mardi 31 janvier 2017

JOURNAL DE FEVRIER

Maîtrise de soi et  don de soi


L'identité des saints des derniers jours n'apparaît jamais autant que lorsqu'ils s'abandonnent totalement à Dieu. Il y a une vingtaine d'années, une mère a été sévèrement traitée pour un cancer. La sérénité qu'elle exprimait et qui émanait d'elle était la conséquence d'une foi active au Seigneur, d'un abandon total de son sort entre ses mains et d'une assurance calme de sa protection. Cet épisode de sa vie s'est répété à nouveau il y a quelques années, avec la même manifestation de foi. Cette sorte de foi et d'abandon ne peuvent s'exprimer que lorsqu'ils sont fondés sur une vie de justice.

De même, lorsque Néphi déclare « J'étais conduit par l'Esprit, ne sachant pas d'avance ce que j'allais faire » (1 Néphi 4:6), il manifeste sa capacité de s'abandonner totalement au Seigneur. Mais cette capacité ne se révèle que dans une vie disciplinée selon la justice.

Ces exemples illustrent deux dimensions de l'application de l'Évangile de Jésus-Christ : la maîtrise de soi et le don de soi. Les enseignements du Sauveur comportent ces deux dimensions. D'une part il dit : « Si vous m'aimez, gardez mes commandements (Jean 14:15, 21). D'autre part il « dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ne m'aiment ceux-ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit : Pais mes agneaux » (Jean 21:15-17) et la scène se répète trois fois. Cet épisode nous apprend que la maîtrise de soi - pour garder les commandements - comme le don de soi - pour servir nos semblables - sont des expressions de notre amour pour le Sauveur.

Le treizième article de foi de l'Église comporte lui aussi les deux dimensions dont nous parlons : « Nous croyons que nous devons être honnêtes, fidèles, chastes, bienveillants et vertueux... » : c'est la partie maîtrise de soi ; et voici la partie don de soi : « ...et que nous devons faire du bien à tous les hommes ». Cet article nous dit d'abord ce que nous devons être, ensuite ce que nous devons faire ; ce que nous devons être par la maîtrise de nous-même et ce que nous devons faire par le don de nous-même.

Ces deux dimensions sont complémentaires. L'une est la préparation de soi par l'obéissance et la fidélité, l'autre est la mise de nos facultés et talents au service du Seigneur et de nos semblables. Or, il y a interaction entre ces deux dimensions : Le bonheur du don de soi n'est jamais aussi grand que lorsqu'il est précédé du bonheur de la maîtrise de soi. Le don de nous-même pour servir Dieu et ses enfants n'est jamais aussi grand que lorsqu'il est précédé de la maîtrise de nous-même pour garder ses commandements.

Notre meilleur exemple en cela est le Sauveur Jésus-Christ : C'est parce qu'il a vécu en étant parfaitement obéissant qu'il a été en mesure de faire don de sa vie. Son don ne pouvait être valide que s'il avait vécu en se refusant toute impiété, ce qu'il a fait. Son sacrifice n'a été possible que dans cette condition. De façon proportionnelle, il en est de même pour nous : Notre sacrifice, notre don de nous-même, est d'autant plus réalisable et efficace que nous vivons en maîtrisant nos appétits, nos passions, notre humeur, nos émotions, notre langue et, si possible, notre temps et notre argent.

Comme l'a enseigné le Sauveur, la maîtrise de soi et le don de soi sont des expressions de notre amour pour lui. En retour, ces deux dimensions de notre vie sont l'une comme l'autre des domaines dans lesquels le Seigneur manifeste son pouvoir en nous et est capable de transformer nos points faibles en points forts.

Le plan de notre Père céleste est ainsi conçu que nous gagnons notre salut en contribuant à celui des autres. C'est le sens de la prêtrise et c'est le sens du rôle confié à la femme. Mais nous ne pouvons contribuer au salut des autres que si nous contribuons d'abord au nôtre. D'où la nécessité de placer la maîtrise de soi avant le don de soi, même si les deux dimensions se renforcent mutuellement.

Le champ d'expression de notre don de nous-même est vaste. Il englobe les trois missions de l'Église : Proclamer l'Évangile, perfectionner les saints et racheter les morts.

La Société de secours est particulièrement active dans la deuxième mission : Perfectionner les saints. Le nom même de cette société comporte la notion de secours porté aux autres, ce qui englobe les notions d'assistance, d'accompagnement, de soutien. N'est-ce pas précisément ce que les soeurs réalisent déjà chez elles, dans leur propre foyer ? Leur action au sein de l'organisation d'origine divine qu'est la Société de secours est à l'image de leur action au sein du foyer. Et si elle n'en est pas encore le reflet pour certaines d'entre elles qui n'ont pas de foyer, elle en est la meilleure préparation.

Le don de soi est proportionnel à la maîtrise de soi qui le précède et l'accompagne. La maîtrise de soi suscite la foi qui donne du pouvoir au don de soi. La foi précède les miracles et les miracles sont à la mesure de notre foi. Et cette foi est un don divin en retour de notre justice. L'aide du Seigneur dans notre service envers lui et nos semblables est proportionnelle à notre fidélité à garder ses commandements dans notre vie privée. Nous ne pouvons faire don de nous-même sans avoir préalablement fait preuve de maîtrise de nous-même. C'est pourquoi nous lisons : « Un homme méchant ne peut pas faire ce qui est bien ; et il ne fera pas non plus un bon don » (Moroni 7:10). En effet, nous ne pouvons extraire de nous-même, pour en faire don, ce que nous n'avons pas. Alma exprima la même vérité lorsqu'il s'adressa à l'un de ses fils en ces termes : « Veille aussi à tenir toutes tes passions en bride, afin d'être rempli d'amour. » (Alma 38:12)

L'écrivain français Albert Camus a exprimé cette idée comme suit : « Je suis tenté de croire qu'il faut être fort et heureux pour bien aider les gens dans le malheur. Celui qui traîne sa vie et succombe sous son propre poids ne peut aider personne. Celui au contraire qui se domine et qui domine sa vie, celui-là peut être vraiment généreux et donner efficacement. » (Albert Camus, « Gros plan » télévisé, 12 mai 1959)

Considérons à présent notre existence prémortelle comme une préparation à l'expérience de la mortalité et considérons la phase maîtrise de soi de notre vie ici-bas comme la continuité de cette préparation, rien ne nous empêche dès lors de décider de vivre dorénavant la phase don de soi de notre existence, en continuant bien entendu à l'appuyer sur la maîtrise de soi.

Il n'est pas nécessaire d'avoir atteint la perfection pour passer à la dimension don de soi de son existence. Maîtrise de soi et don de soi sont deux dimensions à vivre au présent. Il revient à nous de transformer toute maîtrise de nous-même en don de soi et de veiller à ce que chaque don de soi découle de la maîtrise de nous-même.

Ni la terre ni l'enfer ne peuvent nous empêcher de remplir la mesure de notre potentiel dans ce domaine. C'est la partie non créée et non révélée de notre existence. C'est la partie que nous créons nous-même et que le Seigneur révèle à travers nous. C'est la partie qui donne un sens à la vie. C'est la partie qui nous prépare à la stature divine à laquelle le Seigneur veut nous élever dans la vie à venir.

La maîtrise de soi permet de recevoir davantage de foi, d'espérance et d'amour. Ces forces sont des dons accordés en retour de notre maîtrise de nous-mêmes. À leur tour, ces forces permettent et autorisent le don de soi et s'expriment par lui.

Les bienfaits qui découlent d'une vie de maîtrise de soi et de don de soi sont des trésors cachés tels que la connaissance de soi, l'estime de soi, la connaissance de Dieu et l'amour de Dieu.

Se connaître soi-même, c'est connaître ses facultés, ses capacités, ses particularités, ses talents, ses dons, ses singularités, ce qui permet de travailler à leur accroissement et de les exprimer par le don de soi. Développer ses dons et talents et les mettre au service des autres est à la fois un terrain de maîtrise de soi et de don de soi. Les découvrir, les développer et les mettre au service d'une cause juste est source de joie intérieure durable.

Léhi a déclaré : « Les hommes sont pour avoir la joie » (2 Néphi 2:25). Cette joie, qui est le bonheur, vient en retour de l'obéissance aux commandements divins, accompagne le développement de nos talents et vertus par la joie du progrès personnel et accompagne le don de soi, de ses capacités et talents au service de Dieu et d'autrui.

La maîtrise de soi et le don de soi sont deux domaines de progrès personnel. Sentir en soi ses capacités s'accroître, à la fois en maîtrise et en don, est source de connaissance de soi et d'estime de soi. Le service d'une cause extérieure à soi bénéficie à soi comme à cette cause. Ainsi en est-il de l'Évangile de Jésus-Christ : Depuis la fondation du monde, tout est prévu pour que chacun soit bénéficiaire, celui qui donne comme celui qui reçoit. Il n'en est pas de même dans le plan de l'adversaire où il n'existe ni don, ni reconnaissance, ni progrès, ni joie durable.

La prêtrise est un don du Sauveur qui permet de contribuer au salut spirituel d'autrui, notamment par l'accomplissement des sacrements indispensables au salut. Il est souvent comparé à un talent, un don confié par le Seigneur. Les détenteurs de la prêtrise ont la responsabilité de développer ce don, de faire fructifier ce talent et d'en user au service de Dieu pour le bénéfice d'autrui. L'appel à la prêtrise est un appel au don de soi qui exige la dignité acquise par la maîtrise de soi. Un digne détenteur de la prêtrise est un disciple de Jésus-Christ qui vit de façon à être à tout moment un instrument entre les mains du Seigneur pour la bénédiction de ses semblables. Un détenteur de la prêtrise discipline sa vie pour à tout moment pouvoir représenter le Sauveur pour bénir autrui. Un tel détenteur de la prêtrise est un instrument entre les mains du Seigneur pour accomplir des petits et des grands miracles. Disciple du Sauveur, il devient un sauveur pour ses semblables.

Si, dans le plan divin, seuls les hommes détiennent et exercent les offices de la prêtrise, les dons spirituels qui accompagnent la prêtrise sont tous accessibles aux femmes. C'est par le pouvoir de la prêtrise que Dieu a créé le monde. Ce pouvoir de création est partiellement délégué à la femme à qui revient de donner la vie. Une autre partie de ce pouvoir est déléguée à l'homme à qui revient la pratique des sacrements nécessaires à la vie éternelle. Chacun d'eux soutient l'autre dans son rôle et le traite en partenaire égal. Chacun d'eux ne peut atteindre la vie éternelle sans l'autre.

Puisse chacun de nous, homme ou femme, être inspiré par l'exemple de maîtrise de soi et de don de soi donné par notre Seigneur Jésus-Christ qui, après avoir mené une vie parfaite, l'a offerte pour le salut de l'humanité. Et puissions-nous, par la maîtrise et le don de nous-mêmes, vivre la phase la plus enthousiasmante de notre existence.
 

  
Article diffusé le 20/05/2012 et mis à jour le 06/02/2016




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EXPÉRIENCE : AVEZ-VOUS SOIF ?


Demandez aux personnes autour de vous si quelqu’un à soif !
Une fois que vous avez un volontaire, mettez en place votre matériel, c’est-à-dire :

-      -  Prenez une bouteille d’eau neuve.
-      - Versez de l’eau dans un saladier
-      - Prenez une éponge toute neuve
     A l’aide de l’éponge que vous trempez dans l’eau du saladier,   remplissez le verre

Bien entendu, cela va paraître bizarre aux yeux de la plupart des personnes autour de vous…

Donner le verre remplit d’eau au volontaire pour qu’il se désaltère…
Normalement, le volontaire ne voudra pas boire de cette eau !

Vous lui demanderez : « POURQUOI ? c’est de l’eau en bouteille ! »
Là où vous voulez en venir et que l’eau est peut-être pure et bonne, mais la façon de la servir compte !!

Il en est de même lorsque nous partageons Évangile. Nous avons cette connaissance pure et tellement bonne pour les autres mais la façon dont nous la présentons aux gens compte pour qu’ils l’acceptent !

Il est donc important d’être prêt :

  1. ·       En ayant le désir et en demandant à Dieu son aide pour avoir des occasions missionnaires.
  2. ·       En étudiant l’Evangile (écritures, Liahona, prêchez mon évangile…) car nous pouvoir présenter l’évangile il est bon de se demander si nous sommes capables d’exprimer avec des mots simples, le plan de salut, le rétablissement, le temple, le livre de Mormon… ?
  3. ·       En étant sensible à l’Esprit pour dire de la bonne façon le message de l’Evangile
  4. ·       De saisir les occasions de parler de l’Evangile.

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Préparez votre plan familial de secours


Un plan familial de secours peut être très utile en cas de danger. Prenez quelques minutes pour préparer le vôtre. C'est simple.

Coordonnées en cas d'urgence

Remplissez la liste de coordonnées d’urgence sur une feuille de papier (à personnaliser)

- le 15 : SAMU, urgences médicales,
- le 17 : intervention de police,
- le 18 : lutte contre l'incendie (pompiers),
- le 112 : numéro des urgences sécuritaires, de secours aux personnes ou médical,
- le 114 : réception et orientation des personnes malentendantes vers les autres numéros d'urgence,
- le 115 : urgence sociale (SAMU social),
- le 116 000 : urgence sociale (enfants disparus),
- le 119 : urgence sociale (enfance maltraitée),
- le 191 : urgence aéronautique 
- le 196 : urgence maritime

Scénarios d'évacuation et lieu de rassemblement en cas d'évacuation

À la maison, sachez comment couper l'eau, l'électricité et le gaz, s'il y a lieu. Repérez-les sorties d'urgence, de préférence pour chaque pièce.
Renseignez-vous sur les points d’évacuation de votre immeuble, votre travail et faites une liste
En appartement, sachez où se situent les sorties de secours. En cas d'urgence, évitez de prendre l'ascenseur.

Itinéraire pour quitter votre quartier

Planifiez un itinéraire pour quitter votre quartier. Prévoyez un autre chemin au cas où des routes seraient impraticables.

Assurance habitation

Dressez un inventaire de vos biens, avec photos ou bandes vidéo. Conservez ces documents et une copie de votre police d'assurance à l'extérieur de votre domicile en lieu sûr, au bureau par exemple. 



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Préparez votre plan de sécurité


C'est facile de préparer votre plan de sécurité : suivez les trois étapes suivantes.

Première étape : Renseignez-vous sur les sinistres qui peuvent survenir dans votre localité

L'endroit où vous habitez peut-être exposé à des risques de sinistre. Ce peut être le cas, par exemple, si vous demeurez près d'un cours d'eau, d'un parc industriel ou d'une centrale nucléaire.
Renseignez-vous sur ce sujet auprès de votre municipalité. Cette dernière peut également vous informer des mesures de protection en place et sur celles que vous pouvez prendre pour assurer votre sécurité.

Deuxième étape : Préparez votre trousse d'urgence

Votre trousse d'urgence doit contenir suffisamment de matériel, de nourriture et d'eau pour subvenir à vos besoins essentiels pendant 72 heures.
La trousse de secours à la maison
La trousse de secours à la maison peut être conservée dans l'armoire à pharmacie. Elle comprend :
·        Un thermomètre ;
·        Une boîte de compresses stériles ;
·        De la maille élastique ;
·        Du sparadrap ;
·        Un bandage tubulaire pour les doigts ;
·        Un ciseau ;
·        Un coussin hémostatique d'urgence (pour arrêter les hémorragies).
Les médicaments doivent être limités au strict nécessaire :

  • De l'aspirine et du paracétamol ;
  • Un flacon d'alcool à 70° ;
  • Un flacon d'antiseptique non coloré.
La trousse de secours en voyage
Outre les traitements habituels de l'ensemble des membres de la famille, il est utile qu'elle contienne :
  • La carte européenne d'Assurance Maladie ;
  • Les carnets de vaccination ;
  • Un thermomètre ;
  • Une boîte de compresses stériles ;
  • De la maille élastique ;
  • Du sparadrap ;
  • Un bandage tubulaire pour les doigts ;
  • Un coussin hémostatique d'urgence.
Les médicaments doivent être limités au strict nécessaire :
  • Des médicaments contre le mal des transports ;
  • De l'aspirine et du paracétamol ;
  • Des tampons alcoolisés ;
  • Des sachets antiseptiques cutanés.
La trousse de secours en voiture
La trousse de voiture comprend :
  • Des sachets antiseptiques cutanés ;
  • Une boîte de compresses stériles ;
  • De la maille élastique ;
  • Du sparadrap ;
  • Un bandage tubulaire pour les doigts ;
  • Un coussin hémostatique d'urgence ;
  • Une couverture de survie.

Troisième étape : Préparez votre plan familial de secours



Un plan familial de secours peut être très utile en cas de danger. Prenez quelques minutes pour préparer le vôtre. C'est simple.
 Faites connaître votre plan de sécurité à tous les occupants de votre domicile. Pratiquez-vous avec vos enfants à évacuer votre foyer et rappelez-leur souvent le lieu de rassemblement. 

Conservez vos papiers importants :

Dans votre boite mail, envoyez vous un mail contenant en pièces jointes les documents scannés dont vous pourriez avoir besoin (créer un sous dossier : papiers importants), à savoir :

➽ carte d'identité ou passeport (voir les deux)
➽ permis de conduire
➽ numéros d'appel en cas de perte de carte bancaire et numéro de cette carte
➽ bénédiction patriarcale
➽ certificat de baptême
➽ carte vitale et carte européenne
➽ livret de famille
➽ carnet de santé
➽ recommandation pour le temple
➽ numéro de téléphone et adresse mail : famille, ami, administratif
➽ déclaration impôts
➽ acte de propriété

Cette liste est à personnaliser. Vous pouvez également enregistrer ces documents sur une mini clé USB que vous conserverez sur vous.
En cas de vol, sinistre ou autre problème, sur n'importe quel ordinateur, il vous sera possible d'accéder à ce mail et aux doubles des papiers scannés.

Système rôdé : "Le coffre fort électronique (type "drop box)


Vous archivez tous vos documents scannés dans ce coffre fort numérique externe !

Le principe :

➤ vous transférez les documents importants que vous conservez sur votre ordinateur ou que vous avez numérisés.
➤ vous les classez en dossiers et répertoires qui sont alors conservés par le système coffre fort que vous avez choisis
➤ vous accédez à vos documents en permanence où que vous soyez grâce à un identifiant et un mot de passe.

Le coffre fort numérique permet d'attester l'intégrité du document, mais il n'a évidemment pas la même valeur que l'original, toutefois, c'est déjà un vrai plus quand on a tout perdu.


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SAC 72 h


contenu
de l'eau
de la nourriture non périssable
un ouvre boîte manuel
une lampe de poche à manivelle ou alimenté par piles (prévoir des piles de rechange)
radio 
doubles des clés de la voiture et de la maison
une trouve de premiers soins
de l'argent en petites coupures
des articles d'hygiène personnelle
les documents importants de la famille (voir ci dessus)
une copie du plan d'urgence
des vêtements et des chaussures de rechange
une bâche en plastique
des ciseaux et un canif
un sifflet
des désinfectant pour les mains
des sacs poubelles
du papier hygiénique
un outil polyvalent  ou des outils de base (marteau, clé, tournevis)
du ruban adhésif en toile
un sac de couchage ou couverture
des allumettes ou briquet
des bougies

Et surtout vos écriture.................


En cas d'urgence
RESTEZ CALMES,
SOYEZ PATIENTS en attendant les secours
et N'AGISSEZ PAS PRÉCIPITAMMENT.



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vendredi 27 janvier 2017

AMÉLIORER L’ETUDE DES ÉCRITURES EN 5 ÉTAPES SIMPLES


Etes-vous intéressé par l’étude des Écritures par thème, mais vous ne savez pas comment développer un programme d’étude ?
Cet article vous guidera sur la façon d’aborder les Écritures par thème plutôt que dans l’ordre chronologique
Puisque les Écritures sont organisées par livres, la lecture chronologique semble souvent l’approche la plus naturelle cette approche est valable mais lorsque nous nous efforçons de progresser, nous progressons habituellement principe par principe. L’étude des Écritures par thème peut vous aider à atteindre vos objectifs spirituels de façon plus naturelle.
Elder M. Russel BALLARD a dit :
« De temps en temps nous devons lire tout ce que le Seigneur a dit sur la repentance, la foi ou un autre principe. »

ETAPE 1 : COMMENT CHOISIR UN SUJET ETUDE 

Saviez-vous que le Guide d’étude des Écritures fait près de 600 pages et contient plus de 3500 sujets ? Assez pour toute une vie d’étude des Écritures. Mais l’étendue de ces sujets peut sembler écrasante. Par où commencer ?

1) Vos intérêts
Quels sujet d’Ecritures avez-vous actuellement en ligne de mire ? Est-ce que quelque chose a attiré votre attention dernièrement ? Vos intérêts peuvent aller bien au-delà de ce que vous pensez être intéressant, vers ces choses que l’Esprit a récemment portées à votre attention.
Envisagez d’étudier un sujet auquel vous n’arrêtiez pas de penser lors de la dernière Conférence générale, réunion de Sainte Cène ou leçon de l’Ecole du dimanche.


2) Votre appel
De quels sujets avez-vous besoin pour votre appel ? Si vous êtes instructeur, vous pouvez étudier un sujet en lien avec ce que vous devez enseigner lors de votre prochaine leçon. Si vous êtes un dirigeant des jeunes, vous allez sans doute vouloir étudier la patience….
Votre appel vous mènera de nombreuses façons vers des sujets de l’Evangile, et pourra vous lancer sur un certain sujet d’étude.

3) Vos difficultés
Les Écritures peuvent nous bénir en cas de besoin. L’étude par thème peut être un moyen puissant pour avoir accès à ces bénédictions. Quelles sont vos difficultés ? Quelles vertus chrétiennes vous efforcez vous de développer dans votre vie ? Ces questions-là peuvent être des bons points de départ pour commencer votre étude thématique des Écritures.
Une autre considération que vous pouvez prendre en compte pour choisir un sujet est le temps que vous consacrez à un seul sujet. Si vous n’aviez qu’une heure pour étudier les Écritures, vous ne voudriez probablement pas étudier quelque chose d’aussi vaste que « la foi ».  Au lieu de cela, envisagez de réduire ce sujet à quelque chose du genre : « Comment la foi en Jésus Christ bénit ma vie ? »

ETAPE 2 : COMMENT TROUVER DES ÉCRITURES PAR THÈME

Après avoir sélectionné un sujet à étudier, vous devez trouver les différents versets qui traitent de ce sujet. Vous pourriez commencer par le (cliquer sur le lien ci après) Guide des Ecritures, bien sûr, mais il y a beaucoup d’autres moyens de démarrer ou de construire une liste de versets à lire sur votre sujet.

1) L’index du triptyque
Bien que le Guide des Écritures contienne certaines Écritures du Livre de Mormon et des Doctrines et Alliances, il est loin d’être aussi complet que l’index. Utilisez le pour vous aider à compléter ce que vous ne trouvez pas dans le Guide des Écritures.

2) Liste des questions que l’Homme se pose dans Prêchez mon Évangile

Si votre sujet prend la forme d’une question, vous pourriez jeter un œil à la liste des questions que L’Homme se pose, figurant au (cliquer sur le lien ci après) Prêchez mon évangile - chapitre 5 Le tableau qui y figure comporte plusieurs versets se rapportant à chacune de ces questions, ce qui peut vous faire commencer votre étude thématique d’un seul coup.

3) La page web des sujets de l’Evangile sur LDS.org
L’Eglise a élargi le nombre de sujets traités sur son site web. Les explications sont très bien écrites et comprennent de nombreuses références scripturaires qui peuvent être un complément à ce que vous trouverez dans le Guide des Écritures ou ailleurs.

4) Discours de Conférence générale
Allez sur (cliquer sur le lien ci après) LDS.org et recherchez votre sujet d’étude des Écritures. Puis affinez votre recherche aux discours de la Conférence générale. A la fin de ces discours vous trouverez une liste d’Ecritures qui pourraient se rapporter à votre sujet d’étude.
Une autre façon de construire votre liste d’Ecritures est de vous rendre sur (cliquer sur le lien ci après) La feuille d'olivier, vous y trouverez des citations et tous les sujets par thème.

5) Les sources non officielles
Bien qu’ils ne soient pas édités par l’Eglise, d’autres livres et documents peuvent être utiles pour vous aider à commencer votre étude. Vous pouvez trouver en ligne : (cliquer sur le lien ci après) Encyclopédie du Mormonisme et l’ouvrage : « Doctrine mormone » par Bruce R. Mc CONKIE est une autre source non officielle appréciée par beaucoup de membres.
Mais les meilleures sources non officielles sont probablement vos amis et les membres de votre famille. Posez-leur la question pendant un dîner ou postez un message sur les réseaux sociaux où vous pouvez vous connecter instantanément avec des dizaines de personnes qui partageront leurs versets préférés avec vous.

ETAPE 3 : COMMENT LIRE ET COMPRENDRE LES ÉCRITURES

Après avoir trouvé une liste de versets en rapport avec votre sujet, vous devez commencer à les lire et à essayer de comprendre ce que ces Écritures veulent dire.

1) Question
Jeffrey R. HOLLAND a dit : « S’il vous plaît, lisez les Écritures avec plus de questions à l’esprit. » Lorsque vous commencez l’étude d’un sujet, vous aurez plusieurs questions à l’esprit dont vous souhaiterez découvrir les réponses tout au long de votre programme d’étude. Passez ces questions en revue chaque fois que vous vous replongez dans les Écritures.
Cela vaut aussi la peine de vous poser des questions sur un verset pendant que vous le lisez. Prenez le temps d’essayer de répondre à vos questions avant de passer à un autre verset.

2) Définir
Il peut être difficile de comprendre les Écritures car la langue change au fil du temps, et parfois les Écritures utilisent des mots compliqués que nous ne connaissons pas très bien.
Pour les Doctrines et Alliances et le Livre de Mormon, recherchez les définitions des mots en utilisant le dictionnaire pour identifier au mieux les termes utilisés.
Pour l’Ancien et le Nouveau Testaments, n’oubliez pas le dictionnaire étymologique qui permet de comprendre la façon dont la signification des mots à évoluer au fil du temps, et de comprendre la racine des mots grecque et hébreux utilisés dans la Bible.

3) Remettre en contexte
Inclure les versets dans leur contexte chronologique et culturel peut vous aider à mieux les comprendre. Pensez à lire l’ensemble du chapitre qui encadre un verset qui vous intéresse, ou à gagner du temps en lisant le chapeau ou le titre du chapitre.

4) Résumer
Un moyen efficace pour vous assurer de comprendre un verset avant de poursuivre votre étude est de résumer le sens dans vos propres mots. Un journal d’étude peut être un outil idéal pour commencer à écrire vos résumés personnels.

ETAPE 4 : COMMENT TROUVER DES SCHÉMAS DANS LES VERSETS QUE VOUS LISEZ

Après avoir fini de lire la liste des versets qui se rapportent à votre sujet, vous serez tentés de voir ce que tout cela signifie lorsque vous les reliez ensemble. Cela vous demandera d’en faire des schémas.

1) Relisez vos résumés
Les résumés que vous écrivez dans votre journal d’étude peuvent être un bon outil pour commencer à reconnaître des schémas. Parcourez-les et regardez si les mêmes mots ou concepts apparaissent plus d’une fois. Prenez note de ce que ces occurrences pourraient signifier.
Une approche que j’utilise pour reconnaître des schémas dans mes résumés est de créer des petits diagrammes où j’utilise des flèches ou des signes d’égalité pour noter les liens entre concepts. Lorsque je commence à créer un nouveau diagramme, en général, j’arrive à reconnaître qu’il ressemble de près à un autre que j’ai déjà créé.

2) Faire des listes
Les listes peuvent être un excellent moyen de répondre aux questions que vous avez soulevées lors de votre étude et aussi un excellent moyen de former des schémas. Commencez par une question telle que : « au sujet de quoi est ce que je peux prier ? » Ensuite, lisez le verset ou vos résumés et faites la liste de toutes les choses pour lesquelles vous pouvez prier.
Faire des marques particulières peut être un moyen de commencer à trouver des schémas dans une liste.

3) L’approche d’Elder BEDNAR
Lors d’un coin de feu donné à BYU, Elder BEDNAR a décrit la façon dont il a découvert des schémas dans son étude des Écritures. Il a remarqué que cette approche ne convient pas à tout le monde, mais elle fonctionne pour lui :
·       Recopier toutes les Écritures en rapport avec mon sujet
·       Marquer les versets qui font des expressions ou des contenus similaires avec le même crayon de couleur.
·       Puis, mettre les versets qui comportent les mêmes couleurs dans une pile.
En examinant les différentes piles qu’il a créées et la taille de chacune, Elder BEDNAR a identifié des thèmes et des schémas.

ETAPE 5 : COMMENT APPLIQUER LES ÉCRITURES A VOTRE VIE

La lecture des Écritures devrait vous donner envie de changer et d’être meilleur.
Le but ultime de la plupart des études d’Ecritures est d’appliquer les principes à votre vie, de progresser et de devenir plus comme notre Sauveur. Mais passer du mode à l’application, cela peut être difficile.

1) Priez
En fin de compte l’Esprit pourra vous enseigner les changements que vous devez faire dans votre vie. Priez toujours lorsque vous lisez les Écritures et envisagez de demander spécifiquement de savoir quelles sont les changements que vous pouvez faire.
Prenez le temps, après vos prières, pour écouter les impressions qui vous viennent à l’esprit et écrivez toutes les inspirations que vous recevez.

2) Faites le lien avec vos difficultés
Chacun de nous a des domaines avec lesquels nous avons plus de mal dans notre vie. Réexaminez les thèmes et les modèles que vous avez identifiés lors de l’étape précédente, puis réfléchissez précisément à la façon dont ce principe pourrait s’appliquer à votre difficulté spécifique.

3) Pensez aux personnages
L’un des grands avantages de la lecture des Écritures c’est de savoir que nous ne sommes pas les premières personnes qui essaient d’appliquer les sujets que nous apprenons à notre vie.
Donc, lorsque vous vous demandez comment appliquer certains sujets à votre vie, demandez-vous comment les gens dont vous lisez l’histoire dans les écritures ont mis en pratique ce même principe.

4) Faites une liste de vos objectifs
Chaque but ne doit pas forcément avoir un numéro précis qui doit lui être accolé, mais vous devriez écrire quels sont les changements que vous avez décidé de faire et passer en revue cette liste tout au long de votre semaine.

Pensez à prier pour avoir l’aide de notre Père céleste pendant que vous travaillez pour atteindre vos nouveaux objectifs.