dimanche 27 janvier 2019

Souvenez vous, notre Père céleste et le Christ viendront à notre rencontre en courant


L’une des paraboles les plus populaires dans la Bible est l’histoire du fils prodigue. Il est facile de comprendre pourquoi. La parabole, qui raconte l’histoire d’un fils qui gaspille son héritage, quitte sa famille, et revient ensuite honteux, est sous plusieurs aspects le reflet de notre propre période probatoire sur terre. Nous nous montrons tous indignes de la gloire de Dieu d’une manière ou d’une autre, ne parvenant pas à vivre selon notre potentiel et nous éloignant de la sécurité d’une aide divine.

Cependant, nous sommes souvent trop occupés à essayer d’éviter nos « tendances de fils prodigues » et nous manquons de comprendre les vérités que le Christ essayait de nous inculquer concernant la nature de Dieu et sa propre mission.
Dans l’évangile selon Luc, le seul à mentionner cette parabole, le Christ évoque le moment où le fils souhaite rentrer chez lui, et ce qu’il se passe lorsqu’il peut finalement le faire.

Etant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi,
je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.
Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.

Il semble qu’aujourd’hui, beaucoup de fils et de filles prodigues (chacun d’entre nous en réalité) ont cette croyance que nous devons être parfaits pour mériter l’amour et le pardon de notre Père Céleste.
Nous imaginons qu’il existe une ligne représentant la vertu requise, et si nous parvenons juste à franchir cette ligne, alors l’évangile commencera à fonctionner comme nous le souhaitons.
Nous nous disons souvent que nos prières ne semblent pas recevoir de réponses parce que nous ne prions pas comme il faut.
Nous ne retirons rien de nos études des écritures parce que nous ne faisons pas assez d’efforts.
Nous ne nous plaisons pas à l’Eglise parce que nous ne sommes pas assez humbles.
La vie est difficile car nous ne sommes pas vertueux ; si nous étions juste assez bons, la vie serait belle, ou sans doute meilleure.
Bien que nous soyons tenus de respecter nos alliances et d’obéir, nous laissons ces devoirs nous paralyser. Dans la parabole du fils prodigue, nous apprenons où notre Père Céleste et Jésus Christ sont disposés à nous rencontrer.

Le fils n’était pas à la maison. Il n’en était pas proche. Il en était même très éloigné.
Comment son père a-t-il pu le voir ? Peut-être parce qu’il cherchait son fils.

Nous n’avons pas à être proches de notre foyer céleste. Il n’existe pas de tâches que nous pouvons accomplir et qui déclencheront automatiquement la grâce. Elle est toujours là, toujours disponible si nous essayons juste d’aller dans la bonne direction. Nous avons eu la promesse que nous recevrons l’aide divine dans les moments extrêmes.

Dans Alma 7 :11-12, nous trouvons l’une des descriptions les plus populaires de la puissance de l’Expiation :
« Et il ira, subissant des souffrances, et des afflictions, et des tentations de toute espèce ; et cela, afin que s’accomplisse la parole qui dit qu’il prendra sur lui les souffrances et les maladies de son peuple.

Et il prendra sur lui la mort, afin de détacher les liens de la mort qui lient son peuple ; et il prendra sur lui ses infirmités, afin que ses entrailles soient remplies de miséricorde, selon la chair, afin qu’il sache, selon la chair, comment secourir son peuple selon ses infirmités. »

Notre Père Céleste, Jésus Christ et des anges célestes viendront vous aider en courant. Peu importe où vous vous trouvez. Peu importe ce que vous avez fait. Ils sont déterminés non seulement à nous sauver, mais à nous exalter. Il est vrai que lorsque nous sommes en difficulté nous ne pouvons pas toujours croire qu’ils sont là. Mais si nous nous accrochons et gardons les yeux tournés vers eux, ils seront là, accourant vers nous pour nous enlacer. A quel point ce moment sera-t-il plus intense si nous les rencontrons les bras ouverts ?




dimanche 13 janvier 2019

LE GRAND POUVOIR DE LA GRATITUDE



Jésus, se rendant à Jérusalem, passait entre la Samarie et la Galilée. « Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance, ils élevèrent la voix, et dirent : Jésus, maître, aie pitié de nous !
« Dès qu’il les eut vus, il leur dit : Allez-vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent guéris.
« L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix.
« Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C’était un Samaritain.
« Jésus, prenant la parole, dit : Les dix n’ont-ils pas été guéris? Et les neuf autres, où sont-ils ?
« Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu ?
« Puis il lui dit : Lève-toi, va ; ta foi t’a sauvé. »
Dans le Psaume 30, David prend cet engagement : « Éternel, mon Dieu ! Je te louerai toujours. »
Dans son épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul a proclamé : « Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable ! » Aux Thessaloniciens, il a écrit : « Rendez grâces en toutes choses, car c’est… la volonté de Dieu. »
Rendons-nous grâces à Dieu « pour son don ineffable » et pour les bénédictions qu’il déverse si abondamment sur nous ?
Nous arrêtons-nous pour méditer sur les paroles d’Ammon : « Nous voyons donc, mes frères, que Dieu se souvient de tout peuple, en quelque pays qu’il soit, oui, il dénombre son peuple… sur toute la terre. C’est cela, ma joie et mes grandes actions de grâce ; et je rendrai grâces à mon Dieu, à toujours.»
Robert W. Woodruff, figure éminente du monde des affaires d’autrefois, a fait une tournée à travers les États-Unis, donnant une conférence intitulée : « Cours condensé de relations humaines ». Il y disait que l’expression la plus importante de la langue anglaise est « Thank you ».
Gracias, Danke, Taks, dans toutes les langues, « Merci », exprimé fréquemment, encourage, resserre les liens d’amitié et nous élève à un niveau supérieur sur notre chemin vers la perfection. Il y a de la simplicité, de la sincérité, quand on dit « merci ».
La beauté et l’éloquence d’une expression de gratitude se manifestent dans un article paru dans un journal il y a quelques années :
Vendredi, la police du district de Columbia a procédé à la vente aux enchères de cent bicyclettes non réclamées. « Un dollar », a lancé un garçon de onze ans, quand les enchères ont commencé pour le premier vélo. Mais les enchères sont montées beaucoup plus haut. « Un dollar », répétait le garçon, plein d’espoir, chaque fois qu’on présentait un nouveau vélo.
Le commissaire-priseur, qui vendait depuis quarante-trois ans des vélos volés ou perdus, a remarqué que les espoirs du garçon semblaient plus vifs quand on présentait un vélo de course.
Enfin, il n’y a plus eu qu’un vélo de course. L’enchère est montée jusqu’à huit dollars. « Vendu pour neuf dollars au garçon, là-bas ! a dit le commissaire-priseur. Il a sorti huit dollars de sa poche et a demandé au garçon de lui donner son dollar. Le garçon l’a donné en petite monnaie, a pris son vélo, et s’est préparé à partir. Mais il n’a fait que quelques pas. Après avoir soigneusement garé son tout nouveau bien, il a fait demi-tour, et, plein de reconnaissance, s’est jeté dans les bras du commissaire et a fondu en larmes.

Quand, pour la dernière fois, avons-nous éprouvé une gratitude aussi profonde que celle du garçon ? Les gestes qu’on fait en notre faveur ne sont peut-être pas aussi poignants, mais certainement il y a des gestes pleins de gentillesse qui méritent que nous exprimions notre gratitude.
Le chant qu’on entonnait souvent à l’École du Dimanche quand j’étais enfant nous inculquait la reconnaissance jusqu’au tréfonds de l’âme.
Lorsque les ennuis, les peines, le chagrin
Troubleront ta vie au long de ton chemin,
Compte les bienfaits accordés chaque jour,
Dénombre-les en pensant à son amour.

Nous sommes reconnaissants des bénédictions incommensurables, des dons sans prix, « des livres, de la musique, des œuvres d’art et des inventions remarquables qui nous permettent de disposer de ces bénédictions… reconnaissants du rire des petits enfants… des moyens de soulager les souffrances humaines… et d’augmenter le plaisir de la vie… reconnaissants de tout ce qui est bon et édifiant. »

Le prophète Alma a lancé cette exhortation : « Consulte le Seigneur dans toutes tes actions, et il te dirigera dans le bien ; oui, quand tu te couches le soir, couche-toi dans le Seigneur, afin qu’il te garde dans ton sommeil ; et quand tu te lèves le matin, que ton cœur soit plein de remerciements envers Dieu ; et si tu fais cela, tu seras exalté au dernier jour. »
Le Seigneur a déclaré : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point… Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père : Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place… afin que là où je suis vous y soyez aussi. »

J’exprime mes profonds remerciements à notre Père céleste aimant qui nous donne, à vous, à moi et à tous ceux qui cherchent sincèrement, la connaissance que la mort n’est pas la fin ; que son Fils, notre Sauveur, Jésus-Christ, est mort pour que nous ayons la vie. Il y a des temples du Seigneur dans beaucoup de pays. On y contracte des alliances sacrées. La gloire céleste attend ceux qui sont obéissants. Les familles peuvent être ensemble à jamais.
Le Maître nous lance à tous cette invitation :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. »

Thomas S. MONSON

dimanche 6 janvier 2019

Pourquoi n'acceptez vous pas la grâce de Jésus-Christ ?



La grâce est un don de notre Père Céleste donné par l’intermédiaire de Son Fils, Jésus-Christ. Le mot grâce, tel qu’utilisé dans les écritures, évoque essentiellement un pouvoir et une guérison spirituelle offerts à travers la miséricorde et l’amour de Jésus-Christ.

L’un des mythes les plus courant sur les membres de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est que nous privilégions les œuvres au-delà par rapport à la grâce. Bien que nous croyions que nos choix personnels nous rapprochent ou nous éloignent de Dieu, la fondation de notre foi est Jésus-Christ.

Sans Jésus-Christ, nous sommes perdus. Nous ne pouvons pas gagner notre accession au ciel. Nous ne pouvons pas retourner en présence de Dieu sans avoir accepté pleinement Jésus en tant que Sauveur et Rédempteur. Mais accepter la grâce est souvent difficile. Pourquoi n’acceptons-nous pas ce don puissant et aimant les bras ouverts ?
Réfléchissez à ce qui suit et méditez dans votre cœur si cela s’applique à vous.

Vous voulez avoir le contrôle
La vie est incontrôlable dans beaucoup de cas. Nous sommes à la merci d’un monde déchu. Il est naturel de rechercher des façons de contrôler nos circonstances. Lorsque nous sentons que nous avons le contrôle, nous obtenons de la confiance et de la paix intérieure. Ce n’est pas fondamentalement une mauvaise chose.
Une partie de notre cheminement à travers la mortalité nécessite que nous apprenions à nous contrôler. Mais si nous nous en remettons trop à notre propre volonté, nous pouvons ignorer la grâce du Christ pour nous fier à notre propre pouvoir.

Nous prenons les bénédictions du ciel pour des récompenses pour notre propre travail. Nous cessons de rechercher les conseils de Dieu et Ses instructions. Si nous le permettons, l’orgueil peut prendre racine dans notre cœur. Nous ne pensons plus que nous avons besoin de la grâce.

Vous éprouvez de la honte
En conséquence d’une attaque sournoise de l’adversaire, ceux qui ont le plus besoin de la grâce sont souvent ceux qui s’en détournent. La honte du péché, des transgressions, et la faiblesse peuvent nous faire sentir indignes de la grâce.
Nous commençons à penser : « Dieu ne me pardonnera jamais. Je ne pourrai jamais revenir. J’ai été trop loin. » Notre honte nous empêche de nous tourner vers le Christ. Nous voulons nous cacher. Nous avons peur qu’Il nous rejette. Nous craignons pour notre propre âme.

Vous ne la voulez pas
Il semble impossible pour quiconque de se détourner de Jésus alors qu’il nous offre tant de choses. Pour beaucoup de disciples, le choix de se détourner de la grâce n’est pas un choix conscient. Cela vient d’un sens et d’une connaissance internes de ce que cela signifie de marcher avec Dieu.

Être disciple n’est pas un chemin facile, même avec une abondance de bénédictions. Cela nécessite du sacrifice, de la patience, et de l’endurance. Même ceux avec la foi la plus grande peuvent chuter. Sur certains points, nous savons ce qui nous est demandé, et cela nous effraie. Nous nous détournons de la grâce de Dieu parce que nous savons que nos cœurs seront touchés par le désir d’en faire plus, d’aimer plus. De devenir plus.

Article écrit par Aleah Ingram et publié dans "lds daily"