vendredi 17 février 2017

APPLIQUER TOUTES LES ÉCRITURES A NOUS



Le Seigneur nous a dotés de ressources puissantes pour atteindre la vie éternelle : les Écritures. Elles nous permettent, entre autres, de savoir que Jésus est le Christ et d’obtenir la connaissance et les attributs nécessaires au salut. Il nous arrive pourtant de trouver, au cours de notre étude, des passages qui nous semblent avoir peu de rapport avec notre situation. Par exemple, il peut être difficile d’imaginer que les instructions données par les prophètes de l’Ancien Testament soient de quelque utilité aux membres d’aujourd’hui. Certains principes sous-jacents peuvent cependant aisément s’appliquer à n’importe quel disciple du Christ.
Comment donc pouvons-nous mieux « appliquer toutes les Écritures à nous-mêmes » (1 Néphi 19 :23) ?

En premier lieu, nous devons nous attacher aux vérités que les prophètes du Seigneur ont toujours soulignées. Les principes justes et les ordonnances salvatrices sont les mêmes dans toutes les dispensations. La foi, le repentir, le baptême, le pardon, le don du Saint-Esprit et la persévérance jusqu’à la fin ont été enseignés depuis le commencement (voir Moïse 5 :58 ; 6 :51-60 ; 8 :24 ; Galates 3 :8 ; Hébreux 4 :1-2). Parmi les principes enseignés, dans les Écritures, par le précepte et par l’exemple, citons l’amour de Dieu et du prochain.

Deuxièmement, nous devons être conscients du fait que certaines révélations ont été données en fonction des circonstances d’une période particulière. Par exemple, les révélations de construire une arche, de quitter Ur en Chaldée, de faire sortir Israël de la servitude, de détruire les Cananéens ou de vivre la loi de Moïse ne s’adressent pas à nous.
Cependant, il y a dans ces révélations des principes que nous pouvons adapter à notre propre quête de la perfection. Par exemple, il est peu vraisemblable que nous ayons à tuer un Goliath, mais nous devrons peut-être exercer la même foi que David. Peut-être n ’aurons-nous pas, comme Abraham, à nous préparer à sacrifier notre fils unique, mais nous devrions être prêts à abandonner tout ce que le Seigneur nous demandera.
Nous ne serons peut-être pas contraints par l’Esprit à tuer Laban, mais nous devrons tous nous résoudre à aller faire ce que le Seigneur a commandé, comme le fit Néphi (1 Néphi 3 :7).

Troisièmement, nous devons savoir que le Seigneur, dans sa sagesse, trouve parfois bon de changer ses instructions. Par exemple, les premiers apôtres reçurent la directive de partir sans argent ni sac (voir Matthieu 10 :9-10). Plus tard, il leur fut commandé : « Que celui qui a un sac le prenne » (Luc 22 :36). En plus, ils reçurent d’abord le commandement : « N ’allez pas vers les païens » (Matthieu 10 :5). Mais par la suite, il leur fut fait cette remarque impérative : « Faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28 :19). Des exemples similaires existent dans notre dispensation (voir D & A 52 :22 ; 56 :4-8). Pour éviter une interprétation erronée des Écritures, il faut les étudier toutes.
Quatrièmement, si nous écoutons les enseignements des prophètes actuels, des explications claires nous sont données pour appliquer les Écritures à nous-mêmes. Bruce R. Mc CONKIE, du Collège des douze apôtres, a écrit : « La ligne de conduite idéale que nous devons suivre consiste à nous maintenir dans le courant dominant de l’Église.
C’est l’Église du Seigneur et elle est dirigée par inspiration, et ce que pratique l’Eglise constitue l’interprétation des Écritures ».
L’apôtre Paul nous rappelle : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3 :16-17). Remarquez bien qu’il précise toute Écriture.
Lorsque nous cherchons quelles Écritures s’appliquent à nous, nous pouvons nous poser la question : Ce principe m’aidera-t-il à devenir plus semblable au Christ ?

Nous pouvons aussi faire ce test en trois questions :

Mon interprétation est-elle en accord avec 
(1) les enseignements des ouvrages canoniques,
(2) les paroles des prophètes modernes et
(3) avec le témoignage du Saint-Esprit ?
Si nous répondons positivement, nous pouvons alors nous appliquer les Écritures à nous-mêmes en appliquant les principes qu’elles enseignent.

Par George A. Norton, fils

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