dimanche 10 décembre 2017

GLOIRE AU SEIGNEUR DANS LES HAUTS LIEUX



Sept cents ans avant la naissance de Jésus-Christ à Bethléem, en Judée, le prophète Ésaïe déclara : « Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » (Ésaïe 7:14).


Cent vingt-cinq ans avant la naissance du Sauveur, le roi Benjamin prophétisa : « Il sera appelé Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Père du ciel et de la terre, le Créateur de tout depuis le commencement ; et sa mère sera appelée Marie » (Mosiah 3:8).
La veille de la naissance de Jésus, Néphi, le fils de Néphi, entendit une voix disant : « Demain je viens au monde » (3 Néphi 1:13).
Le lendemain, au-delà des mers, l’enfant Christ naquit. Il ne fait aucun doute que sa mère, Marie, regarda avec émerveillement son fils nouveau-né, le Fils unique du Père dans la chair.
Luc nous dit que, sur les collines de Judée qui entouraient Bethléem, des bergers restaient dans leurs champs (voir Luc 2:8). Ils étaient « des hommes justes et saints » (voir Alma 13:26) qui témoigneraient de l’enfant Christ.
« Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur.
« Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie :
« c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. 
« Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant :
« Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! » (Luc 2:9-11, 13-14).
Imaginez cette scène en Judée : le ciel rempli de l’éclat d’une étoile magnifique, et des chœurs célestes célébrant cet événement unique. Les bergers partirent ensuite « en hâte » (Luc 2:16) voir le bébé couché dans une crèche. Plus tard, « ils racontèrent » (Luc 2:17) ce qu’ils avaient entendu et vu.
Chaque année à Noël, nous ajoutons notre témoignage à celui des bergers : que Jésus-Christ, le Fils littéral du Dieu vivant, est venu dans un coin du monde que nous appelons la Terre Sainte.
Avec respect, les bergers se sont rendus à l’étable pour adorer le Roi des rois. 
Comment allons-nous l’adorer en cette période ? 
En faisant des achats sans fin ? 
En nous agitant chez nous pour décorer et empaqueter ? 
Sera-ce là notre hommage à notre Sauveur ? 
Ou bien allons-nous apaiser des cœurs troublés, faire preuve de bienveillance envers des personnes qui ont besoin d’objectifs plus élevés, rendre gloire à Dieu en étant disposés à faire sa volonté ?
Jésus l’a formulé simplement : « Viens, et suis-moi » (Luc 18:22).
L’Évangile de Jésus-Christ, rétabli par l’intermédiaire de Joseph Smith, le prophète, trouve un écho chez des croyants dans le monde entier. J’ai moi-même été témoin de la ferveur de ceux des îles de la mer jusqu’à ceux de l’immense Russie qui ont embrassé la parole sacré du Sauveur.
Le message de Noël

Parmi les premiers saints qui se sont rassemblés en Sion se trouvait Hannah Last Cornaby, qui s’est installée à Spanish Fork (Utah, États-Unis). Pendant les premiers temps difficiles de l’Église rétablie, on célébrait parfois Noël avec une orange précieuse ou un jouet sculpté ou peut-être uniquement avec une poupée de chiffon, mais pas toujours. Le 25 décembre 1856, Hannah écrivit :
« La veille de Noël arriva et mes chéris, avec leur foi
enfantine, pendirent leurs chaussettes, se demandant si elles seraient garnies. Le cœur serré, ce que je leur cachais, je leur assurai qu’ils ne seraient pas oubliés, et ils s’endormirent dans l’attente joyeuse du lendemain.
N’ayant pas la moindre particule de sucre, je ne savais quoi faire. Cependant ils ne devaient pas être déçus. Je pensai alors à des courges que j’avais à la maison et que je fis bouillir. J’en filtrai ensuite le liquide qui, après avoir frémi quelques heures, devint du sirop. En l’additionnant de quelques épices, j’en fis une pâte que je découpai de toutes les formes possibles et que je fis cuire dans une poêle (je n’avais pas de cuisinière). J’en remplis leurs chaussettes, ce qui les réjouit autant qu’auraient pu le faire les confiseries les plus élaborées. »
Entre les lignes de cette histoire on découvre une mère qui a travaillé toute la nuit sans même une cuisinière pour lui faciliter la tâche. Pourtant, elle était déterminée à procurer de la joie à ses enfants, à renforcer leur foi, à affirmer chez eux : « Heureux jour ! Tout est bien ! » N’est-ce pas là le message de Noël ?
Le président Monson a enseigné : « Les occasions de donner de nous-mêmes sont en effet sans limites, mais elles sont également fugaces. Il y a des cœurs à réjouir, des paroles gentilles à dire. Il y a des dons à faire. »
Chaque fois que nous agissons de concert avec le Seigneur (en faisant sa volonté et en édifiant les personnes de notre entourage), nous témoignons qu’il vit et qu’il nous aime, quelles que soient nos difficultés matérielles.
Une manière simple de faire changer les choses est de participer à la campagne annuelle de Noël de l’Église sur les réseaux sociaux. Cette campagne est conçue pour aider les saints (et les enfants de Dieu du monde entier) à se concentrer sur le Sauveur. Cette année, l’Église lance une autre initiative à l’échelle mondiale pour célébrer la naissance du Christ. Il s’agit d’inciter les gens à suivre son exemple en servant les autres pendant la période de Noël.
L’Église reprend le thème de l’année dernière : « Éclairez le monde », qui a connu un grand succès (voir Mormon.org). Le thème est tiré de Jean 8:12, qui dit : « Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
La campagne comprend un calendrier de l’avent et des versets d’ Écritures en rapport avec le thème qui donnent aux gens des idées pour servir et transmettre la lumière de Noël.
Le président Monson a dit : « À chacun de nous qui sommes venus sur terre, la Lumière du Christ a été donnée. Si nous suivons l’exemple du Sauveur et calquons notre vie sur la sienne et sur ses enseignements, cette lumière brûlera en nous et éclairera le chemin pour les autres. »
Nous parvenons à connaître le Sauveur en faisant ce qu’il a fait. En servant les autres, nous les rapprochons (et nous nous rapprochons aussi) de lui.
Je rends témoignage que notre Père éternel vit. Son plan du bonheur bénit grandement chacun de ses enfants dans toutes les générations. Je sais que son Fils bien-aimé, Jésus-Christ, le bébé né à Bethléem, est le Sauveur et le Rédempteur du monde.
Ces paroles de louanges résonnent à mes oreilles comme des paroles de vérité : « Gloire au Seigneur dans les lieux très hauts ! Douce paix, viens nous des cieux ! »

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