mardi 9 avril 2019

Bonjour,

N'ayant reçu aucun message, je vous annonce que je cesse de faire vivre ce Blog.

Brigitte Boutin
Paroisse de Toulon

vendredi 22 mars 2019

Continuité ou pas ?

Suite à mon dernier message, je n'ai reçu aucune réponse de votre part afin de savoir si je dois continuer ce Blog ou pas ?

Pourriez vous me dire ce que vous en pensez ?

Peut importe la langue....

Merci d'avance,

Brigitte

mardi 19 mars 2019

Continuité ou pas ?

Bonjour,


Je suis Brigitte, j'ai créé ce blog il y a maintenant quelques années lorsque j'ai été appelée en tant que Présidente de la Société de Secours de ma paroisse.....

Je l'ai continué par la suite sur la demande de notre nouvelle présidente.

Je ne suis pas certaine que ce blog soit "très suivi", et c'est pour cela que je vous demande de bien vouloir me faire savoir si oui ou non, vous souhaitez qu'il "vive" encore un peu.

Merci pour vos réponses,

Brigitte

dimanche 17 mars 2019

L' ECHO DE LA VIE




Un père est son fils se promenaient sur la montagne. Soudain le fils tombe, se fait mal et crie « Hhhaaaa »

A sa grande surprise, il entend une voix qui répète, dans la montagne « Hhhaaaa »

Curieux il demande : « qui es-tu ? »
Il reçoit pour toute réponse : « qui es-tu ? »
Agacé par cette réponse il crie « peureux ! »
Et entend « peureux ! »

Alors il regarde son père et demande : « qu’est ce qui se passe papa ? »

Le père sourit et répond :

« Mon fils, écoute bien maintenant »

Et il crie vers la montagne : « je t’admire ! »

Et la voix répond : « je t’admire ! »

Il crie encore : « tu es un champion ! »

Et la voix répond : « tu es un champion ! »

Le garçon est surpris mais ne comprend toujours pas.

Alors le père explique :

« Les gens le nomment ECHO mais en fait c’est la VIE.  Cela te renvoie tout ce que tu dis ou fait. Notre vie est simplement le reflet de nos actions. Si tu veux plus d’amour dans le monde, commence par en avoir plus dans ton cœur. Si tu veux que ton équipe soit plus performante, soit plus performant.

Cela marche pour tout dans notre vie.

La vie te rendra tout ce que tu lui donneras.

La vie n’est pas une coïncidence, c’est le reflet de tout ce que vous pensez et faite ! »




vendredi 8 mars 2019

LES FAKE NEWS SPIRITUELLES EXISTENT, MAIS LES MOYENS DE LES RECONNAÎTRE AUSSI


Nous savons tous que sur internet on peut trouver des bonnes informations comme on peut en trouver des mauvaises. On peut trouver des trésors de connaissance. Mais on peut facilement être submergés par des théories et des informations qui sont loin d’être utiles ou correctes. En bref, on est submergés par les « fake news ».

Mais heureusement que, lorsqu’on est confronté aux fake news spirituelles, nous avons tous les moyens de savoir si ce que nous sommes en train de lire ou d’écouter est vrai ou pas.

Voici 5 étapes à suivre lorsque vous tombez sur des fake news spirituelles que vous ne savez pas comment aborder.

QUI EN EST L'AUTEUR ?
Qui est l’auteur de ce que vous lisez ? Et de ce que vous entendez ? De ce que vous ressentez ? Il existe une façon très simple de savoir qui est l’auteur. Moroni nous explique :

Mais voici, ce qui est de Dieu invite et incite continuellement à faire ce qui est bien ; c’est pourquoi, tout ce qui invite et incite à faire le bien, et à aimer Dieu, et à le servir, est inspiré de Dieu.
Est-ce que ce que vous lisez et écoutez, vous incite à faire le bien ? Si oui, alors cela vient de Dieu. Mais « prenez garde », nous dit Moroni, « de juger que ce qui est mal est de Dieu, ou que ce qui est bien et de Dieu est du diable ».
Mais comment faire cela ?

VÉRIFIER SES SOURCES
Est-ce que vous avez pris l’habitude d’aller vérifier vos sources à chaque fois que vous voyez une information insolite sur internet ? Eh bien vous devriez !
Les fake news spirituelles sont très courantes. Submergés par les informations, nous avons du mal à discerner ce qui est bien de ce qui est mal. Mais heureusement, nous avons des ressources pour nous mettre dans la bonne direction. Elles ne vont sûrement pas nous dire : « Cette information que tu as trouvé ce jour-ci est fausse ». Mais elles nous guideront vers la bonne direction.

Tout comme Néphi et sa famille devaient faire preuve de foi dans le désert avec le Liahona, nous devons être diligents à étudier ces ressources. Les voici.


LES MANUELS D’INSTRUCTIONS.
Ce sont les manuels que vous recevez lorsque vous êtes mis à part pour votre nouvel appel. N’hésitez pas à vous y reporter. Mais ce sont aussi les manuels d’étude des écritures, là où vous trouvez pleins de belles citations de nos prophètes et d’explications utiles.

LES ÉCRITURES.
L’Ancien et le Nouveau Testament, le Livre de Mormon, les Doctrines et Alliances et la Perle de Grand Prix. Quoi de mieux que les paroles des prophètes pour nous diriger à travers le chaos du bien et du 
mal ?
LES DISCOURS DE LA CONFÉRENCE GÉNÉRALE.
Aussi précieux que les écritures, ils nous guident au travers des temps turbulents de la vie du 21ème siècle.

LES DIRIGEANTS LOCAUX.
Vous avez une question ? Un doute ? Vous n’êtes pas sûrs si ce que vous faites est bien ou mal ? Allez parler à vos dirigeants. L’évêque est là pour vous conseiller personnellement. Ne sous-estimez pas son aide précieuse.
Et donc, en parlant de tout ça, vous avez une question de plus à vous poser quant à vos fake news spirituelles.

QUEL EST LE BUT DE L’AUTEUR ?
Est-ce que son but est de vous amener à des pensées édifiantes ? Votre lecture vous aide-t-elle à ancrer votre témoignage ? 
Le commandement vous aide-t-il à être plus forts spirituellement ? Ou au contraire, vous sentez-vous affaiblis dans votre croyance de Dieu et de Jésus-Christ ? 
Sentez-vous que vous vous éloignez de vos bonnes habitudes ? Ressentez-vous de la paix ou de la colère ? 
De la joie ou de l’amertume ? 
Sentez-vous que votre cœur est proche du pardon ou ressentez-vous plutôt de la rancœur ?

Toutes ces choses sont des indicateurs qui vous permettent de savoir si ce sont bel et bien des fake news spirituelles.

Certes, tout ne sera pas toujours tout rose. Nous ressentirons toujours des sentiments négatifs. J’ai récemment ressenti beaucoup de tristesse en lisant un livre sur l’histoire des pionniers et de Joseph Smith. Et même de la colère envers ce qu’ils ont dû traverser. Mais mon témoignage de Dieu a été fortifié car je sais désormais que Dieu n’abandonne pas ses enfants dans le besoin.

Mais donc, comment être sûrs de toujours revenir sur les bons sentiments que l’Esprit nous a déjà fait ressentir ?



S’INFORMER SUR LES BONNES CHOSES
Vous est-il déjà arrivé de cliquer sur une publicité particulièrement alléchante pour être par la suite inondés par les mêmes publicités de ce type de produit partout où vous vous connectez ?
Si comme moi vous répondez oui, vous aurez compris que les moteurs de recherche ont un système de stockage de vos recherches. C’est ce qu’on appelle les Cookies.

Les cookies conservent souvent vos paramètres pour un site web, tels que votre langue préférée ou votre localisation. Cela permet au site de vous présenter des informations personnalisées correspondant à vos besoins.

Eh bien, vous savez quoi ? Nous avons aussi des cookies dans notre cerveau. Plus on recherche quelque chose, plus on y repensera. Tout comme les cookies, notre cerveau stocke nos recherches et les ressort au moment où nous en avons besoin.
Plus nous recherchons des choses qui nous rapprochent de Dieu, plus le Saint-Esprit nous aidera à établir des connexions plus fortes entre notre vie et l’Évangile. Et tout cela nous permet de reconnaître directement si nous faisons face à des fake news spirituelles.

COMMENT TRIER LES INFORMATIONS ?
Nous pouvons tous rechercher ce don du Saint-Esprit qui nous fait reconnaître les choses de Dieu. Je sais que c’est difficile. Ce n’est pas facile de se rendre compte si quelque chose est bon ou mauvais pour nous. Mais plus nous rechercherons les dons de l’Esprit, plus nous aurons de la facilité à nous en rendre compte.


Quoiqu’il arrive, nous ne devons pas craindre. Le Seigneur nous aidera à savoir ce qui est bien et ce qui est mal si nous le recherchons diligemment. Le Seigneur invite tout le monde à venir et à le suivre.

Voici, le bras de ma miséricorde est étendu vers vous, et celui qui viendra, je le recevrai (3 Néphi 9:14)

Nous allons tous faire des erreurs et nous laisser influencer par les fakes news spirituelles. L’important c’est de nous en rendre compte et de nous en repentir. De toute manière, ce qui importe est tout simplement ceci :

Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. (Jean 17 :3)

Si nous savons cela, nous savons tout ce qu’il y a à savoir.


mardi 5 mars 2019

LES LIMITES ET LES FAIBLESSES NE SONT PAS DES PÉCHÉS ET NE NOUS EMPÊCHENT PAS D’ÊTRE PROPRES ET DIGNES DE L’ESPRIT.




« Suis-je vraiment digne d’entrer dans la maison de Dieu ? Comment est-ce possible si je ne suis pas parfait ? »
« Dieu peut-il vraiment changer mes faiblesses en forces ? J’ai jeûné et prié pendant des jours pour ne plus avoir ce problème, mais rien ne semble avoir changé. »
« Dans le champ de la mission, j’ai vécu l’évangile avec plus de régularité qu’à tout autre moment de ma vie, mais je n’ai jamais eu plus conscience de mes faiblesses. Pourquoi, alors que j’étais si bien disposé, me suis-je parfois senti si mal ? »
Alors que nous méditons sur ces questions, il est crucial de comprendre que, bien que le péché nous éloigne inévitablement de Dieu, la faiblesse, ironiquement, peux nous ramener vers Lui.

FAIRE LA DISTINCTION ENTRE PÉCHÉ ET FAIBLESSE
Nous considérons généralement le péché et la faiblesse comme de simples traces noires de différentes tailles sur le tissu de notre âme, comme des transgressions de degrés différents. Mais les écritures indiquent que le péché et la faiblesse sont fondamentalement différents, nécessitent différents remèdes, et ont le potentiel de produire des résultats différents.
La plupart d’entre nous connaissons mieux le péché que nous voulons bien l’admettre, mais pour rappel : Le péché est le choix de désobéir aux commandements de Dieu ou de se rebeller contre la Lumière du Christ qui est en nous. Le péché est le choix de faire confiance à Satan plus qu’à Dieu, mettant ainsi de l’inimitié entre Dieu et nous. Contrairement à nous, Jésus-Christ était complètement sans péchés et a pu expier pour nos péchés. Quand nous nous repentons sincèrement, que nous changeons notre esprit, notre cœur et notre comportement ; que nous présentons des excuses ou des confessions appropriées ; que nous réparons le problème quand c’est possible ; et que nous ne re-commettons pas le péché par la suite, nous pouvons accéder à l’Expiation de Jésus-Christ, être pardonnés par Dieu, et être propres à nouveau.
Devenir propre est essentiel car rien d’impur ne peut vivre en présence de Dieu. Mais si notre unique objectif était d’être aussi innocents que nous l’étions quand nous avons quitté la présence de Dieu, nous ferions mieux de rester couchés confortablement dans notre berceau pour le reste de notre vie. Mais nous sommes venus sur terre pour apprendre à travers les expériences pour distinguer le bien du mal, grandir en sagesse et en compétences, vivre selon les valeurs qui nous sont importantes, et acquérir les caractéristiques de la divinité, progrès que nous ne pouvons pas effectuer dans le confort de notre couffin.
La faiblesse humaine joue un rôle important dans ces objectifs essentiels de la mortalité. Quand Moroni était inquiet que sa faiblesse à l’écrit allait inciter les Gentils à se moquer des choses sacrées, le Seigneur l’a rassuré avec ces paroles :
« Et si les hommes viennent à moi, je leur montrerai leur faiblesse. Je donne aux hommes de la faiblesse afin qu’ils soient humbles ; et ma grâce suffit à tous les hommes qui s’humilient devant moi ; car s’ils s’humilient devant moi, et ont foi en moi, alors je rendrai fortes pour eux les choses qui sont faibles. ». Les implications de cette écriture bien connue sont profondes et nous invitent à faire la distinction entre le péché (encouragé par Satan), et la faiblesse (décrite ici comme un état qui nous est « donné » par Dieu).


Nous pourrions définir la faiblesse comme étant les limites de notre sagesse, de notre pouvoir, et de notre sainteté qui viennent avec le fait d’être humain. En tant que mortels nos sommes nés impuissants et dépendants, avec différentes imperfections et prédispositions physiques. Nous sommes élevés et entourés par d’autres mortels faibles, et par leurs enseignements. Leurs exemples, et l’influence qu’ils ont sur nous sont erronés et souvent néfastes. Dans notre état faible et mortel nous souffrons de maladies physiques et émotionnelles, de la faim et de la fatigue. Nous ressentons des émotions telles que la colère, le deuil, et la peur. Nous manquons de sagesse, de compétences, d’endurance et de force. Et nous sommes sujets aux tentations de différentes sortes.
Bien qu’Il fût sans péché, Jésus-Christ nous a rejoint entièrement dans la condition mortelle (voir 2 Corinthiens 13 :4). Il est né sans défenses dans un corps mortel et fut élevé par des parents imparfaits. Il a dû apprendre à marcher, à parler, à travailler, et à bien s’entendre avec les autres. Il a eu faim, a été fatigué, a ressenti des émotions humaines et pouvait être malade, souffrir, saigner, et mourir. Il était « tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » étant assujettis à la mortalité pour qu’Il puisse « ressentir nos infirmités » et nous sauver de nos infirmités ou de nos faiblesses.
Nous ne pouvons pas simplement nous repentir d’être faibles, et la faiblesse ne nous rend pas impurs non-plus. Nous ne pouvons pas progresser spirituellement à moins de rejeter le péché, mais nous ne progressons pas spirituellement non plus à moins d’accepter notre état de faiblesse humaine, de le traiter avec humilité et foi, et d’apprendre par notre faiblesse à faire confiance à Dieu. Quand Moroni s’inquiétait de ses faiblesses pour écrire, Dieu ne lui a pas demandé de se repentir. Au lieu de ça le Seigneur lui a appris à être humble et à avoir foi en Christ. Si nous sommes humbles et remplis de fois, Dieu nous offre sa Grâce, pas le pardon, comme remède à notre faiblesse. La grâce est un pouvoir habilitant qui vient de Dieu pour faire ce que nous ne pouvons pas faire seuls, le remède divin approprié par lequel Il peut « rendre fortes les choses qui sont faibles ».


Péché
Faiblesse
Définition
Désobéissance consciente à Dieu
Limites humaines, infirmité
Source
Encouragé par Satan
Fait partie de notre nature mortelle
Exemples
Désobéir consciemment aux commandements de Dieu, croire Satan plutôt que Dieu
Vulnérabilité face à la tentation, les émotions, la fatigue, la maladie physique ou mentale, l’ignorance, les prédispositions, les traumatismes, la mort
Jésus y était-il assujetti ?
Non
oui

FAIRE PREUVE D’HUMILITÉ ET DE FOI
Tôt dans l’Eglise on nous enseigne les éléments essentiels de la repentance, mais comment pouvons-nous provoquer l’humilité et la foi ? Réfléchissez à ce qui suit :

MÉDITER ET PRIER.
Parce que nous sommes faibles, nous pouvons ne pas reconnaitre si nous avons à faire au péché (qui demande un changement d’esprit, de cœur et d’attitude immédiat et total) ou à la faiblesse (qui nécessite de l’effort humble et soutenu, ainsi que de l’apprentissage et de l’amélioration). La manière avec laquelle nous voyons ces choses peut dépendre de notre éducation et de notre maturité. Il pourrait même y avoir des éléments du péché et de la faiblesse dans un même comportement. Dire qu’un péché est en réalité une faiblesse conduit à la rationalisation au lieu du repentir. Dire qu’une faiblesse est un péché peu mener à la honte, à l’accusation, au désespoir, et à l’abandon des promesses de Dieu. Méditer et prier nous aide à faire ces distinctions.
PRIORISER.
Parce que nous sommes faibles, nous ne pouvons pas faire tous les changements nécessaires d’un coup. Si nous taclons nos faiblesses humaines humblement et avec foi, un aspect à la fois, nous pouvons réduire l’ignorance peu à peu, prendre de bonnes habitudes, accroître notre santé et notre endurance physique et émotionnelle, et renforcer notre confiance au Seigneur. Dieu peut nous aider à savoir où commencer.
PLANIFIER.
Parce que nous sommes faibles, devenir plus fort va demander plus qu’un désir vertueux et beaucoup de discipline. Nous devons aussi planifier, apprendre de nos erreurs, mettre en place des stratégies plus efficaces, revoir nos plans, et essayer à nouveau. Nous avons besoin des écritures, de livres pertinents, et d’autres gens. Nous commençons petit, nous nous réjouissons dans le progrès, et prenons des risques (bien qu’ils nous fassent sentir vulnérables et faibles). Nous avons besoin de soutiens pour nous aider à prendre de bonnes décisions même quand nous sommes fatigués ou découragés, et de plans pour nous remettre sur les rails lorsque nous chutons.
FAIRE PREUVE DE PATIENCE.
Parce que nous sommes faibles, le changement peut prendre du temps. Nous ne pouvons pas simplement renoncer à notre faiblesse comme nous renonçons au péché. Les disciples humbles font d’eux-mêmes ce qui est nécessaire, apprennent la ténacité, vont de l’avant, et n’abandonnent pas. L’humilité nous aide à être patients avec nous-mêmes et avec d’autres qui sont faibles également. La patience est une manifestation de notre foi envers le Seigneur, de notre reconnaissance pour Sa confiance en nous, et de notre confiance en Ses promesses.
Même quand nous nous repentons sincèrement de nos péchés, obtenons le pardon, et devenons propres à nouveau, nous restons faibles. Nous sommes toujours assujettis à la maladie, l’émotion, l’ignorance, les prédispositions, et la tentation. Mais les limites et les faiblesses ne sont pas des péchés et ne nous empêchent pas d’être propres et dignes de l’Esprit.

 LA FAIBLESSE EN FORCE

Alors que Satan est prêt à utiliser notre faiblesse pour nous inciter à pécher, Dieu peut utiliser la faiblesse humaine pour nous enseigner, nous renforcer, et nous bénir. Contrairement à ce que nous pourrions croire ou espérer, cependant, Dieu ne rend pas toujours « fortes les choses qui sont faibles » pour nous en éliminant notre faiblesse. Quand l’apôtre Paul a beaucoup prié pour que Dieu lui retire « l’écharde dans la chair » que Satan utilisait pour le tourmenter, Dieu a dit à Paul : « Ma grâce te suffit ; car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse ».
Il y a de nombreuses façons par lesquelles le Seigneur rend « fortes les choses qui sont faibles ». Bien qu’il puisse éliminer la faiblesse par le remède drastique que nous espérons, selon mon expérience personnelle c’est quelque chose de rare. Par exemple, je ne vois pas de preuve que Dieu ait éliminé la faiblesse à l’écrit de Moroni après le verset bien connu d’Ether 12. Dieu peut également rendre fortes les choses qui sont faibles en nous aidant à travailler sur nos faiblesses, à acquérir un sens de l’humour ou une perspective adaptée les concernant, et en les améliorant peu à peu avec le temps. De même, les forces et les faiblesses sont souvent apparentées (comme la force de la persévérance et la faiblesse de l’entêtement), et nous pouvons apprendre à valoriser la force et à tempérer la faiblesse qui l’accompagne.
C’est une autre façon, peut-être encore plus puissante par laquelle Dieu rend fortes les choses qui sont faibles pour nous. Le Seigneur dit à Moroni dans Ether 12 :37 : « Et parce que tu as vu ta faiblesse, tu seras rendu fort au point de t’asseoir dans le lieu que j’ai préparé dans les demeures de mon Père. »
Dieu ne propose pas ici de changer la faiblesse de Moroni, mais de changer Moroni. En nous attaquant au défi de la faiblesse humaine, Moroni, et nous-mêmes, pouvons apprendre la charité, la compassion, la patience, le courage, la sagesse, l’endurance, le pardon, la résistance, la gratitude, la créativité, et tout un tas d’autres vertus qui nous rendent davantage comme notre Père Céleste. Ce sont ces qualités mêmes que nous sommes venus sur terre pour perfectionner, les attributs du Christ qui nous préparent pour les demeures là-haut.
L’amour de Dieu, sa sagesse et son pouvoir rédempteur ne sont jamais plus évidents que dans Sa capacité à changer notre combat contre la faiblesse humaine en ces vertus et forces divines qui nous rendent plus comme lui.

FAIRE LA DISTINCTION ENTRE LA CULPABILITÉ CONSTRUCTIVE (TRISTESSE DIVINE) ET L’HUMILITÉ, ET LA CONTREFAÇON INUTILE DE LA HONTE

CULPABILITÉ CONSTRUCTIVE, TRISTESSE DIVINE A CAUSE DU PÉCHÉ
LA FOI ET L’ HUMILITÉ, LA PATIENCE DANS LA FAIBLESSE
LA HONTE DESTRUCTRICE, LA CONTREFAÇON INUTILE
Nous avons tendance à :
Nous avons tendance à :
Nous avons tendance à :
Avoir des remords d’avoir enfreint notre code moral.

          Ressentir une assurance paisible et une acceptance de soi, de toutes nos imperfections.
Sentir que nous ne valons rien et à désespérer.

          Nous repentir, changer d’avis, de cœur et d’attitude.
          Prendre le risque de progresser et de contribuer.
          Essayer de cacher nos faiblesses.
          Nous ouvrir, confesser nos erreurs, et faire réparation.

          Nous sentir responsables pour nos erreurs, désirer nous améliorer.
          Craindre d’être vus.

          Grandir et apprendre.

          Apprendre de nos erreurs et à essayer à nouveau.
          Rejeter la faute sur les autres.

          Nous considérer comme fondamentalement bons, ayant de la valeur.
          Développer un sens de l’humour et à aimer la vie et les autres.
          Eviter de prendre des risques, considérer l’échec comme humiliant.
         Souhaiter aligner notre comportement sur notre image positive de nous-même.
          Voir notre faiblesse comme un point commun que nous partageons avec les autres.
          Nous mettre en concurrence et nous comparer aux autres.

          Faire pleinement confiance au pouvoir rédempteur de l’Expiation du Christ.
          Être patients avec les faiblesses et les imperfections des autres.
          Être sur la défensive et entêté ou indécis.

LA PROMESSE DE L’EXPIATION
« Rétablir ce que vous ne pouvez pas rétablir, guérir la blessure que vous ne pouvez pas guérir, réparer ce que vous avez cassé mais ne pouvez pas réparer est le but même de l’Expiation du Christ. …
« Je répète, à l’exception de ceux, très peu nombreux, qui vont en perdition, il n’y a pas d’habitude, d’addiction, de rébellion, de transgression, d’apostasie, de crime qui soient exempté de la promesse d’un pardon total. C’est la promesse de l’Expiation du Christ. »

Président Boyd K. Packer, Président du Collège des Douze Apôtres, « The Brilliant Morning of Forgiveness, » Ensign, Nov. 1995, 19–20.