La prise de
conscience de notre impuissance sans l’aide divine du Seigneur nous permet de
compter sur sa grâce en tant que véritable source de force. Les paroles de
l’hymne « Viens, Toi, Source de toute bénédiction » soulignent
combien il est facile pour les âmes humaines de s’égarer et à quel point nous
sommes redevables à la grâce de notre Sauveur dans le fait de lier notre âme
errante à Lui.
Ô, à la grâce, comme je suis redevable,
Chaque jour, je suis contraint de l’être !
Que ta bonté, comme une chaîne,
Lie mon cœur errant à Toi.
Sujet à errer, Seigneur, je me sens,
Sujet à quitter le Dieu que j’aime ;
Voici mon cœur, ô prends-le et scelle-le,
Scelle-le pour tes parvis dans les cieux.
Nous sommes
tous redevables à la grâce infinie du Sauveur. C’est une dette que nous ne
pourrons jamais rembourser. Nous sommes tous des moutons perdus qui avons
besoin de la direction constante de notre berger. Même en tant que membres de
l’Église rétablie du Sauveur, nous sommes des moutons perdus, susceptibles de
nous égarer parce que nous insistons trop souvent sur la partie limitée de
notre l’alliance de l’évangile. Ce faisant, nous sommes en danger de négliger
le fait que nous sommes totalement dépendants de la grâce de notre Sauveur.
Beaucoup
d’entre nous interprètent mal cette déclaration de Néphi: « Car nous
savons que c’est par la grâce que nous sommes sauvés, après tout ce que nous
pouvons faire » (2 Néphi 25:23).
Certains ont interprété
ce verset disant que nous devons faire tout notre possible pour nous
perfectionner, puis, une fois que nous avons épuisé toute notre énergie dans
l’autosuffisance, l’auto-discipline et la satisfaction de soi, le Seigneur
viendra compléter tout ce qu’il reste à perfectionner.
… Il semble
que nous disions, par-là, que la plus grande partie du mérite en ce qui
concerne notre salut vient de nous-mêmes. Cela semble aussi insinuer que nous
devrions essayer de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas avoir
besoin de l’aide du Sauveur, mais si nous venons à être pris un peu de court,
alors nous lui permettrions volontiers de faire la différence. Cela révèle une
compréhension très superficielle de la contribution infinie du Seigneur dans
notre relation d’alliance avec Lui. Ce n’est qu’en étant dans une relation
d’alliance avec le Christ, un être infini, que notre compte spirituel peut
refléter les mérites infinis qui sont nécessaires pour nous sauver et nous
exalter. Nos efforts limités ne seront jamais suffisants.
Une formule
mathématique qui pourrait nous aider à comprendre la différence radicale entre
notre part insuffisante (finie) dans cette alliance et celle suffisante
(infinie) du Sauveur est la suivante :
I – F = I. En d’autres termes, la différence entre ce qui est infini et ce qui est fini, est toujours une différence infinie. La différence entre ce que nous faisons et ce que le Seigneur fait pour nous sera toujours infinie. Même si nous prenons F et que nous l’élevons à la puissance cent, la différence sera toujours la même : l’infini.
I – F = I. En d’autres termes, la différence entre ce qui est infini et ce qui est fini, est toujours une différence infinie. La différence entre ce que nous faisons et ce que le Seigneur fait pour nous sera toujours infinie. Même si nous prenons F et que nous l’élevons à la puissance cent, la différence sera toujours la même : l’infini.
Peu importe
la grande valeur de F, la différence entre quelque chose d’infini et quelque
chose de fini sera toujours une différence infinie. Peu importe combien
d’efforts nous mettons dans notre part de l’alliance, nous serons toujours
complètement dépendants de la puissance infinie du Sauveur pour nous sauver. En
tant que mortels, nous sommes toujours des « serviteurs inutiles » (Mosiah 2 :21).
Nous
devrions glorifier Jésus-Christ pour sa contribution infinie à notre salut.
Nous devrions nous réjouir de savoir qu’Il a accompli pour nous le sacrifice
expiatoire infini et éternel. Nous devrions le louer et l’adorer pour Sa grâce
extraordinaire. Car c’est un don infini que nous ne pourrions jamais nous
octroyer nous-mêmes.
Que
pensons-nous pouvoir accomplir par nous-mêmes, de toute façon ?
Bien que notre
participation volontaire soit essentielle, rien de ce que nous faisons ne sera
jamais suffisant. Tout ce que nous pouvons faire c’est aller au Christ, prendre
part à Sa grâce salvatrice et nous réconcilier avec notre Père grâce à Son sang
expiatoire. Nous sommes, bien évidemment, entièrement dépendants de Sa grâce
car c’est Lui qui nous permet de faire ces pas.
Nous dépendons de Sa
grâce pour nous permettre d’exercer notre foi. Nous dépendons de Sa grâce car
c’est Lui qui nous permet de faire des efforts pour obéir à Ses commandements.
Nous sommes redevables à Sa grâce à chaque étape de la route …
La grâce
salvatrice de Jésus-Christ est un don incroyable que Dieu nous accorde par
l’intermédiaire de Son Fils.
Mais comment Sa grâce
nous est-elle donnée ?
Comment Dieu
transmet-Il des qualités et des pouvoirs divins à un/e simple mortel/le ?
Cela se fait par le
pouvoir du Saint-Esprit – c’est le moyen par lequel le Seigneur transmet la
grâce divine aux mortels. Que nous recherchions la délivrance du péché, de nos
faiblesses, de la maladie, ou de l’une des terribles épreuves que nous pouvons
rencontrer dans cette vie, la délivrance nous parviendra toujours dans et par
la grâce du Seigneur, et elle arrivera toujours en fonction de Son calendrier
divin.
Nous devons
avoir confiance en la certitude de cette promesse que le Seigneur va nous
délivrer. Cependant, l’accomplissement de cette promesse arrive après que nous
ayons appris les leçons que nos épreuves étaient censées à nous enseigner.
Elles ne nous seront accordées que si nous sommes humbles, formés et façonnés
en vue de la nature divine.
Je
serai toujours reconnaissante pour notre Sauveur Jésus-Christ qui
a fait en sorte que je n’ai pas besoin de passer seule par toutes les étapes de
ma vie. Je sais que c’est grâce à Lui et de Lui que je peux recevoir la force,
la délivrance, la paix, la direction, l’amour et la compréhension ; c’est
seulement grâce à Lui que je peux recevoir tout ce qui est bon et saint. Je
L’aime et je sais qu’Il m’aime.
Je
vous invite à respecter Jésus-Christ non seulement comme un homme bon, mais
aussi comme votre Sauveur, par la prière, en vous faisant un festin des paroles
du Christ, en particulier le récit de Son ministère dans les Amériques, après
Sa résurrection (qui se trouve dans le Livre de Mormon, 3 Néphi). Je l’ai fait, et
ma vie en a été enrichie et éclairée d’une manière vraiment fortifiante.
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