L’une des paraboles les plus populaires dans la Bible est
l’histoire du fils prodigue. Il est facile de comprendre pourquoi. La parabole,
qui raconte l’histoire d’un fils qui gaspille son héritage, quitte sa famille,
et revient ensuite honteux, est sous plusieurs aspects le reflet de notre
propre période probatoire sur terre. Nous nous montrons tous indignes de la
gloire de Dieu d’une manière ou d’une autre, ne parvenant pas à vivre selon
notre potentiel et nous éloignant de la sécurité d’une aide divine.
Cependant,
nous sommes souvent trop occupés à essayer d’éviter nos « tendances de fils
prodigues » et nous manquons de comprendre les vérités que le Christ essayait
de nous inculquer concernant la nature de Dieu et sa propre mission.
Dans l’évangile selon Luc, le seul à mentionner cette parabole, le Christ évoque le moment où le fils souhaite rentrer chez lui, et ce qu’il se passe lorsqu’il peut finalement le faire.
Dans l’évangile selon Luc, le seul à mentionner cette parabole, le Christ évoque le moment où le fils souhaite rentrer chez lui, et ce qu’il se passe lorsqu’il peut finalement le faire.
Etant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez
mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi,
je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.
Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi,
je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.
Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
Il semble qu’aujourd’hui, beaucoup de fils et de filles
prodigues (chacun d’entre nous en réalité) ont cette croyance que nous devons
être parfaits pour mériter l’amour et le pardon de notre Père Céleste.
Nous imaginons qu’il existe une ligne représentant la
vertu requise, et si nous parvenons juste à franchir cette ligne, alors
l’évangile commencera à fonctionner comme nous le souhaitons.
Nous nous disons souvent que nos prières ne semblent pas
recevoir de réponses parce que nous ne prions pas comme il faut.
Nous ne retirons rien de nos études des écritures parce
que nous ne faisons pas assez d’efforts.
Nous ne nous plaisons pas à l’Eglise parce que nous ne
sommes pas assez humbles.
La vie est difficile car nous ne sommes pas vertueux ; si
nous étions juste assez bons, la vie serait belle, ou sans doute meilleure.
Bien que nous soyons tenus de respecter nos alliances et d’obéir, nous laissons ces devoirs nous paralyser. Dans la parabole du fils prodigue, nous apprenons où notre Père Céleste et Jésus Christ sont disposés à nous rencontrer.
Bien que nous soyons tenus de respecter nos alliances et d’obéir, nous laissons ces devoirs nous paralyser. Dans la parabole du fils prodigue, nous apprenons où notre Père Céleste et Jésus Christ sont disposés à nous rencontrer.
Le fils n’était pas à la maison. Il n’en était pas proche. Il en était même très éloigné.
Comment son père a-t-il pu le voir ? Peut-être parce qu’il
cherchait son fils.
Nous n’avons pas à être proches de notre foyer céleste. Il n’existe pas de tâches que nous pouvons accomplir et qui déclencheront automatiquement la grâce. Elle est toujours là, toujours disponible si nous essayons juste d’aller dans la bonne direction. Nous avons eu la promesse que nous recevrons l’aide divine dans les moments extrêmes.
Dans Alma 7 :11-12, nous trouvons l’une des descriptions les plus populaires de la puissance de l’Expiation :
« Et il ira, subissant des souffrances, et des afflictions, et des tentations de toute espèce ; et cela, afin que s’accomplisse la parole qui dit qu’il prendra sur lui les souffrances et les maladies de son peuple.
Et il prendra sur lui la mort, afin de détacher les liens de la mort qui lient son peuple ; et il prendra sur lui ses infirmités, afin que ses entrailles soient remplies de miséricorde, selon la chair, afin qu’il sache, selon la chair, comment secourir son peuple selon ses infirmités. »
Notre
Père Céleste, Jésus Christ et des anges célestes viendront vous aider en
courant. Peu importe où vous vous trouvez. Peu importe ce que vous avez fait.
Ils sont déterminés non seulement à nous sauver, mais à nous exalter. Il est
vrai que lorsque nous sommes en difficulté nous ne pouvons pas toujours croire
qu’ils sont là. Mais si nous nous accrochons et gardons les yeux tournés vers
eux, ils seront là, accourant vers nous pour nous enlacer. A quel point ce
moment sera-t-il plus intense si nous les rencontrons les bras ouverts ?