dimanche 23 avril 2017

LE MONDE SE DIT TOLÉRANT, MAIS QU'EST CE QUE LA TOLÉRANCE ?



J’ai un jour entendu quelqu’un dire : « les gens acceptent que vous ayez votre propre opinion, à condition que ce soit aussi la leur ».
Ça m’a vraiment marqué à ce moment-là, et c’est revenu à mon esprit sans arrêt pendant la récente période d’élection, lorsque j’ai vu les mots « haine », « méchanceté » et « colère » venant de tous côtés de l’échiquier politique.

Chose paradoxale, il semblerait qu’à une époque où la tolérance est célébrée et glorifiée apparemment plus que jamais, les gens deviennent de moins en moins tolérants.

La vérité est que la tolérance n’est pas juste le fait de tolérer quelqu’un qui a la même opinion, c’est trop facile et n’importe qui peut le faire !
La tolérance signifie être respectueux et gentil envers les gens qui ont des opinions avec lesquelles vous n’êtes pas d’accord. Par définition, la tolérance ne s’utilise pas avec les gens avec lesquels vous partagez les mêmes points de vue, elle s’utilise avec ceux avec qui vos croyances ne coïncident pas, c’est pourquoi vous avez besoin de tolérer leurs opinions.

La tolérance ne signifie pas cautionner ou approuver ; cela implique simplement le fait de vivre en paix et de montrer de la bienveillance envers ceux qui n’adhèrent pas à vos croyances. Cela veut dire montrer de l’harmonie et de l’amour au lieu de la discorde et de la haine.

Je ne peux même pas commencer à compter le nombre de « messages » que j’ai vu sur les réseaux sociaux, de gens condamnant ceux qui ont voté pour un autre candidat qu’eux.
La quantité d’injures, d’insultes, de critiques et de haine que j’ai vu me rend malade rien qu’en y pensant.

Cela ressemble à l’opposé de la tolérance pour moi. Quand j’ai cherché la définition de la tolérance sur Google, je n’ai pas vu de section parlant de la tolérance comme étant le fait de « rabaisser, intimider, ridiculiser ou humilier ceux qui voient les choses différemment de vous » mais je ne l’ai peut-être pas vu, qui sait ?

TOLÉRANCE CONTRE ADHÉSION

Dallin H. OAKS, au cours d’un coin de feu dont le thème était « la vérité et la tolérance », a parlé de l’exemple de tolérance que le Christ a donné avec la femme adultère dans le Nouveau Testament.
« Lorsqu’il a rencontré la femme adultère, Jésus a prononcé les paroles de la tolérance : « je ne te condamne pas non plus ». Puis, en prenant congé d’elle, il lui commanda en paroles de vérité : « va, et ne pèche plus » (Jean 8 : 11).
Nous devrions tous être édifiés et renforcés par cet exemple de tolérance et de vérité : gentillesse en paroles mais fermeté dans la vérité ».

Elder OAKS précise que la voix du Seigneur n’était pas celle de quelqu’un qui approuve, mais celle de la tolérance.

Le Christ aimait cette femme comme fille de Dieu et reconnaissait sa valeur et son potentiel divin. Mais, malgré Sa voix de gentillesse et d’amour, il est clair qu’Il n’a pas excusé ni pardonné son attitude pécheresse.

Le Sauveur ne craignait pas de montrer la vérité, mais il l’a fait d’une manière qui était loin de l’abaissement ou de la haine. Ses paroles étaient toujours remplies d’amour et de respect, ce qui est l’essence même de la tolérance.

Semblable à l’avertissement d’Elder OAKS nous demandant d’être tolérant mais fidèles à la vérité, Elder HOLLANDE nous donne un conseil au cours d’une session de Conférence Générale plus tôt : « Soyez forts, vivez l’évangile avec fidélité même si ceux autour de vous ne la vivent pas du tout ».

Il a conseillé également : « Défendez vos croyances avec courtoisie et avec compassion, mais défendez-les. »

Je ne peux pas assez souligner le fait que la tolérance ne veuille pas dire adhérer à quelque chose ; cela n’implique pas de l’accepter et d’être d’accord. Mais cela implique d’être courtois, de faire preuve de compassion. Nous devons défendre ce en quoi nous croyons, mais nous devons le faire avec grâce et amour.

LA TOLÉRANCE N’A PAS DE DATE DE PÉREMPTION

Récemment quelqu’un m’a dit quelque chose qui m’a stupéfait. Nous étions en train de parler des élections. Nos choix de candidats n’étaient pas les mêmes, et je lui ai expliqué que je pensais que les gens pouvaient ne pas être d’accord mais continuer à s’aimer. Cette personne a immédiatement répondu : « Ce n’est pas le moment d’être courtois, ce moment est passé ».
J’étais choquée : le moment d’être courtois est passé ? Bien que je comprenne que les gens puissent être en désaccord, je ne peux simplement pas adhérer à l’idée que la gentillesse soit conditionnelle ; qu’elle ait une date de péremption.

Dans ma tête, c’est assez simple : il n’y a pas de justification pour la haine ou pour rabaisser ou offenser quelqu’un, ce n’est pas la voie du Seigneur.

Le Christ nous a commandé d’aimer les autres ; de bénir ceux qui disent du mal de nous… Et je serai la première à admettre que je suis loin d’être parfaite en cela. Je ne me mets pas genoux tous les soirs en priant pour ceux qui n’ont pas été gentils avec moi, gagnent au loto ou quoi que ce soit.

Mais en même temps, dans tout ce que j’ai lu, je n’ai pas l’impression que le Christ ait mis de modalités sur la manière avec laquelle nous nous traitons. Il a dit d’aimer tout le monde ; de faire aux autres ce que nous voudrions qu’ils nous fassent. Il a commandé nulle part : « soyez gentil avec quelqu’un…. A moins que cette personne ne soit pas d’accord avec vous…. Là, vous pouvez être méchant avec lui parce qu’il le mérite complètement… ».

La chose merveilleuse à propos de la vie est que nous n’avons pas tous la même opinion sur tout.

Vous vous imaginez si c’était le cas ? Quel ennui ! Il n’y aurait pas de progression ou de croissance si nous pensions tous la même chose et si personne ne contestait jamais nos idées ou ne pensait pas à des moyens de les améliorer.

Nous devons juste nous assurer d’être aimables lorsque nous exprimons nos différences, et avoir de la compassion lorsque nous ne sommes pas d’accord avec les autres.

- Nous n’avons pas besoin d’être d’accord avec tout.
- Nous n’avons pas besoin de l’accepter ou de le défendre.
- Nous devons faire preuve d’amour, parce que c’est ce que le Christ attend de nous.

On a décrit le Seigneur comme étant quelqu’un faisant preuve de tolérance et de patience. Et en tant que disciples, nous promettons d’être comme lui.

Cela veut dire que nous ne manquons pas de respect aux autres, nous ne sommes pas agressifs ou malpolis.
Nous ne ridiculisons ou ne maltraitons pas ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, même si nous pensons être justifiés de le faire !
Cela implique d’aider les autres à connaître le Sauveur par notre exemple, même et particulièrement lorsque c’est éprouvant et difficile.

Parce que peu importe la difficulté, en fin de compte quand nous faisons preuve d’amour et de patience, nous devenons un peu plus comme le Sauveur.

Et c’est un défi qui vaut la peine d’être relevé n’importe quand.



Article écrit par Amy KEIM et publié dans « MormonHub » traduit par Samuel BABIN.

OBJECTIFS DE LA SOCIÉTÉ DE SECOURS




dimanche 16 avril 2017

ANNIVERSAIRES DU MOIS D'AVRIL 2017








4 DAUMAS Michèle

7 MARTINEZ Mercedes

12 LEGAGNEUR Marie Claude

16 ALLINE Isabelle

24 COUCOURDE Jahiel

26 MATHIEU Carole

LEÇON DU MOIS D'AVRIL 2017 DE LA SOCIÉTÉ DE SECOURS



Enseignement du Président HINCKLEY




DATES
LEÇONS
INSTRUCTRICES
Dimanche 2 avril

CONFÉRENCE

GÉNÉRALE 
Dimanche 9 avril

Chapitre 7 :
"Les murmures de l'Esprit"

Martine GIANNESINNI
Dimanche 16 avril

Chapitre 8 :
"Nous tournons nos regards vers le Christ"

Ghislaine COUCOURDE
Dimanche 23 avril

"Faire connaitre l’Évangile rétabli"
Dallin H. Oaks 
novembre 2016

Sarah LEGER

Dimanche 30 avril

Enseignement par l’Épiscopat

dimanche 2 avril 2017

JOURNAL D'AVRIL 2017

VOUS FAITES LE CHOIX DE VOUS OFFENSER.
QU’EST-CE QUE CA VEUT VRAIMENT DIRE ?



Dans une discussion en ligne à propos de mon article « 30 questions n’ont jamais été posées à mon mari », j’ai décelé un thème récurrent dans la plupart des commentaires :
La phrase « vous faites le choix d’être offensé » (ou autres variations du même genre), émergeai çà et là, encore et encore, en réponse à l’article.
J’ai trouvé cela fascinant, parce que je n’étais pas personnellement offensée par ces questions ; Je suis cependant très curieuse à propos des sous-entendus liés au différentes hypothèses, je suis soucieuse de l’impact de nos perceptions non vérifiées, et je crois que nous pourrions, en tant qu’individus, bénéficier grandement de plus d’introspection personnelle, de remise en question, et de dialogues réfléchis.

Voici quelques exemples de commentaires en provenance de forum publiques, qui illustrent bien le thème «  vous faites le choix de vous offenser » :
Qu’est-ce que les dirigeants de l’Eglise ont dit à propos de choisir d’être offensé ?
Il y a une anecdote mormone qui circule selon laquelle Brigham Young aurait dit que ceux qui s’offensent sont des imbéciles, que l’offense ait été voulue ou non.
Et bien sûr, le discours très documenté (et plus axé sur la doctrine) sur le sujet par Elder David A. Bednar, qui a déclaré :
« C’est nous qui choisissons de nous offenser de quelque chose ; il ne s’agit pas d’une situation qui nous est infligée ou imposée par quelqu’un ou quelque chose d’autre ».
Je crois de tout mon cœur que nous sommes ultimement responsable de nos propres émotions, perceptions, expériences, et offenses. Cependant, je pense que c’est important de faire la distinction entre prendre la responsabilité de nos propres sentiments, et prendre sur nous le droit de pointer les autres du doigt lorsqu’ils prennent ou ne prennent pas la responsabilité de leur expériences (par exemple : lorsque, selon nous, quelqu’un fait le choix d’être offensé).
Il semblerait que trop souvent la carte « choisir d’être offensé » est utilisée pour juger quelqu’un, invalider son expérience, pour qu’il ait honte, ou pour châtier, et peut être même pour arrêter efficacement toute discussion. Cette carte peut aussi être utilisée comme bouclier, pour éviter d’avoir à se remettre en question et se demander si notre comportement peut effectivement être offensant, et si nous devrions faire amende honorable. Elle peut être utilisée comme arme de jugement ou minimiser l’expérience de quelqu’un d’autre. Voici quelques idées à prendre en compte dans l’effort d’élargir notre façon de penser à propos de cette phrase importante :

« VOUS FAITES LE CHOIX DE VOUS OFFENSER »
EST UN CONSEIL QUI DOIT UNIQUEMENT S’APPLIQUER A NOUS, ET NON AUX AUTRES.

Notre tendance à utiliser un conseil, des citations de nos dirigeants ou des commandements comme outil de comparaison pour juger les autres, au lieu de les mettre en pratique pour nous même.
Tout comme les standards de pudeur sont conçus pour être mis en pratique par nous-même, sur nous-même et ceux dont nous avons l’intendance, ce n’est aussi pas notre boulot de juger qui devrait ou ne devrait pas se sentir offensé par une situation donnée.
Cela mène parfois à un comportement pharisaïque visant à minimiser l’expérience des autres.
Peut-être que dans des situations très spécifiques, un ami proche ou un confident peut gentiment nous faire savoir si nous nous montrons trop sensible, mais ce genre de conseil ne sera certainement pas bien reçu ou assimilé par un inconnu sur internet, écrivant un commentaire sur un mur de discussion.
Faisons-en sorte d’évaluer notre propre droiture au lieu de dénoncer les faiblesses des autres.

« VOUS FAITES LE CHOIX D’ÊTRE OFFENSE »
N’est pas une excuse pour notre comportement blessant ou insensible.

Si quelqu’un est offensé ou blessé par vos paroles ou votre comportement, il est facile de détourner sa responsabilité en lui collant une étiquette de personne trop sensible. Lorsqu’elle est utilisée comme un bouclier, pour éviter de prendre conscience du problème, sortir la phrase « vous faites le choix d’être offensé » vous vole de l’opportunité de prendre votre place dans votre relation. Personne ne veut penser qu’il ou elle est blessant ou participe à la souffrance d’un autre, mais la vérité est que nous le faisons tous. Pourquoi ne pas volontairement nous remettre en question et découvrir quels sont nos angles morts individuels et culturels, au lieu de prétendre que nous n’en avons pas ?
Toutes les relations sont circulaires, et les deux personnes contribuent à la dynamique. Il est de notre responsabilité de méditer à notre propre contribution à la dynamique de la relation. Dire à quelqu’un qu’il oui elle a choisi d’être offensé ou est trop sensible, est une façon détournée d’arrêter une conversation, afin d’éviter toute responsabilité.


PARFOIS « FAIRE LE CHOIX D’ÊTRE OFFENSE »
EST UNE RÉPONSE APPROPRIÉE ET SAINE

Lorsque nous utilisons la phrase « vous faîtes le choix d’être offensé », il y a souvent une supposition implicite (ou explicite) qu’être offensé est une mauvaise chose. Il y a des situations pour lesquelles une réponse appropriée, et même saine, est d’être offensé profondément, par quelque chose ou quelqu’un.

Des comportements abusifs, des comportements manipulateurs, des commentaires irrespectueux ou rabaissant sont quelques-uns des exemples pour lesquels se sentir en colère, avoir du ressentiment, et être contrarié est une réponse saine.

Dans ma pratique clinique, j’ai vu beaucoup de Saints des Derniers Jours dissimuler, minimiser ou ignorer certains comportements offensants, dans l’effort de « pardonner » (ou sembler pardonner), afin d’éviter le conflit, ainsi que pour une multitude d’autres raisons.
Je me souviens avoir travaillé avec une cliente qui avait été abusée par un voisin (également membre de la paroisse) lorsqu’elle avait neuf ans. Elle avait finalement parlé de ce qui s’était passé à ses parents quelques années après que cela se soit produit. Ils lui ont dit que ce qui s’était passé était mal, et lui ont ordonné de ne plus retourner dans la maison de ce voisin. « Cela n’a pas eu l’air de les contrarier ». Ma cliente voulait que ses parents soient offensés qu’ils soient horrifiés par l’abus qui s’était produit. Parce qu’ils n’ont pas montré de fortes émotions négatives, et n’ont pas pris de mesures additionnelles (comme rapporter l’abus aux autorités, parler aux voisins, en discuter avec les dirigeants de l’église etc.), ma cliente a vécu dans un sentiment de solitude, et croyait que ce qu’il s’était passé n’était pas si important pour ses parents.
L’utilisation incorrect de la phrase « vous faites le choix d’être offensé » peut créer des distances au lieu de créer des connections, dans vos familles, paroisses et communautés.
Cela peut vous empêcher de recevoir des informations importantes sur nous même lorsque nous l’utilisons pour décliner nos responsabilités. Cela peut être utilisé pour minimiser la souffrance de quelqu’un d’autre.
Lorsque nous devenons conscients que quelqu’un a été offensé par quelqu’un que nous avons dit ou fait, au lieu de les étiqueter comme étant « facilement offensés », il serait sage de nous poser d’abord ces questions :


·       - Quelle a été ma contribution à l’événement qui les a fait se sentir offensés ?
·      -  Ai-je été insensible ou manipulateur sans m’en rendre compte ?
·       - Est-ce que c’est quelque chose qui arrive fréquemment dans ma relation, et qui serait bénéfique pour moi d’explorer pour mieux comprendre ?
·      -  Que puis-je apprendre de cette interaction qui m’aidera à être plus sensible, plein de compassion et plus comme le Christ ?

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VOULEZ VOUS VRAIMENT ÊTRE PLUS HEUREUX ?

A LA RECHERCHE DU BONHEUR



Dans une église où la croyance est que le Seigneur nous demande de faire de notre mieux, il peut être difficile de trouver le bonheur et de faire face à ce que nous percevons être de la pression.
Chaque année, un membre pratiquant de l’Eglise peut s’attendre à ce qu’on lui demande d’assister à 175 heures de services religieux. Cela ne compte pas le temps passé à participer à des réunions de dirigeants, à servir au temple, à assister aux réunions de paroisse ou de pieu ou le temps à servir dans ses appels.
En plus de ça, nous devons faire face à la vie. Les obstacles de la vie sont parfois accablants et même spirituellement handicapants. Il est parfois difficile de sourire avec sincérité.
Il y a des milliers de raisons qui nous empêchent de sourire sincèrement.
Nous ne nous sentons pas soutenus par les membres de notre paroisse, nous nous sentons seuls à l’Eglise. Nous ne trouvons pas de joie dans nos foyers. Nous sommes attaqués par nos doutes. La dépression et l’anxiété gâchent les aspects positifs de nos vies. En gros, nous n’avons pas la forme ! Ce manque de bonheur entraîne certains d’entre nous à regarder là où l’herbe parait plus verte.
Certains sont peut-être même déjà partis explorer ces nouveaux horizons. Peu importe ce que nous trouverons, ce besoin de trouver le bonheur est réel.
S’il vous a déjà été difficile de ressentir de la joie, vous n’êtes pas seul. Voici sept choses que vous pouvez faire pour trouver le bonheur.

CHOISISSEZ D’ÊTRE HEUREUX

Au lycée, le mantra de l’un de mes professeurs était : « vous choisissez d’être offensés ». Pour moi, cela veut dire que je ne peux pas toujours contrôler la situation mais je peux choisir ma façon de réagir. Par exemple, je peux choisir d’être heureux. Je peux choisir de ne pas me mettre en colère. Je peux choisir de ne pas laisser la tristesse ou la culpabilité prendre le dessus. Même si cela est difficile, nous pouvons tous le faire.

« Vous pouvez être sage et heureux ou bête et malheureux. Le choix vous appartient. » Gordon B. Hinckley.

Vous avez le pouvoir de choisir. Dieu nous a fait don du libre arbitre et voici quatre choses à savoir sur le libre arbitre :
-     Vous êtes libre de choisir
-     Vous ne pouvez pas échapper aux conséquences de vos choix ou de ceux des autres, qu’elles soient positives ou négatives.
-     Vous ne pouvez pas prendre le libre arbitre de quelqu’un
-     Nous choisissons nos réactions face aux épreuves de la vie.
Nous pouvons utiliser notre libre arbitre et choisir d’être plus heureux. Cela dit, cela peut s’avérer être difficile.
Commencez par noter ce que vous faites ou dites lorsque vous avez des pensées négatives. Une fois que vous en avez conscience, changez ce comportement. Au lieu de jurer, dites « papillons » ! au lieu de vous jeter sur le litre de crème glacée qui se trouve dans votre congélateur, allez faire un tour pour prendre l’air.
Il est important d’utiliser votre don du libre arbitre. Comment vous sentiriez vous si vous offriez un cadeau à un ami et qu’ensuite il le néglige ? vous seriez blessé. C’est pour cela que nous devons aussi prendre soin de ce don.

En utilisant correctement notre libre arbitre, nous nous concentrons sur le positif (comme le bonheur) au lieu du négatif, nous honorons Dieu et ressentons plus de joie.

TOURNEZ VOUS VERS LE SEIGNEUR ET SOYEZ OBÉISSANT

Tournez-vous vers le Seigneur. En le suivant et en faisant ce qui le rend heureux (pas seulement ce que nous voulons), nous ressentirons plus de joie.
En Oklahoma, le président de mission Nolan Taylor a enseigné à ses missionnaires l’importance de se tourner vers Dieu créant cette combinaison de mots : tourne-toi, écoute, agis. Cela veut dire « tourne-toi vers le Seigneur ; écoute ses paroles ; fait sa volonté ».

TOURNEZ-VOUS VERS LE SEIGNEUR
Recherchez sa volonté avec foi et ayez le désir de changer et de suivre son exemple.

ECOUTEZ SA PAROLE
Étudiez humblement les paroles des prophètes et écoutez les personnes que Dieu a placé sur votre chemin pour vous conseiller (vos évêques, visiteurs au foyer, présidente de la Société de Secours, et.)

FAITES SA VOLONTÉ
Ecoutez et obéissez à la voix de l’Esprit, cela vous aidera à reconnaître sa volonté.
Quel rappel puissant ! En vous tournant totalement vers le Seigneur, nous serons plus obéissants. Dieu veut que nous soyons heureux car après tout, « les hommes sont pour avoir de la joie ».
En suivant ce modèle et en faisant preuve de plus d’obéissance, vous serez beaucoup plus heureux.
« Quand nous aimons le Seigneur, l’obéissance cesse d’être un fardeau. L’obéissance devient un plaisir ». Joseph B.Wirthlin.

En prenant du plaisir à vous tourner vers le Seigneur, vous baignerez dans la joie, mais plus encore, votre Père céleste sera heureux de votre obéissance.

APPRENEZ A AIMER
Quand nous nous retenons d’aimer, nous rejetons le bonheur. Il peut être difficile d’aimer. Nous avons été blessés alors nous restons sur nos gardes. Nous nous raccrochons à la colère et la culpabilité, il nous est alors difficile de nous pardonner et de pardonner à autrui.
Parfois nous doutons de notre capacité à nous aimer ou à aimer une autre personne. C’est là que la prière est notre meilleur allié. Voici trois choses pour lesquelles vous pouvez prier :
-     Demandez à Dieu de vous montrer l’amour qu’il ressent pour cette personne.
-     Priez pour avoir la force d’aimer comme Dieu aime.
-     Demandez à ressentir les bras de Dieu vous encercler (de ses bras
spirituels).

« N’oubliez jamais que votre Père céleste vous connait, vous aime et vous chérit ». Dieter F. Uchtdorf

L’amour de Dieu est puissant ! Il apporte de la force dans les moments de paix et d’épreuves. Quand vous priez pour recevoir son amour, Dieu vous aidera à aimer autrui comme il les aime et il vous guidera sur votre route pour devenir plus heureux.

APPORTEZ DU SOUTIEN LA OU VOUS ÊTES
« Qu’est-ce que j’ai à y gagner ? » Est l’attitude des personnes qui attendent que les autres remplissent leurs besoins. Cela n’apporte pas vraiment de joie. En nous fixant sur cette notion, nous oublions que notre rôle est de soulager les fardeaux de nos semblables.  
  
« Si vous voulez obtenir la joie et le bonheur, servez vos semblables de tout votre cœur. Soulagez leurs fardeaux, et vos fardeaux s’allègeront. Ezra Taft Benson

Président Uchtdorf a partagé une histoire à propos d’un groupe de frères qui devaient déplacer un grand piano. La tâche était pratiquement impossible. Un des frères a suggéré que les autres soulèvent le piano là où ils étaient. Lorsque chaque frère a soulevé là où il se trouvait, répartissant le poids du piano, le grand piano a bougé.      
Si l’un de ces hommes avait décidé de regarder les autres travailler, le grand piano aurait sans doute pu être déplacé mais cela aurait représenté un poids plus important pour chaque homme à soulever.
Voici cinq façons où vous pouvez édifier là où vous êtes :
-     Acceptez et magnifiez vos appels
-     Faites vos visites aux foyers et vos visites de sœurs visiteuses
-     Aidez un nouveau membre à emménager dans la paroisse
-     Participez à un projet de service pour la paroisse ou le pieu
-     Si vous connaissez une mère stressée ou très occupée, offrez-lui de garder ses enfants pendant quelques heures
En soulageant les fardeaux des autres, nous édifions là où nous sommes. Même si cela demande de notre temps, de nos forces et de nos moyens, la joie et les sentiments que nous ressentons en le faisant n’ont pas de prix.

TENEZ UN JOURNAL DE MIRACLES
Parfois, nous avons l’impression de faire tout ce qui est attendu de nous et pourtant, ce n’est jamais assez. Il est alors difficile de ressentir de la joie. Nous sommes incapables de voir que les « écluses des cieux » sont ouvertes et que nous sommes bénis.
Il y a un moment pendant ma mission où je voulais être capable de mieux reconnaître mes bénédictions, j’ai ressenti que chaque jour, je devais écrire un miracle que j’avais observé. Au début ces miracles étaient simples et mondains, mais je me suis bientôt rendu compte que c’était bien plus que cela.

« Il n’existe que deux façons de vivre votre vie. L’une comme si rien n’était un miracle et l’autre comme si tout était un miracle » Albert Einstein

Voici comment vous pouvez tenir un journal de miracles :
-     Gardez les yeux ouverts pour reconnaître les miracles
-     Chaque soir, avant de vous coucher, écrivez certains de ces miracles
-     Quand vous passez par une période difficile, relisez la liste que vous avez écrite
En faisant l’effort de reconnaître ces miracles et en apprenant à les apprécier j’ai trouvé la joie que je recherchais. En tenant un journal de miracles, vous aussi pourrez vivre cette expérience. Au début, vous écrirez sans doute des choses qui ressembleront à des coïncidences aux yeux du monde, mais petit à petit, vous trouverez de la joie car vous reconnaîtrez la main de Dieu dans votre vie.

RENDEZ QUELQU’UN HEUREUX
Parfois, ce sont les autres qui sont la solution à notre quête du bonheur. Ils nous tendent les bras quand nous souffrons. Ils déposent des cookies ou un petit mot juste pour nous dire qu’ils pensent à nous. En résumé, ils nous aident à nous sentir mieux et, on l’espère, ils nous encouragent à faire de même pour les autres.

« Pour trouver le vrai bonheur, nous devons nous concentrer sur une autre chose que nous-même » Thoms S. Monson

Thomas S. Monson est un grand exemple à suivre, toute sa vie, il a tendu sa main et rendu heureux les autres. Voici certaines choses qu’il a faites et que nous pouvons faire aussi :
-     Quand il était jeune, il entretenait le jardin de son voisin
-     Quand il était évêque, il rendait visite aux personnes âgées et aux malades
-     En tant que prophète, il a touché le cœur des autres en partageant des mots gentils et encourageants
En passant une semaine à vous concentrer sur les autres et à essayer de les rendre heureux, vous ressentirez de la joie et vous recevrez aussi ces trois bénédictions :
-     Vous éprouverez plus d’amour et vous rirez plus
-     Vous développerez des relations plus fortes
-     A la fin de la semaine, vous serez plus heureux que vous ne l’étiez au début.
Avec un peu de chance, au lieu d’accepter ce challenge pendant une semaine, vous aurez gagné le désir de vous concentrer sur les autres et vous le ferez au quotidien.

ÉTUDIEZ LES ÉCRITURES

La chasse au trésor a depuis toujours été une mode. Les célèbres pirates comme Davy Jones et Barbe Noire étaient connus pour leur conquête des sept mers à la recherche d’or et leurs combats contre les flottes navales pour obtenir plus de pouvoir. Leur soif de richesses n’était jamais satisfaite. Si seulement ils avaient su le pouvoir que les Ecritures renferme, ils seraient partis en quête des Ecritures, car elles ont plus de valeur que l’or.

« Les écritures sont comme des colonnes de lumière qui illuminent notre esprit et nous permettent d’être dirigés et inspirés d’en haut. » Richard G. Scott

Grâce aux écritures, vous recevrez un pouvoir et une force qui ne viennent que de Dieu et voici comment faire :
-     Chaque jour, passez quelques minutes à étudier des versets qui parlent du bonheur
-     Ecrivez une notre sur ces versets que vous pouvez garder dans votre poche
-     Quand vous rencontrez des obstacles, faites référence à cette note et méditez sur ces mots.
Ces versets ne vous libéreront pas entièrement de vos épreuves, mais ils allégeront vos fardeaux. Ils vous donneront de la force : la force de résister aux tentations et de surmonter les obstacles de la vie.
Les écritures apportent des réponses à celui qui demande ; et de la paix au désemparé. Les écritures vous apporteront de la joie si vous les méditez.

QUE CHOISIREZ VOUS ?
Etre heureux ne veut pas simplement dire sourire. Pour atteindre le bonheur, nous devons constamment faire des choix qui pourvoiront au bien être de notre santé émotionnelle. En premier lieu, nous devons choisir d’être heureux.
Nous espérons que vous appliquerez ces sept façons d’être plus heureux.