nous accomplissions l’objectif de la Société de Secours comme jamais
auparavant. Je suis reconnaissante de témoigner de la véracité de l’Évangile
rétabli de Jésus-Christ et qu’il y a un prophète vivant qui dirige l’œuvre de
Dieu. Au nom de Jésus-Christ. Amen
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
LA LOI DU JEÛNE
Le
Seigneur nous a donné de nombreux commandements. L'obéissance à chacun d'eux
nous apporte les bénédictions promises. La loi du jeûne est l'un de ces
commandements. Ceux qui suivent bien ce principe reçoivent des bénédictions.
La
loi du jeûne comporte trois objectifs.
Le premier est d'apporter de
l'aide aux nécessiteux en contribuant aux offrandes de jeûne par la valeur des
repas dont on s'est abstenu.
Le deuxième est de favoriser le
bien-être physique.
Le troisième est de développer la
spiritualité en soumettant les désirs physiques et en les contrôlant.
Le
président McKay nous a aidé à comprendre le jeûne quand il a dit : « Le
jeûne régulier consiste à s'abstenir de manger deux repas une fois par mois ».
La
valeur de ces deux repas est versée sous forme de don pour soulager ceux qui
ont faim ou sont dans la misère.
Le
respect sincère de cette règle est une manifestation spirituelle du principe
divin du service.
La
promesse du Maître, qui en résulte, est méritée : « dans la mesure où vous
avez fait cela à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous
l'avez fait: ». (Avril 1932).
Examinons
brièvement le triple objectif du jeûne.
Premièrement, ceux qui répondent
aux besoins des autres sont doublement bénis, ceux qui donnent et ceux qui
reçoivent. Dans le véritable esprit du jeûne, nous veillerons à donner
généreusement en fonction de nos moyens.
Le
président Kimball nous a dit qu'au lieu de donner le montant épargné grâce au
jeûne de deux repas, nous devrions donner beaucoup plus, dix fois plus, quand
nous sommes à même de le faire.
Les
dirigeants de la prêtrise qui ont contribué à faire bénéficier les pauvres de
ces offrandes peuvent témoigner de l'inspiration divine accompagnant cette
méthode de subvenir aux besoins des nécessiteux.
Deuxièmement, voyons les
bienfaits physiques du jeûne. Des autorités Albert CHOULES, fils, deuxième
conseiller dans la présidence de l'inter région médicales compétentes disent
qu'il est bon pour le corps de jeûner de temps en temps.
Faisons
preuve de bon sens quand il s'agit de femmes qui allaitent, de jeunes enfants
ainsi que de personnes en mauvaise santé. Ce qu'il faut se rappeler, c'est que
des bénédictions sont associées au jeûne quand nous sommes en mesure de le
pratiquer. Troisièmement, et c'est peut-être ce qui compte le plus : notre
esprit est affermi lorsque nous maîtrisons nos appétits physiques.
Le
jeûne convenable devra toujours être accompagné de prières humbles et de
soumission à la volonté de notre Père céleste. C'est pour nous l'occasion de
recevoir un soutien spirituel.
Nos
prières et notre foi peuvent être énormément renforcées quand nous leur
associons le jeûne. De même, il est bon que nous jeûnions avec un objectif.
Nous pouvons adresser nos prières à notre Père céleste en lui demandant
humblement la bénédiction que nous voulons et en le remerciant pour les
bénédictions que nous avons déjà.
Le
surcroît de spiritualité qui résulte d'un jeûne convenable nous enseigne la
différence entre le jeûne et l'abstinence de nourriture. Elle est de taille !
Les
parents doivent donner le bon exemple à leurs enfants et les instruire avec
bonté. Ils les aideront ainsi à comprendre que le jeûne est un honneur et une
bénédiction. A mesure que les enfants mûrissent et deviennent responsables, ils
peuvent apprendre à jeûner comme le Seigneur l'a demandé.
La
période de jeûne et de prière facilite la méditation. En nous rapprochant de
l'Esprit, nous devenons plus réceptifs à ses murmures, puisque c'est ainsi que
le Seigneur s'adresse à nous. Le jeûne nous aidera à nous rapprocher de notre
Père céleste. Nos prières seront plus sincères et nos pensées libérées des
soucis du monde. La distance entre notre Père céleste et nous se raccourcira.
Que chacun respecte la loi du jeûne et reçoive les bénédictions qui découlent
de cet édit divin. Alors, « notre joie sera complète… ».
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