mardi 3 janvier 2017

JOURNAL DE JANVIER 2017

LA RECHERCHE de la perfection…. Qu’est-ce que la perfection ?



Le Petit Larousse nous dit : « Qualité de ce qui est parfait dans son genre, ou encore qualités excellentes de l'âme et du corps ». Notre perfection est un des grands objectifs poursuivis par l’Évangile. Le Sauveur commanda cela à Son peuple, disant : « Soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait ».
La destinée que le Père désire pour toute l'humanité, c'est qu'elle devienne comme Lui — parfaite.
La perfection englobe toute la vie ; elle est un code de vie.
Avoir le sens civique national et international, vouloir la dignité dans notre vie personnelle, satisfaire les exigences du foyer et celles de la profession, c'est rechercher la perfection.
C'est lire les livres les meilleurs (la Bible est encore le livre le plus souvent traduit en langues étrangères) ; c'est ne se contenter que des meilleurs films et des meilleures émissions de la télévision et de la radiodiffusion...
C'est vouloir se marier au temple, c'est vouloir s'unir pour toute l'éternité, selon la sainte Loi du Seigneur.
Rechercher la perfection, c'est ouvrir les femmes et les hommes au dialogue. C'est comprendre que l'Eglise, comme organisation, est parfaite, mais que ceux qui en font partie essayent de le devenir... C'est vouloir travailler, c'est vouloir participer aux réunions de l'Eglise, c'est s'associer aux autres saints dans l'œuvre du Seigneur.
C'est comprendre que le Sabbat est un jour où nous pouvons gravir un peu plus haut le sentier qui mène vers notre Père.
Rechercher la perfection, c'est vouloir être un bon frère, une
bonne sœur, un bon fils, une bonne fille, un bon père, une bonne mère . . . C'est éduquer sa pensée « . . . et par le pouvoir du Saint Esprit, vous pouvez connaître la vérité en TOUTES choses. .. ».
Notre véritable perfection réside non pas dans ce que nous avons, mais plutôt dans ce que nous sommes.
Sommes-nous miséricordieux, débonnaires ? Avons-nous faim et soif de justice ?
Avons-nous le cœur pur ?
Plus un homme approche de la perfection, plus ses joies sont grandes.
Nous, saints des derniers jours, sommes dans l'obligation de faire du Fils de l'Homme, notre Idéal, le seul Etre parfait qui ait jamais vécu sur la terre.
« ... Quand nous venons au Maître, nous nous trouvons en présence d'un homme sans défaut. Il débordait d'enthousiasme, mais il n'était jamais hystérique.
Il était rempli d'imagination, de poésie et de musique, voyant des images partout, jetant sur tout ce qu'il touchait une flamme qu'on ne peut trouver ailleurs.
Il était pratique ; il avait la tête solide, mais il n'était jamais prosaïque, ni terne, ni ennuyeux.
Il était courageux, mais jamais imprudent ni téméraire, unique, mais pas excentrique, sympathique mais jamais sentimental.
La compassion coulait à flots de son cœur tendre vers ceux qui avaient besoin de sympathie, mais, en même temps, des torrents de lave coulaient de ce même cœur pour brûler les ouvriers de l'iniquité.
Il était pieux, mais il n'y avait en lui nulle trace de dévotion affectée.

Il était religieux, de façon parfaite, mais on ne trouve en lui aucune trace de piété affectée, de formalisme, d'hypocrisie. C'est de cette harmonie que provient cette sagesse sans égale... »


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COMMENT APPRENDRE LA LANGUE DES ANGES


Père Céleste aimerait tellement que nous apprenions à parler la langue des anges, mais souvent nous sommes parasités par tellement de choses autour de nous qui nous y empêchent : la colère, le ressentiment, l’impatience…. Savez-vous comment faire pour mieux maitriser ce langage ?
J’ai étudié le Français durant toutes mes années de Lycée et aussi à l’université, je voulais vraiment savoir parler français mais mes capacités étaient pitoyables. Au cours d’un semestre à BYU, après un rendez-vous avec mon professeur pour un examen oral, il m’a demandé si j’avais déjà prié pour recevoir le don des langues.
Je n’avais jamais pensé à faire ça !
Il m’a expliqué que le don des langues est un don de l’Esprit et nous sommes censés rechercher ces dons dans un but juste. Donc, si j’avais un désir juste d’apprendre le français, je pouvais prier pour obtenir ce don.
J’avais cette idée en tête lorsque vint le temps de la conférence Générale quelques semaines plus tard, et Elder Holland donna ce merveilleux discours : « La langue des anges ».

QU’EST-CE QUE LA LANGUE DES ANGES ?
La langue des anges est donc littéralement un nouveau langage, mais pas une langue humaine. Comme Néphi l’explique : « les anges parlent par le pouvoir du Saint Esprit… ils parlent les paroles du Christ ».
C’est un langage caractérisé par les fruits de l’Esprit, l’amour, la joie, la paix, la patience, la longanimité, la bonté, la foi, la soumission et la tempérance. Ceux qui parlent la langue des anges parlent du Christ, parlent comme le Christ, et parlent les paroles du Christ.
Il n’est pas nécessaire d’apprendre du nouveau vocabulaire ou une grammaire nouvelle ; le langage des anges à plus à voir avec les sentiments et le sens de nos conversations, cela concerne notre cœur.
C’est un langage qui peut (et devrait) être utilisé dans toutes circonstances. Lors des réunions de travail, dans les désaccords, en élevant nos enfants, en rendant notre témoignage, en famille, avec nos amis, en faisant la queue ou dans les embouteillages.
Comme Jacques nous le dit, si quelqu’un ne bronche point en parole, c’est un homme parfait capable de tenir tout son corps en bride.
J’ai appris assez de français pour être capable de me débrouiller dans le métro, dans une boulangerie ou dans une conversation basique, mais le Français n’a jamais été naturel pour moi (ou pour ceux qui m’entendent le parler). Je n’ai jamais pu le parler au point de penser et ressentir en français.
De la même manière nous sommes tous capables de parler le langage des anges, ou au moins occasionnellement et suffisamment pour nous débrouiller. Mais souvent nous parlons un langage plus dur. Elder Holland nous rappelle :
« La voix qui rend un profond témoignage, fait une prière fervente et chante les cantiques de Sion peut être la même que celle qui réprimande, critique, embarrasse, diminue, inflige de la douleur et détruit le moral de soit même et d’autres en même temps. « De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction » se lamente Jacques.
Notre Père Céleste veut que nous parlions couramment la langue des anges. Cela devrait être le langage naturel de nos paroles, nos sentiments et nos pensées.

COMMENT RECEVONS NOUS LA LANGUE DES ANGES ?
L’homme naturel, qui est l’ennemi de Dieu, ne parle pas le langage des anges naturellement. C’est un langage qui s’apprend.
Ce langage n’est pas fait d’un alphabet spécifique ni de règles grammaticales définies, donc son acquisition se fait de manière différente des autres langues.

Néphi explique que ce langage ne peut être appris que par ceux qui reçoivent le Saint Esprit. Parler la langue des anges est un don spirituel, le don des langues.
Le Seigneur nous commande : « recherchez avec ferveur les meilleurs dons, vous souvenant toujours du but dans lequel ils sont donnés ; car en vérité, je vous le dis, ils sont donnés pour le profit de ceux qui m’aiment et qui gardent tous mes commandements, et celui qui cherche à faire ainsi ; afin que puissent en profiter tous ceux qui cherchent ou qui me demandent ».
Ces dons sont faits pour le bénéfice de tous ceux qui aiment Dieu et s’efforce de garder Ses commandements. Assurément, apprendre à parler la langue des anges aura cet effet si nous utilisons nos paroles pour élever, encourager, guérir, rassembler et aimer.
Pour recevoir ces dons, Dieu nous dit que nous devons les rechercher et lui demander. Nous devons demander ce don par la prière mais nous devons également le rechercher en étudiant et en pratiquant. De ce point de vue, apprendre la langue des anges ressemble beaucoup à l’apprentissage d’autre langues.
Par exemple :
Ä Il est impossible d’apprendre une langue juste en espérant pouvoir le faire. Il est primordial de consacrer du temps à l’étude de la grammaire, le vocabulaire et la culture. De la même façon, nous ne pouvons pas apprendre à parler les paroles du Christ si nous ne passons pas de temps à étudier les paroles du Christ. Néphi donne cette condition comme étant la clé pour parler cette langue et nous exhorte à nous faire un « festin de la parole du Christ ».
Ä  Apprendre une langue prend du temps et demande de la patience et de l’humilité alors que nous faisons (et tirons des leçons) des millions de petites et parfois grosses erreurs. Cela nécessite parfois les corrections bienveillantes de ceux qui peuvent voir et corriger nos erreurs, ainsi que notre détermination à persévérer.
Ä  Les langues s’apprennent plus rapidement en immersion. Si nous nous entourons de ceux qui parle cette langue, ou qui essayent également de l’apprendre, notre progression sera accélérée.

COMMENT PARLONS NOUS AVEC LA LANGUE DES ANGES
Je me souviens du moment précis quand en France, j’ai pu comprendre pour la première fois une phrase entière en français sans avoir d’abord à la traduire en anglais dans ma tête. Je n’ai jamais pu parler couramment, mais la langue est devenue de plus en plus naturelle. Ces moments quand je pouvais parler et comprendre librement était merveilleux, comme j’étais si j’étais devenue une nouvelle personne.

Nous pouvons vivre ces moments si nous nous efforçons de parler la langue des anges également. Cela peut être lorsque quelqu’un vous critique et vous vous rendez compte qu’une voix dans votre tête vous dis que vous êtes un enfant de Dieu avec une valeur divine qui ne peut pas être abaissée par l’opinion de quelqu’un d’autre. Cela peut être aussi quand quelqu’un commet une erreur et que vous réalisez que votre cœur est rempli d’amour et non de jugement. Cela peut simplement être quand vous croisez un inconnu et réalisez que vous l’avez regardé dans les yeux et lui avez dit bonjour.
Si nous commençons à parler cette langue, il fera de plus en plus partie de nous jusqu’à ce que nous devenions des personnes nouvelles et parfaites.

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"Plus que jamais, nous avons besoin de femme de foi, de vertu, de vision et de charité qui peuvent écouter la voix du Seigneur et qui sont disposées à agir en conséquence" 

Est-ce que le Seigneur respecte les femmes ? Est-ce que les femmes comptent pour le Seigneur ? La réponse est oui, absolument !
La Valeur Des Femmes
James E. Talmage (1862-1933), du Collège des douze apôtres, a écrit que « le plus grand champion que la femme et la féminité aient eu au monde est Jésus le Christ » (Jésus le Christ, p. 515). Je crois cela. La première fois que le Seigneur a reconnu qu’il était le Christ, il l’a dit à la Samaritaine au puits de Jacob. Il lui a parlé de l’eau vive et a simplement déclaré : « Je le suis » (Jean 4:26). Et
c’est à Marthe qu’il a déclaré : « Je suis la résurrection et la vie… Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jean 11:25-26).
Puis, alors qu’il souffrait le plus, sur la croix, le Sauveur s’est tourné vers une personne : sa mère. À ce moment terrible mais glorieux, il a demandé à Jean le bien-aimé de prendre soin d’elle comme si elle était sa propre mère (voir Jean 19:26-27).
Soyez sûrs de ceci : le Seigneur aime particulièrement les femmes justes, les femmes qui ne sont pas seulement fidèles mais aussi pleines de foi, les femmes qui sont optimistes et joyeuses parce qu’elles savent qui elles sont et où elles vont, les femmes qui s’efforcent de vivre et de servir comme des femmes de Dieu.
Certaines personnes disent que les hommes sont favorisés du Seigneur parce qu’ils sont ordonnés pour détenir la prêtrise. Quiconque croit cela ne comprend pas le grand plan du bonheur. La nature prémortelle et mortelle des hommes et des femmes a
été précisée par Dieu lui-même, et il n’est vraiment pas dans sa nature d’amoindrir les rôles et les responsabilités de chacun de ses enfants.
Comme l’a expliqué Joseph Fielding Smith (1876-1972), « Le Seigneur offre à ses filles tous les dons spirituels et toutes les bénédictions que ses fils peuvent obtenir ». Chacun d’entre nous, homme ou femme, reçoit le don du Saint-Esprit et chacun a droit à la révélation personnelle. Nous pouvons tous prendre le nom du Seigneur sur nous, devenir les fils et les filles du Christ, recevoir les ordonnances du temple, grâce auxquelles nous sommes dotés de pouvoir, recevoir la plénitude de l’Évangile, et atteindre l’exaltation dans le royaume céleste. Ces bénédictions spirituelles sont accessibles aussi bien aux hommes qu’aux femmes, selon leur fidélité et l’effort qu’ils font pour les recevoir.
La raison d’être première de la création de la terre est de permettre aux enfants d’esprit de Dieu de continuer le processus d’exaltation et de vie éternelle. C’est un principe de base de notre doctrine. Dieu a dit à Moïse :
« Et moi, Dieu, je créai l’homme à mon image, je le créai à l’image de mon Fils unique, je créai l’homme et la femme.
« Et moi, Dieu, je les bénis, et je leur dis : Soyez féconds, multipliez,
remplissez la terre » (Moïse 2:27-28).
La proclamation de l’Église sur la famille confirme que Dieu n’a pas révoqué ni changé ce commandement. La Première Présidence et les douze apôtres déclarent solennellement que « le mariage de l’homme et de la femme est ordonné de Dieu et que la famille est essentielle au plan du Créateur pour la destinée éternelle de ses enfants » 
Ce principe amène parfois les femmes à se demander : « La valeur d’une femme dépend-elle exclusivement de son rôle d’épouse et de mère ? » 
La réponse est simple et évidente : Non. Même s’il n’y a rien qu’une femme puisse faire qui ait un impact plus grand et une plus grande portée dans l’éternité que d’élever ses enfants de sorte qu’ils marchent en justice, la maternité et le statut conjugal d’une femme ne sont pas les seules choses qui permettent de juger de sa valeur. Certaines femmes n’ont pas la bénédiction de se marier ou d’élever des enfants dans cette vie. Cependant, si elles sont dignes, elles recevront ces bénédictions plus tard. Les hommes et les femmes qui ont la bénédiction d’élever des enfants devront bien sûr rendre compte de cette intendance inestimable et éternelle. Bien que vous ne puissiez vraiment faire aucune contribution plus importante à la société, à l’Église, ou à la destinée éternelle des enfants de notre Père, que celle que vous ferez en qualité de mère ou de père, la maternité et la paternité ne sont pas les seules choses qui prouvent votre valeur ou qui vous rendent acceptables aux yeux du Seigneur. Tous les hommes et toutes les femmes justes ont un grand rôle à jouer dans l’avancement du royaume de Dieu.
L’œuvre Du Seigneur
Réfléchissez au rôle incomparable d’Ève, dont les actions ont déclenché la mise en œuvre du grand plan de notre Père. Et pensez à Marie, le « vase précieux et élu » (Alma 7:10), qui a porté l’enfant Jésus. Il est certain que personne ne remettrait en cause les contributions de ces femmes sublimes.
Notre dispensation a aussi ses héroïnes. D’innombrables femmes dans tous les continents et de tous les milieux ont fait des contributions déterminantes à la cause du Christ. Réfléchissez à Lucy Mack Smith, mère des prophètes martyrs Joseph et Hyrum, et grand-mère de Joseph F. Smith. La résistance et la justice dont elle a fait preuve dans des conditions des plus pénibles sur le plan émotionnel et spirituel, ont certainement influencé ses fils prophètes et les ont poussés à s’engager fermement sur le chemin menant à l’accomplissement de leur destinée préordonnée.
Vous êtes peut-être en train de penser : « Et moi alors ? Quelle est ma contribution ? Je ne suis pas Ève, ni Marie, ni même Lucy Mack Smith. Je ne suis que moi, une femme
ordinaire au possible. Est-ce que ma contribution a de l’importance pour le Seigneur ? Est-ce qu’il a vraiment besoin de moi ? » Souvenez-vous que les justes dont les œuvres ne sont pas très visibles ont beaucoup de valeur, eux aussi, et selon les paroles d’un prophète du Livre de Mormon, ils ne sont « pas moins utiles au peuple » (Alma 48:19).
Spencer W. Kimball (1895-1985) a répondu à cette question comme ceci : « Un homme juste et une femme juste sont tous les deux une bénédiction pour toutes les personnes qui les entourent.
« … Dans le monde antérieur, les femmes fidèles ont reçu certains devoirs tandis que les hommes fidèles ont été préordonnés à certaines tâches de la prêtrise. Nous ne nous en rappelons pas les détails, mais nous sommes responsables des choses qu’on attend de nous depuis longtemps ».
Toutes les sœurs de l’Église qui ont contracté des alliances avec le Seigneur ont le mandat divin de contribuer à sauver des âmes, de guider les femmes du monde entier, de fortifier les foyers de Sion et d’édifier le royaume de Dieu. Eliza R. Snow (1804-1887), deuxième présidente générale de la Société de Secours, a dit : « Toutes les sœurs de l’Église doivent être des prédicatrices de justice… car nous avons de plus grandes bénédictions que toutes les autres femmes qui vivent sur la surface de la terre ».
Toutes les sœurs qui défendent la vérité et la justice atténuent l’influence du mal. Toutes les femmes qui fortifient et protègent leur famille font l’œuvre de Dieu. Toutes les sœurs qui vivent comme des femmes de Dieu deviennent des exemples pour les autres et plantent des semences de justice qui produiront des fruits pendant des dizaines d’années à venir. Toutes les sœurs qui contractent et respectent des alliances sacrées deviennent des instruments dans les mains de Dieu.
L’exemple Du Sauveur
J’aime beaucoup l’un des échanges entre Dieu le Père et son Fils Aîné et Unique, qui est l’exemple suprême de ce que l’on doit faire pour tenir les promesses prémortelles que l’on a faites. Lorsque Dieu a demandé qui irait sur terre pour donner le moyen à toute l’humanité d’être sauvée, fortifiée et bénie, Jésus-Christ a simplement répondu : « Me voici, envoie-moi » (Abraham 3:27).


Tout comme le Sauveur s’est proposé pour remplir ses responsabilités divines, nous avons la tâche et la responsabilité de faire de même. Si vous vous demandez si vous comptez pour le Seigneur, imaginez l’impact que vous avez lorsque vous prenez les engagements suivants :
« Père, si tu as besoin d’une femme pour élever des enfants dans la justice, me voici, envoie-moi. »
« Si tu as besoin d’une femme qui fuira la vulgarité, qui s’habillera avec pudeur, qui parlera avec dignité et qui montrera au monde la joie que l’on éprouve lorsqu’on garde les commandements, me voici, envoie-moi. »
« Si tu as besoin d’une femme qui puisse résister aux tentations du monde en gardant les yeux fixés sur l’éternité, me voici, envoie-moi. »
« Si tu as besoin d’une femme constante et fidèle, me voici, envoie-moi. »
Entre aujourd’hui et le jour où il reviendra, le Seigneur a besoin, dans toutes les familles, dans toutes les paroisses, dans toutes les sociétés, et dans tous les pays, de femmes qui marcheront en justice et qui diront, par leurs paroles et leurs actions : « Me voici, envoie-moi. »
La question que je vous pose est : « Serez-vous l’une des ces femmes ? Et vous, détenteurs de la prêtrise, répondrez-vous au même appel ? »
Pour les personnes qui veulent se montrer à la hauteur de ce qu’elles sont, pour celles qui ne veulent pas se laisser tromper par les mensonges de Satan et qui veulent se repentir quel qu’en soit le prix, si nécessaire, j’ai deux suggestions : Premièrement, écoutez et suivez les hommes que nous soutenons comme prophètes, voyants et révélateurs. Deuxièmement, apprenez à écouter la voix de l’Esprit, ou la voix du Seigneur qui nous est communiquée par le pouvoir du Saint-Esprit.

Suivre le Prophète et Les Apôtres


Je n’insisterai jamais assez sur l’importance d’écouter et de suivre le prophète et les apôtres. À notre époque où les commentateurs profèrent des opinions contradictoires vingt-quatre heures sur vingt-quatre à la télévision et à la radio, où les publicitaires se battent pour obtenir n’importe quoi de vous, de votre argent jusqu’à votre vote, il existe une voix claire, non corrompue et impartiale sur laquelle vous pouvez toujours compter. C’est la voix du prophète vivant et des apôtres. Leur seule motivation est « le bien-être éternel de votre âme » (2 Néphi 2:30).
Réfléchissez à cela ! Pensez à la valeur d’une source d’information sur laquelle vous pouvez toujours compter, qui se préoccupera toujours de votre intérêt éternel, et qui donnera toujours la vérité inspirée. C’est un don et un guide extraordinaire.
Apprendre À Écouter la Voix de L’esprit
Si vous voulez éviter les pièges de Satan, si vous avez besoin d’être guidés lorsque les choix que vous avez à faire vous plongent dans la perplexité, apprenez à écouter la voix du Seigneur, qui est communiquée par le Saint-Esprit. Puis, bien entendu, faites ce qu’elle vous dit de faire.
Néphi a clairement enseigné que le Saint-Esprit « est le don de Dieu à tous ceux qui le recherchent diligemment » et que « celui qui cherche diligemment trouve » (1 Néphi 10:17, 19). Chose étonnante et réelle à la fois, mes chers frères et sœurs, c’est vous qui décidez à quel point vous êtes proches du Seigneur. Vous décidez à quel point les murmures du Saint-Esprit seront clairs et facilement disponibles. Vous en décidez par vos actes, par votre attitude, par les choix que vous faites, par les émissions que vous regardez, par la façon dont vous vous habillez, par ce que vous écoutez et ce que vous lisez, et par la manière, constante et sincère, ou non, dont vous invitez l’Esprit à faire partie de votre vie.
Réfléchissez un instant à la portée de cette bénédiction ! Vous avez reçu un don, qui, si vous l’utilisez et si vous le respectez, vous donnera la réponse à toutes les questions délicates et troublantes que vous vous posez, et la solution à tous les problèmes que vous rencontrez.
Pour tous, il n’y a qu’une seule façon de surmonter les obstacles et de relever les défis de la vie en sécurité et avec confiance. Premièrement, écoutez le prophète et les apôtres. Étudiez les principes que nous enseignons. Puis interrogez le Seigneur au sujet de ces principes et demandez-lui comment vous devez les mettre en application. Demandez-lui d’influencer vos pensées, de modérer vos actions et de guider vos pas. « Consulte le Seigneur dans toutes tes actions, et il te dirigera dans le bien » (Alma 37:37). Il communiquera avec vous par le pouvoir et la présence du Saint-Esprit.

Écoutez Les Murmures de L’esprit

Il y a plusieurs choses qui augmentent beaucoup notre capacité de comprendre les murmures du Saint-Esprit et d’écouter ainsi la voix de Dieu.
Premièrement, le jeûne et la prière. Lorsque les fils de Mosiah ont rencontré Alma le jeune, ils se sont réjouis de leur réunion et ont reconnu que, du fait qu’ils « s’étaient beaucoup livrés à la prière et au jeûne », ils avaient reçu l’esprit de prophétie et de révélation, « et lorsqu’ils enseignaient, ils enseignaient avec une puissance et une autorité venant de Dieu » (Alma 17:3).
Deuxièmement, s’immerger dans les Écritures. Les paroles du Christ « vous diront tout ce que vous devez faire » (2 Néphi 32:3). Les Écritures sont un canal de révélation personnelle. Jeunes adultes, votre génération est beaucoup plus versée dans les Saintes Écritures que la mienne l’était à votre âge. On vous a enseigné à lire et à étudier les Écritures. Je vous recommande vivement d’intensifier votre étude. Je vous promets que votre capacité d’écouter la voix du Seigneur qui est communiquée par l’intermédiaire du Saint-Esprit augmentera et s’améliorera.
Troisièmement, se préparer à passer du temps dans la maison du Seigneur. Lorsque vient le bon moment pour nous d’aller au temple, nous ressortons du temple « armés de… pouvoir » (D&A 109:22) avec la promesse qu’à mesure que nous croîtrons dans notre connaissance du Seigneur, nous recevrons « une plénitude du Saint-Esprit » (D&A 109:15). Le temple est un lieu de révélation personnelle. Si vous êtes dotés, allez au temple régulièrement. Si vous ne l’êtes pas, préparez-vous pour y entrer, car à l’intérieur du temple se trouve un pouvoir qui vous fortifiera contre les vicissitudes de la vie.
Quatrièmement, écouter les recommandations de son père, de sa mère et de son conjoint. Ils sont sages et ont de l’expérience. Parlez-leur de vos peurs et de vos préoccupations. Demandez des bénédictions à votre père. Si, pour une raison ou une autre, il n’est pas digne ou est dans l’incapacité de vous bénir, allez voir votre évêque ou votre président de pieu. Ils vous aiment et seront heureux de vous bénir. Si vous ne l’avez pas déjà fait, vous devez aussi recevoir votre bénédiction patriarcale.
Cinquièmement, l’obéissance et le repentir. Il y a des choses que vous ne pouvez tout simplement pas faire si vous voulez avoir le Saint-Esprit avec vous. Vous ne pouvez pas écouter des chansons vulgaires, regarder des films remplis d’allusions sexuelles, regarder des images pornographiques sur internet (ou sur n’importe quel autre support), prendre le nom du Seigneur en vain, porter des vêtements impudiques, transiger de quelque manière que se soit avec la loi de chasteté ou mépriser la valeur de la véritable virilité et de la véritable féminité et vous attendre à ce que le Saint-Esprit reste avec vous. Quiconque a ce genre d’activités ne doit pas être surpris s’il a ensuite des sentiments de solitude, de découragement et d’indignité. Ne faites pas le choix de vivre sans l’Esprit du Seigneur pour vous guider, vous protéger, vous murmurer ce que vous devez faire, vous mettre en garde et vous remplir de paix. Repentez-vous si vous en avez besoin, afin de pouvoir bénéficier de la compagnie de l’Esprit.
Les femmes et les hommes qui entendent la voix du Seigneur et qui agissent en conséquence, deviennent des instruments inestimables dans ses mains. 
Pour finir, je m’adresse de nouveau à vous, mes chères sœurs, vous qui avez une si grande capacité spirituelle innée d’écouter la voix du Bon Berger. Vous ne devez jamais plus douter de votre valeur aux yeux du Seigneur et des frères des instances présidentes de l’Église. Nous vous aimons. Nous vous chérissons. Nous vous respectons. Ne doutez jamais que votre influence est absolument essentielle pour préserver la famille et pour encourager la progression et la vitalité spirituelle de l’Église. L’Église ne pourra pas accomplir sa destinée préordonnée sans vous. Les hommes ne peuvent pas materner comme vous le faites. La plupart des hommes n’ont pas la sensibilité (spirituelle ou autre) dont vous avez hérité par votre nature éternelle. Votre influence sur la famille, sur les enfants, sur les jeunes et sur les hommes est exceptionnelle. Vous êtes naturellement douées pour prendre soin des gens. Grâce à ces dons et ces talents remarquables, votre rôle est essentiel pour apporter l’Évangile au monde entier et pour montrer la joie que l’on éprouve lorsqu’on vit selon les recommandations des prophètes.
Plus que jamais auparavant, nous avons besoin de femmes de foi, de vertu, de vision, et de charité, comme l’affirme la déclaration de la Société de Secours (voir Mary Ellen Smoot, « Réjouissez-vous, filles de Sion ». Nous avons besoin de femmes qui entendent la voix du Seigneur et qui agissent en conséquence, de femmes qui défendront et protégeront la famille à tout prix. Nous n’avons pas besoin de femmes qui veulent ressembler aux hommes, parler comme les hommes, s’habiller comme les hommes, conduire comme les hommes ou agir comme eux. Nous avons vraiment besoin de femmes qui se réjouissent de leur féminité et qui ont la confirmation spirituelle de leur identité, de leur valeur et de leur destinée éternelle. Par-dessus tout, nous avons besoin de femmes qui défendront la vérité et la justice, qui rejetteront le mal où qu’il se trouve et qui diront simplement : « Seigneur, me voici, envoie-moi. »
Je vous rends témoignage que vous avez beaucoup de valeur et que cette Église est l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Le royaume de Dieu s’étendra jusqu’à remplir toute la terre. C’est à vous d’être des bannières pour le monde entier, de montrer aux femmes et aux hommes qui vivent dans le monde que les femmes ont une disposition naturelle à faire le bien et à rechercher les choses de l’Esprit.
Je vous dis simplement : que Dieu bénisse les femmes de l’Église.
M.Russel BALLARD



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